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Retour sur les temps forts de cette journée, avec des conférences sur la robotisation et d’outils intelligents dans le paysage, sur la biodiversité ou la réflexion sur la nécessaire évolution de la palette végétale dans un climat qui change à grande vitesse.
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Transcription
00:00 *Bruit de coup de feu*
00:02 *Musique*
00:04 *Musique*
00:06 *Musique*
00:35 On est ici dans le cadre de Territorium et on va organiser une série de conférences
00:41 dont une va porter sur le thème de la biodiversité dans les espaces verts.
00:45 Je suis avec Olivier Fouché d'Astredor qui va aborder le sujet des plantes indigènes et exogènes
00:51 et leur influence, l'influence de ces plantations sur la biodiversité.
00:56 L'idée de cette conférence aujourd'hui c'est de faire le lien entre toutes ces nouvelles connaissances
01:02 qu'on peut avoir sur les plantes indigènes et les plantes exogènes
01:06 au sein des paysages et aussi au sein des producteurs.
01:09 Surtout aussi remettre à plat des connaissances parce qu'on fait beaucoup aussi d'erreurs
01:15 sur la notion d'indigèna, de plantes sauvages, plantes locales
01:19 et puis on a tendance un peu à oublier les plantes horticoles et leurs besoins.
01:23 Et on pense actuellement que l'intérêt ça serait d'augmenter la biodiversité
01:27 sans délaisser ni l'un, ni l'autre des plantes et trouver une meilleure mixité.
01:33 Donc diversifier la ville en sachant mettre quelles plantes où une plante indigène
01:38 n'a peut-être pas forcément sa place en plein centre-ville et idem pour une plante horticole
01:42 ou une plante on va dire exogène en milieu périphérique par exemple.
01:47 Et là on est où aujourd'hui cet équilibre entre les exogènes et les indigènes ?
01:51 On sait aujourd'hui dire combien il y a de producteurs de plantes indigènes
01:58 ou on en est en termes de développement ?
02:00 Alors c'est un peu difficile parce qu'il y a deux démarches en termes de plantes indigènes.
02:03 Il y a la démarche qui colle à la marque végétale locale
02:07 où là on arrive à référencer au niveau national le pourcentage de producteurs
02:13 en tout cas la quantité de producteurs. Cette année j'ai rencontré des gens de la marque
02:17 et cette année il y a 43 nouveaux adhérents, nouveaux certifiés.
02:22 Donc ça augmente d'année en année.
02:24 Je n'ai pas les chiffres pour les années précédentes
02:26 mais sur la France on est relativement bien couvert je dirais en fourniture de plantes indigènes.
02:31 Reste à savoir maintenant comment les utiliser c'est toute la question.
02:34 Et est-ce que ces gens-là ils ont trouvé leur débouché ou est-ce qu'il est encore à définir ?
02:38 Non le débouché est défini c'est-à-dire que les concepteurs, les collectivités
02:42 et les entreprises de paysages commencent à bien utiliser ces végétaux-là.
02:47 C'est juste que pour l'instant on attend que ça soit un peu trop radical.
02:50 C'est une sorte de nouveau produit qui arrive sur le marché.
02:52 On est dans tout ou rien.
02:53 C'est ça.
02:54 Et je crois qu'il faut qu'il y ait un équilibre qui s'installe
02:57 déjà chez les producteurs, entre ceux qui sont pro horticoles, pro plantes exogènes
03:02 et qui ont du mal à savoir comment voir arriver ces nouvelles plantes indigènes.
03:06 Et puis aussi chez les concepteurs quand ils vont mettre un espace en place
03:10 à ne pas être trop pro indigène, à savoir faire le mélange de chacune des plantes.
03:15 Et c'est quoi les... comment est-ce qu'on décide ça ?
03:18 C'est quoi les éléments qui permettent de décider à quel endroit on met les indigènes,
03:23 à quel endroit on met les exogènes ?
03:25 Alors je vais en parler un peu à la conférence d'hier mais on peut déjà débriefer un peu.
03:29 L'idée c'est qu'il va y avoir plusieurs critères qui vont nous faire choisir.
03:33 Le premier ça va être par exemple la connectivité avec les corridors biologiques,
03:38 les trames bleues, trames vertes, trames marrons.
03:40 S'il y a beaucoup de connectivité et qu'on recherche cette connectivité,
03:43 dans ce cas-là les plantes indigènes ont une vraie place parce qu'elles jouent vraiment ce rôle-là.
03:47 Si on a une faible connectivité, on peut se poser la question.
03:50 Et puis il y a surtout l'usage. L'usage du lieu.
03:54 Est-ce que c'est un lieu social ? Est-ce que c'est un lieu qui a une certaine esthétique ?
03:59 Est-ce que c'est un lieu qui au contraire va chercher une certaine écologie ?
04:02 Il faut se poser vraiment beaucoup de questions en amont du projet.
04:05 Mais elles sont assez évidentes à partir du moment où le projet est construit.
04:10 Tout reste à faire aujourd'hui pour définir quel est l'usage de chaque groupe de plantes.
04:15 On discutera tout ça en conférence cet après-midi.
04:19 Merci beaucoup Olivier.
04:20 - Merci.
04:21 [Musique]

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