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Chaque vendredi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Catherine Nay livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Catherine Nay - Les signatures d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/catherine-nay-les-signatures-deurope-1

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Transcription
00:00 Mais d'abord, Catherine Nett avec nous comme tous les vendredis. Bonjour Catherine !
00:03 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:04 - Alors à l'appel de Jean-Luc Mélenchon, Catherine, on défilera demain dans toute la France contre les violences policières,
00:10 le racisme systémique et pour faire bon poids, les inégalités sociales.
00:15 Le syndicat de la magistrature a évidemment répondu présent, Catherine.
00:18 - Oui, vous savez, la semaine dernière, on s'est étonné de sa présence à la fête de l'Humanité.
00:22 Il y organisait des débats sur les violences policières.
00:25 Eh bien demain, ce sera une montée en gamme et au moins les choses sont claires.
00:29 Le syndicat de la magistrature est une courroie de transmission de Jean-Luc Mélenchon.
00:34 Ils deviennent les soumis de l'insoumis, des gens qui jugent selon un prisme idéologique.
00:37 C'est l'affichage d'une justice partiale revendiquée.
00:40 Maintenant, on peut le dire parce qu'on le sait.
00:43 - Est-ce que le moment est bien choisi ?
00:44 - Ah, pour embêter la police, oui, parce que c'est en effet, pour elle, le week-end horribiliste.
00:49 La France compte 168 unités de force mobile.
00:52 166 sont mobilisées.
00:55 Beaucoup ont dû renoncer à leur congé en été, jamais arrivé à un tel niveau d'engagement sur le terrain.
01:00 Avec la venue de Roi Charles III, le Pape à Marseille, la Coupe du monde de rugby, dimanche le match O.M.P.S.G.
01:06 Et Mélenchon en rajoute une couche avec des craintes de débordement, de pillage entre la gare du Nord et la place Clichy.
01:13 400 black blocs seraient annoncés, des provocations peuvent mal tourner.
01:17 Et s'il y a des blessés, bien sûr, Mélenchon tonnera que la police a failli à son devoir de protection.
01:23 Lui, il défilera à Marseille, pas loin du Pape.
01:25 - Ah, et Jean-Luc Mélenchon, dans ce cas, se posera en victime.
01:29 - Oui, il croit qu'il est en danger. Vous savez, la police tue, il l'écrit dans son blogue,
01:32 "Si quelque mauvais sort m'advient, d'avance, je vous confirme que je ne regrette rien."
01:38 Voyez, Mélenchon est une vanité blessée qui croit que la destinée lui a fait faillite.
01:43 Trois échecs à la présidentielle parce qu'il y a des complots de la droite du pouvoir contre lui, alors il veut se venger tout cassé.
01:49 À la fête de l'Huma, il a été très applaudi et il a lancé aux jeunes,
01:53 "Abattez la citadelle, n'écoutez personne qui vous dira de reculer, de céder, de mollir, faites mieux, abattez ce système."
02:01 Et toute la salle de scandé, tout le monde déteste la police.
02:05 - Et il a fait huer, on l'a entendu, dans le zapping politique, Fabien Roussel,
02:09 qui refuse de participer à la manifestation de demain.
02:12 Lui, le slogan "la police tue", il n'y adhère pas.
02:15 Alors Sophia Chikirou, députée LFI et fiancée du maître, a écrit dans Facebook,
02:20 "Il y a du Dorio dans Roussel, vous savez ce communiste devenu collaborationniste et mort sous l'uniforme nazi."
02:26 En réalité, il avait quitté le PC et créé un parti fasciste en 34, bien avant la guerre.
02:31 Alors aussitôt les communistes, mais avec eux les écologistes et socialistes,
02:35 s'indignent de ces comparaisons historiques si hasardeuses.
02:38 Mélenchon, lui, en remet une couche, il approuve Chikirou,
02:42 qui elle, publie une photo d'un t-shirt sur lequel est imprimé "Tout le monde déteste Fabien Roussel".
02:47 Vous voyez l'ambiance, la nuit passée est au bord de l'explosion.
02:50 "Je ne les aime pas", avait lâché Mélenchon.
02:53 Mais qui aime-t-il, à part sa personne à laquelle il vaut un culte ébloui ?
02:57 Alors dans ses propres rangs, s'attendre à le bol, dit Clémentine Autain,
03:00 erreur politique grossière, lâche Raquel Garrido.
03:03 - Alors autre fait politique de ce samedi, Catherine, la CGT va défiler à l'appel,
03:09 elle aussi, Jean-Luc Mélenchon.
03:10 - Oui, c'est bien parce qu'elle y participe que la manifestation n'a pas été interdite par la préfecture,
03:15 vu qu'elle l'avait déjà été une fois en juillet.
03:17 Mais voilà, jadis la centrale était la courroie de transmission très active du parti communiste.
03:22 Aujourd'hui, elle affiche sa proximité avec Mélenchon qui veut faire la révolution, changement d'époque.
03:29 - Catherine, que l'on lit avec plaisir ce week-end, cette semaine, dans Paris Match,
03:33 à propos de Bernadette Chirac.
03:34 Très très beau portrait en deux pages, Catherine, et on retrouve demain,
03:38 comme tous les samedis sur Europe 1, dans "Les Grandes Voies", entre 10h et 11h.
03:42 - Avec plaisir, toujours.

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