Conflit : Craignez-vous une flambée des prix des carburants ?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Pierre-Yves Martin, Abdoulaye Kanté et Philippe Charlez, expert en question énergétiques de l’institut Sapiens.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2023-10-09##

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Transcription
00:00 Vraie Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:03 Et c'est un énorme effet domino, les cours du pétrole se sont envolés de plus de 4%
00:08 ce lundi après l'offensive surprise du Hamas contre Israël.
00:12 Cette attaque suscite des inquiétudes quant à d'éventuelles conséquences en matière
00:15 d'approvisionnement.
00:16 Cette crise survient alors que les prix du pétrole sont déjà élevés en raison des
00:20 inquiétudes engendrées par une baisse de production de la Russie et de l'Arabie Saoudite.
00:23 Elle suscite également des craintes sur les conséquences sur l'inflation et on va en
00:27 parler dans quelques instants Philippe.
00:29 Oui absolument et ces questions, est-ce qu'on peut revivre 50 ans après 1973 un nouveau
00:33 choc pétrolier ? En cas de sanctions contre l'Iran et sachant qu'on a déjà plus de
00:37 pétrole russe à cause de l'embargo, à quel prix pourrait monter le litre de gasoil ou
00:42 de sand plomb ? Vous avez peur ? Vous pensez que ça va s'arranger ? Appelez-nous au 0826
00:48 300 300.
00:49 Et pour en parler, notre invité Philippe Charles est avec nous, expert en questions
00:52 énergétiques de l'institut Sapiens.
00:54 Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:56 Bonsoir.
00:57 Bonsoir.
00:58 Et bienvenue sur Sud Radio.
01:00 Philippe Bilger, forcément, il y aura des conséquences à un moment donné sur ce qui
01:04 se passe à l'étranger chez nous.
01:06 Philippe Charles est tout de même l'être le plus clair pour l'ignorant que je suis.
01:11 Il est très doué.
01:12 Mais sérieusement, et c'est un peu si vous le permettez, une affirmation mais qui sera
01:19 terminée par un point d'interrogation.
01:21 À partir du moment où il n'y a aucune crise internationale, quelle qu'elle soit, qui n'est
01:27 pas d'incidence sur le problème que pose Sud Radio dans sa question, j'aimerais savoir
01:34 si le conflit israélo-palestinien avec les horreurs commises par le Hamas va avoir des
01:45 conséquences encore plus graves que les autres crises internationales.
01:50 C'est une question que je me pose avant que notre invité y réponde.
01:55 Absolument.
01:56 Pierre-Yves Martin.
01:57 Pour rebondir sur le point de Philippe, je constate, j'observe qu'il y a finalement un
02:03 déplacement des rapports géopolitiques et économiques.
02:07 Du coup, chaque crise vient redistribuer les cartes sur le plan du jeu.
02:14 Du coup, je pense qu'effectivement la crise entre Israël et la Palestine, ou les organisations
02:23 terroristes vont effectivement régénérer des nouveaux appels d'air, des nouveaux courants
02:29 d'affaires, des contournements par moment.
02:32 Je trouve ça compliqué de savoir quel va être l'impact en termes de tarification pétrolière.
02:38 Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'il va y avoir un nouveau jeu qui va se reconstruire
02:42 entre les pays producteurs et aussi les canaux de distribution.
02:46 Adboulaï Kante.
02:47 Qui est pris en otage actuellement à cause de ce conflit ou même des crises géopolitiques
02:53 ? C'est nous les consommateurs.
02:54 Parce que quand on regarde depuis des années, quand on voit le prix à la pompe qui n'a
02:59 pas du tout baissé, qui n'a fait qu'augmenter, aujourd'hui, ceux qui sont pris en otage,
03:03 ce sont les concitoyens.
03:05 C'est-à-dire les personnes qui essayent de mettre de l'essence où elles allaient travailler.
03:09 Maintenant, la question que je pose aussi à notre invité, c'est que le fait qu'entre
03:13 le conflit russo-ukrainien et bien avant, il y a eu une crise pétrolière, et là maintenant,
03:18 quel avenir on va dire aujourd'hui pour le citoyen que je suis, qui sera face à la
03:23 pompe ? C'est quoi l'avenir en fait ?
03:25 Philippe Charlet, 50 ans après le premier choc pétrolier, est-ce qu'on peut en vivre
03:28 un second ?
03:29 Alors je crois qu'il ne faut pas associer le choc pétrolier de 73 à ce qui se passe
03:36 aujourd'hui.
03:37 Le choc pétrolier de 73 avait affecté l'ensemble des pays du Golfe.
03:41 On était dans une période post-coloniale où les pays pétroliers avaient récupéré,
03:47 on va dire, leur manne pétrolière et voulaient la valoriser beaucoup plus, puisqu'on était
03:52 encore à des prix extrêmement bas.
03:54 Et donc on a résulté non seulement… alors la guerre du Kippour a été un petit peu,
04:01 je vais dire, un déclencheur de cette hausse qui avait été très forte.
04:07 Et donc aujourd'hui, on ne peut pas du tout ramener cette situation au conflit entre Israël
04:14 et le Hamas, qui pour l'instant se réduit éventuellement à la bande de Gaza.
04:17 La bande de Gaza ne produit absolument aucun pétrole, donc ça veut dire qu'il n'y
04:21 a pas de risque d'installation détruite, mise en danger, etc.
04:26 Donc effectivement, je ne suis pas pour l'instant, sauf s'il prenait une extension beaucoup
04:32 plus importante, très inquiet.
04:34 Alors l'augmentation qui a eu lieu aujourd'hui, elle était attendue.
04:38 Je le disais hier à mon épouse, demain on va assister à 4 ou 5 % de hausse du prix
04:44 du baril et on n'y a pas échappé, tout simplement parce que les marchés pétroliers
04:49 sont toujours extrêmement instables.
04:52 Ils n'aiment pas de voir une potentielle instabilité arriver, mais si le conflit ne
04:59 s'étend pas et reste confiné à la bande de Gaza et que de gros producteurs comme l'Arabie
05:05 Saoudite, l'Iran, voire l'Irak ou d'autres pays nord-africains comme l'Algérie ne
05:12 veulent pas ou ne rentrent pas dans un conflit larvé, je pense que ça n'aura pas un impact
05:21 trop important sur les prix du pétrole.
05:24 Les quotas imposés par la Russie et l'Arabie Saoudite ont beaucoup plus d'importance
05:30 à mon avis que ce conflit dans son périmètre actuel.
05:34 Maintenant, si effectivement il s'étendait notamment avec l'Iran, l'Iran est quand
05:38 même le troisième producteur de gaz mondial et le quatrième ou cinquième producteur
05:43 de pétrole, donc là ça pourrait effectivement prendre une autre dimension.
05:47 Mais enfin, je voudrais rassurer tout le monde, on n'en est absolument pas là aujourd'hui.
05:51 D'ailleurs, l'effet sur la bourse a été relativement assez mineur, on n'a pas assisté
05:56 à un effondrement boursier du CAC 40, donc je ne vois pas nécessairement le pétrole
06:03 fortement augmenté, les 5% d'aujourd'hui pourraient très bien se régulariser dans
06:08 les quelques jours qui viennent, suivant la durée de ce conflit.
06:14 - Mais est-ce qu'on peut quand même être à un moment donné à la merci de l'Iran
06:18 et dans quelles conditions ?
06:19 - Alors, du gaz non, parce que l'Iran ne fournit pas de gaz à l'Europe, n'en fournit
06:32 pas non plus à Israël.
06:33 Israël est d'ailleurs devenu un important producteur de gaz suite à la découverte
06:38 de très importants gisements au large d'Israël, des gisements d'ailleurs qui se continuent
06:43 sur le Liban, voire la Turquie, Chypre et également en Égypte, qui sont devenus des
06:49 très grands producteurs.
06:50 D'ailleurs, Israël commence à fournir du gaz à l'Arabie Saoudite, ce qui paraît
06:55 assez étonnant, mais c'est comme ça.
06:57 En ce qui concerne le pétrole, alors effectivement, si l'Iran rentrait vraiment dans le conflit
07:03 ou que les États-Unis intervenaient en Iran et bombardaient les installations pétrolières
07:11 iraniennes, à ce moment-là, oui, ça pourrait affecter les équilibres pétroliers mondiaux.
07:19 Mais enfin, encore une fois, on n'en est pas là.
07:22 Donc, beaucoup plus d'effets sur le plan du pétrole que sur le plan du gaz.
07:26 - Philippe Charles, vous êtes très aimable de nous donner les informations que vous aviez
07:31 d'abord réservées à votre épouse.
07:33 C'est gentil.
07:34 Mais plus sérieusement, est-ce qu'à votre avis, ces pays intègrent l'idée qu'ils vont
07:43 créer des problèmes d'énergie lorsqu'ils entrent en conflit ? Est-ce que ça devient
07:48 une donnée absolument capitale dans ces luttes entre les États ?
07:54 - Vous savez, la majorité des pays du Golfe, l'Iran y compris, vivent essentiellement
08:01 de revenus pétroliers et gaziers.
08:03 D'ailleurs, j'entendais hier, et là, ce n'est pas ma spécialité, mais que le Hamas étant
08:09 fortement financé par l'Iran et donc financé par le pétrole et par le gaz iranien.
08:14 L'Arabie saoudite vit essentiellement du gaz et du pétrole, pareil pour les Émirats.
08:20 Je vous ai dit que c'était le cas aujourd'hui aussi pour l'Égypte.
08:24 Donc, tous ces pays n'ont pas fondamentalement intérêt à se jeter dans la gueule du loup.
08:31 Alors, de façon assez, je vais dire, communicative, ils vont effectivement ne pas approuver l'intervention
08:42 d'Israël et se mettre probablement, ou disons ne pas réagir, et se mettre du côté des
08:49 Palestiniens, mais ça s'arrêtera là.
08:51 Je crois que pour tous ces pays, la rente pétrolière est beaucoup plus importante
08:55 que la cause palestinienne.
08:56 - Est-ce que vous m'autorisez une question complètement stupide ? Je la pose.
09:01 - Non, ça c'est bon normalement.
09:02 - Il n'y a pas de question stupide.
09:03 - Non, c'est gentil.
09:04 - Est-ce que, à votre avis, la Russie va s'exprimer, va intervenir sur ce paysage qui est en train
09:13 de se redessiner, sur ce conflit qui vient de rééclater ?
09:17 - À mon avis, la Russie, alors là, ça devient plus de la géopolitique qu'un problème énergétique.
09:26 Donc, ça sort un petit peu de mon domaine de compétence.
09:29 Mais disons, cela étant, je pense que la Russie est déjà bien empêtrée dans son
09:33 conflit ukrainien.
09:36 Elle cherche des débouchés pour son gaz.
09:40 Pour son pétrole, c'est plus facile parce que le pétrole, ça circule très facilement.
09:43 Sa range gazière a fortement baissé puisque l'Europe a diminué de plus de moitié alors
09:50 que c'était le principal débouché.
09:52 Je ne pense pas, encore une fois, que la Russie a fortement intérêt à rentrer dans ce conflit.
10:00 On a quand même l'impression que par rapport aux intérêts des uns et des autres, ça
10:04 restera assez larvé et assez circonscrit.
10:10 Bon, maintenant, je ne suis pas non plus un devin pour lire dans...
10:14 Mais disons qu'à partir des données qui sont à ma disposition, je ne vois pas trop
10:19 la Russie se mêler de ce conflit.
10:22 - Très rapidement, ce qui est intéressant, c'est que c'est assez paradoxal.
10:25 Ce sont des États qui se font, entre guillemets, à la guerre.
10:28 Mais, on va dire, économiquement et énergétiquement, on va dire, ils sont liés.
10:33 Donc, chacun a besoin de chacun et personne n'a un intérêt à ce que, on va dire, ce
10:38 conflit perdure.
10:39 Parce que derrière, c'est-à-dire que le business a s'écrouler, il y a des enjeux.
10:42 Et quand on voit qu'effectivement, Israël alimente de manière... au niveau gaz l'Arabie
10:48 saoudite, qui, on va dire, n'est pas très d'accord avec ce pays, c'est quand même un
10:53 paradoxe, on va dire, à mettre en avant.
10:55 Mais pour autant, je pense qu'économiquement, ces pays ont besoin de l'un ou de l'autre
11:00 et aucun n'a intérêt à ce que ça perdure.
11:02 On est d'accord.
11:03 - Il y avait des études qui avaient été faites et qui montraient, en fait, que pour
11:06 l'Arabie saoudite, qui est un très gros producteur de pétrole, mais qui manque de gaz et qui,
11:11 en fait, utilise encore beaucoup de pétrole pour fabriquer son électricité et voudrait
11:15 passer au gaz parce que le pétrole se valorise beaucoup plus facilement que le gaz.
11:19 Mais quand on analyse les voisins et les fournisseurs de gaz possibles, Israël était finalement
11:25 le fournisseur de gaz le plus fréquentable, puisque l'autre, c'était l'Iran.
11:29 Et en fait, il y a une détestation bien plus profonde entre les Iraniens et les Saoudiens
11:33 qu'entre les Saoudiens et les Israéliens, contrairement à ce qu'on pourrait croire.
11:38 - Sachant que les Saoudiens, rapidement, veulent sortir des énergies fossiles à l'horizon
11:42 de 2034, je crois, chose comme ça.
11:44 - Oui, alors sortir des énergies fossiles, mais toujours en vendre à l'extérieur.
11:51 - Ça, c'est malin.
11:54 Allez, 0826, 300, 300 avec Mickaël qui est avec nous de l'Essonne.
11:59 Mickaël, vous vouliez réagir ?
12:00 - Oui, ma première impression aurait été, moi, d'être inquiet sur une envolée des
12:11 prix.
12:12 Après avoir écouté votre intervenant qui explique en réalité que business is business
12:19 et donc les prix ne devraient pas s'envoler outre mesure, ça peut paraître assurant.
12:26 Après, encore d'un autre point de vue, moi en tant que consommateur, le pétrole rentre
12:36 aussi dans la confection d'autres produits, je me dis, est-ce qu'on ne va pas nous prendre
12:46 excuse de la guerre en Israël pour rajouter une couche d'inflation en fait, pour augmenter
12:54 les marges ? Ce qui n'est pas rassurant également, c'est que nos politiques actuellement au
13:04 pouvoir me semblent être un peu bornés.
13:06 Quand on leur offre parfois des solutions, parce que ce sont des solutions qui ne viennent
13:13 pas de chez eux ou autres, ils les rejettent d'un revers de main.
13:19 On peut se dire que le discours de votre intervenant est rassurant, cependant l'excuse de la guerre
13:35 ne servirait pas.
13:36 Philippe Charles, aujourd'hui forcément quand on voit le prix à la pompe, on a raison,
13:42 et quand on a les problèmes d'inflation, de se poser des questions, de dire est-ce
13:45 qu'on va pas de nouveau se servir de ça pour faire en sorte que le prix de l'essence
13:53 ne baisse pas, même s'il n'augmente pas, ne baisse pas ?
13:55 Alors d'abord pour répondre à l'auditeur, effectivement le pétrole il n'est pas utilisé
14:02 comme énergie, et le gaz aussi, ce sont les produits de base de la fabrication en pétrochimie
14:09 des matières plastiques, on ne le brûle pas mais on l'utilise chimiquement, donc
14:14 une augmentation du prix du pétrole a toujours un impact sur l'augmentation du plastique,
14:20 et le plastique il est partout autour de nous, donc il a tout à fait raison de ce
14:24 côté-là.
14:25 Je voudrais un petit peu temporiser le fait qu'on considère toujours le pétrole et
14:31 le litre d'essence comme exorbitant.
14:33 En fait quand on regarde l'évolution du prix du pétrole depuis le début des années
14:37 60, c'est une étude que j'ai publiée sur le site de l'Institut Sapiens si ça
14:41 vous intéresse, on remarque que le prix du pétrole a été multiplié par 11 depuis
14:47 les années 60, le prix du pain par 20, le prix du logement par 20, et le spi qui a été
14:52 multiplié par 40.
14:53 Ce qui veut dire qu'en fait l'énergie n'est pas aussi chère qu'on le croit.
14:58 Alors on le ressent tout simplement parce qu'on a un accès direct et un effet direct
15:04 avec l'énergie, c'est-à-dire que quand vous achetez des pâtes, c'est noyé dans
15:09 un caddie de la ménagère et finalement même si l'augmentation était de 50%, vous la
15:14 ressentez moins, alors que quand vous arrivez à la pompe et que le prix a augmenté de
15:18 5 ou 6%, vous le prenez tout de suite dans la figure et vous le ressentez tout de suite.
15:23 Donc c'est vrai qu'il y a un rapport à l'énergie qui est très différent du rapport
15:28 à d'autres matières qui peuvent être complètement noyées dans d'autres produits,
15:35 c'est valable aussi pour les métaux.
15:37 Cela étant, le prix de l'énergie reste effectivement élevé et pèse beaucoup.
15:45 Faut-il ou pas continuer à subventionner le prix du pétrole ? C'est un sujet difficile
15:56 parce que d'un autre côté on veut essayer de réduire la consommation pour des questions
16:00 climatiques, ce n'est pas en réduisant les prix qu'on va réduire la consommation.
16:03 Donc moi en tant qu'énergieticien, je suis plutôt pour les prix vrais mais je me mets
16:07 à la place du citoyen et du politique qui n'a pas nécessairement la même réaction.
16:12 Philippe Charlesz, en 20 secondes, le prix du gaz est toujours aligné sur le prix du
16:18 pétrole ou pas ?
16:19 Non, aujourd'hui ça a été le cas pendant très longtemps puisque les contrats long
16:26 terme, comme vous le dites, indexaient le prix du gaz sur le prix du pétrole mais depuis
16:33 4-5 ans il y a une décorrelation assez forte entre les prix du gaz et les prix du pétrole.
16:38 On n'est plus sur un marché spot que sur des contrats longs termes.
16:41 C'est une bonne nouvelle, merci beaucoup Philippe Charlesz.
16:44 Merci beaucoup expert en questions énergétiques de l'Institut Sapiens.
16:48 Merci à nos vrais voix du jour, merci beaucoup Philippe Bilger d'avoir été avec nous.
16:52 A demain.
16:53 Bonsoir à tous.
16:54 Merci Pierre-Yves Martin, consultant.
16:57 A demain aussi parce que vous allez certainement nous écouter.
16:59 Abdoulaye Kanté, merci beaucoup, policier et policier enfant de la République publié
17:04 chez Fayard.
17:05 Merci beaucoup d'avoir été avec nous et vous.

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