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Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique de France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet du bouclier tarifaire et du prix de l'électricité.
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Transcription
00:00 Bonjour à tous, Agnès Pagny-Runacher, ministre de la Transition énergétique et donc l'invité de CNews et d'Europe 1.
00:10 Bonjour Madame la ministre.
00:11 Bonjour Romain Désarbre.
00:12 Merci d'être avec nous.
00:15 On va parler du prix de l'électricité, du prix de l'essence.
00:18 Évidemment, je voulais tout d'abord vous interroger sur la situation migratoire.
00:21 Vous êtes membre du gouvernement français.
00:23 7000 migrants sont arrivés en quelques heures sur l'île de Lampedusa en provenance d'Afrique.
00:28 Essentiellement, qu'est-ce qu'il faut leur dire à ces migrants ?
00:31 Alors d'abord, permets-toi de dire mon indignation par rapport à l'attitude de Marion Maréchal-Le Pen.
00:38 Je le dis parce que vous l'aurez sur votre plateau tout à l'heure.
00:40 On ne fait pas de la politique de manière charognarde.
00:46 On ne se met pas en scène devant des malheureux qui ont traversé la Méditerranée, comme vous le dites, au péril de leur vie.
00:53 Alors nous, nous agissons.
00:55 Nous agissons avec humanisme parce qu'il faut prendre en compte ce que vivent ces gens et les raisons qui les poussent à traverser la Méditerranée au péril de leur vie.
01:04 Nous agissons avec fermeté parce que ceux qui n'ont pas leur place en Europe doivent être raccompagnés à la frontière.
01:11 Et nous agissons de manière implacable vis-à-vis des réseaux qui, aujourd'hui, organisent ce qui s'apparente à une traite des humains.
01:19 Il faut quand même le dire.
01:21 Et vous savez que le ministre de l'Intérieur a doublé les effectifs à la frontière entre la France et l'Italie, les effectifs de police, les effectifs de gendarmerie,
01:31 que les militaires de l'opération Sentinelle ont également été doublés, qu'il y ait une brigade franco-italienne, ce qui montre l'importance aussi de la coopération européenne.
01:42 Nous agissons sur le terrain et cela a des effets.
01:45 Le nombre d'accompagnements à la frontière a été augmenté de 70 % depuis le début de l'année.
01:53 Et aujourd'hui, nous avons démantelé plus de 200 réseaux de passeurs.
01:58 Et je crois que c'est ça qui est l'essentiel, c'est de démanteler les passeurs.
02:01 Agnès Pagny-Runacher, vous savez que le point faible, c'est évidemment le renvoi des personnes en situation irrégulière.
02:09 D'ailleurs, votre gouvernement projette de donner des papiers à des personnes qui sont en situation irrégulière.
02:15 Celles qui travaillent dans les métiers en tension.
02:17 Mais je crois qu'on est en train de tout mélanger.
02:19 Il y a une différence entre des migrants qui arrivent aujourd'hui aux frontières de l'Europe et des gens qui travaillent depuis des années dans l'immigrant-crisis la plus totale.
02:28 Parce que tout le monde est très content de profiter de leur travail en France et qui, effectivement, appelle un traitement adapté.
02:35 Et je ne suis pas la seule à le dire, puisque vous savez que Mme Mélanie est la première à parler de réguléralisation de son papier.
02:42 M. Orban, qui est pourtant le grand défenseur, l'allié de Mme Le Pen, est le premier à régulariser des sans-papiers.
02:50 Donc, il faut bien faire la différence entre les gens qui sont intégrés sur notre territoire, qui travaillent, qui payent des charges sociales,
02:56 parce que c'est parfois le cas, ou en tout cas, qui contribuent au fonctionnement de notre pays.
03:01 Et ceux qui arrivent à nos frontières et pour lesquels il faut trouver des solutions.
03:06 Il faut trouver des solutions parce qu'il y a un enjeu aussi de comprendre l'origine des migrations.
03:10 Est-ce que c'est économique ? C'est le travail que nous menons avec certains pays de la Méditerranée pour avoir des partenariats, des accords,
03:18 pour les retenir dans leur pays. Est-ce que c'est d'origine climatique ?
03:22 Vous savez qu'aujourd'hui, le dérèglement climatique va induire des déplacements et c'est pour ça qu'il est aussi irresponsable de ne pas regarder cet aspect-là.
03:30 Ou est-ce que c'est pour des raisons de risque pour leur vie, de guerre dans leur pays ? Et là, il faut faire preuve effectivement d'humanité.
03:38 Mais vous savez, Agnès Pannier-Runacher, que ce que vous dites, c'est entendu en Afrique.
03:42 On entend des migrants qui sont à Vintimille, qui veulent aller travailler en France parce qu'ils disent que les Français ne veulent pas occuper certains postes.
03:51 Donc ça crée un appel d'air. De fait, ça fait venir des illégaux en France.
03:57 Romain Désabre, d'abord, je crois qu'il faut rappeler que la France n'est pas le plus grand pays d'accueil en ce moment. C'est factuel.
04:04 Les migrants, ils choisissent plutôt le Royaume-Uni ou plutôt l'Allemagne. Ça, c'est un premier fait.
04:10 Peut-être parce que notre politique est une politique aussi de fermeté, c'est-à-dire que nous sommes effectivement humains,
04:19 mais nous avons aussi de la fermeté et nous agissons contre les passeurs.
04:23 Et ça, je crois que c'est l'essentiel d'agir contre l'immigration illégale.
04:27 Le prix de l'électricité, Agnès Pannier-Runacher, invitée de la grande interview sur CNews et Europe 1.
04:35 Le prix de l'électricité, il a augmenté de 15 % en février dernier. Il a augmenté de 10 % en août.
04:42 La patronne de la CRE, la Commission de régulation de l'énergie, a parlé de 10 à 20 % au 1er février prochain.
04:50 Elle a parlé un petit peu vite, Emmanuelle Wargon, la patronne de la CRE.
04:52 C'est une autorité administrative indépendante, mais moi, je vais être très claire.
04:56 Le maire l'a encore dit hier.
04:58 Oui.
04:59 Il y a une différence entre le calcul, je dirais, technique que fait la CRE sur quel serait le prix théorique
05:07 que devraient payer les Français en matière d'électricité et le prix que payent les Français.
05:11 Depuis deux ans, nous avons mis en place un bouclier énergétique, un bouclier électricité qui permet aux Français
05:17 de payer le prix de l'électricité parmi les plus bas d'Europe.
05:21 Ça, c'est factuel. Aujourd'hui, en 2023, nous prenons en charge 37 % de la facture d'électricité des Français.
05:28 Et nous le disons pour 2024.
05:31 Effectivement, nous allons retirer progressivement ce bouclier énergétique.
05:35 Mais Bruno Le Maire l'a bien dit, le prix de l'électricité n'augmentera pas de plus de 10 %.
05:41 Au 1er février ?
05:43 Au 1er février et sur l'année 2024.
05:45 Ça veut dire qu'il peut y avoir une autre augmentation en août ?
05:46 Au 1er février et sur l'ensemble de l'année 2024.
05:49 Pas plus de 10 % sur l'ensemble de l'année 2024 ?
05:52 Tout à fait.
05:53 Le bouclier tarifaire, vous y faisiez allusion, 18 milliards en 2022, 25 milliards cette année.
06:01 On a encore les moyens d'aider l'année prochaine ?
06:05 Je rappelle une chose, c'est que ce bouclier tarifaire, il est financé aussi, en grande partie,
06:10 par la recette que nous avons faite sur les producteurs d'énergie.
06:14 Nous avons prélevé plus de 20 milliards d'euros sur les producteurs d'énergie renouvelable.
06:19 Pourquoi ? Parce qu'avec l'envolée des prix de l'électricité,
06:23 nous sommes allés récupérer les profits exceptionnels qu'ils faisaient pour les redistribuer aux Français.
06:29 Nous avons fait la même chose avec EDF.
06:30 Il faut le rappeler, ce bouclier, c'est effectivement une charge dans le budget d'État,
06:35 mais il a aussi été financé par les profits des producteurs d'électricité.
06:40 Donc c'est encore plus de dettes ?
06:41 Non, je le redis, les profits des producteurs d'électricité ont permis de financer une très grande partie du bouclier énergétique.
06:49 Mais pas tout ?
06:50 Mais pas l'intégralité, parce que nous sommes responsables et que nous amortissons la facture des Français.
06:55 L'année prochaine, le bouclier sera établi en fonction des revenus ? Ou vous allez aider tout le monde ?
07:01 Le bouclier énergétique, il s'applique qu'aux électricités.
07:04 Donc il est sur le contrat d'électricité de tous les Français.
07:09 En revanche, nous avons un chèque énergie qui est en place depuis des années
07:15 et qui permet d'apporter un soutien aux ménages les plus vulnérables,
07:21 ceux qui ont du mal à faire face à leur fin de mois.
07:24 Et pour cela, ils vont évidemment bénéficier à nouveau de cette mesure.
07:28 Est-ce qu'il faut s'affranchir du système européen de fixation des prix de l'électricité,
07:33 qui est en notre défaveur, il faut le dire ?
07:36 Ce n'est pas exact, puisque je viens de le dire,
07:38 les Français payent aujourd'hui un prix d'électricité parmi les plus bas d'Europe.
07:42 Et il y a une espèce de fake news qui circule selon laquelle tel pays serait sorti du marché de l'électricité.
07:50 C'est faux. C'est faux.
07:52 L'Espagne et le Portugal ne sont pas sortis du marché de l'électricité.
07:56 Ils ont mis en place des subventions, comme nous l'avons fait avec le bouclier énergétique,
08:04 pour baisser le prix de l'électricité pour les Portugais et les Espagnols.
08:11 Comment on en arrive à payer l'électricité aussi chère,
08:14 alors qu'on a une magnifique entreprise qui est EDF, avec de magnifiques centrales nucléaires ?
08:20 La difficulté peut-être qu'il faut s'y ligner,
08:22 c'est que l'année dernière, nous avons consommé plus d'électricité qu'EDF en a produit.
08:28 Il ne vous aura donc pas échappé que nous avons dû acheter l'électricité en dehors de France.
08:33 Lorsqu'on achète de l'électricité en dehors de France,
08:35 c'est la même chose que lorsqu'on achète du carburant ou du gaz qu'on ne produit pas en France,
08:41 ça coûte plus cher.
08:43 Nous ne sommes pas maîtres du prix de ce que nous achetons à l'extérieur de France.
08:47 C'est tout l'enjeu aujourd'hui de produire plus d'électricité en France.
08:51 Produire plus d'électricité en France, c'est produire plus d'électricité nucléaire.
08:55 C'est comment nous accélérons les maintenances dans les réacteurs nucléaires
08:59 pour qu'ils puissent fonctionner à pleine puissance.
09:01 Je veux à nouveau saluer le travail des salariés d'EDF qui ont vraiment fait un effort considérable
09:08 puisque l'année dernière, nous avons dû importer de l'électricité.
09:11 Cette année, nous en exportons.
09:12 Nous sommes redevenus le premier exportateur d'électricité en Europe.
09:16 On voit que ça permet, au prix de l'électricité sur les marchés européens, de baisser.
09:21 Et puis la deuxième chose, c'est comment nous produisons l'électricité sur la base de renouvelables
09:25 parce que c'est ça qui va nous permettre, avant 2030, d'augmenter notre production d'électricité.
09:31 Vous avez peut-être lu dans Le Figaro l'échange, ou entendu l'échange entre Arnaud Montebourg
09:36 et Bernard Acoyer sur l'électricité, le nucléaire, l'inflation.
09:39 Et il en ressortait notamment que s'il y a de l'inflation en France,
09:41 c'est à cause des prix de l'énergie qui ont explosé.
09:44 Les entreprises répercutent les hausses sur les prix des produits.
09:47 On a interrogé un boulanger.
09:49 Il s'appelle Thibault Salomé.
09:50 Il est président des boulangers du Nord et du Pas-de-Calais.
09:53 On lui a dit que vous étiez ce matin sur les antennes de CNews et d'Europe 1.
09:57 Il a une question à vous poser.
09:58 Je voudrais qu'on l'écoute.
10:01 C'est vrai, c'est des petits coups de pouce.
10:03 Alors, on sait très bien que le gouvernement ne peut pas non plus faire des miracles.
10:07 Mais on se dit que, par exemple, aujourd'hui, une boulangerie-pâtisserie
10:10 qui est en 100% maison, qui est reconnue, qui s'engage dans une démarche de 100% maison,
10:16 donc avec de la main-d'œuvre derrière, pourrait éventuellement avoir une bonification,
10:19 une baisse de charge patronale.
10:21 Enfin, voilà, des petits coups de pouce vraiment ciblés sur les entreprises
10:24 qui sont les plus qualitatives et qui emploient le plus de nombres, le plus de personnes.
10:28 Voilà, le prix de l'électricité, ça impacte l'activité des PME et des TPE.
10:34 Et les boulangeries sont des TPE.
10:36 Une précision.
10:37 Les TPE aujourd'hui, à l'exception de celles qui utilisent beaucoup d'électricité,
10:42 bénéficient du bouclier énergétique.
10:43 Jusqu'à 10 salariés.
10:45 Jusqu'à 10 salariés.
10:46 C'est les très petites entreprises.
10:47 La définition, c'est plus de 1,7 million d'entreprises en France
10:51 qui bénéficient de ce bouclier énergétique.
10:54 Là où monsieur a parfaitement raison,
10:56 c'est que les boulangers, ils ont une consommation d'électricité qui est très forte
11:00 puisqu'évidemment, ils ont des fours, ils ont des chambres froides.
11:03 Donc, par leur métier, ils sont plus exposés aux coûts de l'électricité.
11:07 Et c'est pour ça que nous les avons accompagnés.
11:09 Spécifiquement, je rappelle que Olivia Grégoire a été,
11:13 la ministre des PME a été à leur côté tout au long de l'année,
11:16 qui a eu des aides particulières de Bercy.
11:19 Et je sais qu'elle sera effectivement à leur écoute sur les préoccupations.
11:26 De ces boulangers, en tout cas, moi de mon côté au niveau de l'énergie,
11:30 nous souhaitons prolonger l'amortisseur.
11:33 Nous souhaitons prolonger ces soutiens
11:36 qui ont permis à ces entreprises de passer la crise.
11:39 Et je veux rappeler qu'aujourd'hui, nous créons plus de boulangeries
11:43 qu'ils ne s'enferment en France.
11:45 Et c'est une très bonne nouvelle.
11:46 Bon, quelques questions un petit peu plus politiques à propos de la vie chère.
11:49 Fabien Roussel, le numéro un du PC,
11:51 appelle à envahir les préfectures si nécessaire pour protester contre les prix chers.
11:56 C'est digne d'un responsable politique ?
11:58 Non, je crois que là, on est en train de jouer au concours Lépine de l'irresponsabilité.
12:05 Ça n'apporte absolument rien.
12:07 Les préfets, vous le savez, sont au service des Français.
12:11 Ce sont des fonctionnaires qui portent l'ensemble des politiques de l'État.
12:15 Ils sont sur tous les fronts, sur le front de la sécurité,
12:20 sur le front du développement économique,
12:22 sur le front de l'accompagnement des Français.
12:25 Et je crois que c'est une attitude tout à fait indigne de la part d'un responsable politique.
12:29 On a parlé du prix de l'électricité,
12:30 les prix à la pompe autour de 2 euros le litre, 1,90 euros.
12:35 Comment ça va évoluer dans les prochaines semaines, les prochains mois ?
12:38 D'abord, je veux dire que là aussi,
12:41 moi, j'ai réuni l'ensemble des pétroliers et des distributeurs
12:46 et que je leur ai demandé de faire des efforts,
12:49 de faire des efforts de solidarité avec les Français.
12:52 Pourquoi ? Je le redis encore une fois,
12:55 le pétrole, c'est un marché mondial et nous ne produisons pas de pétrole en France.
12:59 Donc ce prix, malheureusement, il est fixé sans que nous puissions intervenir dessus.
13:05 Mais il serait inacceptable que certains fassent de la marge
13:08 sur cette facture qui augmente et qui impacte les Français.
13:12 Vous pensez à l'État qui se fait de la marge, non ?
13:14 Avec le prix de l'essence qui augmente ?
13:15 En l'occurrence, je rappelle que la taxe principale,
13:18 elle est au litre et elle n'a rien à voir avec le prix.
13:22 Donc je pense qu'il faut arrêter avec cette polémique.
13:27 L'État, il aide les Français.
13:29 L'État a été au rendez-vous l'année dernière
13:33 pour accompagner la facture de carburant.
13:35 Je rappelle que l'indemnité carburant, elle date de 2023
13:39 et elle a permis à 7 millions de Français qui utilisent leur voiture pour aller travailler
13:43 de bénéficier d'une baisse qui représente l'équivalent de 13 centimes
13:47 pour un conducteur moyen à la pompe.
13:51 Donc ce n'est pas rien.
13:52 Et nous aidons également les Français, surtout à ne plus avoir besoin de carburant,
13:56 à baisser leur facture de carburant en changeant leur voiture,
13:59 avec la prime à la casse, avec le bonus écologique,
14:03 en rendant les voitures qui sont économes en carburant,
14:06 voire les voitures électriques, beaucoup moins chères.
14:09 Savez-vous qu'une voiture électrique, tous les 10 000 kilomètres,
14:12 ce qui est un peu moins que ce que roule un consommateur moyen,
14:16 c'est 1 000 euros d'économie de carburant, donc 1 000 euros d'économie chaque année.
14:22 Donc nous devons agir pour les Français, pour les sortir de cette situation
14:26 où ils sont dépendants du carburant à l'extérieur de la France.
14:30 Et moi, je le redis, solidarité des distributeurs et des pétroliers.
14:34 Total a annoncé qu'ils prolongeraient leur plafonnement du prix du carburant
14:41 en station service à 2 euros.
14:43 Les distributeurs ont annoncé qu'ils faisaient des opérations prix court temps.
14:47 Et nous allons continuer à accompagner la filière.
14:49 Merci beaucoup Agnès Pannier-Runacher.
14:51 Merci d'être venue ce matin sur CNews et Europe 1 pour la grande interview.
14:56 Bonne journée à vous. Au revoir.

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