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Cinquante ans après le coup d'Etat d'Augusto Pinochet, les jeunes Chiliens sont le reflet d'un pays toujours divisé sur la période de la dictature (1973 – 1990). Une équipe de l'AFP a montré à des jeunes de 18 à 25 ans trois photos historiques du coup d'État du 11 septembre 1973. Voici comment ils ont réagi.

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Transcription
00:00 [musique]
00:18 C'était en 1973, le coup d'État.
00:22 C'est quand le général de l'armée a pris la présidence et la nation.
00:28 Il l'a fait en fonction de ses pensées.
00:31 Je ne crois pas que ça soit bien, mais c'est ce que les humains font.
00:34 Je ne suis pas sûre. Salvador Allende, non?
00:42 Non? Pinochet?
00:44 Pinochet. Je ne sais pas, mais je sais qu'il a été président.
00:50 Il a poussé le coup d'État et, à l'avance, il a trahi Salvador Allende.
00:58 Je ne suis pas en faveur de ce président, mais je crois que la société le préoccupe plus que Pinochet.
01:05 Donc, économiquement, je crois qu'il ne s'est pas fait bien.
01:08 Parce que ma grand-mère vivait dans son temps et me disait qu'elle avait faim quand elle était présidente.
01:12 Il a deux parties, quelque chose de négatif et de positif.
01:15 D'extrême droite, addict à l'arme.
01:36 En ce moment, on peut voir quelque chose de mauvais, mais je crois que chaque action, chaque acte, a quelque chose de bon et quelque chose de mauvais.
01:44 Donc, je ne crois pas que le coup d'État ait été quelque chose de complètement mauvais.
01:48 Le dictateur, le visage de la dictature militaire, me fait mal, me fait mal.
02:01 Je pense que le pays a bien amélioré, en termes d'économie, en termes de société.
02:09 Au début, il a peut-être surpassé les autres avec ses actions.
02:13 Le tchitcho.
02:17 Pour moi, c'est un idole, un héros de ce pays, avec peu de reconnaissance.
02:23 Mais aujourd'hui, à 50 ans du coup d'État, il est plus présent que jamais dans le cœur de beaucoup de personnes.
02:30 Je sens que, comme je le vois dans cette photo, il a été un leader qui provoquait du respect et qui pourrait diriger un pays.
02:37 C'est la prison des monnaies. Je crois que c'était le jour du coup d'État, si je ne me trompe pas.
02:55 C'est tout mal, parce que c'était contre tous les droits humains, contre la population.
03:00 C'est le jour où le tyran de Pinochet a pris le charge de la force.
03:08 Dans mon cas, j'ai un familier qui a été exilé à Panama, un autre à l'Australie.
03:17 Le tyran, le dictateur, le villain, comme on le connaît tous ici au Chili, c'est la population.
03:26 Pour d'autres personnes, c'est un dieu, mais pour la majorité, non.
03:30 Oh, c'est un personnage.
03:37 Un villain pour beaucoup, aimé par d'autres.
03:41 Un personnage historique intéressant.
03:45 Je l'aime beaucoup, personnellement.
03:47 Et ma famille aussi.
03:49 Plusieurs choses.
04:06 Je l'ai eu comme héros depuis longtemps.
04:10 J'ai eu des erreurs, mais quand on ne croit pas, on apprend.
04:14 Un personnage très remarquable.
04:16 J'ai choisi mon profession en basant un peu sur ce personnage.
04:20 Le président Salvador Allende n'a pas pu terminer son mandat.
04:29 De toute façon, il faut reconnaître son rôle de président.
04:36 Comme il faut aussi reconnaître le rôle de Augusto Pinochet.
04:40 Le coup d'état a marqué la vie de beaucoup de personnes,
04:45 que ce soit pour le bien ou le mal.
04:47 Beaucoup de malheurs, de tragédies.
04:49 C'est une violation des droits humains qu'on ne va jamais oublier dans ce pays.
04:54 C'est un fait qui nous marque aujourd'hui dans l'identité de Chili et dans l'histoire.
05:03 -Alberto Vladimir Arias Vela. -Présente.
05:07 -Maria Teresa Agustillo Ceresena. -Présente.
05:12 -Présente.
05:13 -Présente.
05:14 -Présente.
05:16 -Présente.
05:18 -Présente.
05:38 -Présente.
05:39 -Présente.
05:41 -Présente.
05:44 -Merci.
05:46 -Merci.
05:47 Merci à tous !
05:49 [SILENCE]

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