Disparition de Lina, réunion des partis et le conte de fée d’une vigneronne

Sud Radio

l’année dernière

On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

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Transcript

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00:00 Les vraies voix Sud Radio.

00:02 Et trois mots dans l'actu qui sont battus, extrêmes et cons.

00:05 380 personnes mobilisées pour une battue en Alsace trois jours après la disparition de Lina.

00:09 15 ans, les recherches restent vaines et l'inquiétude grandit forcément à Saint-Blaise-La Roche.

00:13 Faut-il remettre en cause les vice-présidences de l'Assemblée nationale accordées au RN ?

00:17 Il y a un an, réunion des différents partis en ce moment même.

00:20 "Tout nous sépare des extrêmes mais on ne peut pas les exclure de nos institutions" répond Elisabeth Borne.

00:25 Et puis le compte de fée d'une vigneronne en Gironde, après des années un peu galères,

00:29 s'écroule sous les commandes depuis que le roi Charles III a goûté à son vie.

00:33 Les vraies voix Sud Radio.

00:36 Elle devait se rendre à pied de chez elle à la gare de Saint-Blaise-La Roche en Alsace samedi dernier.

00:42 Lina, 15 ans, n'a pas été revue depuis.

00:44 Son petite amie l'attendait en gare de Strasbourg où elle n'est donc jamais arrivée.

00:48 Le jeune homme a donné l'alerte.

00:50 Depuis, l'inquiétude est au plus fort.

00:52 La battue n'a rien donné encore aujourd'hui malgré la mobilisation de 380 personnes des environs.

00:56 "Bouleversée, dans notre petite vallée on ne croit jamais que des choses pareilles arrivent.

01:00 Et pourtant, on fera tout ce qu'on peut et on espère encore toujours."

01:04 "C'est accidenté, il y a beaucoup de ruisseaux, de temps, de petits chemins, c'est hyper accidenté comme région.

01:09 C'est de la moyenne montagne, mais c'est hyper accidenté, beaucoup de forêts."

01:12 "Tout le monde s'entraide pour la même chose, c'est logique, elle a que 15 ans, c'est jeune."

01:16 Des propos recueillis par Julien Sangel de l'agence France Presse.

01:19 "Est-ce que je peux donner mon sentiment que j'ai toujours l'impression de voir toujours les mêmes images,

01:25 avec quasiment toujours la même conclusion,

01:28 et ces heures et ces journées de battue qui ne mènent jamais à rien, ça me fait très très mal."

01:32 "Oui, je veux dire que..."

01:34 Le deuxième mot extrême, les chefs des différents groupes politiques se réunissent en ce moment même à l'Assemblée Nationale.

01:39 Réunion pour savoir s'il faut ou non remettre en cause les différents postes clés du Palais Bourbon

01:43 après plus d'un an de législature en majorité relative.

01:46 On s'en souvient, les vice-présidences de l'Assemblée accordées au RN,

01:49 notamment avaient été très critiquées à gauche.

01:51 Le communiste Pierre Dareville et le socialiste Arthur Delaporte, d'ailleurs, n'ont toujours pas digéré.

01:56 "On n'est pas très contents de la manière dont ça s'est passé la dernière fois,

01:59 et la balle est dans le camp de la majorité, parce que c'est eux qui ont la main sur l'organisation des choses."

02:04 "La position de la NUPES a toujours été claire depuis le départ.

02:07 Cette position, c'est celle du refus et de l'indignation que siègent à la tribune de l'Assemblée

02:13 des vice-présidents qui sont issus du Rassemblement National.

02:16 Il y a un péché originel des membres de la majorité présidentielle

02:20 qui ont voté pour des députés RN il y a un an."

02:24 Le discours est différent à droite, forcément, pour Laurent Jacobelli du RN et Olivier Marlex de l'air.

02:30 "On a eu des 49.3, on a eu des sessions accélérées pour traiter de sujets importants,

02:35 la réforme des retraites par exemple a échappé aux débats parlementaires,

02:38 et demain, les oppositions devraient être muselées.

02:41 Non, honnêtement, je ne peux pas y croire, et si c'était le cas, croyez-moi,

02:45 il y aurait un appel à un sursaut démocratique qui se ferait dans le pays, je ne peux pas imaginer."

02:49 "On a réussi à trouver un bon fonctionnement, tout le monde a réussi à travailler ensemble,

02:55 c'était loin d'être gagné, avec des vice-présidents issus de tous les groupes,

02:59 qui sont des personnalités qui ont su acquérir un certain respect."

03:03 En tout cas, la première ministre a d'ores et déjà tranché lors d'une réunion devant les députés de la majorité tout à l'heure.

03:08 Elisabeth Borne renvoie dos à dos les Insoumis et l'URN, je la cite,

03:11 "Si tout nous sépare des extrêmes, il représente à eux deux un tiers de nos députés,

03:15 donc on ne peut pas les exclure de nos consultations, de nos institutions."

03:19 Troisième mot, compte de fait en Gironde, une vigneronne croule sous les commandes après le passage de Charles III.

03:24 Et oui, là suffit que le roi de passage à Bordeaux choisisse de goûter son Lussac Saint-Emilion.

03:28 Lors de sa visite à Bordeaux, Charles III, le monarque écolo, sans doute attiré par son trophée de la vigneronne engagée 2023,

03:35 l'ancienne travailleuse sociale a lancé une cuvée AOP, depuis qu'elle a racheté ce domaine de 6 hectares,

03:40 investissement réalisé en empruntant l'argent il y a trois ans.

03:43 Bonsoir Noémie Tannot.

03:45 Bonsoir.

03:47 Merci beaucoup d'être avec nous dans les Vrais Voix sur Sud Radio.

03:49 Alors vous en êtes à combien de commandes depuis que Charles III s'est intéressé à votre production, à goûter votre vin ?

03:54 Là on en est à peu près à 200 commandes, donc c'est complètement incroyable.

03:58 200 commandes, c'est l'effet Charles III.

04:02 Vous avez été surprise qu'il s'intéresse à ce que vous produisiez ?

04:06 Bah écoutez, en fait, si vous voulez, j'ai trouvé ça incroyable d'un bon point de vue,

04:12 mais c'est super parce qu'au niveau des vins de Bordeaux, on essaie justement de montrer la nouveauté qu'on propose.

04:17 On imagine souvent que ce sont des vins qui sont très boisés, qui sont de garde,

04:23 et en fait je suis très fière de montrer qu'on peut faire des vins qui sont proches de l'environnement

04:28 et qui sont buvables dessus, très agréables, fruités, donc c'est génial.

04:33 Et c'est ça qui a fait la différence. Ça va vous aider un peu pour la suite,

04:36 après trois ans à ne pas trop vous payer vu l'investissement que vous avez réalisé ?

04:40 Ah oui, je pense qu'on peut dire que ça va m'aider et on est très fiers.

04:44 On a une toute petite équipe et on est en train de s'affairer pour répondre à toutes les commandes

04:49 et en fait on n'y arrive pas pour l'instant, donc on traite au fur et à mesure,

04:53 mais c'est ça que ça va nous donner un coup de pouce incroyable.

04:56 Je dis bravo !

04:58 On peut vous poser une question ?

05:00 Vous n'aurez aucun vœu Charles !

05:02 Pour rendre hommage au roi et le remercier, vous pouvez nous chanter le "God Save the Queen"

05:06 à l'antenne sur Sud Radio.

05:08 Je pense que je vais casser les oreilles de vos auditeurs !

05:11 Excusez-moi, d'où viennent vos commandes en fait ? Est-ce qu'elles viennent du Royaume-Uni

05:14 ou elles viennent du monde entier, du Commonwealth ?

05:16 Écoutez, pour l'instant elles sont très localisées.

05:19 Alors au début c'était très très local, maintenant du coup c'est national.

05:24 Et là écoutez, je viens de recevoir un contact d'un journaliste d'Angleterre,

05:29 donc je pense que ça va voyager.

05:31 C'est génial !

05:33 Excusez-moi, mais comment vous avez atterri dans le...

05:36 Françoise, non, Françoise, non, non.

05:39 Non, parce que le temps en prouve...

05:41 Comment vous avez atterri là ?

05:43 Oui, malheureusement on n'a plus le temps, je suis désolée.

05:46 Ça s'appelle l'USAC Saint-Emilion, voilà si vous voyez...

05:50 Le Palmeau Saint-Ferdinand.

05:51 Voilà, et si vous voyez des commandes au nom de Philippe David, refusez-les bien entendu.

05:56 Non, il n'est pas un mauvais payeur.

05:58 Pourtant il est une vieille nourrice.

06:00 On vous embrasse, on vous aime fort et on est très fiers de vous.

06:03 Allez, restez avec nous.

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