Parlement est de retour sur France.tv, avec une troisième saison inédite ! De passage au Festival de la fiction de La Rochelle, Xavier Lacaille, l’interprète de Samy, en dit plus à Télé 7 Jours.
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00:00 Bonjour à tous déjà, je suis Xavier Lacaille, j'incarne Samy dans la série Parlement.
00:03 Et vous qui êtes vous, chez vous, vous pouvez répondre à ce questionnaire,
00:06 et vous me l'envoyez dans ma boîte mail et je répondrai à chacun d'entre vous.
00:08 Bonjour.
00:09 Samy, effectivement, il a un peu l'audace, je pense, de celui qui est là depuis un certain moment.
00:22 Et il a toujours quand même le...
00:24 Enfin, c'était le revers de l'audace, c'est quand même cette espèce de croyance que tu sais tout sur tout.
00:29 Cette espèce de petite arrogance, je pense, à la française qui fait son charme.
00:33 Et il se retrouve encore une fois à un endroit où il croit connaître et il connaît pas.
00:39 Mais il a quand même une forme de maturité chez lui et quelques désillusions,
00:43 je crois, qui vont, durant la saison 3,
00:47 le renvoyer à un endroit moins agréable qu'au début de la série Parlement.
00:56 Je peux la résumer en quelques mots, mais en évitant de spoiler ce qui est toujours un peu complexe.
01:01 Il y a trois grandes lignes à la ligne de Samy, qui est désormais conseiller politique
01:05 et qui va essayer de suivre le personnage qui est joué par Georgias Calliette de Valentin
01:10 dans une nouvelle institution.
01:12 Je ne révèle pas laquelle, parce que je sais pas si je peux le dire,
01:15 mais en tout cas, il arrive dans un nouvel endroit qui a ses propres règles
01:20 et il se confronte du coup à des choses qui sont encore plus complexes.
01:22 C'est vraiment une espèce de truc de poupée russe, t'as l'impression d'y être.
01:26 C'est arrivé, en fait, pas du tout.
01:27 Donc, on suit Samy dans ce parcours-là et dans de nouveaux échecs.
01:31 On a deux autres lignes qui sont celles de Rose, qui est la concubine de Samy,
01:36 qui, elle, exerce un autre métier.
01:38 Je spoile pas, mais un autre métier qui est parallèle au Parlement.
01:41 Et il y a des conflits d'intérêt entre Samy et Rose.
01:43 Et une troisième ligne que j'adore, qui est une ligne très politique
01:46 sur Michel, le président et les Allemands qui briguent une nouvelle présidence.
01:50 Bref, je peux pas en dire plus.
01:52 Ça se passe très bien.
01:53 On est très chanceux de pouvoir tourner dans le Parlement
01:56 parce que déjà, ça aurait été une tannée à reconstruire en termes de décors
02:01 et que l'endroit est extrêmement impressionnant et très cinématographique.
02:04 Donc, c'est un bonheur d'y retourner.
02:06 C'est comme si on y travaillait presque.
02:08 On y passe deux mois de l'année.
02:09 Donc, il y a quelque chose d'assez...
02:10 Ouais, une espèce de quotidien, de routine qui se remet en place
02:14 quand on y arrive avec la même équipe.
02:16 Il y a un truc super familial.
02:17 On est très heureux de pouvoir y retourner.
02:19 On se retrouve à la même place quand on y arrive avec la même équipe.
02:21 Il y a un truc super familial.
02:23 On croise aussi des gens qui travaillent au Parlement et qu'on connaît
02:26 et qui nous accueillent dans d'excellentes conditions.
02:29 Donc, c'est toujours un grand plaisir.
02:30 En saison 1, c'est drôle parce que j'ai essayé de passer le plus de temps possible
02:38 un peu partout dans le Parlement européen.
02:41 Et en l'occurrence, en saison 1, on tournait au comité des régions,
02:44 qui est une succursale à Bruxelles.
02:45 Et lors des pauses déjeuners, moi, j'aimais bien aller...
02:48 Je connaissais des fonctionnaires qui étaient députés et assistants parlementaires.
02:52 Et comme j'étais en cravate avec mon costume,
02:54 ils me prenaient pour un assistant parlementaire.
02:55 Je m'immisçais là-dedans et j'étais ravi de pouvoir participer.
02:58 Enfin, je participais aux...
02:59 Et les conversations n'étaient même pas...
03:01 Voilà, il n'y avait pas d'enjeu particulier.
03:03 C'était juste du quotidien.
03:05 Mais c'était chouette de pouvoir sentir le teloton, les placements.
03:09 C'était physique, quoi.
03:09 Il y a un truc un peu intuitif et de ressentir comment ça se passe réellement.
03:13 Et donc, on ne me posait pas la question de
03:15 est-ce que je suis vraiment assistant parlementaire ?
03:17 On s'en doutait, quoi.
03:19 Ouais, complètement.
03:24 C'est aussi un des aspects assez particuliers de la série Parlement.
03:28 C'est que les acteurs sont européens, ils viennent de partout,
03:31 et ont leur propre méthode, leur propre langue, leur propre culture.
03:34 Et tout ça vient s'additionner, se confronter dans un joyeux bordel.
03:39 Et ça apporte...
03:41 Mais ça enrichit énormément et la série, et l'équipe, et l'écriture.
03:45 Je crois que Noé Debré, le créateur, et ses scénaristes,
03:48 à chaque fois ont une observation de ça,
03:52 et de la manière dont les choses se passent,
03:53 et des conversations annexes au tournage.
03:55 Ils essayent de s'appuyer sur les particularités de chacun des acteurs
03:58 pour pouvoir y créer les saisons d'après.
03:59 Et ça qui est assez chouette dans une série que tu n'as pas dans un film.
04:02 Alors, ouais, c'est drôle.
04:08 On m'a envoyé un message,
04:09 on m'a envoyé pas mal de messages sur les réseaux sociaux
04:11 où j'ai croisé des gens qui...
04:14 Il y avait notamment quelques-uns qui sont devenus assistants parlementaires,
04:17 qui faisaient leurs études,
04:19 certains même qui étaient encore au lycée,
04:20 et qui ont fait des études à la suite de la saison 1,
04:23 qui est sortie en 2020,
04:24 et qui aujourd'hui sont assistants parlementaires,
04:26 ou en tout cas ont un poste dans cet univers-là.
04:31 Et ça m'a vachement ému.
04:33 C'est assez bête, mais j'étais super heureux de voir ça.
04:37 On le sait tout à fait, il y aura une saison 4,
04:43 qui est en écriture actuellement et qui sera en tournage cet hiver.
04:45 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:48 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:50 [Musique]