Arrivée de Gabriel Attal à Matignon, départ d’E. Borne et cause de l’école

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Transcript

00:00 Les vraies voix Sud Radio.

00:02 François Félix, trois mots qui sont arrivés, départ et école.

00:05 L'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, plus jeune Premier ministre de l'Histoire à 34 ans.

00:09 Il promet de l'audace et du mouvement.

00:11 Après un passage éclair de cinq mois au ministère de l'Éducation nationale,

00:14 il promet d'emmener avec lui la cause de l'école dans ses bagages.

00:17 Et puis le départ d'Elisabeth Borne qui défend son bilan et s'apprête à retrouver son poste de député du Calvados.

00:22 Les vraies voix Sud Radio.

00:26 Le plus jeune président de la République de l'Histoire nomme le plus jeune Premier ministre de l'Histoire.

00:31 Je ne veux y voir qu'un seul symbole, celui de l'audace et du mouvement.

00:36 Le symbole aussi et peut-être surtout de la confiance, celle accordée à la jeunesse.

00:42 Cette génération qui mérite que l'on se batte pour elle sans relâche.

00:46 Il s'est installé à Matignon cet après-midi. Il n'a plus qu'à former un gouvernement.

00:50 Gabriel Attal, 34 ans, a voulu envoyer un message d'optimisme,

00:53 notamment par exemple à la classe moyenne tout à l'heure lors de cette passation de pouvoir.

00:57 Je pense en particulier aux classes moyennes.

01:00 Cœur battant de notre pays, artisan de la grandeur et de la force de notre nation française.

01:04 Ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler,

01:09 qui peuplent notre territoire et que l'on n'entend pas souvent.

01:12 Cette classe moyenne qui travaille et qui finance par son travail nos services publics et notre modèle social.

01:17 Ces Français qui parfois ne s'y retrouvent plus.

01:21 Des Français doutent, mais au fond je sais qu'ils espèrent aussi.

01:26 Car au fond de nous, au plus profond de nos consciences,

01:29 de Français amoureux de notre pays, nous le savons,

01:32 la France ne rimera jamais avec déclin.

01:35 Sur les réseaux sociaux, le président Macron écrit

01:37 "comptez sur l'énergie de Gabriel Attal pour mettre en œuvre son projet de réarmement et de régénération du pays".

01:43 Un petit mot sur son discours, peut-être Philippe Bilgeat ?

01:45 - Moi je l'ai trouvé excellent, mais peut-être je garde mes éloches pour tout à l'heure.

01:52 Je l'ai trouvé bien sur plusieurs points.

01:55 J'ai regretté simplement, c'est un détail, qu'à aucun moment dans ses préoccupations ne soit apparue la justice.

02:01 C'est très dommage.

02:03 - Françoise ? - Moi je suis assez, je trouve savoureux ce discours d'Emmanuel Attal.

02:07 - Emmanuel Macron. - Non mais je vais l'appeler comme ça.

02:09 - Non, Gabriel Attal. - Gabriel Macron.

02:11 - Je le trouve tout à fait savoureux, cet homme qui débarque, qui donne le sentiment qu'il va tout changer.

02:17 La jeunesse, mais qu'a fait Emmanuel Macron pour la jeunesse ?

02:21 Je l'entends la classe moyenne, mais qu'a fait Emmanuel Macron pour la classe moyenne ?

02:24 Je veux bien qu'on se paie de mots, mais on va s'amuser.

02:27 Donc nous allons garder ce discours d'ouverture et puis on regardera dans six mois.

02:31 - Jean Dorodou ? - Gabriel Attal, il a des défauts certes, il a des qualités.

02:35 Il a la qualité de faire des très très bons discours, de bien les servir, il a de qui tenir.

02:40 C'est à mes yeux vraiment un bébé Macron.

02:43 - Et il a cette espèce de talent. - C'est vrai qu'il est pas très bon en discours.

02:49 C'est subjectif, je trouve le président plutôt bon dans les discours et Gabriel Attal absolument excellent.

02:54 Vous vous rendez compte ce qu'il est en train de faire passer ?

02:56 C'est-à-dire que Gabriel Attal va ringardiser Emmanuel Macron.

02:59 - C'est impossible. - Ça va pas durer longtemps.

03:01 Les amis, le deuxième mot, école, Gabriel Attal est resté cinq mois ministre de l'Education Nationale.

03:06 Et comme pour devancer les critiques sur ce passage éclair, il dit garder au cœur la cause de l'école.

03:11 J'emmène avec moi ici à Matignon la cause de l'école.

03:15 Je réaffirme l'école comme étant la mère de nos batailles, celle qui doit être au cœur de nos priorités

03:21 et à qui je donnerai comme Premier ministre tous les moyens d'action nécessaires pour sa réussite.

03:27 Elle sera l'une de mes priorités absolues dans mon action à la tête du gouvernement.

03:32 En tout cas sur ce plan-là, les oppositions se montrent sceptiques.

03:35 Ce passage éclair à l'éducation, ça fait partie de leur angle d'attaque.

03:38 À l'image de Manon Aubry, eurodéputée de la France Insoumise, probable chef de file à l'EFI aux élections européennes.

03:43 Elle était l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio ce matin.

03:46 Le principal problème dans l'éducation nationale à l'heure actuelle, c'est d'avoir des profs devant tous les élèves de notre pays.

03:53 Combien de parents peuvent témoigner que leurs enfants n'ont pas tous un professeur devant eux sur l'ensemble des créneaux qu'ils doivent avoir ?

04:01 Et au lieu de ça, il a agité le truc de la baïa comme si c'était le problème numéro un dans les écoles de finance de notre pays.

04:08 Il n'a pas parlé que de la baïa.

04:10 C'est la principale chose qui a été mise à son actif.

04:13 Manon Aubry tout à l'heure sur Sud Radio.

04:15 Et puis troisième mot, départ, celui d'Elisabeth Borne.

04:18 Émotion tout en retenue de la première ministre sortante lors de la passation de pouvoir.

04:22 Je veux dire aux Françaises et aux Français que chaque jour, j'ai mis toute mon énergie à les servir.

04:29 J'ai travaillé sans relâche, sans chercher les coups d'éclat.

04:34 Elisabeth Borne a défendu son bilan à la tête d'un gouvernement sous majorité relative à l'Assemblée nationale.

04:39 Je suis fière du travail accompli au cours de ces presque 20 mois pendant lesquels je me suis dans des conditions inédites à l'Assemblée,

04:49 attelé à faire adopter nos budgets, la réforme des retraites, la loi immigration et plus de 50 textes.

04:58 Nous avons réussi à construire des majorités de projets.

05:02 Je n'ai jamais reculé devant aucune réforme.

05:05 J'ai mené les projets qui me semblaient justes et nécessaires pour notre pays.

05:11 Et j'ai tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République.

05:16 Elisabeth Borne qui va devenir députée du Calvados.

05:19 Elle rejoint l'Assemblée en tant que députée.

05:21 Allez, vous restez avec nous.

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