Procès Dupond-Moretti, loi immigration et salaire des femmes

  • l’année dernière
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##NOEPISODE##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Les vraies voix sud radio.
00:02 Trois mots dans l'actu qui sont Félix Mathieu, infamie, immigration et salaire.
00:06 Ce procès est une infamie pour moi et mes proches, lance Eric Dupond-Moretti, le ministre de la justice,
00:11 comparé depuis cet après-midi devant la cour de justice de la République.
00:14 La loi immigration débarque au Sénat et s'y cherche une majorité de circonstances,
00:18 de droite selon la gauche, de gauche selon la droite, texte gentil avec les gentils,
00:22 et méchant avec les méchants, plaide le ministre de l'Intérieur.
00:25 Et puis les femmes travaillent gratuitement depuis ce matin 11h25 selon un collectif féministe.
00:30 Les glorieuses ont lissé sur l'année les inégalités de salaire avec une différence de 15,5% entre les femmes et les hommes.
00:36 Ah, comme c'est loin 2017 !
00:42 Dans le principe, un ministre doit quitter le gouvernement lorsqu'il est mis en examen.
00:47 Et bah oui, c'était il y a 6 ans, c'était...
00:52 Car oui, c'est bien un garde des Sceaux en exercice qui, comparé depuis 14h devant la cour de justice de la République,
00:58 Eric Dupond-Moretti, jugé pour conflit d'intérêt, accusé d'avoir profité de son poste au gouvernement
01:03 pour déclencher des enquêtes administratives contre 4 juges auxquels il s'était opposé dans ses anciennes fonctions d'avocat.
01:09 "Pour moi et pour mes proches, ce procès est une infamie", lance le garde des Sceaux.
01:14 "Jusqu'à ces dernières heures, je ne me suis pas défendu pour ne pas que mon ministère et mon action ne soient éclaboussés",
01:20 ajoute l'ancien ténor du barreau.
01:22 Sur le fond, il assure n'avoir fait que suivre les recommandations de son ministère en déclenchant ses enquêtes administratives.
01:27 En tout cas, un ministre de la Justice face à la Justice, situation inédite, rappelait tout à l'heure l'ancien président de la République,
01:34 François Hollande, sur Sud Radio.
01:36 "Moi, je peux simplement rappeler quelle était la règle quand j'étais président de la République.
01:40 Elle était sévère, elle était sans doute injuste.
01:42 Tout ministre ou tout conseiller qui était mis en cause dans une procédure judiciaire ne pouvait plus rester dans sa fonction."
01:49 "C'était la règle quand j'étais président. Emmanuel Macron a une autre jurisprudence, a une autre méthode."
01:55 "Vous le regrettez ?"
01:56 "En tout cas, ce n'est pas la mienne. Moi, je pense que c'était beaucoup plus clair.
01:58 D'ailleurs, c'est assez relativement injuste pourquoi François Bayrou est parti quand il était ministre de la Justice
02:04 parce qu'il était mis en cause dans une procédure et que M. Dupond-Boréti est resté.
02:09 Allez poser la question au président de la République."
02:12 L'ancien président de la République, François Hollande, au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio.
02:16 L'ancien Premier ministre, Jean Castex et l'ancienne garde des Sceaux, Nicole Belloubet, seront eux appelés à la barre
02:20 comme témoins durant ce procès d'Eric Dupond-Boréti.
02:23 "Et le deuxième mot, Félix, c'est immigration. Le Sénat s'empare du projet de loi clivant."
02:27 Objectif pour Gérald Darmanin, trouver une majorité de circonstances.
02:30 Lui qui résumait ainsi la philosophie de son texte.
02:33 "Gentil avec les gentils et être méchant avec les méchants."
02:36 Eh ben voilà, le projet de loi arrive dans un Sénat tenu par la droite
02:38 pour qui l'article 3 sur la régularisation des travailleurs sans-papiers fait office de repoussoir.
02:43 Mais à l'Assemblée nationale, au contraire, la suppression de l'aide médicale d'État
02:47 ou la mise en place de quotas peine à passer à gauche et même au sein de l'aile gauche
02:51 des députés macronistes attachés à un certain équilibre du texte.
02:54 Pendant ce temps, en tout cas tout à l'heure, 35 associations et collectifs de défense des sans-papiers
02:59 se mobilisaient contre cette loi immigration à Paris.
03:02 Parmi eux, un ancien candidat à la présidentielle, tiens tiens, Benoît Hamon,
03:05 désormais directeur général de l'ONG Synga Global.
03:08 "Et l'hypocrisie de ce gouvernement. Vous avez d'un côté le ministre de l'Intérieur qui dit
03:12 on va expulser les sans-papiers, vous avez de l'autre côté l'administration de Bercy qui dit
03:15 on est bien content de prendre les impôts, la TVA, la CSG et les cotisations sociales
03:20 de ces travailleurs sans-papiers. La logique c'est la régularisation de tous ceux qui travaillent
03:25 et pas simplement au cas par cas en fonction de tel ou tel métier en tension.
03:28 On ne regarde pas ce qu'est la contribution des immigrés.
03:31 Sans leurs cotisations, il n'y a pas d'équilibre de la sécurité sociale.
03:34 Le pan entier de notre économie qui s'effondrerait, ça des responsables politiques devraient le dire.
03:39 Ils ne le disent pas et c'est pour ça que cette loi est une nouvelle loi qui ne servira à rien
03:43 sinon à rendre plus difficile la vie de beaucoup de gens que l'on connaît et que l'on croise tous les jours."
03:48 Benoît Hamon, directeur de l'ONG Synga Global au micro AFP de Nina Izheny.
03:52 Troisième mot, salaire. Les femmes travaillent gratuitement depuis ce matin à 11h25
03:56 selon un collectif féministe.
03:58 "De beaux fameux esclaves et de l'islamo"
04:03 Du travail gratuit jusqu'à la fin de l'année selon la lettre d'information
04:07 "Les Glorieuses" qui dénonce les inégalités salariales entre femmes et hommes.
04:11 Cette date et cette heure, 11h25 ce matin, c'est symbolique.
04:15 Elles ont été calculées à partir de statistiques européennes sur l'écart de salaire entre les femmes et les hommes en France.
04:20 Ça persiste d'année en année. Cette année, les femmes gagnent en moyenne 15,4% de moins que les hommes.
04:26 C'était 15,8% l'année dernière. Ça baisse un tout petit peu mais en fait ça stagne
04:30 selon les auteurs de ce calcul "Les Glorieuses".
04:33 - Merci beaucoup Félix Mathieu. Oui, dites un mot.
04:37 - Je voulais dire un mot de la première ministre islandaise
04:41 qui est une femme formidable, qui a fait grève en même temps que les femmes dans son pays
04:46 parce qu'elle voulait lutter contre les injustices faites aux femmes
04:50 et de sa part c'était plausible dans ces régimes-là.
04:54 On aurait vu Elisabeth Borne faire grève en même temps que les femmes, ça aurait été grotesque.
05:00 Parce qu'on est dans un régime, mon Dieu, de monarchie républicaine.

Recommandations