Coninx : «Je suis sur mon petit nuage» - Triathlon - WTCS
Dorian Coninx était lundi l'invité de « L'Equipe de choc ». Le Français est revenu sur son titre de champion du monde décroché samedi grâce à sa victoire lors de la Grande finale des World Triathlon Championship Series (WTCS) à Pontevedra (Espagne).
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00:00 C'est l'heure de l'invité de l'équipe de choc qui a remporté ce week-end le titre suprême de champion du monde de triathlon.
00:06 C'était en Espagne, vous l'avez suivi en direct sur la chaîne l'équipe.
00:09 Le triathlète Dorian Collins est avec nous. Bonjour Dorian avec cette belle coupe de cheveux blonde qui fait beaucoup parler.
00:14 Salut Dorian !
00:16 - Bonjour, bonjour.
00:18 - Ça fait quoi de se réveiller dans la peau d'un champion du monde ?
00:22 Ça fait deux jours maintenant, on se sent fier, on se sent fort ?
00:27 - Oui, c'est incroyable. Je ne m'y attendais vraiment pas.
00:32 Ça augmente encore la sensation, j'ai vraiment mis du temps à réaliser.
00:37 Là, ça commence à venir. Je suis sur mon petit nuage pour le moment.
00:42 - Il est temps de le fêter un petit peu avant de repartir sur une prochaine étape de coupe du monde ?
00:45 Parce que je sais que ça s'enchaîne, mais on a profité ou pas ?
00:47 - Oui, on s'en est occupé directement, direct après la course.
00:52 On a fêté ça avec les gars, tout le monde était de bonne humeur, tout le monde avait fait des bonnes courses, donc ça tombait bien.
00:57 - Alors si vous l'avez raté, on va se faire un petit plaisir. On a choisi un petit passage court, mais on va revoir ta performance.
01:02 C'était samedi avec plein d'autres Français en plus dans la dernière ligne droite et c'est Guillaume Claret au commentaire, regardez.
01:07 - Il rentre sur la piste.
01:09 - Allez, c'est Imeldig.
01:11 - C'est le moins bon sprinter des cas peut-être.
01:14 - Et Léo qui est peut-être en train de céder son titre de champion du monde.
01:19 Il n'aura que 4 002 points. Dorian Connext a tout intérêt.
01:23 Allez, prendre le meilleur sur Thiem Imeldig jusqu'au bout.
01:27 Allez, Dorian pour aller chercher le titre de champion du monde, pour être le troisième tricolore.
01:33 Sacré champion du monde, Pierre Lecorn va faire podium aussi.
01:36 Et Dorian Connext qui s'impose.
01:38 Dorian Connext qui va certainement être sacré champion du monde.
01:42 Tout simplement remportant cette grande finale.
01:45 - 4 237 points au compteur pour Dorian.
01:49 - Alors on a perdu la voix de Guillaume Claret au passage, il est parti dans les aigus notre commentateur.
01:54 Mais c'est aussi Dorian pour ça qu'il est beau ce titre parce que tu partages ça avec les copains.
01:58 Pierre Lecorn qui fait troisième, qui empoche un ticket olympique au passage.
02:01 Léo Berger quatrième et tout se joue sur cette dernière ligne droite, sur cette dernière course.
02:06 Tu peux nous le re-raconter avec tes mots ?
02:09 - Ouais carrément, alors je me sentais vraiment bien toute la course.
02:15 Je sentais que j'avais de quoi finir fort, j'avais assez confiance en mes capacités à gagner le sprint.
02:22 L'allemand a vraiment été très fort, il m'a surpris.
02:25 Je pensais arriver à le passer plus vite sauf qu'il a vraiment beaucoup résisté.
02:31 Je commençais à me douter que ça pouvait potentiellement le faire pour le titre de champion du monde si je gagnais.
02:38 Mais je n'étais pas sûr parce que j'ai fait des calculs assez fins que je ne pouvais pas faire en courant.
02:44 Je me suis dit que le seul truc à faire c'est gagner la course et on les laissera faire les calculs après.
02:50 Je voulais vraiment saisir la chance que j'avais sur le moment parce que ce ne sont pas des chances qui se présentent tous les jours.
02:58 - Et pourtant j'ai vu que tu avais déclaré que tu avais abandonné l'idée d'être champion du monde un jour.
03:02 Pourquoi ? A cause de cette concurrence justement ?
03:05 - En triathlon, l'important c'est la régularité parce qu'en fait c'est un championnat du monde sur 5 voire 6 courses.
03:15 C'est la première année où j'arrive à trouver cette régularité.
03:20 Jusqu'à présent c'est un truc qui me faisait vraiment défaut.
03:23 Même si j'arrivais à rivaliser avec les meilleurs de temps en temps, il y a toujours quelques courses qui me plombaient complètement.
03:30 A la longue ça commence à rentrer un peu dans la tête et c'est vrai que je me posais moins cette question-là.
03:37 Et encore moins au début de la course étant donné que j'étais vraiment loin.
03:45 - Dorian, il y a des petits problèmes de réception mais je vais encore une dernière question pour toi.
03:50 Parce que le niveau du triathlon français est quand même phénoménal.
03:57 On a déjà eu des champions du monde avant toi avec Vincent Luiz et Léo Berger.
04:00 Maintenant c'est ton tour. On parle aussi des filles qui font 2 et 3.
04:03 Cassandra Beaugrand et Malombardi. Le para avec Alexia Ankinkan.
04:07 Cette année on a fait 10 médailles sur cette compétition.
04:10 On est vraiment une énorme nation de sport grâce à toi, grâce à vous.
04:13 On se sent fort et ça crée j'imagine beaucoup d'émulation et de concurrence saine.
04:17 Ça vous tire vers le haut tout ça ?
04:20 - Oui carrément.
04:23 C'est presque pas cool qu'ils soient tous aussi forts parce que ça fait paraître le truc moins impressionnant.
04:30 Non c'est vraiment cool parce qu'en plus de ça il y a une vraie bonne ambiance.
04:35 On se tait tous, on se tire tous vers le haut. C'est exactement ça.
04:39 Donc c'est vraiment que du positif et tant mieux pour la fédération.
04:45 - Pour la fédération française ?
04:48 - Sur les plus longs, il y a un français qui est le monde d'Ironman.
04:51 En longue distance il y a aussi des gars qui dominent, des français qui dominent au niveau mondial.
04:59 Donc vraiment sur tous les domaines en ce moment c'est le feu.
05:02 - Et forcément on pense au J.O. dans moins de 10 mois et tu seras parmi les favoris.
05:07 Merci beaucoup Dorian pour la croche parce qu'il y a les petits prêts de connexion.
05:10 On applaudit le champion du monde.
05:13 Et si vous voulez revoir sa course, demain 13h40 on rediffuse la finale du côté de Pontevedra en Espagne
05:19 et son titre mondial à la clé, ça vaut le coup.