La belle histoire de Romain Gaubert, ce plombier qui est devenu une star de LinkedIn

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Transcript
00:00 - Allez vous restez autour de la table de La France Bouge, c'est le moment de découvrir
00:03 des initiatives, des initiatives positives puisque c'est ce qu'on raconte ici dans La France Bouge.
00:09 Et ce soir on va parler d'un plombier, et oui d'un plombier populaire au sein du réseau social LinkedIn.
00:16 - La belle histoire de La France Bouge. - Et on va rester dans les métiers du bâtiment puisque vous nous parlez
00:22 Benjamin ce soir de ce jeune plombier, il est âgé de 25 ans, il cartonne sur les réseaux sociaux.
00:27 - Oui, il s'appelle Romain Gobert, alors sa mère est secrétaire, son père travaille dans une société de livraison,
00:33 et c'est à la fin du collège lors de son stage de découverte de troisième qu'il découvre la plomberie.
00:39 Il se passionne, il sait à ce moment-là qu'il en fera son métier, et après son bac pro, il se lance dans un BTS qu'il rate de peu.
00:47 0,4 points, il y était presque, mais ça n'empêche pas Romain par la suite de signer un CDI dans une société de plomberie.
00:55 - Quelque chose me dit que Romain n'est pas vraiment fait pour le salariat, pour une vie plutôt rangée.
01:01 - Oui, vous avez raison Elisabeth, Romain a l'esprit entrepreneurial, il veut être son propre patron,
01:07 et au mois de janvier cette année, il se lance à son compte et il démissionne.
01:12 - Donc en 2023 il a démissionné ? - En janvier 2023, mais pour lancer sa boîte, Romain est obligé de faire un petit sacrifice.
01:19 - Depuis mes 18 ans, j'avais le souhait d'acheter la voiture de mes rêves, c'était une BMW blanche.
01:26 J'ai mis 5 ans pour l'obtenir, elle m'a coûté pas loin de 20 000 euros, sauf que pour me lancer à mon compte,
01:33 j'ai dû la vendre pour m'acheter un camion et de l'outillage.
01:36 Oui, sur le début, j'étais un peu déçu, parce que je perdais ce que j'aimais énormément, mais au final c'était un mal pour un bien.
01:45 - Bon ben tant pis pour la voiture. - Il a osé, il était obligé, il l'a fait, c'est bien.
01:50 - Les débuts sont timides, Romain a quelques clients, mais tout décolle le jour où il crée son compte sur le réseau social LinkedIn.
01:57 - Mais pourquoi LinkedIn ? Et il publie quoi sur son compte de particulier ?
02:01 - Je vous rassure, ce ne sont pas des tutos pour déboucher ses toilettes, quoique ça pourrait être utile.
02:07 En fait il raconte ses journées de travail, il poste des photos de lui en intervention.
02:12 Bref, il essaye vraiment de valoriser les métiers manuels, trop souvent oubliés, c'est ce que disait Marie effectivement.
02:18 Et ça plaît, puisqu'il a aujourd'hui 30 000 abonnés sur LinkedIn, ce qui lui permet de se faire un petit coup de pub, il faut le dire, pour dénicher ses clients.
02:26 Et il est aujourd'hui surnommé le plombier de LinkedIn.
02:30 Il se fait même reconnaître, alors non pas à Montpellier où il vit, mais dans d'autres pays.
02:35 - Il y en avait une, c'était à l'aéroport de Belgrade.
02:39 Il m'a demandé si j'étais bien le plombier de LinkedIn, ça m'a bien fait rire.
02:43 Et ensuite on a discuté un peu juste avant de prendre l'avion.
02:47 Et le deuxième, c'était en Albanie, c'était un chef de rang qui m'a reconnu au restaurant.
02:53 Il ne revenait pas que c'était moi.
02:55 - C'est génial cette histoire.
02:57 - Voilà pour cette histoire de Romain Gobert, qui nous prouve que faire de grandes études ne signifie pas forcément réussir sa vie.
03:04 - Non, vous avez raison, merci Benjamin Lévesque.
03:06 Il a raté son BTS, mais je m'adresse à vous tous autour de la table.
03:10 Il s'est retroussé les manches et il est allé au bout de son rêve.
03:14 Il avait envie d'être plombier, il avait envie d'être son propre patron.
03:18 - En fait, c'est ce qui est intéressant, je ne sais pas si certains d'entre vous connaissent les WorldSkills.
03:22 - Oui, c'est-à-dire les compétences.
03:24 - En fait, je trouve que là, ça me fait penser, il paraît, de valoriser les métiers de l'artisanat.
03:29 En fait, c'est cet organisme de fait, de manière assez structurée.
03:35 Il y a des compétitions régionales, des finales nationales.
03:37 - Mais là, ce n'est pas cadré, c'est lui, il raconte, il l'incarne finalement.
03:40 - Ce qu'il dit quand il se lance, c'est ça, il l'incarne ces jeunes qui ont un savoir-faire,
03:44 qui les apprennent et qui ensuite le transforment en...
03:47 - Et qui le rendent, entre guillemets, un peu glamour, puisque 30 000 abonnés, des personnes qui le reconnaissent.
03:53 Donc, il a rendu son métier visible.
03:55 - Sur LinkedIn, c'est un public assez spécial, on n'est pas sur TikTok où c'est hyper facile d'avoir des abonnés.
04:01 - Et donc, il a fait un pas de côté sur un réseau, entre guillemets, sérieux, Marie ?
04:04 - Et puis surtout, pour être entrepreneur, je pense qu'il faut suivre son rêve et c'est ce qu'il a fait.
04:08 Il y a un moment sans rêve, on ne peut pas être entrepreneur.
04:10 Il faut commencer par là et...
04:11 - Et il a vendu sa BMW.
04:12 - Il avait rendu sa BMW, ce qui est un sacrifice, au plus vieux.
04:15 - Oui, je crois.
04:16 - On l'a entendu, c'était vraiment un sacrifice et tout entrepreneur doit en faire.
04:21 Mais la seule chose qui vous permet d'avancer chaque jour et d'y croire, c'est de rêver.
04:24 - Vous êtes d'accord aussi, Adrien ?
04:26 - Tout à fait d'accord, effectivement.
04:27 Et la prise de risque aussi qu'il a prise pour se lancer,
04:30 et c'est effectivement ce qui caractérise en général les entrepreneurs, c'est le saut dans le vide.
04:34 - Et vous avez vendu votre voiture ou pas ?
04:36 - Moi, je n'ai pas de voiture, mais effectivement, j'ai acheté un vélo beaucoup moins cher.
04:40 - Et quel sacrifice vous avez fait, Marie ? Parlez de sacrifice.
04:43 Vous avez fait quoi comme sacrifice en tant qu'entrepreneur ?
04:45 - Alors moi, j'ai eu la chance d'avoir l'État français qui nous a incubé, mon associé et moi, au chômage pendant le développement de la société.
04:53 - Vous parlez de la BPI ?
04:55 - Non, du jour au lendemain, on fait une hauteur conventionnelle et puis vous touchez le chômage pour vivre.
04:59 Donc c'est vrai que ça fait une grosse baisse dans les dépenses,
05:01 et puis vous faites un peu plus attention à pas mal de choses.
05:04 Et puis le sacrifice de temps aussi, moi j'ai eu mon petit garçon deux mois après avoir lancé la société.
05:08 Donc il faut savoir allier la paternité et puis également la vie de famille avec la société.
05:14 - Vous y connaissez, Marie, ça m'a dit Rassosi là-dedans.
05:16 - En essayant de trouver le meilleur équilibre qu'on ne trouve jamais vraiment.
05:20 - Rien n'est parfait, mais en tout cas, on y tend.

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