THE CREATOR critique post-projection

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THE CREATOR critique post-projection
Transcription
00:00 Il faut que je vous dise quelque chose.
00:03 La bande annonce de ce film, lorsque je l'ai vue,
00:06 elle m'a fait bim dans la gueule.
00:07 Elle m'a fait bim, j'ai tout de suite su que ce film,
00:09 je voulais aller le voir.
00:10 C'est même pas tant à cause du réalisateur,
00:12 c'est même pas tant à cause de plein d'autres choses.
00:14 Non, non, non, je voulais voir ce film,
00:15 parce que ça faisait longtemps qu'une bande annonce
00:17 ne m'avait pas eue, simplement avec ce côté concept,
00:21 effets spéciaux, idée générale.
00:23 J'ai dit, "Waouh, c'est un film qu'il faut que j'aille voir."
00:26 Et je vous en parle après, quelques images comme ça.
00:28 Je sais que ça vous fait bim si vous ne les aviez pas vues,
00:30 même si j'en doute.
00:31 Mais on y va, c'est parti.
00:32 Tant que l'IA représentera une menace,
00:38 nous ne cesserons de la traquer.
00:42 Le film est donc réalisé par M. Gareth Edwards,
00:46 réalisateur, on le sait, du remake, remake de Godzilla
00:50 qui lance le MonsterVerse.
00:52 Il a aussi réalisé, évidemment, un certain Rogue One, Monster.
00:55 Et là, il nous revient avec un film de science-fiction.
00:58 Comme je vous ai dit, ça fait vachement plaisir
01:00 de voir un tel film, indépendamment, j'ai envie de dire,
01:03 presque de sa qualité. Je m'explique pourquoi.
01:05 On a un film qui ne fait pas partie d'une franchise.
01:08 Un film qui a du budget, un film de science-fiction,
01:12 qui crée un univers.
01:13 Ça, c'est important dans la science-fiction, dans la fantasy,
01:15 ce qu'on appelle le world-building, créer un univers.
01:17 Quand vous lisez Dune, par exemple,
01:19 je ne dis pas ça parce qu'il y a un film qui va bientôt sortir,
01:21 l'important, c'est bien sûr les personnages et tout,
01:24 mais c'est la création de l'univers qui est important
01:26 parce qu'on est dans un autre univers.
01:28 Là, évidemment, c'est le futur par rapport à notre univers à nous,
01:31 mais c'est important de créer cet univers.
01:33 Et cet univers est créé et il existe.
01:35 Voilà. Je vais peut-être aller plus dans les détails après,
01:38 si je n'oublie pas.
01:39 Mais savoir qu'on a donc une SF, avec de l'argent et du budget,
01:43 visuellement, niveau effets spéciaux, c'est impeccable.
01:46 C'est impeccable de A à Z.
01:48 C'est beau, c'est beau, c'est beau.
01:50 Ça fait plaisir de voir un film aussi bien fait.
01:52 Vraiment, vraiment, vraiment.
01:54 Un film...
01:56 Bref, voilà.
01:57 À ce niveau-là, c'est incroyable.
01:59 Vraiment, c'est incroyable.
02:00 Il faut dire les choses comme elles sont.
02:02 Qu'est-ce que ça fait du bien d'avoir un film comme ça
02:04 qui n'est pas actuellement...
02:06 même pas juste un Marvel,
02:07 mais un truc qui ne soit pas juste une franchise, etc.
02:09 C'est beau de voir un film qui a des ambitions
02:11 d'être un film en tant que tel.
02:12 Et pourtant, attention, je ne vais pas vous parler
02:14 d'un petit film pas très connu ou méchant.
02:16 On est en train de parler quand même d'un truc...
02:18 Je ne sais pas, le budget,
02:19 mais on peut le qualifier de blockbuster sans autre.
02:21 Qu'est-ce que ça fait du bien ?
02:23 Qu'est-ce que ça fait du bien ?
02:24 C'est d'ailleurs pour ça que je voulais aller le voir.
02:26 Ensuite, en plus de tout l'aspect visuel,
02:29 on peut parler de la mise en scène
02:30 qui est loin d'être dégueulasse.
02:31 Alors, tout le monde vous a déjà parlé
02:32 du travail du gigantisme de Gary P. Edwards
02:35 qui se retrouve dans ce film, évidemment.
02:37 Et ça donne de l'ampleur à la science-fiction
02:39 et ça donne de l'ampleur à certaines scènes.
02:41 Alors, ce n'est pas le truc ultime de l'humanité,
02:43 mais c'est ça qui est bien.
02:44 C'est parce que c'est là,
02:45 mais c'est discret, j'ai envie de dire,
02:47 sous service du film.
02:48 Je ne suis pas là en mode "Hey, t'as vu ?
02:49 Regarde ce que je te fais."
02:50 Non, non, non.
02:51 C'est très bien à ce niveau-là.
02:53 Donc, franchement,
02:55 comme j'ai dit, tout l'aspect visuel,
02:56 les machines, les robots, les effets spéciaux,
02:58 tout ce que vous voulez, c'est génial.
03:00 En ce qui concerne le world building,
03:02 tant qu'on y est, et pas que,
03:04 le film évoque clairement le Vietnam.
03:07 Alors, attention, quand je dis "évoque le Vietnam",
03:09 je le dis comme un Américain.
03:10 Ça évoque la guerre du Vietnam, évidemment.
03:13 Avec des visuels et des situations
03:16 qui évoquent la guerre du Vietnam,
03:18 avec un côté dénonciateur.
03:19 Alors, ce n'est pas nouveau,
03:20 la dénonciation de la guerre du Vietnam aux États-Unis,
03:22 mais ce côté dénonciateur de la guerre du Vietnam.
03:24 Et c'est intéressant,
03:25 parce que d'un côté, c'est dénonciateur,
03:27 et en même temps,
03:28 ça nous ramène à une vision de cinéma
03:31 qu'on a déjà intégrée.
03:32 Ce sont des images de cinéma qu'on a déjà intégrées.
03:34 Donc, le film, d'une certaine manière,
03:36 il joue une sorte de carte de nostalgie,
03:38 mais sans en être une,
03:40 sans en tout cas pas de fan service,
03:41 c'est sûr, mais oui,
03:42 une espèce de code qui sont facilement identifiables.
03:45 Ça, c'est parce que le film se passe
03:47 dans la Nouvelle Asie, New Age,
03:49 je l'ai vu en vidéo, New Age, d'accord ?
03:51 Donc, on a cette évocation-là qui est claire,
03:54 qui est évidente.
03:55 Après, à un moment donné,
03:56 on va dans une ville
03:57 qui ressemble à une espèce de Tokyo futuriste,
04:00 et donc là, on a l'évocation, évidemment,
04:02 de Blade Runner, par exemple,
04:04 sans, encore une fois, que ce soit en mode
04:07 « Tiens, regarde ma rèfle ! »
04:08 Ça, j'ai adoré, vous savez.
04:10 Et d'ailleurs, je profite,
04:11 le côté guerre du Vietnam,
04:12 à un moment donné,
04:13 t'as des soldats du futur, évidemment,
04:15 ils sont dans leur vaisseau, clac, clac, clac,
04:17 et puis t'as une personne
04:18 qui est dans une espèce d'exosquelette,
04:20 tu fais « Ah, référence à Aliens ! »
04:21 Donc, on est vraiment, vraiment là-dedans.
04:23 Et ça, c'est cool.
04:25 Donc, le monde va se construire comme ça,
04:27 il va nous montrer différents lieux,
04:29 différents décors,
04:31 parfois, évidemment, plus technologiques,
04:33 comme on a vu,
04:34 parfois plus campagnards et tout.
04:36 Et il y a un côté, évidemment,
04:38 carte postale à des moments,
04:39 on va pas se nier,
04:41 on va pas se le cacher,
04:43 on va pas le nier, d'accord ?
04:45 Mais, dans le film, ça passe,
04:47 et puis voilà, ça c'est très bien.
04:49 Un petit mot, peut-être, d'abord,
04:51 sur les acteurs.
04:53 Alors, les acteurs, les acteurs, les acteurs.
04:55 Alors, il y a le fils d'Henzel,
04:57 il faut vraiment que je me rappelle son nom,
04:59 un jour, donc, John David Washington.
05:01 C'est pas un acteur que j'aime pas.
05:03 C'est un acteur que j'aime.
05:05 Je l'aime plutôt bien, honnêtement.
05:07 Dans le film, je l'ai trouvé correct.
05:09 Mais, alors attention,
05:11 parce qu'un acteur, il y a des scènes,
05:13 vous savez, il y a des fois,
05:15 c'est un peu étrange.
05:17 Globalement, j'ai trouvé,
05:19 en tout cas dans les scènes plutôt fortes,
05:21 ça a marché plutôt bien,
05:23 mais j'ai quand même trouvé
05:25 qu'il était un peu limité.
05:27 Je sais pas si c'est la direction,
05:29 si c'est lui-même.
05:31 Bon, évidemment, la comparaison
05:33 avec son père est pas très gentille pour lui,
05:35 surtout qu'on l'a vu au cinéma
05:37 et c'est un acteur qui est pure acting
05:39 et c'est un petit peu dommage,
05:41 ça m'a un petit peu agacé pendant tout le film,
05:43 mais pas de quoi me le gâcher.
05:45 Globalement, il se débrouille quand même plutôt bien.
05:47 C'est juste que tu sens que ça manque un peu
05:49 de possibilités, on va dire,
05:51 d'aller un petit peu plus loin.
05:53 Il y a une petite gamine,
05:55 elle le fait très bien, j'ai trouvé.
05:57 Donc voilà, niveau acteur, globalement,
05:59 c'est correct. C'est pas là que le film s'en sort le mieux
06:01 et je trouve que, genre, justement,
06:03 John David, je vais dire George David,
06:05 il manque un tout petit peu par rapport aux autres,
06:07 etc. C'est dommage, c'est lui l'acteur principal,
06:09 je vais pas lui jeter la pierre,
06:11 mais ça manque encore un tout petit peu
06:13 et c'est un tout petit peu dommage à ce niveau-là.
06:15 Le film, donc comme je vous ai dit,
06:17 c'est une espèce de blockbuster. Est-ce qu'il y aura de l'action,
06:19 des batailles ? Oui, il y en aura. On en aura
06:21 pour notre fric, ça c'est sûr, on n'est pas là pour se faire
06:23 arnaquer à ce niveau-là, le film nous le donne.
06:25 Mais le film, Gareth Edwards,
06:27 on est dans son style,
06:29 est en même temps plutôt lent, très lent.
06:31 Alors, question de point de vue,
06:33 peut-être un manque de gestion de rythme pour certains
06:35 ou alors c'est une patte pour d'autres.
06:37 Moi, j'ai trouvé intéressant de voir que le film,
06:39 bien qu'il ait, comme je vous ai dit,
06:41 des allures de blockbuster,
06:43 en fait, c'est un peu une espèce
06:45 d'anti-blockbuster, tout en étant un blockbuster.
06:47 Parce que le film va prendre plutôt
06:49 son temps, il va être plutôt posé. Comme je vous ai dit,
06:51 il y aura des actions, il y aura du pan-pan,
06:53 mais ça part rarement dans le
06:55 pur épique classique.
06:57 Ça se veut un peu
06:59 sale, un peu terre à terre,
07:01 mais d'une certaine manière,
07:03 une espèce de réalisme
07:05 dans le sens où plus réaliste qu'un blockbuster,
07:07 qui fit un petit peu l'idée du blockbuster.
07:09 Le final en lui-même est
07:11 quand même plus épique, on va dire,
07:13 et au passage, je profite pour vous dire tout ce qui est vraiment
07:15 le moment final.
07:17 Ça m'a envoyé de l'émotion.
07:19 J'adorais ça.
07:21 Et donc, voilà.
07:23 Personnellement, je dois vous avouer qu'au niveau
07:25 du ressenti, parce que je vous l'ai dit, oui, c'est une qualité,
07:27 oui, mais j'ai quand même trouvé que le film manquait
07:29 un peu d'impact dans son histoire
07:31 ou dans son rythme, dans ce qui se passait.
07:33 C'était parfois un petit peu
07:35 mou. J'ai trouvé ça un petit peu dommage,
07:37 mais à l'arrivée,
07:39 c'est une patte et ça donne quelque chose.
07:41 Donc, à double tranchant, à vous de voir
07:43 ce que vous pensez par rapport à ces films
07:45 précédents, par exemple, même Rogue One,
07:47 qui est généralement adulé,
07:49 considéré comme le meilleur des derniers Star Wars.
07:51 Compliqué !
07:53 Mais il y en a
07:55 qui disent d'ailleurs que le début est quand même lent.
07:57 Donc, soyez prévenus à ce niveau-là, par rapport
07:59 à vos goûts, savoir si ça vous convient ou pas, évidemment.
08:01 L'histoire
08:03 en elle-même, comme je vous ai dit, parfois, je trouve
08:05 qu'elle peine un tout petit peu.
08:07 Mais évidemment, comme je vous l'ai dit, Vietnam et compagnie,
08:09 il y a des messages là derrière.
08:11 Et le film a un message
08:13 qui a par exemple été traité souvent
08:15 dans le cinéma actuel, avec
08:17 les pieds. Eh bien, celui-là,
08:19 il le fait peut-être pas
08:21 à la perfection, mais si on
08:23 le compare à ce qui s'est fait dernièrement
08:25 dans le cinéma, au niveau
08:27 du traitement de ce sujet, ce film, c'est le Citizen Kane
08:29 du traitement du sujet !
08:31 Si vous voyez ce que je veux dire.
08:33 À ce niveau-là, ouais, c'est quand même
08:35 une petite vingtaine
08:37 de niveaux au-dessus, on va dire, pour rester poli.
08:39 Et ça, c'est cool.
08:41 Donc, ce qui veut dire que le film, justement, il a
08:43 des messages, il envoie des choses, l'intelligence artificielle.
08:45 Mais est-ce que c'est vraiment le sujet
08:47 à l'intelligence artificielle dans le film ? Vous verrez que
08:49 peut-être pas tant que ça. Voilà, peut-être
08:51 pas tant que ça.
08:53 D'ailleurs, le film, aussi, je profite,
08:55 ça c'est plus pour revenir
08:57 sur le presse, la mise en scène, c'est
08:59 un peu rétro-futuriste, il n'y a qu'à voir cette intro,
09:01 on a des vieilles images,
09:03 puis ça devient de la science-fiction tout en restant
09:05 rétro. Enfin bref, il y a plein de petits trucs comme ça
09:07 qui font que j'ai beaucoup aimé
09:09 à ce niveau-là.
09:11 Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? J'avais envie de dire
09:15 autre chose, je l'avais en tête et forcément
09:17 je l'ai oublié. Les musiques !
09:19 Les musiques du film, je dis pas qu'elles soient mauvaises,
09:21 mais je vous avoue qu'à la sortie du film,
09:23 il n'y en a aucune qui m'a marqué, ce qui ne veut pas dire
09:25 que si je les recrute à côté, je ne vais pas les trouver géniales,
09:27 mais dans le film, ça ne m'a pas marqué. Donc on ne retombe
09:29 pas non plus d'un point de vue cinéma
09:31 avec ces thèmes musicaux qui vont
09:33 nous marquer, qui vont mettre en avant les choses. Mais
09:35 aussi, il y a une raison là-dessus. C'est que, comme
09:37 je vous ai dit, le film est un peu un anti-blockbuster
09:39 et, alors bien que ce soit
09:41 très d'actualité, ça, même dans les films qui devraient le faire,
09:43 en fait, le héros, le personnage
09:45 principal n'est pas iconisé comme un héros.
09:47 Alors, comme je l'ai dit, de nos jours,
09:49 ça passe un peu inaperçu, tout ça,
09:51 mais en réalité,
09:53 par rapport au type de cinéma que ça pourrait être,
09:55 c'est intéressant. C'est intéressant.
09:57 Et d'ailleurs, vous voyez le titre
09:59 du film ? C'est "Creator", le créateur,
10:01 machin, vous voyez l'affiche,
10:03 vous vous dites qu'il y a un coutis divin là-dedans.
10:05 Et le film va évoquer quelque chose de divin, mais
10:07 le film va encore esquiver,
10:09 comme un boxeur,
10:11 esquiveur, octave, machin,
10:13 il va esquiver
10:15 quelque chose de typiquement américain
10:17 qui est la référence biblique,
10:19 directe ou indirecte.
10:21 Parce que l'Amérique,
10:23 c'est pas un pays laïque, c'est un pays très croyant,
10:25 très chrétien, protestant,
10:27 surtout, et ensuite catholique, dans l'ordre.
10:29 Et le film
10:31 ne va pas
10:33 faire une référence biblique.
10:35 D'ailleurs, d'entrée de jeu, il y a un carton
10:37 qui vous explique ce qu'est
10:39 ce créateur, ce creator,
10:41 et que ce n'est pas
10:43 une référence biblique. Et en fait,
10:45 j'ai envie de dire, au-delà de ce que ça amène scénaristiquement,
10:47 le film, à ce moment-là,
10:49 il donne déjà cette intention de
10:51 "on a quelque chose qu'on sait où ça va,
10:53 mais en même temps,
10:55 je vais le détourner."
10:57 C'est un blockbuster, mais en même temps,
10:59 je vais un peu le détourner.
11:01 On a un film avec un héros, mais en même temps,
11:03 j'ai un peu le détourner. Ça parle de Dia,
11:05 mais en même temps, j'ai un peu le détourner.
11:07 Tout et son contraire. D'accord ?
11:09 Et ça donne au film,
11:11 en tout cas, même si on l'accroche ou on l'accroche pas,
11:13 une ambition, une réelle ambition.
11:15 Et ça, c'est cool.
11:17 Ça, franchement, c'est cool. Et c'est pour ça que,
11:19 indépendamment du "j'aime, j'aime pas",
11:21 j'ai envie de recommander à tout le monde d'aller voir ce film.
11:23 Maintenant, si vous me demandez si j'ai aimé le film,
11:25 bah oui, je l'ai aimé.
11:27 Oui, j'ai aimé. J'ai aimé. Comme j'ai dit,
11:29 quelques longueurs, un petit manque d'intérêt,
11:31 peut-être au début, un peu de peine à lancer
11:33 la machine, mais c'est parce que c'est le style
11:35 diesel du réalisateur qui veut ça.
11:37 Et à la fin, bah, ça vole.
11:39 Et ça vole bien. Voilà.
11:41 Je vais donc m'arrêter là pour cette petite vidéo.
11:43 Like, commenter, partager, vous le savez,
11:45 pour qu'on se voit dans un futur proche.
11:47 Avec des robots partout.
11:49 A vous de choisir.

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