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Chaque samedi, BFMTV répond à vos questions dans À l'épreuve des faits.

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Transcription
00:00 Pourquoi ne baisse-t-on pas la TVA sur les carburants, comme le proposent Marine Le Pen et le Rassemblement National ?
00:05 Tout simplement parce que ça coûterait beaucoup trop d'argent aux caisses de l'État.
00:10 Un chiffre, les taxes sur l'essence, tout compris, toutes les taxes additionnées, TVA comprise, c'est 41 milliards d'euros.
00:16 Il y a 40% de cette somme qui ne va pas à l'État, qui est redistribuée aux départements, aux régions, à la Sécurité Sociale.
00:24 Il reste donc 25 milliards d'euros à peu près dans les caisses de l'État.
00:27 Si on passait la TVA de 20 à 5,5, le coût pour les finances publiques serait compris entre 15 et 20 milliards d'euros.
00:36 Et là, le problème, c'est par quoi on la remplace.
00:39 Puis il y a une autre raison, c'est que la TVA, c'est l'impôt le plus injuste.
00:43 Il frappe, quand elle existe, la TVA, elle frappe aussi fort les pauvres que les riches.
00:49 Mais quand vous la baissez, elle profite autant aux riches qu'aux pauvres.
00:53 Or, l'idée, ce serait plutôt de trouver une méthode pour atténuer le prix du lit de d'essence pour ceux qui en ont le plus besoin d'une part
01:01 et pour ceux qui ont le plus de difficultés à s'offrir ce lit de d'essence.
01:06 On l'a fait à travers des chèques, mais souvenez-vous, quand l'État a proposé un chèque de 100 euros qui s'adressait à 10 millions de personnes,
01:13 il n'y a que 60% des gens, même pas à peine un sur deux, qui sont venus profiter de ce chèque.
01:20 Donc des chèques ciblés, ça coûte cher et c'est assez peu efficace.

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