Le journal de 7h du 20/09/2023 - Vidéo Dailymotion

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00:00 - Le journal de 7h sur Europe 1, Christophe Lamarre.

00:02 - Welcome in France Charles et Camilla, Paris. Il déroule le tapis rouge pour le roi et la reine d'Angleterre.

00:08 Visite d'état de trois jours. Un honneur que la République n'a pas l'intention de galvauder. Il s'agit de faire oublier le report d'une visite prévue

00:15 initialement au printemps, mais contrarié par le mouvement contre la réforme des retraites. Cette fois pas d'histoire.

00:20 Cette première journée va empiler les symboles Arthur Delaborde.

00:24 Oui, le couple royal sera d'abord accueilli peu avant 15h par Emmanuel Macron et son épouse Brigitte à l'Arc de Triomphe, où ils

00:31 raviveront la flamme du soldat inconnu.

00:33 Après avoir descendu les Champs-Élysées ensemble à bord d'une Citroën DS7, les deux dirigeants se rendront au palais de l'Elysée pour un entretien

00:40 en tête à tête. Il sera notamment question de biodiversité, de climat, d'intelligence artificielle et des situations au Sahel et en Ukraine.

00:49 Cet échange sera suivi dans la foulée d'une cérémonie à l'ambassade du Royaume-Uni, un chêne offert par Emmanuel Macron à l'honneur du roi britannique,

00:56 qui sera symboliquement replanté.

00:59 Charles III se placera enfin dans les pas de sa mère avec le dîner d'Etat dans la galerie des glaces du château de Versailles.

01:05 C'est là qu'Elisabeth II avait été accueillie en 1972 lors de sa deuxième visite d'Etat en France. Un clin d'œil

01:12 apprécié par le roi souligné l'Elysée.

01:14 Arthur Delaborde du service politique d'Europe. - Et cette visite est également l'occasion de réchauffer les relations franco-britanniques.

01:21 - Paris a toujours entretenu de bonnes relations avec la royauté, ça a été plus compliqué avec le personnel politique de sa majesté.

01:27 Détestable avec le premier ministre Boris Johnson, elles se sont améliorées depuis l'arrivée de Richie Sounak. Le Brexit semble oublier un

01:34 divorce européen que semble d'ailleurs regretter une partie des britanniques.

01:38 Lionel Gougelot, envoyé spécial d'Europe 1 à Londres. - C'est essentiellement au sein de la jeune génération

01:42 britannique que l'on rencontre les partisans d'un retour dans l'union.

01:45 Lidzi, enseignante à Londres, y serait favorable sans pour autant se faire trop d'illusions.

01:49 - Personnellement oui, mais c'est difficile de prévoir actuellement comment on pourrait y parvenir même si parmi la jeunesse il y a cette aspiration.

01:56 Mais à long terme certainement que l'on y viendra.

01:58 Un Brexit accusé d'avoir amplifié la crise économique et sociale que traverse le pays.

02:03 Alors Thomas estime que la Grande-Bretagne ne peut plus rester isolée sur la scène internationale.

02:08 - L'Empire britannique n'existe plus et face aux deux blocs constitués par la Chine et les Etats-Unis,

02:13 le Royaume-Uni aurait plus d'influence au sein du bloc européen qui est la seule entité en mesure de concurrencer ces deux superpuissances.

02:20 - Et certains comme Julia rêvent même de voir Charles III avocat d'un retour du royaume en Europe.

02:26 - Ça serait fantastique. S'il y arrive, je soutiendrai la monarchie bien plus que je ne le fais déjà actuellement, mais je n'y crois pas trop.

02:33 Car en toute neutralité, Elisabeth ne s'était jamais prononcée pour ou contre le Brexit. Alors aucune raison pour que Charles agisse autrement.

02:39 Londres, Lionel Gougelot, Europe 1.

02:41 L'actualité de ce mercredi, c'est également la mise au point du ministre de l'Intérieur hier soir sur TF1 concernant la crise migratoire à Lampedusa.

02:50 Interview en forme de compte-rendu après sa rencontre avec son homologue italien.

02:53 "La France n'accueillera pas les migrants de Lampedusa", assure Gérald Darmanin.

02:57 - Alors la France n'accueillera pas de migrants qui viennent de Lampedusa. La France veut une position de fermeté.

03:03 Il y a une immigration irrégulière en Europe, en France et en Italie qu'il faut combattre.

03:08 Et ce n'est pas en accueillant plus de personnes qu'on va tarir un flux qui évidemment touche nos capacités d'intégration.

03:14 En revanche, nous avons dit à nos amis italiens que nous étions prêts à les aider pour reconduire des personnes dans les pays avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques.

03:22 60% des personnes qui sont arrivées à Lampedusa sont francophones. Il y a des Ivoiriens, il y a des Sénégalais qui n'ont pas demandé l'asile en Europe.

03:30 Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur TF1 hier soir.

03:33 - Venons-en à cette sordide affaire sur fond de trafic de drogue. À Nantes, 4 personnes ont subi les pires sévices durant 2 jours.

03:41 Leur tort, refuser de servir de nourrice, c'est-à-dire accepter de cacher de la drogue dans l'un des appartements d'une tour du quartier Malakoff, connu pour servir de point de deal.

03:49 Le locataire et ses 3 amis ont été séquestrés, torturés par 2 hommes qui ont fini par être interpellés.

03:54 L'enquête sur place du correspondant d'Europe 1 à Nantes, Charles Gouillard.

03:57 - Le procureur de la République de Nantes, Renaud Godel, en convient. L'enquête sur laquelle travaille la police judiciaire depuis samedi est particulièrement délicate.

04:05 - Ce qui est certain, c'est que ce sont des investigations qui ne sont jamais très simples à mener dans un immeuble connu comme étant, depuis déjà quelques mois, un point de deal sur la place Nantes.

04:14 Traduction, c'est l'omerta qui règne ici. Pas pour protéger les trafiquants, mais se protéger soi-même.

04:19 Car les trafiquants, justement, ont montré ce dont ils étaient capables.

04:22 Des brûlures avec une lame chauffée, des simulacres de noyad, une arme à feu introduite dans la bouche et une femme violée à plusieurs reprises.

04:29 Ce calvaire aurait ainsi duré 2 jours pour les 4 occupants d'un appartement qui servait, semble-t-il, de cash au dealer.

04:35 - Ce que nous indique le locataire, c'est que depuis déjà quelques jours, il aurait été forcé à servir de nourrice au profit de ces individus se livrant au trafic de produits stupéfiants.

04:44 Et à ce jour, 2 individus ont été interpellés et mis en examen, notamment pour séquestration, acte de torture et de barbarie et viol en réunion, des faits qu'ils contestent.

04:52 De son côté, la police recherche de voir 3 autres personnes qui pourraient également être mêlées à cette affaire.

04:57 Enquête Charles Gouillard, correspondant d'Europe 1 à Nantes.

05:00 - Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 7h06.

05:02 - À l'étranger, la reprise des combats dans le Haut-Karabakh, enquête des Nations Unies.

05:07 - Près d'une trentaine de morts et des centaines de blessés, l'Azerbaïdjan parle d'opération antiterroriste pour justifier son intervention dans cette province autonome, peuplée majoritairement d'Arméniens.

05:16 La France réclame une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.

05:20 Et c'est devant ce même Conseil de sécurité que Volodymyr Zelensky doit prendre la parole une seconde fois.

05:25 Le président ukrainien, présent physiquement à New York, son premier discours, il l'a prononcé à l'occasion de l'ouverture de l'Assemblée Générale.

05:31 Il a notamment accusé la Russie de commettre un génocide en Ukraine.

05:35 - Nous connaissons les noms de dizaines de milliers d'enfants et avons des preuves pour des centaines de milliers d'autres kidnappés par la Russie dans les territoires occupés d'Ukraine et ensuite déportés.

05:48 Nous essayons de faire rentrer ces enfants à la maison.

05:54 Mais le temps passe.

05:56 Qu'est-ce qui va leur arriver ?

05:58 En Russie, on leur apprend la haine de l'Ukraine.

06:01 Et tous les liens avec leur famille sont coupés.

06:05 C'est clairement un génocide.

06:11 Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, hier soir, discours prononcé devant l'Assemblée Générale des Nations Unies.

06:17 Et puis Europe 1, vous embarque ce matin à bord du premier avion, 100% électrique, mais attention, pas n'importe lequel, celui-ci est le premier, le seul aéronef au monde à être certifié pour le voyage.

06:27 Vélis Electro, c'est le nom de cet avion fabriqué par une entreprise slovenne, déjà une centaine d'appareils disponibles dans le monde, dont une trentaine en France.

06:36 Europe 1 est donc monté à bord de ce petit bi-place électrique, décollage depuis l'aérodrome de Tosu-le-Noble dans les Yvelines.

06:42 Reportage Aurélien Fleureau.

06:43 - Eh ben on va pouvoir y aller. - Donc voilà, là on a mis en route. - Ça change pas grand chose. - Non, effectivement.

06:48 Tellement silencieux que les deux hommes en train de discuter 5 mètres devant nous ne se retournent même pas.

06:53 - Ils nous entendent tellement pas. - Ensuite, le pilote François accélère et c'est l'hélice qui fait du bruit.

07:00 - Ici, les avions thermiques font tous leurs essais moteurs et les vérifications avant décollage.

07:05 Nous, moteurs, on a juste à vérifier que les batteries sont en active. Voilà, on va s'envoler en direction ouest de Paris.

07:12 - C'est parti. - C'est parti.

07:16 Sur le cockpit, le bruit n'est pas très différent de celui d'un avion à moteur thermique, mais à l'extérieur, pas plus de 60 décibels.

07:22 L'équivalent d'une conversation animée, pas de quoi gêner les riverains.

07:26 Vitesse de croisière 150 km/h, une petite heure d'autonomie.

07:30 Après 20 minutes de survol de la vallée de Chevreuse, retour à l'aérodrome.