Inflation : l'essence vendue à perte, quel impact pour le portefeuille des français ?

  • l’année dernière
Élisabeth Borne a annoncé une nouvelle mesure de lutte contre l'inflation du prix des carburants, alors que les prix menacent de franchir la barre des deux euros le litre. Les distributeurs seront autorisés à vendre de l'essence « à perte » pendant quelques mois. Objectif, leur permettre de « baisser davantage les prix »
Transcript
00:00 Depuis le début du mois de septembre, le prix du litre de carburant tourne autour de 2 euros.
00:06 Pourtant, l'annonce d'une possible prochaine vente à perte,
00:09 c'est-à-dire revendre un produit au-dessous de son prix d'achat effectif,
00:13 ne convainc pas forcément les consommateurs.
00:15 - C'est une bonne initiative, mais pendant combien de temps ?
00:18 Et est-ce qu'il n'y a pas d'autres alternatives à trouver
00:20 plutôt que vendre à perte pour une entreprise où on cherche à faire du profit ?
00:24 - Maintenant, ça fait bricolage.
00:26 - Oui, ça fait un peu mesure pour faire plaisir un peu à tout le monde.
00:30 Et puis, je n'ai pas l'impression, d'après ce que j'entends à droite à gauche,
00:34 que les distributeurs aient les moyens de baisser tant que ça.
00:37 Cette pratique, initialement interdite en France,
00:40 pourrait donc apparaître pendant des opérations commerciales et sur des durées limitées.
00:45 Mais pour certains spécialistes, pas sûr que cette mesure se transforme en bonne affaire.
00:49 - Certains supermarchés, certaines grandes surfaces pourront peut-être baisser un peu le prix,
00:54 donc vendre moins cher, mais ça ne va pas jouer beaucoup.
00:58 Et de toute façon, cette diminution des recettes sur les carburants
01:02 va se... devra être compensée en quelque sorte par des prix sur d'autres produits.
01:07 Les négociations commerciales entre producteurs et distributeurs
01:10 devraient avoir lieu début octobre.
01:12 Le projet de loi sera ensuite présenté devant le Parlement.
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