• l’année dernière
Le député Renaissance, Karl Olive, réagit au décès de Jean-Pierre Elkabbach : «J'ai l'image de Jean-Pierre Elkabbach comme celui qui préparait ses interventions comme une finale de Coupe du Monde. Il y avait beaucoup de travail en amont».

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Transcription
00:00 Bonsoir Mesdames, Messieurs et Merci pour l'invitation.
00:04 Moi j'ai toujours pensé que Jean-Pierre Elkabbach volait comme un papillon et piquait comme une abeille.
00:10 Et ça a d'ailleurs été dit sur votre plateau, c'est évidemment la formule de Mohamed Ali.
00:16 Parce qu'on était très heureux de pouvoir échanger avec M. Elkabbach et François Pouponi,
00:23 comme Gabriel Cluzel le disait tout à l'heure, c'est-à-dire qu'on était particulièrement attentionnés,
00:28 particulièrement écoutés, particulièrement accueillis, parfois relancés au téléphone tard dans la nuit.
00:34 Pour autant, quand Jean-Pierre décochait une piqûre, elle faisait mal.
00:40 Et voyez-vous, moi j'ai l'image de Jean-Pierre Elkabbach comme celui qui préparait finalement ses interventions,
00:47 quelles qu'elles soient, comme une finale de Coupe du Monde.
00:49 Il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de travail en amont, il était très exigeant avec lui-même,
00:55 et c'est la raison pour laquelle il était très exigeant avec les autres.
00:58 J'ai été journaliste, vous l'avez dit, et je donne aujourd'hui de temps à autre des cours de journalisme.
01:04 Et bien Jean-Pierre Elkabbach, c'est quelqu'un qu'on montre en vidéo, dans le Media Training,
01:08 sur les prises de parole en public, sur la manière de se confronter à un élu politique.
01:13 Voilà, c'est l'image que je garderai de M. Elkabbach, où j'ai eu la chance d'être accueilli, interviewé par lui.
01:20 Et comme les uns et les autres le disaient, comme le président Sarkozy,
01:24 quand on a été interviewé par Jean-Pierre Elkabbach, on n'est plus tout à fait le même.
01:29 [Musique]
01:33 [SILENCE]

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