Pef fait son "Bon Dimanche Show"

  • l’année dernière
Pef est l'invité de Bruno Guillon ce 15 octobre dans "Le Bon Dimanche Show". Il reprend "Spamalot", la comédie musicale des Monty Python, du mardi au dimanche au Théâtre de Paris.



Jean-Paul Rouve, Jeff Panacloc, Maurice Barthelemy et Héléna Noguerra ont laissé un message à Pef. Il livre ses confidences sur sa bande des Robins des bois. On retrouve également les chroniques de Thaïs Vauquières et de Valéry Zeitoun

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00:00:00 A qui est ce sandwich ?
00:00:03 Le spectacle ne commencera pas tant qu'on ne saura pas qui est ce sandwich.
00:00:08 RTL, 14h-15h30, c'est les bandits bonso.
00:00:14 C'est pas tout, mais moi je m'appelle Pierre-François Martin Laval et puis il faut que j'y aille maintenant.
00:00:21 Bonjour les adolescents, je suis votre nouveau professeur d'histoire car j'ai réussi mon CAPES.
00:00:26 Bonjour, moi c'est Rémi et lui c'est mon frère Emile.
00:00:30 Nous sommes ici pour plaider la cause des rats qui sont opprimés absolument partout.
00:00:35 Ils n'ont aucune chance d'avoir accès aux médias. Une chance que nous a value notre film.
00:00:39 Oui c'est un devoir, les rats doivent se mobiliser.
00:00:42 Mais tu disais qu'on chanterait quelque chose, qu'on raconterait des blagues.
00:00:45 Je vous annonce que vous héritez du titre de roi de l'île de Guérande.
00:00:49 Roi comme dans les magazines, avec le donjon, le pont-le-vif, le roi-rive.
00:00:55 C'est exactement ce que je voulais faire.
00:01:01 Il faut que nous toujours chantent, toujours regardent le Brexfab.
00:01:07 La voix d'Eric Kiddel quand même.
00:01:18 Merci de nous accueillir ce dimanche après-midi sur RTL et merci d'accueillir celui qui va m'accompagner
00:01:23 pendant une heure et demie pour son bon dimanche chaud, Pierre-François-Martin Laval !
00:01:29 Bon dimanche chaud !
00:01:31 Franchement ça pousse.
00:01:33 Je m'applaudis.
00:01:35 C'est bien de le faire. On se dit qu'à partir de maintenant je peux dire "pef".
00:01:38 C'est pour gagner du temps dans l'émission.
00:01:41 Pef, je suis ravi de vous accueillir. On va parler de Spamelot, le délire des Monty Python que vous avez mis en scène
00:01:48 et qui se joue au théâtre de Paris.
00:01:51 On va pouvoir dire plein de trucs.
00:01:53 L'avantage de Spamelot, c'est qu'on peut balancer plein de vannes.
00:01:59 On sait qu'on ne spoilera pas tellement il y en a.
00:02:01 Absolument.
00:02:02 Et quand on sort du spectacle, on se dit même "il faut que j'y retourne parce que j'ai dû passer à côté de 2-3 trucs".
00:02:08 Il passe à côté, c'est sûr.
00:02:10 Il y a du visuel, il y a de la vanne chantée, il y a de la vanne d'actu, il y a de la vanne des Monty Python
00:02:16 puisque c'est l'adaptation de Spamelot des Monty Python.
00:02:19 On va parler de ça pendant 1h30, mais avant cela, on attaque avec le comité d'accueil.
00:02:23 Le comité d'accueil, ce sont des gens qui vous connaissent. J'espère.
00:02:27 Oui, je crois qu'il y a une ou deux personnes qui me connaissent.
00:02:30 Vous allez voir.
00:02:31 Des gens de ma famille.
00:02:33 Peut-être ou pas.
00:02:34 On va écouter des messages et on va commencer avec quelqu'un qui est venu sur ce fauteuil il n'y a pas très longtemps.
00:02:40 Il y a quelques jours, il s'appelle Maurice Barthélémy.
00:02:42 Salut Pef. Je sais que tu ne vas pas du tout être surpris par ce message
00:02:47 parce qu'à chaque fois qu'on te dit "Tiens, il y a une petite surprise", ça tombe sur moi.
00:02:51 Donc, tu vas être très déçu en entendant ce message.
00:02:54 Donc, ce que je vais faire éventuellement, c'est que je vais me faire passer pour Brad Pitt.
00:02:58 Bonjour Pef, c'est Brad Pitt à l'appareil.
00:03:00 Écoute, j'ai vu ton spectacle Spamelot, j'ai trouvé ça formidable.
00:03:03 Vraiment, je conseille à tout le monde d'y aller. Je t'embrasse. Au revoir.
00:03:08 Mais il parle bien français maintenant Brad.
00:03:10 Ça va mieux.
00:03:11 C'est grâce à ses vignes et tout ça dans le bar.
00:03:13 Évidemment, il est obligé pour parler avec les autochtones.
00:03:16 En fait, ça me touche que Brad Pitt parle de ce spectacle.
00:03:20 Et en même temps, je trouve ça un peu normal.
00:03:22 Je veux dire, maintenant, je suis dans le milieu.
00:03:24 Je mange chez Eric Idle et Monty Python.
00:03:27 Que Brad Pitt vienne le voir.
00:03:30 Vous avez rencontré Eric Idle ?
00:03:32 Oui, bien sûr. Et j'ai rencontré Maurice Barthélémy aussi.
00:03:35 Les deux.
00:03:36 Mais je vous avoue que j'ai un peu fouetté quand j'ai entendu sa voix
00:03:38 parce que Maurice, Jean-Paul et moi, on est assez... on est vilains.
00:03:43 Donc, on fait des sales coups.
00:03:45 Donc, je me suis dit que je ne pensais pas que ça serait juste drôle et sympa comme ça.
00:03:50 Je pensais qu'il allait me dénoncer. Je pensais qu'il allait... je ne sais pas.
00:03:53 Du coup, je vais peut-être vous faire écouter tout de suite le message de Jean-Paul.
00:03:57 Chef, on ne s'est pas vu depuis longtemps.
00:03:59 Et évidemment, je ne t'ai pas vu torse nu depuis les Robins des Bois.
00:04:03 Je voulais savoir si tu t'étais décidé à épiler ce dos dégueulasse que tu as.
00:04:08 Enfin !
00:04:09 Ce n'est pas possible d'avoir autant de poils dans le dos.
00:04:11 Merci.
00:04:12 Alors, ce qui m'énerve, c'est que je suis d'accord avec lui.
00:04:15 Je ne peux même pas contre-vanner parce que...
00:04:18 parce que oui, je trouve ça...
00:04:20 Moi, quand je vois des dos dégueulasses comme ça sur la plage, voilà,
00:04:24 je n'aime pas.
00:04:26 Mon frère aîné est comme ça.
00:04:28 Moi, je suis comme ça.
00:04:29 Donc, voilà, je n'aime pas.
00:04:31 Alors, j'ai essayé de me faire épiler pour un film de Xavier Duranger
00:04:35 où je jouais un androïde.
00:04:36 Il fallait que je sois comme Ken et tout.
00:04:38 Donc, je faisais 350 pompes par jour.
00:04:39 Et je me suis dit, évidemment, il faut enlever les poils.
00:04:41 Mais j'ai failli buter l'esthéticienne en fait.
00:04:43 Tellement ça fait mal.
00:04:45 C'est le film avec Didier Bourdon ?
00:04:46 Ouais, exactement.
00:04:47 Et donc, j'admire beaucoup les femmes de faire ça régulièrement.
00:04:52 Donc là, ça veut dire qu'à date, il y a le dos poilu ?
00:04:55 On est à la radio.
00:04:56 Personne ne va regarder.
00:04:57 Je peux vous montrer un petit peu ce que j'ai, comme ça.
00:05:00 Ah oui, d'accord.
00:05:01 Oui, très bien.
00:05:02 Mais vous ramenez un bâton quand on vous le jette ?
00:05:05 Et vous savez, alors vous savez, j'espère que je ne vais pas faire fuir vos auditeurs,
00:05:10 mais j'ai tellement de poils que, donc on peut comparer ça à une moquette,
00:05:14 et j'ai des punaises de lit sur moi.
00:05:16 Tout le temps.
00:05:17 Je les trimballe.
00:05:18 Là, j'ai dû en mettre sur le canapé en faux cuir.
00:05:20 C'est du faux cuir, d'ailleurs, je peux vous préciser.
00:05:22 Pourtant, on n'en avait plus une où elles étaient parties en même temps que Pascal Praud.
00:05:25 Pef, autre message pour vous de la part de quelqu'un qui a joué votre femme, je crois.
00:05:32 Très cher Pef, j'ai été ta prétendante.
00:05:36 Tu as été mon prétendant.
00:05:38 Nous avons partagé l'affiche il y a à peu près une dizaine d'années.
00:05:42 J'avais les cheveux roux, bouclés, un petit carré, un peu Sabina Zema.
00:05:50 J'ai une voix comme ça, un peu aiguë, et j'aime beaucoup le cheesecake.
00:05:55 Je suis maniaque.
00:05:56 Enfin, j'étais.
00:05:57 J'étais lorsque nous étions face à face.
00:06:01 Je ne portais pas mon prénom, tu ne portais pas le tien.
00:06:05 J'étais dans la salle à la première de Spamalot, et j'ai beaucoup ri.
00:06:09 Je crois que c'est moi qui ai le plus fort crié.
00:06:12 Je suis grande, je suis Brune, est-ce que tu m'as reconnu ?
00:06:15 Je suis Elena Nogueira et je t'embrasse et je te souhaite beaucoup de succès
00:06:19 avec cette fabuleuse comédie musicale extraordinaire.
00:06:24 Je t'embrasse fort, ciao.
00:06:26 Ah ça c'est un beau cadeau Bruno, vous savez pourquoi ?
00:06:28 Parce qu'autant Jean-Paul et Maurice, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.
00:06:32 Autant Elena, c'est vrai qu'à la première, je ne l'ai même pas vue.
00:06:37 Parce qu'une première, c'est un jour particulier, il y avait ma maman dans la salle
00:06:41 qui était montée de Marseille, donc j'ai vu personne en fait, à part ma famille.
00:06:46 Et donc je ne savais même pas ce qu'elle avait pensé du spectacle.
00:06:49 Du coup, merci pour le cadeau.
00:06:51 Et puis bon, elle est magnifique.
00:06:53 Elle est magnifique, elle a une très jolie voix.
00:06:55 On va finir ce comité d'accueil avec quelqu'un que vous avez beaucoup vu,
00:06:59 je pense ces derniers temps, un certain Jeff Panacloc.
00:07:03 Salut Pèf, c'est Jeff.
00:07:05 Est-ce que tu peux me rappeler s'il te plaît ? Merci, bisous.
00:07:07 Non, je déconne.
00:07:09 J'avais une petite anecdote à raconter au sujet de Pèf sur le tournage de mon film
00:07:13 qui sortira le 20 décembre, réalisé par Pèf.
00:07:17 Je me suis fait un claquage au bout du premier ou du deuxième jour, je ne sais plus,
00:07:20 un matin, à 9h du matin.
00:07:22 Je devais faire une petite cascade, sauter par-dessus un talus de bois
00:07:24 et au premier virage, clac, plus de jambes.
00:07:26 Je me suis fait engueuler évidemment.
00:07:28 Ce n'est pas comme ça qu'on court,
00:07:30 parce que Pèf m'avait dit évidemment de m'échauffer juste avant
00:07:33 et que je lui ai dit "écoute, ça va, je peux sauter par-dessus un talus de bois sans m'échauffer,
00:07:37 j'aurais dû t'écouter".
00:07:39 Voilà, en tout cas, c'est ce que m'a répété mon kiné plusieurs fois.
00:07:42 Et ce jour-là, tu as dû te dire avec qui je suis tombé.
00:07:44 Voilà, en tout cas, j'espère que tu vas bien et je t'embrasse.
00:07:48 Bisous.
00:07:49 Il a eu toute mon admiration ce jour-là.
00:07:52 D'abord, il a eu toute ma...
00:07:54 J'étais complètement...
00:07:55 Malévide, je pense.
00:07:56 Oui, parce que je lui ai dit "bon, on va commencer par cette action,
00:07:59 donc il faut que tu t'échauffes".
00:08:01 Ça l'a fait rire, parce qu'il suffisait juste de faire un départ en courant.
00:08:05 Et franchement, quand il a eu ce claquage, c'était un drame,
00:08:09 parce que c'était le premier jour de tournage et que le médecin a dit "deux mois d'immobilisation".
00:08:13 C'était foutu, le tournage était...
00:08:15 Et donc, mon admiration, c'est qu'il nous a dit au producteur
00:08:19 "je tourne quand même, on va trouver des solutions".
00:08:22 Et c'est vrai qu'on a tourné avec un acteur complètement blessé, une déchirure,
00:08:28 je ne sais pas si vous avez déjà vécu ça, c'est le muscle qui est coupé.
00:08:32 Il ne pouvait rien faire sur cette jambe, on a pris des doublures,
00:08:36 et puis souffré, le pauvre, en silence.
00:08:39 Jean-Marc, en revanche, il n'en avait rien à foutre.
00:08:41 Oui, c'est ce que j'allais dire, Jean-Marc, on n'a rien à foutre.
00:08:43 Heureusement, ce n'est pas le bras qui a été touché.
00:08:45 Non, mais alors, non.
00:08:47 Figurez-vous que ce film, on en reparlera.
00:08:49 Non, mais j'ai vu des images.
00:08:50 Ils sont séparés.
00:08:51 Ils sont séparés tout le temps.
00:08:52 Ça va sortir, ils disaient, le 20 décembre.
00:08:54 Mais nous ne sommes pas là pour parler de Jean-Marc et de Jeff,
00:08:58 nous sommes là pour parler de Spamalot.
00:09:00 Ça se joue au Théâtre de Paris.
00:09:02 Pef, on est l'acteur principal, mais également le metteur en scène.
00:09:06 C'est une spéciale aujourd'hui dans Le Bon Dimanche Show.
00:09:08 On se retrouve dans quelques instants sur RT.
00:09:10 A la tout de suite !
00:09:11 En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus
00:09:19 prédisaient déjà Le Bon Dimanche Show.
00:09:21 À la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillaume,
00:09:26 avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:09:31 Visionnaire, le gars !
00:09:33 Bruno Guillaume sur RTL.
00:09:36 Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse.
00:09:40 Visionnaire !
00:09:42 C'est Pef qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:09:44 Spamalot se joue au Théâtre de Paris.
00:09:47 C'est l'adaptation du délire des Monty Python.
00:09:50 Une adaptation que vous aviez déjà portée sur scène il y a quelques années.
00:09:54 Sauf que là, on a franchi un level.
00:09:57 La première adaptation que vous aviez faite, c'était il y a une dizaine d'années.
00:10:01 C'était avec des bandes musicales, beaucoup de playback.
00:10:06 Là, vous vous êtes dit "je vais me rajouter une petite pression supplémentaire,
00:10:09 je vais y mettre un orchestre et on va chanter en live".
00:10:11 La vérité, c'est que c'est la production stage,
00:10:14 Laurent Bentata, le Théâtre de Mogador, ceux qui font Le Roi Lion,
00:10:17 qui m'ont dit "non, mais si on te fait remonter à ce spectacle,
00:10:21 c'est pour le faire à fond, on veut que ça soit grandieuse,
00:10:24 on veut que ça soit Broadway".
00:10:26 Et eux, ils travaillent vraiment pour les divertissements pour les spectateurs.
00:10:29 Ils m'ont dit "on va le faire avec l'orchestre".
00:10:32 Alors évidemment que j'ai dit d'accord tout de suite,
00:10:34 parce que ça change tout pour les artistes,
00:10:36 de jouer avec un orchestre en live.
00:10:39 Déjà, c'est beaucoup plus fort.
00:10:41 C'est beaucoup plus agréable pour les spectateurs.
00:10:44 Et puis ensuite, l'orchestre, c'est plus humain,
00:10:46 c'est-à-dire qu'ils peuvent nous suivre selon le rythme.
00:10:49 Et puis du coup, je m'en donne à cœur joie sur les accidents.
00:10:52 On défonce la tête du chef d'orchestre quand ça nous plaît pas.
00:10:56 - Parce qu'il se la pète parce qu'il a fait Le Roi Lion.
00:10:59 - Voilà, c'est très interactif comme spectacle.
00:11:03 - Mais alors pour ceux qui ne connaissent pas,
00:11:05 Aspamellode, c'est l'adaptation de Sacré Graal,
00:11:07 le film culte des Montépitons.
00:11:09 Je suppose que déjà de base, il faut être fan des Montépitons
00:11:12 et de l'univers complètement barré des Montépitons
00:11:15 pour partir dans cette aventure.
00:11:17 - Mais pour moi, vous voulez dire, ou pour les spectateurs ?
00:11:19 - Pour vous, de base.
00:11:21 - Oui, pour moi, oui. Parce que pour les spectateurs,
00:11:23 je pense qu'il n'y a pas besoin, parce qu'il y a tellement de gags,
00:11:26 que même si on ne connaît pas l'univers des Montépitons...
00:11:29 - Non mais on connaît la quête arthurienne.
00:11:32 Les gens, soit vu Camelot, soit connaissent un peu l'histoire
00:11:35 d'Excalibur et du Roi Arthur.
00:11:37 - Après, pour répondre à vos questions, vous avez raison.
00:11:40 Il faut être fan et il faut être un peu fou.
00:11:43 C'est-à-dire que pour produire ce spectacle,
00:11:47 il fallait des gens un peu timbrés.
00:11:49 Donc, c'est le Théâtre de Paris,
00:11:51 Richard Caillat, Phil Malak et Stage,
00:11:54 parce qu'il y a 200 costumes,
00:11:56 il y a 75 perruques.
00:11:58 Si on compte les gens en coulisses,
00:12:01 on est 60-70.
00:12:03 C'est un truc de malade.
00:12:05 Il fallait des gens un peu fous.
00:12:06 - Pour les gens qui ne connaissent pas l'histoire,
00:12:08 si on devait pitcher l'histoire de Spamelot en quelques mots,
00:12:11 Pève, c'est donc l'histoire de la légende du Roi Arthur.
00:12:15 - Oui, c'est-à-dire que le Roi Arthur va avoir
00:12:18 une demande de Dieu, qui est de partir à la recherche du Graal.
00:12:21 Il va être épaulé par la Dame du Lac,
00:12:24 qui est une fée, qu'on peut appeler Viviane,
00:12:27 comme une de mes filles, parce qu'elle est née
00:12:29 justement pendant qu'on jouait à Bobineau.
00:12:32 Ou alors on peut l'appeler Gueniève.
00:12:34 - Une grande quenpen qui a une voix...
00:12:36 - Qui est une chanteuse soprano américaine.
00:12:38 - Qui a une voix de dingue.
00:12:40 - D'ailleurs, elle est née à Seattle
00:12:42 et elle avait vu l'original quand elle était petite.
00:12:45 Elle était loin de deviner qu'un jour,
00:12:47 elle jouerait ce rôle.
00:12:49 Donc, ils partent à la recherche du Graal,
00:12:51 aidés par les chevaliers de la table ronde.
00:12:53 Donc, en fait, on assiste au casting,
00:12:55 c'est-à-dire qu'ils recrutent des chevaliers,
00:12:58 sauf qu'il n'y a personne qui veut y aller,
00:13:00 donc ils recrutent des gueux.
00:13:02 À chaque fois qu'il veut parler à un seigneur,
00:13:04 on l'envoie chier.
00:13:06 Et donc, ils recrutent des bouseux, des crétins.
00:13:09 Alors moi, j'ai transposé ça.
00:13:11 C'est des gens qui portent des revendications.
00:13:16 - Oui, parce que vous avez réactualisé
00:13:18 au niveau de l'écriture, c'est-à-dire qu'il y a des vannes
00:13:20 qui sont extrêmement actuelles et qui ont attrait
00:13:22 à l'actu du jour, notamment les Gilets jaunes, etc.
00:13:25 - Oui, c'est-à-dire que je n'ai pas pu m'empêcher
00:13:28 de faire des allusions, des parallèles
00:13:30 entre le roi Arthur et Emmanuel Macron,
00:13:33 entre ces gens-là qui veulent sa peau
00:13:37 et les Gilets jaunes.
00:13:39 Et bon, ça nous fait beaucoup rire.
00:13:41 En plus, c'est très lâche de ma part,
00:13:43 parce que je ne dis pas où je me positionne,
00:13:45 parce que moi, je défends un peu Emmanuel Macron,
00:13:48 puisque moi, je suis le roi,
00:13:50 mais mes camarades, ils défendent le peuple.
00:13:52 Donc, voilà.
00:13:54 En fait, je ne sais pas pourquoi les gens rient.
00:13:56 C'est ça qui est très bizarre.
00:13:57 C'est que les gens hurlent des rires
00:13:58 parce qu'ils entendent des phrases
00:13:59 qu'ils ont déjà entendues ces dernières années.
00:14:01 Et je ne sais pas de quel bord ils sont,
00:14:04 mais l'important pour moi, c'est qu'on rigole ensemble.
00:14:06 - Et on rigole vraiment pendant toute la durée du spectacle.
00:14:09 On en parlera tout à l'heure,
00:14:10 mais même au moment de l'entracte,
00:14:11 il y a des vannes et il y a des vannes tout le temps.
00:14:14 Mais pour l'instant, Pèf, on s'est dit,
00:14:17 c'est vrai, en préparant l'émission,
00:14:18 Pèf, ça sonne un peu comme une onomatopée.
00:14:20 Et alors, on réfléchit, on dirait.
00:14:22 Et si on lui faisait l'interview, Pèf Pafouf ?
00:14:24 - Pas mal.
00:14:27 - Pèf, à table, qu'est-ce que vous préférez ?
00:14:30 - Glou, glou, glou.
00:14:32 - Ah, à boire ? - Oui.
00:14:34 - Qu'est-ce que je préfère à boire ?
00:14:35 Ça dépend de quelle heure il est, le matin.
00:14:37 - Je ne sais pas, je vous demande.
00:14:38 - Qu'est-ce que j'aime boire à bord ?
00:14:39 - Là, on est un dimanche après-midi, voilà.
00:14:42 On est en début d'après-midi.
00:14:44 - Un petit sein de marguerite, un petit rosé.
00:14:47 - Très bien, très bien, je compte.
00:14:49 Pèf, si vous pouviez vroom, vroom, vroom,
00:14:52 où vous voulez, là maintenant, vous iriez où ?
00:14:55 - Ah, peut-être, j'aimerais beaucoup emmener
00:14:59 ma femme et mes enfants en Nouvelle-Zélande.
00:15:02 - Voilà.
00:15:03 - Oui, mais il faudrait qu'on parte plusieurs mois.
00:15:06 De toute façon, je suis bientôt en pré-routresse.
00:15:08 - On a un week-end, on fait le tour, vraiment, il paraît.
00:15:09 - Ah oui, non.
00:15:10 Voilà, Nouvelle-Zélande, ça me plairait beaucoup.
00:15:13 - Nouvelle-Zélande, très bien.
00:15:14 Pèf, la dernière fois que vous vous êtes pris
00:15:18 en pleine tête et en plein cœur ?
00:15:21 - Alors, quoi, un coup de poing dans la gueule ?
00:15:23 - Un paf, ouais.
00:15:24 - Alors, c'était sur un terrain de volée,
00:15:27 j'avais, j'y devais être en cinquième,
00:15:30 je faisais, non, peut-être quatrième,
00:15:33 je faisais du jujitsu, je le dis, je précise.
00:15:35 - En volée, bien sûr.
00:15:36 - Non, non, je faisais du jujitsu deux fois par semaine.
00:15:39 - Oui.
00:15:40 - Voilà, et au terrain de volée, il y avait un grand gars
00:15:43 qui m'humiliait un peu dans l'équipe adverse,
00:15:46 et ça a dégénéré, et donc je me suis dit,
00:15:49 bon, ben voilà, il faut que j'applique ce que j'apprends.
00:15:52 Je peux me lever ou pas ?
00:15:53 - Oui, bien sûr.
00:15:54 - Et donc, il faut que j'applique ce que j'apprends,
00:15:56 donc je vais me défendre, quoi.
00:15:58 Et donc, le type, c'était une armoire à glace,
00:16:01 et donc j'ai fait un coup au plexus solaire, vous vous le savez,
00:16:04 c'est là, ici, et ça sèche la personne directe,
00:16:07 c'est-à-dire que si on vise bien et que,
00:16:09 et qu'on retire bien, voilà, ça la sèche directe.
00:16:12 Donc j'ai fait, et là, j'ai senti mon poignet,
00:16:15 mon poignet qui a cassé.
00:16:17 - Il s'est cassé ? Mais non !
00:16:19 - Et puis ça s'est arrêté là, parce qu'il m'a même pas mis une tarte,
00:16:22 il a eu de la peine pour moi, voilà.
00:16:24 - On dirait la scène de Pierre Richard, vous savez,
00:16:27 la scène du coup de boule.
00:16:29 - C'est mon idole, d'ailleurs, c'est mon idole,
00:16:31 et ça l'était déjà à l'époque.
00:16:33 - Peuf, c'est quoi votre meilleur souvenir sur le tournage du film ?
00:16:37 - Oh là là !
00:16:39 Oh, putain, vous le dites bien, hein !
00:16:41 - Ouais, je sais.
00:16:42 - Mais alors là, je vais faire mon Jacques Martin,
00:16:44 il n'y avait que des meilleurs souvenirs sur ce tournage,
00:16:47 parce que déjà, vous savez, c'est un peu le patron
00:16:50 qui donne le la, qui donne le ton,
00:16:53 et Alain Chabat, il mettait autant d'énergie
00:16:56 à préparer le film qu'à préparer les fêtes de week-end.
00:16:59 Et ce qui rendait dingue d'ailleurs le premier assistant,
00:17:02 parce que vraiment, il était très généreux dans les deux cases, Alain Chabat.
00:17:06 Donc du coup, on attendait comme des dingues tous les dimanches,
00:17:09 c'était le Club Med, quoi.
00:17:11 Et puis surtout, de voir tous ces culs dans la prairie,
00:17:15 voilà, on était avec toutes les figurantes,
00:17:18 et on a encore le droit de le dire, on est des culs nus, en fait.
00:17:22 Donc moi, j'avais l'habitude, parce que je montrais mon cul tout le temps au Robin,
00:17:25 mais sauf que je n'avais pas l'habitude de voir autant de fesses toute la journée,
00:17:29 et bon, ça créait des liens très très sympas.
00:17:31 - D'ailleurs, en parlant de cul, dans ce Pamelote,
00:17:33 on en voit quelques-uns, mais plus le vôtre.
00:17:35 - Oui, alors oui.
00:17:37 - Alors pourquoi, vous avez changé d'un point de vue cul, ou pas ?
00:17:39 - Mais non, vous savez que j'en suis vert de ne pas montrer mon cul blanc,
00:17:42 parce qu'en fait, j'ai tellement de couches de costumes,
00:17:45 le tabard par-dessus,
00:17:47 et je n'ai pas le temps de tout soulever,
00:17:49 et puis j'ai des bretelles pour ne pas que mon pantalon tombe.
00:17:51 Mais maintenant que vous me donnez envie,
00:17:53 je vais peut-être réfléchir pour ce soir.
00:17:55 - D'ailleurs, on parlait de Roe,
00:17:57 ce qui est bien aussi dans cette nouvelle version de ce Pamelote,
00:17:59 c'est qu'il y a des petits clins d'œil,
00:18:01 et notamment au film Roe, avec le Guy, le prénom Guy.
00:18:04 - Oui, ça c'est un truc qui m'est tombé dessus naturellement,
00:18:08 parce qu'à un moment, il y a un sale français
00:18:11 qui dit que le château, parce que je veux rentrer dans un château
00:18:14 pour avoir le couvert et la nuit,
00:18:16 et il me dit que ce château appartient à Guy de Lombard.
00:18:20 Et moi, je lui dis, va demander à Guy,
00:18:25 j'arrive pas à le dire.
00:18:27 Et du coup, il y a deux ou trois soirs, en impro,
00:18:30 je me suis dit, si, j'arrivais pas à le dire du tout,
00:18:32 et que je demandais l'assistante de mes copains.
00:18:34 Et en fait, c'était hyper émouvant,
00:18:36 parce que je ne les ai pas prévenus,
00:18:38 parce que j'adore l'impro,
00:18:40 et ce que je ne savais pas, c'est qu'en fait,
00:18:42 ils n'avaient jamais dit pendant les répètes
00:18:44 qu'ils étaient complètement fans des Robins.
00:18:46 Pendant les répètes, ils osaient pas le dire,
00:18:48 ils se sont dit, je vais passer pour un lèche-cul.
00:18:50 Et en fait, ils me l'ont avoué en sortant de scène,
00:18:52 que c'était le plus beau cadeau de leur vie,
00:18:54 que je les convis à jouer une scène d'heureux.
00:18:57 Et du coup, on la maintient, on la fait tous les soirs.
00:19:00 - Pef ! Qu'est-ce qui vous fait systématiquement...
00:19:03 - Rire ?
00:19:05 Bah les proutes, déjà, on fait beaucoup de proutes avec mes filles.
00:19:09 Bon, les proutes, je suis désolé, je dois décevoir beaucoup de gens.
00:19:12 Mais ce qui me fait beaucoup rire, c'est toujours Pierre Richard,
00:19:15 toujours De Funès, les Gérard Roury, les Weber,
00:19:19 tous ces films-là.
00:19:21 Et puis, c'est souvent au théâtre ou au cinéma que je rigole beaucoup.
00:19:27 Les anecdotes, les anecdotes de ma mère,
00:19:30 là par exemple, on a du temps, là ?
00:19:32 - Vous avez tout votre temps, c'est votre émission.
00:19:34 - Bon, après, vous contracterez.
00:19:36 Je mange tous les lundis avec ma maman,
00:19:39 et elle me dit "Mon Dieu, Pierre-François,
00:19:43 tu te rends compte de ce qui arrive à ce président de club de foot ?
00:19:47 Il s'est fait virer."
00:19:48 Je dis "Mais enfin, maman, il a embrassé de force une joueuse sur la bouche."
00:19:52 Je dis "C'est le consentement, maman, il faut demander."
00:19:55 Et tu sais pas ce qu'elle me répond.
00:19:57 Elle me dit "Oh, bah écoute, moi je suis désolé,
00:20:00 mais moi, mon facteur, je lui ai donné ses étrennes la semaine dernière."
00:20:04 Eh ben, il était tellement ému qu'il m'a pris la bouche.
00:20:08 Bon, ma mère a 87 ans.
00:20:10 Il m'a pris la bouche, franchement, ça m'a fait un bien fou.
00:20:15 Et donc, ça m'a fait tellement rire d'avoir le point de vue d'une femme
00:20:20 sur ce non-consentement que ça m'a beaucoup fait rire.
00:20:23 - Autre temps, autre meurtre.
00:20:25 Allez, dernière partie de cette interview onomatopée.
00:20:28 Est-ce que vous avez peur du...
00:20:30 - Du temps qui passe ?
00:20:33 - Ouais.
00:20:34 On parlait de retraite, il y a quelques secondes,
00:20:36 si bientôt la retraite, je voudrais bien partir en Nouvelle-Zélande.
00:20:39 - Oui, oui, le temps qui passe, oui,
00:20:41 je me bats beaucoup contre le temps,
00:20:44 je profite beaucoup, beaucoup de la vie.
00:20:46 Et avec mes filles, je leur incule que ça,
00:20:50 mais peut-être un peu trop, j'ai peur de les traumatiser,
00:20:53 parce que depuis qu'elles sont nées, je leur dis qu'on a qu'une vie.
00:20:56 Bon, et malheureusement, j'aurais peut-être dû les mettre au catéchisme
00:20:59 pour qu'elles aient aussi d'autres points de vue.
00:21:01 Peut-être qu'on se réincarne.
00:21:03 Je leur dis "attendez, c'est que mon point de vue,
00:21:06 peut-être que vous aurez d'autres vies,
00:21:08 mais moi, je suis sûr qu'on n'en a qu'une,
00:21:10 donc il faut en faire quelque chose".
00:21:12 Et bon, on est à fond dans la famille,
00:21:15 tout ça pour répondre que oui, le temps qui passe.
00:21:18 Je vois, en fait, quand je vois des photos de moi,
00:21:23 je me dis "putain, mais c'est qui cette vieille ?"
00:21:25 Alors que moi, je suis toujours à Comédie ou à Canal+,
00:21:31 je suis toujours sur mes échelles.
00:21:33 Chez moi, j'habite, j'ai des arbres,
00:21:37 je suis toujours dans les arbres, je taille.
00:21:39 Enfin voilà, je ne vois pas le temps qui passe.
00:21:41 Ça tombe bien que vous me parliez de ça,
00:21:43 parce que je le disais, Maurice Barthélémy est avec nous il y a quelques jours.
00:21:45 Je vais vous poser une question que je lui ai posée il y a quelques jours sur RTL.
00:21:48 C'est Le Bon Dimanche Show, à tout de suite.
00:21:50 Tous les coachs sportifs vous le diront,
00:21:57 le Bon Dimanche Show, ça fait travailler les abdos.
00:22:00 Ça muscle les zygomatiques et c'est bon pour la ligne.
00:22:03 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:22:06 Et paf, qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:22:08 on parle de Spamelote, qui cartonne à Paris, au Théâtre de Paris.
00:22:12 On faisait allusion, il y a quelques instants au passé, au Robin Desbois.
00:22:16 Je disais que j'avais reçu Maurice Barthélémy,
00:22:18 et en parlant à Maurice, je disais "mais alors, la possibilité de reformer le Robin Desbois ?"
00:22:23 - Ça y est ! - Évidemment !
00:22:25 Et non, mais lui me disait que "why not ?"
00:22:28 - Je sais que vous avez un groupe WhatsApp. - Mais oui, mais oui.
00:22:32 De temps en temps, il disait quoi ?
00:22:34 De toute façon, il ne peut pas mentir.
00:22:37 En fait, tous les ans, on dit "bon alors, on remonte, on remonte".
00:22:40 On est à fond, Marina ne veut jamais.
00:22:44 Sauf que pendant le confinement, là, on a eu une ouverture.
00:22:48 Et alors, on a foncé dans l'ouverture,
00:22:50 c'est-à-dire que Marina a dit "d'accord",
00:22:52 alors que ça fait 10 ans qu'elle dit "non".
00:22:55 Et donc, ce qui est très intéressant,
00:22:58 enfin intéressant pour nous, c'est que ça faisait combien ? 20 ans ?
00:23:01 Et bien en fait, on s'est remis à créer en quelques minutes.
00:23:04 En quelques minutes, on a inventé 3 shows.
00:23:07 Et puis bon, finalement, au bout de 3 semaines d'écriture,
00:23:12 Marina a dit "je ne veux pas, je ne veux pas, excusez-moi, je ne veux pas, je ne veux pas".
00:23:17 Voilà, ce qui est dans le passé est dans le passé, il doit y rester.
00:23:20 Après, moi, pour vous dire la vérité,
00:23:22 j'ai pas envie de faire un show télé, on a fait déjà 2000 sketches en direct à la télé.
00:23:26 Moi, j'ai envie de monter sur scène.
00:23:28 C'est là où je prends vraiment un pied immense.
00:23:31 Je veux monter sur scène avec les Robins des Bois.
00:23:33 On a déjà toute l'idée, ça fait 20 ans qu'on a l'idée avec Maurice.
00:23:37 On a un plateau tournant parce qu'il faut qu'on puisse être à 6 aussi,
00:23:40 il faut qu'on arrive à s'enlever les costumes,
00:23:42 il faut qu'on demande à, comment il s'appelle, Arthur O'Brackety,
00:23:45 des conseils pour changer de costume vite.
00:23:47 Et moi, c'est ça qui me plaît parce que quand on fait des tournées de nos films en province,
00:23:52 tout le monde voudrait nous voir en live.
00:23:55 On va pas refaire de la télé, on en a fait 4 ans.
00:23:57 Et une pièce, on en a fait qu'une.
00:23:59 Mais des sketches, nos sketches sur scène, ça, on l'a jamais fait.
00:24:03 Qui veut remplacer Marina Fox ?
00:24:05 Voilà, je lance l'appel.
00:24:07 Florence Foresti, tu sais que t'es ma chérie, t'es ma chouchoute.
00:24:10 Si tu veux remplacer Florence, moi, je dis oui tout de suite.
00:24:13 Laura Felpin, quoi ? Attendez, y'a Laura Felpin qui nous appelle.
00:24:17 Oui Laura, je t'aime beaucoup aussi.
00:24:19 Y'a Florence Foresti qui m'a dit qu'elle allait bientôt faire le Bande du Bon Chaud,
00:24:23 je lui passerai cette séquence.
00:24:25 Ah mais Florence, elle le sait que je l'aime, je l'aime à la vie.
00:24:27 Florence, on est devenu amis sur mon deuxième film King Guillaume.
00:24:31 Elle a été admirable, elle a été d'une générosité folle avec tout le monde.
00:24:36 Elle disait que c'était son plus beau tournage.
00:24:38 J'ai une photo d'elle où elle m'a écrit un très très beau mot que je garde en secret.
00:24:42 Et puis je vais voir ses spectacles 8 fois, 9 fois, comme si j'avais pas compris.
00:24:48 Puisqu'on est en train de parler du passé, et je finirai avec ça,
00:24:51 mais vous parliez de votre première pièce avec toute la troupe des Robins des Bois.
00:24:54 Si Dom, Dominique Farruccias, t'es pas penché sur votre version de Robins des Bois dans les années 90,
00:25:00 vous en seriez où, Jean-Louis ?
00:25:01 Eh ben oui, je me demande souvent, c'est marrant.
00:25:03 Je me demande souvent.
00:25:04 Parfois je me réveille et je me dis, où est-ce que je serais si Dominique,
00:25:08 il était pas allé voir cette pièce grâce à Lionel Abelanski et les frères Azanavicius
00:25:14 qui l'ont emmerdé pendant une semaine en lui racontant tous nos dialogues de cette pièce.
00:25:19 Où est-ce qu'on serait ? J'en sais foutre rien.
00:25:22 Il faut aller voir les films de Claude Lelouch.
00:25:24 Il parle tout le temps de ça.
00:25:26 C'est passionnant.
00:25:27 Toujours.
00:25:28 Toujours voir le bon côté de la vie.
00:25:34 D'ailleurs, ça, il y a la version française dans Spamelote,
00:25:37 alors que cette chanson, moi qui suis un peu fan des Monty Python,
00:25:40 c'est dans la vie de Brian qui a ce titre.
00:25:42 Waouh, le connaisseur, exactement.
00:25:44 Eric Idle a demandé l'autorisation à ses comparses d'intégrer ça dans l'adaptation du film Sacré Graal.
00:25:51 Il a eu raison parce que c'est leur tube.
00:25:53 Puis elle est trop belle cette chanson, elle fait du bien.
00:25:56 Un peu comme votre spectacle, j'avoue que là, au regard de l'actualité un peu pesante du moment,
00:26:02 c'est quand même une capsule de deux heures où on pense un peu à autre chose et on se change d'idée.
00:26:05 Les gens pensent complètement à autre chose.
00:26:07 D'ailleurs, quand ils arrivent dans le théâtre, j'ai fait un pré-show,
00:26:14 c'est-à-dire que mes comédiens sont dans un autre costume.
00:26:17 Et ça y est, ça a démarré, le jeu a démarré.
00:26:20 Les gens ne savent pas que ça a commencé.
00:26:22 Ça commence vers 8h20 déjà, il leur arrive des trucs au guichet, tout ça.
00:26:27 Et ils se font avoir.
00:26:29 Et puis, pendant deux heures et quart de rigolade.
00:26:33 C'est un truc que vous faisiez un peu à l'époque avec les Robins des bois sur la première pièce.
00:26:36 Ce côté immersif, un peu avant.
00:26:39 Oui, j'ai envie que les gens, il leur arrive quelque chose qui ne leur est jamais arrivé.
00:26:44 J'adore ça. J'ai toujours fait ça, même avec Kadé Olivier aussi.
00:26:47 À chaque fois, j'essaye de trouver un truc.
00:26:51 Pef, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais la Fédération Française de Football,
00:26:56 il n'y a pas de vanne, a son Pef.
00:26:58 Et le Pef, à la FFF, c'est le Programme Éducatif Fédéral.
00:27:04 Il a été lancé en 2014, c'est un outil pédagogique complet,
00:27:07 mis à disposition des ligues, districts, clubs amateurs et professionnels,
00:27:11 pour former les jeunes licenciés aux règles de jeu et de vie.
00:27:14 Et ça concerne 800 000 jeunes licenciés et près de 6 000 clubs qui l'utilisent déjà.
00:27:19 Alors, on va faire avec vous, votre propre programme éducatif fédéral,
00:27:23 Pef, si vous le voulez bien, mais pour les jeunes comédiens, un genre de masterclass.
00:27:28 D'accord ?
00:27:29 - Wow !
00:27:30 - Dans votre programme éducatif, cher Pef... - Je prends une pipe, hein !
00:27:33 - Oui, vous pouvez. Franchement, c'est de la radio.
00:27:35 Quel conseil donneriez-vous à un jeune comédien qui débute ?
00:27:40 - Wow, wow, wow !
00:27:42 Donc, d'aller dans une école.
00:27:46 L'école, ce n'est pas forcément les profs d'arts dramatiques, c'est aussi les élèves.
00:27:52 C'est aussi ça qui va constituer, peut-être, son avenir et fabriquer son destin.
00:27:58 Je lui conseillerais de travailler les classiques et les modernes.
00:28:02 Mais de vraiment respecter le théâtre classique,
00:28:06 de travailler Molière, Racine, Corneille, Shakespeare, et puis des scènes de cinéma.
00:28:11 Pourquoi ? Parce que les scènes de cinéma, ça aide à être naturel.
00:28:15 Naturel, c'est un mot un peu argotique, c'est-à-dire à donner de soi.
00:28:23 Il faut à tout prix qu'il arrive à se connaître lui-même,
00:28:27 à être lui-même dans une scène.
00:28:29 Même dans un Molière, il faut...
00:28:31 S'il s'appelle Bertrand... Non, Bertrand, c'est un prénom de Dieu.
00:28:33 S'il s'appelle Kevin, la personne qui me demande,
00:28:36 il faut qu'on reconnaisse Kevin.
00:28:38 Et qu'il demande à sa petite copine, son petit copain, ou quelqu'un qui le connaît bien,
00:28:42 "Est-ce que tu me vois dans cette scène ? Est-ce que tu as l'impression que c'est moi ?"
00:28:46 Voilà, de demander un troisième oeil, le regard d'un autre.
00:28:49 Je lui conseillerais aussi de toucher à tout,
00:28:51 c'est-à-dire pourquoi pas de se mettre à l'écriture, même s'il se trouve mauvais.
00:28:54 Parce que moi, ça m'a sauvé.
00:28:56 Par exemple, si j'avais attendu qu'on vienne me chercher pour jouer,
00:29:00 je serais resté beaucoup chez moi.
00:29:03 Peut-être d'essayer de mettre en scène ses copains aussi,
00:29:05 parce que peut-être il va se découvrir une autre passion.
00:29:07 Peut-être qu'il sera pas comédien, mais il sera metteur en scène.
00:29:10 - Mais vous parliez de profs en disant "bon, c'est pas le plus important".
00:29:13 Honnêtement, quand on a Isabelle Nanty comme prof, ça aide quand même.
00:29:17 - Oui, oui, c'est vrai que... - Ça a été votre cas.
00:29:19 - C'est tout à fait. Mais moi, c'est un coup de bol aussi.
00:29:22 Et puis, c'est l'intuition, parce qu'il y avait plein de profs.
00:29:26 Moi, j'ai préféré aller vers elle.
00:29:28 Elle m'a mis dans le droit chemin.
00:29:30 Déjà, elle m'a rendu bonne élève alors que j'étais cancre, quand je suis arrivé à Paris.
00:29:34 Et puis, elle m'a appris à être moi-même, à donner de moi.
00:29:37 Elle voulait connaître qui était Pierre-François Martin Laval.
00:29:40 Je ne comprenais rien de ses questions.
00:29:42 J'ai mis des mois à comprendre.
00:29:44 Elle m'a dit "mais qu'est-ce que tu penses dans la vie ?
00:29:47 J'ai l'impression que tu ne penses pas ce que tu es en train de dire".
00:29:50 Mais je parle aussi des élèves, parce que les élèves qui sont autour de toi,
00:29:56 c'est peut-être ta nouvelle famille.
00:29:59 C'est comme ça qu'on a fondé les Robins des Bois avec Maurice.
00:30:03 On a été pris dans un spectacle.
00:30:05 Après, j'ai été viré du spectacle.
00:30:07 La moitié de la troupe du spectacle a dit "nous on démissionne s'il est viré".
00:30:11 - Pourquoi vous avez été viré du spectacle ?
00:30:13 - J'ai été viré. On jouait des spectacles en Avignon.
00:30:16 Ça s'est très bien passé pendant un ou deux ans.
00:30:18 Un jour, on a un spectacle des Mars Brothers,
00:30:21 pour lequel j'avais inventé "Multe Gag" avec Maurice,
00:30:24 et dans lequel on jouait,
00:30:26 qui lui, a beaucoup moins bien marché.
00:30:29 Le metteur en scène a dit "il faut que tu en tires les conclusions".
00:30:34 J'ai dit "mais attends, on est 11 sur scène,
00:30:36 c'est pas de ma faute si le spectacle marche pas,
00:30:38 tu me fais trop d'honneur".
00:30:40 Il a dit "si moi je te dis qu'il marche pas à cause de toi,
00:30:42 il m'a viré".
00:30:44 Marina Foys a trouvé ça injuste.
00:30:46 Elle a réuni tout le monde dans son petit appart.
00:30:49 On a fait une grosse réunion avec le metteur en scène.
00:30:52 Elle a dit "c'est pas possible de le virer, ça n'est pas de sa faute".
00:30:56 Il a maintenu qu'il me virait.
00:30:57 Elle a dit "moi je démissionne".
00:30:59 Ça a duré des heures, toute la nuit.
00:31:01 Elle a démissionné.
00:31:03 C'est grâce à ce courage-là de Marina
00:31:06 qui a embarqué 4 autres personnes,
00:31:09 Pascal Vincent, Maurice Barthélémy,
00:31:11 et qu'on s'est retrouvés à la rue,
00:31:13 on n'avait plus de projet,
00:31:15 et qu'on a fondé les Robins des Bois.
00:31:17 Ça s'appelait "The Royal Imperial Green Rabbit Company".
00:31:19 Quelques années plus tard, Farouk Djan nous a dit
00:31:22 "non mais vous allez vous appeler les Robins,
00:31:24 ça sera plus simple".
00:31:26 - Il avait peut-être raison.
00:31:27 La Masterclass de PEF,
00:31:29 le programme éducatif fédéral,
00:31:32 qu'est-ce qui est le plus dur à gérer
00:31:34 au début d'une carrière de comédien ?
00:31:36 Le manque de reconnaissance ou le manque d'argent ?
00:31:38 - Moi je dirais...
00:31:40 Alors attention,
00:31:42 moi j'avais la chance
00:31:44 que ma mère finance ma chambre de bonne.
00:31:47 Je passe de temps en temps devant la cité Vanneau,
00:31:50 je rêve de monter là-haut
00:31:52 pour voir ce que c'est devenu.
00:31:54 Et puis j'avais une chambre de bonne rue du Montparnasse aussi,
00:31:56 je rêve d'aller dedans,
00:31:58 parce que c'est 7 mètres carrés une chambre de bonne.
00:31:59 Elle me payait ma chambre,
00:32:00 elle me payait l'école Florent.
00:32:02 Et c'est beaucoup,
00:32:03 parce que l'école Florent ne s'était pas donnée non plus.
00:32:05 Donc je dirais que pour moi,
00:32:07 ce n'était pas l'argent,
00:32:09 mais oui,
00:32:11 en fait on sait qu'on veut être comédien depuis tout petit,
00:32:14 mais sauf qu'il n'y a que nous.
00:32:16 Les autres, ils sont même gênés.
00:32:18 Ils disent "ah d'accord".
00:32:20 Donc oui, c'est ça qui manque.
00:32:23 - Et pour finir,
00:32:24 PEF, est-ce qu'il y a des choses que vous regrettez dans votre carrière ?
00:32:27 - Oui.
00:32:28 Oui, il n'y a pas beaucoup de choses,
00:32:30 parce que j'ai vraiment eu une vie heureuse professionnellement.
00:32:34 Mais je l'ai dit une fois,
00:32:37 et je le redis parce que ça me reste en travers de la gorge.
00:32:39 Fifi Lachaud m'avait cru en moi pour jouer dans "Babysitting"
00:32:44 et j'avais lu le scénario et je savais que ça allait cartonner.
00:32:47 J'adorais la bande à Fifi.
00:32:49 Et je voulais jouer dedans.
00:32:51 Et puis parce qu'une agent s'est brisée avec le producteur,
00:32:57 ils se sont froissés,
00:33:00 ils se sont clashés.
00:33:01 Et elle m'a dit "tu ne peux pas participer à ce film,
00:33:03 parce que c'est inadmissible ce qui se passe".
00:33:06 Et moi comme un con, j'aurais dû dire "mais je suis artiste,
00:33:08 je fais ce que je veux".
00:33:09 Et j'ai été très lâche.
00:33:10 Et j'ai invité Fifi à manger,
00:33:12 je lui ai dit "écoute Fifi, il y a des choses qui nous dépassent,
00:33:14 je ne peux pas".
00:33:15 Et bon, je regrette.
00:33:16 Parce que j'avais qu'à prendre ma décision.
00:33:17 - Mais ça va bien entre vous et Philippe ?
00:33:19 - Moi je suis allé voir Albi.com, numéro 2,
00:33:22 dont je suis fan, mes filles sont fans.
00:33:24 Je vais les voir partout.
00:33:25 Je suis copain avec Julien.
00:33:27 - Mais vous savez qu'on a un point commun, tous les trois.
00:33:30 Philippe, vous et moi.
00:33:32 - On n'a pas le même âge, je suis le plus vieux.
00:33:34 - Oui mais on est tous du 25 juin.
00:33:35 - Ouais !
00:33:36 - Ouais c'est vrai !
00:33:38 - Et ben oui alors !
00:33:39 - Ouais c'est vrai !
00:33:41 - Il y a des trucs qui se font quand même !
00:33:43 - Et d'ailleurs on a un autre point commun,
00:33:45 c'est que le 25 juin on pense à Michael Jackson.
00:33:48 - Et bien sûr, et à George Michael.
00:33:50 - Bien sûr.
00:33:51 - Et d'ailleurs pendant longtemps,
00:33:52 les gens se souvenaient de mon anniversaire
00:33:54 grâce au décès de Michael Jackson.
00:33:56 C'est Pierre-François Martin Laval,
00:33:58 PEF, qui fait son bon dimanche show sur RTL
00:34:00 et dans quelques instants Valérie Zetoun qui vient d'en rejoindre.
00:34:03 - J'avais une super blague pour ce jingle.
00:34:05 Mon fessine qu'on est déjà à la bourre,
00:34:07 alors je me dépêche, hop hop !
00:34:09 Bruno Guillon sur RTL, allez allez !
00:34:11 - PEF fait son bon dimanche show sur RTL.
00:34:17 On parle de Spadelotte qui se joue au Théâtre de Paris.
00:34:21 Ça c'est The Bright Side of Life,
00:34:22 la chanson des Monty Python,
00:34:24 adaptée dans Spadelotte.
00:34:26 PEF, vous écoutez quoi chez vous
00:34:27 quand vous êtes au calme comme musique ?
00:34:29 - Alors, déjà j'écoute toutes les musiques
00:34:32 imposées par ma femme et mes filles.
00:34:34 - C'est-à-dire ?
00:34:35 - Là, mon épouse elle écoute beaucoup Ben Mazoué.
00:34:38 - Ouais ?
00:34:39 - Voilà, alors il y a une chanson
00:34:40 qui la fait pleurer à chaque fois,
00:34:41 c'est "Dix ans de nous"
00:34:42 parce qu'on en est à dix ans de mariage là, actuellement.
00:34:45 - D'accord.
00:34:46 - Voilà.
00:34:47 - Et du côté des filles, on est plus sur quoi ?
00:34:49 - Alors, ma Viviane, c'est celle du milieu,
00:34:52 je lui dis "tu sais Viviane,
00:34:54 je vais chez mon idole Eric Idole,
00:34:57 tu te rends compte, c'est incroyable quoi".
00:35:00 Et je lui dis "et là, demain soir,
00:35:03 il y a Pierre Richard qui est mon idole depuis tout petit
00:35:05 qui va voir mon spectacle,
00:35:06 c'est comme si toi, qu'est-ce qui t'arriverait toi ?"
00:35:09 Elle me dit "oh moi ce serait Joyce Jonathan".
00:35:11 (rires)
00:35:13 Donc Joyce Jonathan, si tu nous entends un jour,
00:35:15 tu veux, voilà, le 21 novembre,
00:35:18 vous souhaitez l'anniversaire à Viviane.
00:35:20 - Le message est passé,
00:35:21 elle fait partie de la maison,
00:35:22 elle est sociétaire des grosses têtes.
00:35:24 Je parle de musique parce que Valérie Zetoune vient nous rejoindre.
00:35:27 Bienvenue mon Valérie.
00:35:30 - Salut Bruno, bonjour Pierre.
00:35:31 - Salut Valérie.
00:35:32 - Je sais pas si vous le savez,
00:35:33 mais les Monty Python doivent une partie de leur carrière au Pink Floyd.
00:35:36 - Yes.
00:35:37 - Parce que c'est avec une partie de l'argent de Dark Side of the Moon
00:35:40 qu'ils ont produit le premier film,
00:35:43 "Monty Python, Sacré Graal",
00:35:45 et c'est les Floyd qui ont aidé les Pythons à faire carrière.
00:35:48 - Qui a des meilleurs albums au monde, Dark Side of the Moon.
00:35:50 - Après, ils avaient peut-être les mêmes dealers aussi à l'époque,
00:35:53 ça créait des liens.
00:35:54 - Peut-être.
00:35:55 - C'est beau, ce serait génial,
00:35:57 vous imaginez si aujourd'hui,
00:35:59 Jean-Jacques Goldman finançait mon prochain film ?
00:36:02 - Ce serait pas mal, ouais.
00:36:04 C'est sûr, il vaut mieux choisir Goldman
00:36:06 que Faude en termes de budget.
00:36:07 - Oui, j'ai pas dit au hasard.
00:36:08 (rires)
00:36:09 - En termes de budget, il a visé juste.
00:36:12 On parle de qui aujourd'hui Valérie ?
00:36:14 - Oui Bruno, cette semaine nous fêtons les 50 ans
00:36:16 de l'album "Goodbye Yellow Brick Road" d'Elton John.
00:36:20 - J'ai adoré le film.
00:36:28 - Nous sommes en 1973,
00:36:33 Elton John a 26 ans
00:36:35 et il est au sommet de son inspiration.
00:36:38 Ses précédents tubes, "Your Song", "Daniel",
00:36:41 ou encore "Rocketman" ont fait de lui une star planétaire.
00:36:45 En ce début d'année,
00:36:53 Elton John a d'abord voulu enregistrer son nouvel album en Jamaïque.
00:36:57 Mais le pays accueille le match de boxe "Phrasier Foreman"
00:37:01 qui déclenche une effervescence pas vraiment propice au travail.
00:37:05 Alors Elton, Bernie Topin, son parolier,
00:37:09 son musicien, quitte la folie de la Jamaïque
00:37:12 pour le calme du château d'Eruville,
00:37:14 paumé dans la campagne normande.
00:37:16 Tiens, d'ailleurs il faudra un jour que je vous raconte l'histoire de château
00:37:20 qui a abrité les amours de Chopin et de George Sand
00:37:24 avant d'être transformé plus d'un siècle après
00:37:27 en un studio d'enregistrement mythique par le génial Michel Magne.
00:37:35 C'est le troisième album qu'Elton John va enregistrer à Eruville.
00:37:39 On y mange excessivement bien,
00:37:41 on y boit des grands crus à tous les repas
00:37:43 et le studio a une acoustique exceptionnelle.
00:37:46 Le soir, Elton sort faire la fête à Paris avec son pote Yves Saint Laurent.
00:37:51 Pendant ce temps, Bernie Topin écrit un texte
00:37:53 enfermé dans le calme de sa chambre.
00:37:56 Puis le lendemain, Elton John compose sur le texte
00:37:59 et enregistre directement avec les musiciens,
00:38:02 tous heureux d'être ici enfermés ensemble.
00:38:05 Cette énergie donnera certainement l'un des plus grands albums d'Elton John.
00:38:09 On l'en trouve pelle-mêle du glam rock, du reggae, du jazz, de la pop,
00:38:13 bref, un album de fusion totalement génial.
00:38:17 Elton et sa bande enregistrent 17 titres en 15 jours,
00:38:21 dont le premier single, "Saturday Night's Alright For Fighting".
00:38:26 Puis il engêne avec "Goodbye Yellow Brick Road".
00:38:29 Le titre fait un tel raz-de-marée dans le monde
00:38:38 que l'artiste se demande quel autre single choisir ensuite.
00:38:42 Il opte pour "Candle In The Wind",
00:38:44 une balade écrite en hommage à Marilyn Monroe.
00:38:48 Mais le titre est un énorme flop à sa sortie.
00:38:51 Il faudra attendre d'abord un live à Sydney en 87 pour qu'il se classe numéro 1.
00:38:56 Puis il deviendra en 97 le single le plus vendu tous les temps
00:39:01 lorsqu'Elton le ressortira en hommage pour son ami Lady D.
00:39:06 Le titre est un grand succès.
00:39:08 Il est un grand succès pour les musiciens.
00:39:11 Il est un grand succès pour les musiciens.
00:39:14 Il est un grand succès pour les musiciens.
00:39:17 Lors de sa première sortie en 73,
00:39:20 Elton a mis en face B de "Candle In The Wind"
00:39:23 un titre auquel il ne croit pas, mais alors pas du tout.
00:39:26 C'était sans compter un DJ de la plus grosse radio de Détroit
00:39:38 qui retourne le 45 tours et bastonne "Benny and the Jets".
00:39:42 Il est alors programmé par toutes les grandes stations américaines
00:39:45 et fait de l'album la plus grosse vente de l'année.
00:39:48 Elton John a représenté dans les années 70
00:39:52 plus de 3% des ventes mondiales de disques.
00:39:55 Un chiffre phénoménal qu'aucun artiste n'a jamais égalé.
00:39:59 J'ai pris un plaisir fou à réécouter cet album en entier pour préparer cette chronique.
00:40:04 Et je vous conseille, chers amis, d'en faire de même.
00:40:07 Il n'a pas pris une ride.
00:40:09 Alors bon anniversaire Yellow Brick Road et bon dimanche !
00:40:13 "Benny and the Jets", je crois que c'est dans le top 3 de mes chansons préférées au monde.
00:40:24 Merci beaucoup Valéry, merci beaucoup de venir nous voir ici comme chaque dimanche.
00:40:29 C'est Pèphe qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:40:32 On parle de Spamelot, alors on va quand même parler de la mise en scène,
00:40:35 des costumes, des acteurs, parce que c'est quand même un truc assez dingue.
00:40:38 Ça se joue au Théâtre de Paris, on revient dans quelques instants sur RTL.
00:40:41 A tout de suite !
00:40:42 Aujourd'hui, le bon dimanche show reçoit le meilleur invité qu'il n'ait jamais eu.
00:40:52 C'est complètement faux. On repassera ce jingle la semaine prochaine.
00:40:58 Bruno Guillon sur RTL jusqu'à 15h30.
00:41:02 Ça fait plaisir quand même.
00:41:04 Pierre-François Martin Laval, Pèphe, fait son bon dimanche show sur RTL.
00:41:07 On est en scène et joue Spamelot des Monty Python au Théâtre de Paris.
00:41:11 J'aimerais quand même qu'on se pose sur quelque chose.
00:41:13 S'il y a un seul reproche que je pourrais faire, je pense, au spectacle, Pèphe, c'est l'affiche.
00:41:18 Parce que l'affiche ne représente pas du tout le côté énorme de ce qu'on va vivre pendant deux heures.
00:41:26 J'aimerais quand même qu'on parle...
00:41:27 Tout est caché derrière le bouclier, je pense.
00:41:29 Mais c'est ça !
00:41:30 Une vingtaine de comédiens, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, monter ce genre de spectacle en France
00:41:35 et même à Paris, c'est quand même un truc assez dingue.
00:41:38 Une vingtaine de comédiens, l'orchestre, des décors de fou, de 10 mètres d'eau...
00:41:43 Il y a autant de gens en glisse pour nous aider.
00:41:44 Il y a un moment où on balance quand même une vache par-dessus les remparts d'un château.
00:41:48 Une vache qui est à la taille d'une vache.
00:41:50 Mes filles, n'arrête pas de me dire "mais c'est une vraie vache, papa !"
00:41:52 Un château en Lego géant.
00:41:54 Je veux dire, c'est un truc de dingue, ce Spamelot.
00:41:58 Oui, c'est open bar sur la folie des Monty Python.
00:42:01 Mais ils ont eu raison, le group stage, c'est un gros divertissement.
00:42:07 Derrière ce rideau rouge qu'il y a sur cette affiche, vous avez raison, il y a tout.
00:42:11 Il y a tout ce que les gens vont découvrir.
00:42:13 Vous savez, c'est quand même le film sacré Graal.
00:42:17 Alors certes, ils n'ont pas de chevaux dans le film.
00:42:20 Ils ont des noix de coco coupées en deux et vidées pour faire le son des chevaux.
00:42:24 Mais il n'y a que ça de pauvre.
00:42:26 Donc ils sont restés comme ça, très simples, les chevaliers de la table ronde.
00:42:30 Sauf qu'ils traversent des marécages, des châteaux,
00:42:34 ils délivrent des princesses qui s'avèrent être des princes.
00:42:37 Il faut faire rêver les gens autant que de les faire rire.
00:42:41 Typiquement, ça fait partie des gags qu'il y a également dans le film.
00:42:44 Chevalier qui est suivi par le gars qui fait les bruits de pas avec les noix de coco.
00:42:49 Les chevaliers qui font nie, le lapin sanguinaire.
00:42:52 Ça c'est des trucs qu'on a dans le film.
00:42:54 Est-ce qu'il y a des choses du film où vous vous êtes dit "ça pour le coup, on va être emmerdé ?"
00:42:58 Il y a des scènes qui n'existent pas dans l'adaptation.
00:43:02 J'ai commencé à remettre des scènes du film que j'adorais dans l'adaptation.
00:43:07 Les avocats américains m'ont dit "là vous n'avez pas compris, on vous donne 30 jours pour vite..."
00:43:13 Donc j'ai trouvé un subterfuge.
00:43:15 En fait, je démarre les scènes mais je les censure.
00:43:18 Il y a des comédiens qui sont verts, qui se font censurer sur scène,
00:43:23 qui s'insultent avec la prod.
00:43:25 Il y a la production qui rentre sur le plateau.
00:43:28 C'est un délire mais dans l'esprit des Monty Python.
00:43:31 C'est eux qui m'ont appris ça.
00:43:33 Ils m'ont appris qu'on pouvait arrêter un générique,
00:43:35 qu'on pouvait renvoyer la personne qui avait fait le générique.
00:43:39 D'ailleurs, dans le film "Sacré Graal", vous ne vous en souvenez peut-être pas,
00:43:43 le roi Arthur et ses chevaliers se font arrêter par la police.
00:43:46 Nous, il se passe des choses comme ça sur scène.
00:43:49 - Oui, et puis vous brisez largement ce qu'on appelle "briser le quatrième mur".
00:43:53 C'est-à-dire qu'il y a plein de moments où vous prenez les gens à partie.
00:43:57 Il y a même un moment dans la pièce où vous vous rendez compte
00:43:59 que vous êtes dans une comédie musicale.
00:44:01 - Oui, mais attention, je tiens à dire que ça me vient d'eux.
00:44:05 C'est Eric Idle qui a fait ça et moi j'ai adapté.
00:44:08 Mais c'était vraiment déjà dans l'original.
00:44:11 C'est-à-dire que le roi Arthur, on lui confie,
00:44:14 s'il veut trouver le Graal, il faut d'abord qu'il traverse la forêt.
00:44:17 Pour traverser la forêt, les chevaliers lui disent
00:44:19 "Bah non, vous ne la traverserez que quand vous aurez monté une comédie musicale".
00:44:22 Donc lui, il est dégoûté parce qu'il n'a fait qu'un an de guimbarde.
00:44:25 Donc il est désespéré.
00:44:30 Et au moment où il s'apprête à essayer de monter cette comédie musicale,
00:44:32 la fée, la Dame du Lac, lui dit "En fait, elle fait un explosif,
00:44:36 elle allume la salle et il se rend compte qu'en fait, il est avec des vrais gens".
00:44:41 Bon voilà, il se passe plein de choses.
00:44:43 - Même en termes d'escalibure, "prends feu",
00:44:46 vraiment, on en prend plein la gueule.
00:44:49 - Oui, et puis, on ne sait pas de tout reposer ces effets spéciaux
00:44:52 parce que parfois, ils foirent, je tiens à le dire.
00:44:54 Donc ça ne marche pas à chaque fois.
00:44:56 De temps en temps, on a peur de prendre feu, nous aussi.
00:44:59 C'est assez excitant parce qu'on ne sait pas ce qui va fonctionner.
00:45:04 On cherche des solutions, parfois, il y a tellement d'effets spéciaux
00:45:08 que quand il y en a un qui foire, une fois, il y a la Hearth,
00:45:11 donc il y a un grand portail géant qui s'est relevé au mauvais moment,
00:45:14 les gens n'étaient pas près derrière.
00:45:16 Et en fait, j'ai tellement pété un câble sur scène
00:45:19 que les spectateurs ont cru que c'était le roi Arthur.
00:45:22 Et donc, ils riaient, ils riaient.
00:45:25 Et bon, c'est dément à jouer.
00:45:27 - Bon, vous maîtrisez évidemment tous les humours, P.F.
00:45:30 On le sait, mais je sais qu'il y a un genre dans lequel vous êtes passé maître,
00:45:32 c'est l'absurde, ce qui faisait aussi que vous étiez obligés de vous rencontrer
00:45:35 avec Spamelote des Monty Python.
00:45:38 J'avais envie de vous faire l'interview absurde.
00:45:41 Alors vous allez voir, les questions sont absurdes, vraiment,
00:45:43 et du coup, les réponses, c'est comme vous voulez.
00:45:45 P.F., si vous étiez un arbre, dans quelle forêt pourriez-vous grandir
00:45:49 en n'ayant aucune frustration par rapport à votre carrière actuelle ?
00:45:52 - Dans une forêt noire, le gâteau.
00:45:56 - D'accord.
00:45:57 Si les chats portaient des chapeaux,
00:45:59 ils préfèreraient des bérets ou des casquettes, selon vous ?
00:46:01 - Non, les chats, ils préfèrent vraiment le foulard.
00:46:05 - D'accord.
00:46:06 À la pétanque, on vise le cochonnet.
00:46:08 Pour plus de cohérence, par quels animaux faudrait-il remplacer les autres boules ?
00:46:11 - Par des éléphants.
00:46:13 - Très bien.
00:46:14 P.F., quel sujet de discussion ne faut-il surtout pas aborder
00:46:17 avec une Peugeot 205 ?
00:46:19 Attends, je la refais, c'était dans une Peugeot.
00:46:21 P.F., quel sujet de discussion ne faut-il surtout pas aborder
00:46:24 dans une Peugeot 208 ?
00:46:26 - Pour ou contre les oursins.
00:46:28 - Quel est le prénom idéal pour une cafetière ?
00:46:30 - Mélanie.
00:46:32 - On a fait une cagnotte litchi pour acheter une couronne
00:46:34 pour l'enterrement des Angles Morts.
00:46:36 Vous donnez combien ?
00:46:38 - Je donne mes dents.
00:46:39 - Dans un monde où la couleur bleue n'existe pas.
00:46:41 - Merci, merci.
00:46:42 - J'ai une fan, c'est bon.
00:46:44 - Je me retire de rire.
00:46:46 Il faut que je reste dans le personnage.
00:46:48 P.F., dans un monde où la couleur bleue n'existerait pas,
00:46:50 de quelle couleur serait le ciel ?
00:46:52 - Eh bien, tout ce que je sais, c'est que du coup,
00:46:56 je serais dans la mer parce que je serais aveugle.
00:46:59 Mais le ciel, il serait...
00:47:04 - Brouge.
00:47:05 - Hein ?
00:47:06 - Il serait brouge.
00:47:07 - Il serait brouge.
00:47:08 - Brouge, ce serait pas mal.
00:47:09 Dans un monde où le mot ciel n'existerait pas,
00:47:11 comment on appellerait ce truc tout brouge,
00:47:14 avec plein de nuages qui sont au-dessus de notre tête ?
00:47:17 - Écoutez, moi je l'appellerais le miel.
00:47:19 - D'accord.
00:47:20 P.F., vous savez si Christian Clavier sait jouer du clavier ?
00:47:23 - Ah, alors, tout ce que je sais, c'est qu'il sait jouer de la pipette.
00:47:28 - P.F., si on accouple une souris d'ordinateur avec une vraie souris,
00:47:33 les petits, d'après vous, ils tiendront plus du père ou de la mère ?
00:47:40 - Moi, je pense qu'ils tiendront plutôt du fils.
00:47:43 - Avant-dernière question, s'il n'était pas sur le bras,
00:47:47 mais dans un meuble de votre maison,
00:47:50 quelle serait la place idéale pour ranger vos coudes ?
00:47:53 - Ah oui, dans les étagères ?
00:47:56 Non, je sais pas, j'ai pas...
00:47:58 - Très bien, dans les étagères, très bien, très bien.
00:48:00 Et enfin, dernière question,
00:48:03 les gens qui veulent changer de prénom parce qu'il s'appelle Kevin,
00:48:05 ou Spatule,
00:48:07 vous pensez qu'ils devraient payer au prorata de leur prénom de merde ?
00:48:11 - Eh bien, déjà, ils devraient déclarer au fisc,
00:48:17 ils devraient commencer par ça.
00:48:19 Parce qu'en général, ces gens-là,
00:48:21 tous les gens qui s'appellent Spatule,
00:48:24 déjà, il y a de la fraude, c'est sûr.
00:48:26 - C'est sûr. Merci de passer ce message.
00:48:28 C'est P.F. qui fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:48:31 et je salue les auditeurs qui viennent d'arriver à l'instant
00:48:34 et qui se disent "mais qu'est-ce qu'il se passe ?"
00:48:36 J'ai l'impression, Monique, qu'on a trop forcé sur le digestif,
00:48:38 je ne comprends plus rien de ce qu'ils sont en train de dire.
00:48:40 On va revenir dans quelques instants, on va parler de critique,
00:48:42 chez RPF. A tout de suite.
00:48:44 Si on vous demande ce qu'est le bon dimanche chaud,
00:48:51 vous pouvez dire que c'est une émission drôle,
00:48:53 avec des invités de qualité,
00:48:55 et puis si jamais on ne vous le demande pas,
00:48:57 vous faites autre chose, je ne sais pas,
00:48:59 de l'aquarelle, par exemple, ce que vous voulez.
00:49:02 Bruno Guillon sur RTL.
00:49:04 Elle est super cette voix-là.
00:49:06 C'est le bon dimanche chaud de P.F.C, c'est la voix d'RTL.
00:49:08 Elle est géniale cette fille.
00:49:10 C'est son nom, elle s'appelle Monique RTL.
00:49:12 Monique RTL.
00:49:14 Très fâchée avec François France Inter.
00:49:16 Oui, j'allais te demander.
00:49:18 C'est plus une époque où ils se parlaient un peu,
00:49:20 et là c'est fini.
00:49:22 Parce que Jacqueline Europin, de temps en temps, elle dit...
00:49:24 Jacqueline Europin, elle a glissé.
00:49:26 Elle est en mode "punaise de l'E",
00:49:28 en même temps que Jacqueline Europin.
00:49:30 On va parler critique, si vous le voulez bien.
00:49:32 Est-ce que vous êtes sensible à ça, P.F.C ?
00:49:34 Ou pas ?
00:49:36 Est-ce qu'après la première de Spamelote,
00:49:38 vous êtes allé voir sur les sites internet de réservation,
00:49:40 voir ce que les gens disaient ou pas sur la pièce ?
00:49:42 Alors, la vérité c'est que, parce que je suis sensible,
00:49:44 j'y vais pas.
00:49:46 J'ai trouvé que ça comme solution.
00:49:48 C'est bien, c'est bien. On y va pour vous.
00:49:50 Alors attention, on n'est pas allé voir
00:49:52 les critiques sur Spamelote.
00:49:54 C'est le moment des critiques du web, on fait ça avec tous les invités de l'émission.
00:49:56 On prend une tranche de vie
00:49:58 de la personne qui est assise sur le fauteuil,
00:50:00 et on va voir les critiques correspondant à une de ses oeuvres.
00:50:02 En l'occurrence, on s'est posé sur
00:50:04 le film "Prof", sorti
00:50:06 en 2013, de
00:50:08 et avec Pierre-François Martin Laval,
00:50:10 adapté de la BD du même nom, qui avait fait quand même
00:50:12 plus de 4 millions d'entrées, excusez du peu.
00:50:14 Nous, ce qu'on aime, c'est récupérer
00:50:16 des critiques, bonnes ou mauvaises, mais drôles.
00:50:18 C'est les gens qui tombent à côté,
00:50:20 des fois. Et alors, je pourrais vous les lire
00:50:22 telles quelles, ce qui n'aurait pas grand intérêt.
00:50:24 Donc, j'ai traduit ces critiques
00:50:26 dans une autre langue, grâce à l'intelligence
00:50:28 artificielle. Je vous fais
00:50:30 écouter la critique dans une autre langue, et à l'oreille,
00:50:32 vous me dites si c'est bien ou si ce n'est pas bien, et après, on découvre la vraie.
00:50:34 On parle donc du film
00:50:36 "Les Profs", première critique, on l'a traduite
00:50:38 en birman.
00:50:40 (Birman)
00:50:42 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:50:54 Il se trouve que je parle couramment le birman,
00:50:56 donc je suis désolé, je triche, mais
00:50:58 la critique n'est pas très bonne, malheureusement.
00:51:00 Alors, il va falloir reprendre quelques cours, puisque
00:51:02 c'était une excellente critique.
00:51:04 Papy Dormeur vous a mis 5/5
00:51:06 en écrivant ceci.
00:51:08 "Une critique acerbe de l'éducation nationale.
00:51:10 Sous couvert de gags, le réalisateur tire à boulet rouge
00:51:12 sur Vincent Peillon et ses sbires.
00:51:14 Le système éducatif français
00:51:16 n'en sortira pas indemne." C'est une vraie critique.
00:51:18 Alors, on rappelle que Vincent Peillon,
00:51:20 à l'époque, était le ministre de l'éducation nationale.
00:51:22 Bah, dis donc,
00:51:24 si c'est Papy Dormeur, c'est Papy Rêveur.
00:51:26 Il est là, mon pèf,
00:51:28 qui balance.
00:51:30 La deuxième critique, je l'ai traduite en bosniaque.
00:51:32 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:51:46 Voilà, de toute façon, ma mère est bosniaque,
00:51:48 mon fils est bosniaque,
00:51:50 et je le sais, d'autant plus que
00:51:52 j'ai pas de fils, donc je peux vous dire
00:51:54 que cette critique est vraiment pas bonne.
00:51:56 Ça, c'est sûr.
00:51:58 Il va falloir parler avec votre mère.
00:52:00 Très bonne critique.
00:52:02 Albanger vous a mis 5/5.
00:52:04 Et la critique laissée sur Halluciné, la suivante.
00:52:06 Je mets 5 à ce film, comme je mets 0
00:52:08 à M. Chambardier, mon ancien prof de géographie
00:52:10 qui est encore plus nul que moche, et pourtant,
00:52:12 qu'est-ce qu'il était moche ?
00:52:14 Attention, voici
00:52:16 la critique numéro 3, traduite en hindi.
00:52:18 Au 15ème minute,
00:52:20 le DVD a été paru,
00:52:22 ce qui est le meilleur.
00:52:24 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:52:26 De toute façon, je le dis sincèrement,
00:52:28 j'ai tourné mon film "Fahim"
00:52:30 une partie en Inde,
00:52:32 donc je parle couramment hindi.
00:52:34 Et cette critique
00:52:36 est plutôt bonne.
00:52:38 Peut-être qu'il faudra faire un numéro 2.
00:52:42 Marie Bambel vous a mis 0/5
00:52:44 avec cette critique.
00:52:46 Et rayé à la 15ème minute,
00:52:48 qui est pourtant la meilleure.
00:52:50 Qui est pourtant la meilleure.
00:52:54 L'avant-dernière critique, c'est du japonais.
00:52:56 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:53:12 Je dois vous avouer que j'ai un petit peu
00:53:14 mythonné sur le bosniaque.
00:53:16 J'ai menti.
00:53:18 Mais par rapport au japonais ?
00:53:22 Il se trouve que ma femme est japonaise.
00:53:24 Et que moi-même, je suis japonais.
00:53:26 Je suis né au Japon.
00:53:28 C'est vrai qu'en "D'un coup" d'Elite Faciès,
00:53:30 on dit "oui, mais il n'a pas la tête d'un japonais".
00:53:32 On peut être né au Japon.
00:53:36 Donc cette critique, je la trouve
00:53:38 "mi-sushi"
00:53:40 "mi-sashimi"
00:53:42 "mi-sashimi"
00:53:44 C'est une bonne critique.
00:53:48 4,5/5
00:53:50 "Lulu Berlu", je l'avais vu au cinéma,
00:53:52 mais pas pratique.
00:53:54 Car impossible de remettre en pause
00:53:56 ou revenir sur les gags pour les revoir.
00:53:58 Le DVD est beaucoup plus intéressant.
00:54:00 C'est un beau compliment.
00:54:02 Absurde en même temps, mais drôle.
00:54:04 La dernière critique, c'est du coréen.
00:54:06 *L'écriture est en coréen*
00:54:18 Non, là, ça va loin.
00:54:20 Excusez-moi.
00:54:22 Parce que moi, il se trouve que les films coréens,
00:54:24 alors là, j'ai même pas pris de cours.
00:54:26 Je les vois, je mets même pas de sous-titres.
00:54:28 Ah bon ?
00:54:30 Ah oui, je les vois direct en VO.
00:54:32 Oui, le fameux film, vous savez, dans la villa.
00:54:34 "Le code Wichid".
00:54:36 "Parasite", vous voulez dire.
00:54:38 "Parasite", je connais le dialogue par terre.
00:54:40 Un moment, il dit...
00:54:42 *L'écriture est en coréen*
00:54:44 Et elle, elle répond, son épouse,
00:54:46 elle dit... *L'écriture est en coréen*
00:54:48 C'est fou, c'est fou.
00:54:50 *L'écriture est en coréen*
00:54:52 Donc là, la personne,
00:54:54 déjà, elle est drôle, elle a beaucoup d'humour.
00:54:56 Parce qu'elle parle du film avec humour.
00:54:58 Donc c'est une bonne ou une mauvaise critique ?
00:55:00 C'est une mauvaise.
00:55:02 C'est une mauvaise, c'est une très bonne critique.
00:55:04 C'est une très mauvaise critique.
00:55:06 *Rires*
00:55:08 Alors attendez, parce que celle-ci, c'est celle qui m'a fait le plus rire.
00:55:10 Je rappelle qu'on est en train de parler du film
00:55:12 "Les Profs", sorti en 2013.
00:55:14 De et avec Pèphe.
00:55:16 Et donc, Alu Cinéma a mis 0/5
00:55:18 avec cette critique, 30 ans après.
00:55:20 Une suite qui ne respecte pas
00:55:22 les personnages du premier épisode.
00:55:24 C'est cartoonesque, aucun réalisme.
00:55:26 Où sont passés Patrick Bruel et Fabrice Luchini ?
00:55:28 Je rappelle que Bruel et
00:55:30 Luchini avaient joué dans un film prof
00:55:32 qui était sorti au début des années 80.
00:55:34 Et donc forcément, rien à voir.
00:55:36 La personne est tombée à côté.
00:55:38 Pèphe est avec nous,
00:55:40 c'est le Bon Dimanche Show, on revient dans quelques instants.
00:55:42 A tout de suite !
00:55:44 *Musique de fin*
00:55:58 - Nous sommes sur Spamelote !
00:56:00 Ça se joue au théâtre de Paris.
00:56:02 Avec Pèphe,
00:56:04 notre invité aujourd'hui,
00:56:06 qui met en scène et qui joue le roi Arthur.
00:56:08 Dans Spamelote, j'aimerais qu'on parle
00:56:10 des camarades qui vous entourent.
00:56:12 On a parlé tout à l'heure de Lorraine Van Kempen,
00:56:14 qui joue le rôle de la dame Nulak.
00:56:16 Moi je suis retombé sur l'annonce
00:56:18 de casting des auditions pour Spamelote.
00:56:20 Il faut quand même
00:56:22 savoir jouer, chanter,
00:56:24 il faut même pour certains savoir jouer des claquettes,
00:56:26 manier l'épée, danser.
00:56:28 Ça s'est passé comment ?
00:56:30 - Et les trois en même temps.
00:56:32 D'abord on a reçu 650
00:56:34 tapes, on dit, des vidéos
00:56:36 d'essais des personnes
00:56:38 à qui on avait donné des scènes à jouer.
00:56:42 Et là,
00:56:44 on en a recruté,
00:56:46 on en a convié
00:56:48 150 sur les 650,
00:56:50 avec qui j'ai passé pas mal de temps.
00:56:52 Ça a pris évidemment
00:56:54 plusieurs semaines.
00:56:56 Donc ils avaient deux scènes
00:56:58 à jouer, deux scènes à chanter,
00:57:00 et une carte blanche. La carte blanche, c'était deux minutes.
00:57:02 C'était le seul truc imposé.
00:57:04 Et ça, c'était merveilleux.
00:57:06 Parce que j'avais envie de prendre
00:57:08 tout le monde. Parce que je me suis aperçu
00:57:10 que tous les jeunes artistes
00:57:12 ont quelque chose à donner,
00:57:14 quelque chose d'incroyable à offrir
00:57:16 en écriture. Ils racontaient leur vie
00:57:18 en deux minutes, il y en a qui faisaient des powerpoints
00:57:20 sur leur vie. Ils venaient avec un ordinateur,
00:57:22 d'autres avec une guitare.
00:57:24 C'était vraiment un moment
00:57:26 incroyable, le casting.
00:57:28 - Parlons des costumes, également. Il y a un boulot
00:57:30 énorme qui est fait. Il y a combien de costumes ?
00:57:32 - Il y a 200 costumes environ,
00:57:34 faits par une créatrice belge
00:57:36 qui s'appelle Caroline Vanache,
00:57:38 qu'on déteste de temps en temps aussi
00:57:40 le soir, parce qu'on perd
00:57:42 3 kilos par jour.
00:57:44 On a vraiment des armures, des machins.
00:57:46 Ils sont magnifiques,
00:57:48 ils sont merveilleux.
00:57:50 Il y a 75 perruques.
00:57:52 C'est grandiose !
00:57:54 - Vous aviez vu,
00:57:56 il y a 10 ans, quand vous aviez montré la première version
00:57:58 de Spamelote en France,
00:58:00 vous aviez vu la comédie musicale qui se
00:58:02 jouait à Broadway ou pas ? - Oui, enfin,
00:58:04 j'avais vu deux versions. J'avais vu une version
00:58:06 en Espagne et une version dans les pays de l'Est.
00:58:08 Et je savais pas
00:58:10 que j'allais avoir l'honneur de mettre en scène.
00:58:12 J'avais passé une soirée...
00:58:14 Enfin, vraiment, on est comme un enfant,
00:58:16 parce que c'est un spectacle
00:58:18 tellement... qui ressemble à rien d'autre.
00:58:20 Parce que comédie musicale,
00:58:22 on connaît, mais c'est pas le Roi Lion.
00:58:24 Là, on se marre. Sauf que ça chante
00:58:26 super bien. Et sauf que les chansons
00:58:28 sont très drôles aussi.
00:58:30 Donc il n'y a pas que des sketchs, il y a aussi des chansons
00:58:32 désopilantes.
00:58:34 Et puis, c'est un spectacle
00:58:36 qui ressemble à aucun autre. Pourquoi ? Parce que
00:58:38 il se passe des choses qui ne sont pas
00:58:40 du tout conventionnelles.
00:58:42 - Il se passe tout le temps quelque chose. - Des choses qu'on n'a pas le droit de faire,
00:58:44 normalement. - Mais je disais, même
00:58:46 pendant l'entracte, où il y a des
00:58:48 panneaux qu'on peut voir,
00:58:50 genre par exemple, si vous n'avez pas trop de
00:58:52 moyens, il y a un petit coin sur le côté du bar
00:58:54 où vous pouvez aller chourrer des bières. - Oui, on explique
00:58:56 aux gens qui n'ont pas osé
00:58:58 se lever, on sait ce que c'est.
00:59:00 Il y a une place à payer, déjà.
00:59:02 On ne va pas se payer une coupe de champagne en plus.
00:59:04 Alors on leur explique comment on pourrait peut-être
00:59:06 piquer, parce qu'il y a un endroit
00:59:08 qui n'est pas surveillé. On raconte
00:59:10 des petites conneries pour les gens
00:59:12 qui ne se lèvent pas et qui restent...
00:59:14 Il n'y a que 15 minutes d'entracte.
00:59:16 - Je le dis, c'est un barnum énorme.
00:59:18 On prend une vraie claque, tant
00:59:20 au niveau du rire que d'un point de vue
00:59:22 visuel. La mise en scène que vous orchestrez
00:59:24 est complètement dingue. Le seul
00:59:26 problème pour ce genre de spectacle
00:59:28 grandiose, c'est que c'est compliqué
00:59:30 de bouger pour aller en province.
00:59:32 Je le dis à tous les auditeurs d'RTL
00:59:34 qui nous écoutent en France
00:59:36 et pas qu'eux, si vous programmez
00:59:38 une visite de quelques jours à Paris,
00:59:40 c'est l'occasion ou jamais de venir
00:59:42 voir cette adaptation de Spamelote.
00:59:44 - Faites comme ma famille qui arrive de Marseille
00:59:46 pour le voir, venez à la Toussaint, venez à Noël,
00:59:48 venez le week-end, je ne sais pas quand
00:59:50 vous pouvez venir. - Oui, puis c'est un spectacle familial.
00:59:52 C'est ce que j'aime dans ce genre de vannes,
00:59:54 c'est qu'il y a plusieurs échelonnements
00:59:56 de blagues.
00:59:58 Si on est plutôt haut, moi je suis très second,
01:00:00 voire troisième degré, ça marche. Et si on est premier
01:00:02 degré, ça marche aussi. - Oui, si
01:00:04 on est premier degré, il ne faut pas chercher
01:00:06 à réfléchir. - Oui, on le prend tel quel
01:00:08 et ça fonctionne.
01:00:10 - Je le disais, beaucoup de références aux autres
01:00:12 comédies musicales, tout à l'heure, juste avant
01:00:14 le flash de 15h, que ce soit dans les textes ou même
01:00:16 d'ailleurs dans les chorégraphies. On va essayer
01:00:18 de voir à quel point ces comédies musicales vous ressemblent
01:00:20 cher PÈF.
01:00:22 Est-ce que, comme dans le Fantôme de l'Opéra,
01:00:24 vous êtes un internel
01:00:26 incompris ?
01:00:28 - Non, je ne crois pas. En fait,
01:00:30 à chaque fois que je suis incompris, c'est parce que moi,
01:00:32 quand j'essaie de me faire comprendre,
01:00:34 il manque des mots. Et à chaque fois
01:00:36 je me fais engueuler par mon épouse qui me dit
01:00:38 "Mais c'est normal qu'il y ait eu un malaise
01:00:40 sur le plateau télé, il te manquait un verbe
01:00:42 et un COD." En fait,
01:00:44 j'étais pas bon à l'école et
01:00:46 parfois, dans ma tête, j'ai dit
01:00:48 tous les mots, mais
01:00:50 c'est pas sorti de ma bouche.
01:00:52 Je suis un incompris, mais c'est de ma faute.
01:00:54 - Est-ce que, comme dans le Roi Lion,
01:00:56 en ce moment au Théâtre Mogador,
01:00:58 putain, je vais la refaire.
01:01:00 Est-ce que, comme dans le Roi Lion,
01:01:02 en ce moment au Théâtre Mogador, vous êtes fier de votre descendance ?
01:01:04 - De ma descendance ?
01:01:06 - Vous parliez de vos enfants tout à l'heure.
01:01:08 - Ma descendance, c'est même pas que j'en suis fier.
01:01:10 C'est ce qui me fait vraiment
01:01:12 vibrer.
01:01:14 Ça donne le sens de ma vie.
01:01:16 Comme disait mon petit piton,
01:01:18 le sens de la vie,
01:01:20 je l'ai trouvé avec
01:01:22 mes filles.
01:01:24 - Est-ce que, comme dans
01:01:26 Air, il y a une période dont vous êtes
01:01:28 particulièrement nostalgique aujourd'hui ?
01:01:30 - Moi, je
01:01:32 suis nostalgique de
01:01:34 beaucoup de choses. J'ai adoré
01:01:36 mes trois années
01:01:38 de cours d'art dramatique, dont
01:01:40 deux années passées avec Isabelle Nanty.
01:01:42 Vous voyez, c'était la
01:01:44 Chambre de Bonne, tout ça. C'était pas
01:01:46 beaucoup d'argent, mais j'ai adoré cette période-là.
01:01:48 J'ai adoré le théâtre de rue.
01:01:50 J'ai fait trois ans de théâtre de rue.
01:01:52 J'ai adoré les Robins des Bois, évidemment.
01:01:54 J'ai toujours envie de les revoir et de refaire
01:01:56 quelque chose avec eux. En fait, moi,
01:01:58 souvent, il y a un pote à Marseille
01:02:00 qui me disait "mais c'est chiant,
01:02:02 quand tu nous racontes tes aventures, en fait,
01:02:04 on a toujours l'impression que c'était la meilleure
01:02:06 de ta vie, donc on sait plus te croire".
01:02:08 Je dis "mais ouais, mais moi, quand je vis un truc,
01:02:10 il me rend heureux". Alors, le tournage
01:02:12 de Yann Moix, ça, ça m'a pas
01:02:14 rendu super heureux non plus, si jamais
01:02:16 vous voulez en parler un moment. Ça s'appelait
01:02:18 CinéMan, voilà.
01:02:20 Donc, ça, c'est vrai que c'était pas un moment
01:02:22 très heureux, mais la plupart
01:02:24 des choses, que ce soit "Reux", même
01:02:26 les films qui ont moins bien marché. "King Guillaume",
01:02:28 mon deuxième film avec Florence Foresti, c'est un de mes
01:02:30 plus beaux tournages de toute ma vie, quoi.
01:02:32 - Est-ce que, comme dans "Starmania",
01:02:34 vous avez toujours rêvé
01:02:36 d'être un artiste ? - Oui, oui.
01:02:38 Oui, oui, c'est venu très tôt,
01:02:40 je sais pas si j'avais 5-6 ans,
01:02:42 et au début, les gens,
01:02:44 la famille s'inquiétait pas
01:02:46 trop, et puis après, ils ont dit "merde,
01:02:48 mais ça fait 10 ans qu'il nous dit qu'il veut être clown,
01:02:50 merde, mais ça fait 15 ans qu'il nous dit qu'il veut être artiste".
01:02:52 Et jusqu'au jour
01:02:54 où mes parents m'ont encouragé,
01:02:56 ils m'ont mis à la porte en me disant "ben, maintenant,
01:02:58 ça fait depuis que t'es né que tu nous dis que tu veux l'être,
01:03:00 donc donne-toi les moyens".
01:03:02 - Vous parliez de vos parents en présentant l'émission,
01:03:04 j'ai vu que votre
01:03:06 papa, Denis, était médecin
01:03:08 de la Calypso, du commandant Cousteau,
01:03:10 c'est dingue cette histoire, et je sais
01:03:12 qu'il a joué avec vous dans certains sketchs...
01:03:14 - Je jouais très très mal, mon père.
01:03:16 - Vous vous rendez compte ? - Oui, avec les Robins, on prenait nos
01:03:18 parents, et c'était le concours de celui qui avait
01:03:20 le père ou la mère qui jouait le plus
01:03:22 mal. Les parents de Jean-Paul étaient
01:03:24 d'ailleurs pas mal non plus dans l'exercice.
01:03:26 - Pardon.
01:03:28 - Non mais mon père, oui, c'était
01:03:30 la Calypso,
01:03:32 on en parlait tout le temps à la maison.
01:03:34 - C'est dingue ! - C'était dingue.
01:03:36 Nous, c'était notre vie, donc
01:03:38 on trouvait pas ça incroyable comme tout le monde,
01:03:40 mais sauf qu'on en profitait à mort,
01:03:42 et j'ai eu la chance de partir
01:03:44 plusieurs fois sur la Calypso.
01:03:46 Il se trouve que le meilleur ami de mon père,
01:03:48 ou un de ses meilleurs amis, parce qu'il avait
01:03:50 la chance d'en avoir plusieurs, c'était
01:03:52 Albert Falco, que nous
01:03:54 on appelait Bébert, c'était le capitaine
01:03:56 de la Calypso qui était un homme hors du commun,
01:03:58 un homme que j'admire beaucoup.
01:04:00 - Mais dont on parle beaucoup dans le monde du silence.
01:04:02 - Bien sûr ! - On l'a connue.
01:04:04 - Sans lui, y'avait pas d'aventure.
01:04:06 Voilà, on a eu la chance de
01:04:08 faire de la plongée avec lui, mon épouse a fait
01:04:10 son baptême avec lui. Donc
01:04:12 nous, c'était notre quotidien, et puis
01:04:14 mon père, il en parlait tout le temps.
01:04:16 Il avait beaucoup de respect pour Cousteau,
01:04:18 et il était très
01:04:20 aimé par Simone, qu'on appelait
01:04:22 la bergère, Madame Cousteau.
01:04:24 Donc, puis moi, ça m'a donné
01:04:26 l'amour, la passion
01:04:28 de la mer. Je fais un spectacle
01:04:30 qui se tourne d'ailleurs depuis un an
01:04:32 en France, qui s'appelle "Le monde du silence
01:04:34 gueule". Évidemment, c'est un titre
01:04:36 qui est en référence au monde du silence de Cousteau,
01:04:38 dans lequel joue mon père, enfin joue,
01:04:40 et dans lequel il est tout bible.
01:04:42 Et on explique
01:04:44 qu'il faut faire attention, parce que
01:04:46 les océans, c'est
01:04:48 deux tiers des inspirations. C'est-à-dire qu'on parle
01:04:50 du poumon vert,
01:04:52 parce que ça apporte
01:04:54 de l'oxygène aux êtres humains,
01:04:56 mais il ne faut pas oublier que le poumon
01:04:58 bleu, c'est vraiment deux tiers
01:05:00 de notre oxygène,
01:05:02 que les baleines récupèrent notre dioxyde
01:05:04 de carbone, qu'il ne faut pas
01:05:06 vider les océans, il faut trouver des solutions pour
01:05:08 manger moins de poissons, pour surtout
01:05:10 ne pas attaquer tout le temps les mêmes
01:05:12 espèces, enfin bon,
01:05:14 on parle de tout ça. - C'est Pef, qui fait
01:05:16 son bon dimanche chaud sur RTL, on va se retrouver
01:05:18 dans quelques instants, et Thaïs
01:05:20 va venir nous rejoindre, Thaïs Wauquière,
01:05:22 à tout de suite.
01:05:24 Quand le bon dimanche chaud commence,
01:05:30 le monde entier se tait et l'écoute.
01:05:34 - Chut, Marcel ! - C'est évidemment faux,
01:05:40 mais on dit ce qu'on veut.
01:05:42 - Chut, Marcel ! Deuxième fois !
01:05:46 - C'est Pef, qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:05:48 - C'est Pef, qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:05:50 On parle de Monty, Pitons,
01:05:52 Pamelote, qui se jouent au théâtre
01:05:54 de Paris, alors évidemment,
01:05:56 on disait c'est grandiloquent, c'est complètement
01:05:58 barré, c'est drôle, mais tout à l'heure,
01:06:00 on parle des humours forcément avec vous,
01:06:02 Pef, mais on a parlé
01:06:04 d'un film, tout à l'heure,
01:06:06 vous parliez de "Faïm", quand on
01:06:08 écoutait les critiques du web,
01:06:10 qui est un film beaucoup plus romantique
01:06:14 et émouvant,
01:06:16 donc ça veut dire que Pef n'est pas constamment
01:06:18 dans la vanne.
01:06:20 Si on devait définir
01:06:22 un style Pef, c'est quoi ?
01:06:24 - Non, mais parce qu'en fait,
01:06:26 il y a ce que je sais faire et ce que j'aime
01:06:28 faire dans ma vie professionnelle,
01:06:30 et puis, à côté, je suis
01:06:32 comme tout le monde,
01:06:34 de la même manière que moi, quand il vous est arrivé,
01:06:36 pardon d'en reparler, j'espère que ça
01:06:38 ne vous blesse pas, mais quand il vous est arrivé
01:06:40 cette attaque
01:06:42 terrible, il y a quelque temps,
01:06:44 ça m'a beaucoup touché,
01:06:46 ça a touché mon épouse,
01:06:48 j'avais envie d'être votre copain pour vous
01:06:50 appeler, pour vous soutenir.
01:06:52 Il y a quelques années, quand j'ai vu
01:06:54 ce qui était arrivé
01:06:56 à ce petit Faïm, qui était SDF
01:06:58 sans papier, qui vivait sous les
01:07:00 ponts autour de nous, et qui est devenu
01:07:02 champion de France d'échec,
01:07:04 c'est tellement absurde, c'est-à-dire que
01:07:06 le petit, avec son papa,
01:07:08 il s'est enfui du Bangladesh, pas parce que
01:07:10 l'herbe est plus verte en France, parce qu'il était
01:07:12 en danger de mort au Bangladesh,
01:07:14 et en France, il ne trouve pas
01:07:16 d'accueil, il n'a pas le titre de séjour,
01:07:18 néanmoins, il excelle
01:07:20 dans les échecs, il y a quelqu'un à Créteil
01:07:22 qui l'accueille, qui le prend
01:07:24 dans sa classe, alors qu'il n'a pas le droit de le prendre
01:07:26 comme élève, et le petit va devenir champion
01:07:28 de France, je me dis, mais c'est démon,
01:07:30 il faut tourner un film sur cet enfant.
01:07:32 Maintenant je suis copain, il va venir voir
01:07:34 Spamelot, il s'appelle Assad Ahmed,
01:07:36 celui qui joue le rôle,
01:07:38 celui qui joue le père est venu,
01:07:40 et Faïm, il réussit
01:07:42 maintenant, il fait des...
01:07:44 il réussit des études de commerce, bon, enfin,
01:07:46 la vie peut être belle aussi pour ces gens-là,
01:07:48 parce qu'il a eu son titre de séjour,
01:07:50 bon voilà, tout ça pour dire que je suis comme tout le monde,
01:07:52 moi quand je regarde le 20h,
01:07:54 ce qui se passe, voilà,
01:07:56 avec le Hamas, je suis en larmes,
01:07:58 voilà, qu'il y ait encore des terroristes
01:08:00 qui nous
01:08:02 fassent ça, bon, voilà, mais
01:08:04 quand je fais mon métier, ce que j'aime, c'est le burlesque,
01:08:06 c'est les gags,
01:08:08 c'est des choses stupides,
01:08:10 voilà, mais sauf que,
01:08:12 stupides mais bien faites, c'est-à-dire qu'on part à la recherche
01:08:14 du Graal,
01:08:16 eh ben on est à fond, on est à cheval, eh ben oui, on n'a pas
01:08:18 de cheval, eh ben on a des noix de coco, c'est pas grave,
01:08:20 mais on va le chercher ce Graal, voilà, moi je...
01:08:22 - Elle vient chercher son Graal, tous les dimanches,
01:08:24 avec nous, sur RTL,
01:08:26 c'est Thaïs !
01:08:28 - Oui c'est le salaire, c'est ça le Graal. - Ah parce que vous êtes payés vous ?
01:08:30 Ah d'accord !
01:08:32 - C'est Thaïs qui vient nous rejoindre, bonjour Thaïs !
01:08:34 - Oui pardon, excusez-moi, parce que je suis au téléphone,
01:08:36 en fait, c'est... va falloir
01:08:38 commencer à comprendre, deux minutes avant, deux minutes après,
01:08:40 j'aurais pu répondre, mais là vraiment ça tombe mal, pardon, je suis désolée,
01:08:42 pardon, non non y'a pas de problème, y'a pas de problème, vous êtes sûr ?
01:08:44 - Non, c'est le monde d'aujourd'hui, on est au téléphone.
01:08:46 - Oui oui c'est ça, par contre je suis vraiment au téléphone, pardon, oui,
01:08:48 c'est ma banquière en fait, oui maman,
01:08:50 ouais,
01:08:52 non je suis toujours pas tombée dans la drogue, c'est sûr,
01:08:54 elle m'appelle toutes les semaines, c'est quoi, c'est une
01:08:56 demande ou quoi ? Non parce que la
01:08:58 coucou c'est trop cher, et puis la beuh j'ai arrêté de sortir avec des rastas blancs,
01:09:00 donc voilà,
01:09:02 mais y'en a un qui m'a dit que pour les punaises de lit ça craignait rien,
01:09:04 il était porteur sain, donc j'ai arrêté de le voir,
01:09:06 donc non non, et puis les impôts sont tombés,
01:09:08 je peux pas, bah dernière soirée on s'est fait un fond de lit à l'Olympica
01:09:10 et au dodo, donc c'est dur hein,
01:09:12 allez faut que je te laisse, je suis avec
01:09:14 Pierre-François Martin, le trio
01:09:16 Pierre-François Martin, oui voilà, c'est ça maman,
01:09:18 très bien, les "to be free", bien sûr ils sont là, ouais ouais,
01:09:20 y'en a un qui a pas pu venir, il t'embrasse, allez !
01:09:22 Pardon, excusez-moi,
01:09:24 je suis désolée, c'est à dire que
01:09:26 excusez-moi, aaaah !
01:09:28 J'ai un peu mal, alors,
01:09:30 Pef, enchanté, enchanté de vous rencontrer,
01:09:32 enchanté de vous rencontrer,
01:09:34 je vous aime bien, je voulais vous le dire, voilà,
01:09:36 parce que je le dis chaque semaine, et parfois
01:09:38 je le pense pas, et là ça me fait du bien de le penser,
01:09:40 je vous aime bien
01:09:42 parce que vous avez gardé votre âme d'enfant, voilà,
01:09:44 déjà cette couleur, c'est super,
01:09:46 voilà, on le sent,
01:09:48 vous vous prenez pas au sérieux,
01:09:50 vous pouvez toujours avoir 15 ans si vous voulez,
01:09:52 un peu comme cette fille qui était en 3ème et qui s'était
01:09:54 pris un accident de scooter, mais elle a pas le choix,
01:09:56 bref, vous, vous,
01:09:58 donc c'est pas Pierre-François Martin à la valle,
01:10:00 c'est Pef, voilà, c'est plus facile,
01:10:02 c'est un onomatopée, c'est Pef Gadget,
01:10:04 y'a un truc genre, c'est Pef, c'est la même stratégie que
01:10:06 Smilin, mais avec du succès, bref,
01:10:08 vous venez
01:10:10 pour nous parler de Spamalot,
01:10:12 votre comédie musicale inspirée des Monty Python,
01:10:14 alors je vais vous dire, moi je trouvais que quand j'étais joueur à la fac,
01:10:16 les gens qui parlaient beaucoup des Monty Python et de
01:10:18 Dickenheck, ils avaient un peu tous la même dégaine,
01:10:20 mi-puceau, mi-bouling, voilà,
01:10:22 c'était un truc que j'avais remarqué, alors que ceux qui
01:10:24 citent tout le temps OSS 117, ils sont en école de commerce
01:10:26 et ils auront un MeToo plus tard, c'est comme ça,
01:10:28 et ceux qui citent Brice de Nice, ils sont jamais à l'école
01:10:30 du tout, voilà,
01:10:32 et vous avez dit, moi ce que j'aime, c'est voir des adultes faire
01:10:34 très sérieusement des trucs idiots,
01:10:36 alors au début j'étais genre, il essaye de nous faire trouver
01:10:38 Donald Trump au Time's Up,
01:10:40 mais bon, moi je trouve qu'être adulte c'est un petit peu
01:10:42 une naze, voilà, je trouve qu'on s'amuse avec des trucs qui sont
01:10:44 pas marrants, genre dire "on est là, on va régler le son
01:10:46 de la télé 5 en 5, tomber sur
01:10:48 un chiffre rond à la pompe à essence,
01:10:50 regarder LOL qui ressort spécial Halloween, ils reviennent,
01:10:52 super, on se fait chier !
01:10:54 Non mais c'est vrai, c'est
01:10:56 qui ces gens dont le film préféré c'est le patient anglais ?
01:10:58 Ils en sont sûrs quoi !
01:11:00 Non mais qui pince au sac de course avant de partir les faire ?
01:11:02 C'est très bizarre quoi ! Genre ils effacent
01:11:04 leur mail ? C'est qui qui mange des orangettes ?
01:11:06 Des mon chéri ? Enfin je veux dire, alors qu'il y a des Kinder,
01:11:08 c'est qui ces gens ? Le plus chiant,
01:11:10 je trouve, dans le monde adulte, c'est le small talk.
01:11:12 Genre vraiment, tu verras jamais deux gamins au
01:11:14 square dire "il fait un peu moins chaud que l'année dernière à la même époque"
01:11:16 Genre ça n'existe pas quoi !
01:11:18 Ils sont pas là, ils ont toujours pas réparé la lampe du deuxième
01:11:20 qui clignote, on va peut-être appeler le syndic.
01:11:22 Tuez-moi en fait, vraiment ! On verra
01:11:24 jamais un gamin faire un scrabble,
01:11:26 qui sait déjà taper une barre devant un sous-de-coup !
01:11:28 A part pour le nom, parce que le nom il est marrant ! Voilà !
01:11:30 On est là, on s'ennuie, on fait des
01:11:32 boutures, voilà, on fait des boutures, excusez-moi
01:11:34 mais on fait des boutures, et après
01:11:36 on parle aux gens de nos boutures qu'on a fait, et eux ils nous donnent
01:11:38 des techniques de boutures pour qu'on lui dise que sa technique
01:11:40 de boutures a pris quoi ! Jusqu'à la mort !
01:11:42 Voilà, c'est ça notre vie en fait !
01:11:44 Et depuis quand les soirées sont plus déguisées ?
01:11:46 Pourquoi on fait plus ça ? Sans déconner ?
01:11:48 Non, si, les soirées déguisées c'est quoi ? C'est un loup et tu te fais
01:11:50 enculer par un voisin ! Moi ça, franchement
01:11:52 y'a un moment, c'est quoi ça ?
01:11:54 Et c'est vrai, c'est trop chiant maintenant
01:11:58 quand tu vas à Koh-Lant sans enfants, t'es chelou !
01:12:00 Enfin, c'est bizarre ! On a arrêté de faire nos propres bijoux !
01:12:02 Enfin, moi je trouve y'a rien qui va ! L'autre jour, j'étais chez mes potes
01:12:04 chiant, j'ai pensé à vous, justement pour un truc bien, mais
01:12:06 on a fait la galette des rois, et y'avait pas de fève
01:12:08 dans la galette !
01:12:10 Voilà, scandale ! Je crois que c'est ça
01:12:12 être adulte en fait ! Tu crois vraiment que je suis venue pour ta frangipane
01:12:14 Valérie ? Genre y'a un moment !
01:12:16 En plus elle est sèche comme ton âme ta frangipane !
01:12:18 Et surtout, est-ce qu'on peut m'expliquer
01:12:20 pourquoi je suis passée sous la table alors ? Enfin y'a un moment !
01:12:22 Pourquoi maintenant les plus motivés à ton anniversaire
01:12:26 c'est les serveurs de chez Buffalo Grill ? Enfin, je sais pas
01:12:28 ce qui se passe ! Mais bon, bref,
01:12:30 écoutez, moi je crois qu'apparemment en plus c'est mal vu
01:12:32 que je veuille faire du catch avec mes collègues
01:12:34 à la pause ! Y'a que Karina qui m'a dit oui, mais elle me fait peur
01:12:36 alors je sais pas !
01:12:38 La dernière fois que j'ai dit à mon patron "tu peux montrer tes billes"
01:12:40 il a porté plein de "je sais pas, ça m'énerve" quoi !
01:12:42 J'en ai marre ! Mais grâce à des gens comme vous,
01:12:44 je peux un peu m'échapper avec, bah je sais pas
01:12:46 vous avez quand même aidé au... Hernadette, Gaston,
01:12:48 c'est pas malhote, enfin voilà ! Vous gardez votre âme d'enfant
01:12:50 sans non plus passer pour l'adulte chelou qui est dans la rue
01:12:52 avec son pyjama Lilo & Stitch quoi !
01:12:54 Ou genre juste Elon Musk, qu'est-ce qu'il fait ?
01:12:56 Du coup, si vous voulez voir des adultes
01:13:00 qui font sérieusement des trucs idiots,
01:13:02 au lieu d'aller à la masterclass de
01:13:04 Marie Saint-Filtre pour 380 euros
01:13:06 culot,
01:13:08 oui plutôt Marie, ouais !
01:13:10 Allez plutôt voir ce pas malhote en nous offrant
01:13:12 une jeunesse éternelle, nous on l'a déjà notre sacré graal alors...
01:13:14 - Merci beaucoup, bravo, bravo !
01:13:16 - Merci à vous !
01:13:18 - Merci beaucoup Thaïs !
01:13:20 Thaïs, vous pouvez aller applaudir sur scène
01:13:22 tous les week-ends à Paris ? - Oui, vendredi, samedi
01:13:24 à 19h30 au gymnase et le 17 février
01:13:26 à la Cigale. - Et on ira vous applaudir !
01:13:28 Merci beaucoup Thaïs ! - Merci !
01:13:30 - C'est PEF !
01:13:32 Pierre-François Martin Laval qui fait
01:13:34 son bon dimanche show sur RTL.
01:13:36 Alors PEF, il y a ce pas malhote mais il n'y a pas que !
01:13:38 Et alors en préparant l'émission, on est revenu sur certains
01:13:40 de vos personnages, on va en parler dans quelques instants,
01:13:42 on va tout de suite !
01:13:44 Pour trouver l'émission de Radio Parfaite,
01:13:50 on fait appel à 37 experts venus du monde entier.
01:13:52 Ils ont travaillé pendant 11 mois
01:13:54 pour atteindre la quintessence
01:13:56 de l'excellence.
01:13:58 Ensuite, on a tout jeté à la poubelle
01:14:00 et on a mis le bon dimanche show à la place.
01:14:02 Bruno Guillon sur RTL.
01:14:04 - C'est PEF qui fait
01:14:06 son bon dimanche show sur RTL pendant encore
01:14:08 quelques minutes, on parle de ce pas malhote !
01:14:10 L'adaptation française
01:14:12 de ce délire des
01:14:14 Montipitons, ça se joue au théâtre
01:14:16 de Paris, voilà si vous voulez passer 2 heures
01:14:18 hors du temps, vous marrer,
01:14:20 ne ratez pas ce pas malhote !
01:14:22 J'ai envie de vous demander, PEF, où trouvez-vous
01:14:24 le temps ? De monter
01:14:26 sur scène, de faire la mise en scène de ce pas malhote,
01:14:28 de faire des mises en scène de
01:14:30 films pour le cinéma,
01:14:32 de faire le comédien, on vous a vu
01:14:34 il n'y a pas très longtemps, en tant que
01:14:36 metteur en scène avec le film avec Lavier et Isabelle Nanty,
01:14:38 où trouvez-vous tout le temps ?
01:14:40 - C'est marrant, votre question
01:14:42 ça me rappelle Clovis Cornillac,
01:14:44 un type que j'aime beaucoup, qui me disait
01:14:46 "un boucher
01:14:48 il travaille de 7h du mat
01:14:50 à 19h,
01:14:52 pourquoi nous on ne travaillerait pas aussi
01:14:54 toute la journée ?"
01:14:56 Alors moi, où je trouve le temps
01:14:58 pour répondre franchement, c'est grâce
01:15:00 à mon épouse qui m'a donné
01:15:02 une dérogation, une autorisation,
01:15:04 parce qu'on habite à Marseille, c'est là où on élève nos filles,
01:15:06 et elle m'a dit
01:15:08 "non mais franchement,
01:15:10 nos filles, elles sont nées,
01:15:12 elles ne t'ont jamais vu sur scène,
01:15:14 elles ne t'ont jamais vu là où tu es
01:15:16 le meilleur, et là où tu prends
01:15:18 le plus ton pied, donc il faut
01:15:20 à tout prix que tu montres ce spectacle
01:15:22 Paris Nous, on sera là pour les vacances scolaires,
01:15:24 etc." Donc c'est grâce
01:15:26 à elle, c'est-à-dire que du coup,
01:15:28 c'est elle qui les emmène à l'école,
01:15:30 c'est une parenthèse enchantée, cette année
01:15:32 pour moi, jusqu'à
01:15:34 cet hiver, où je vais
01:15:36 vivre ce rêve d'enfant, parce que
01:15:38 ce spectacle, si vous voulez,
01:15:40 j'en ai malheureusement refusé beaucoup
01:15:42 des spectacles, parce que le cinéma, ça ne me fait pas
01:15:44 partir longtemps de Marseille, mais le théâtre,
01:15:46 ça me fait partir toute l'année, mais celui-là,
01:15:48 j'ai dit oui, parce qu'il réunit
01:15:50 tous les rêves de gosses que j'avais, et que je n'avais
01:15:52 pas pu réaliser, c'est-à-dire
01:15:54 être avec des danseurs, des chanteurs,
01:15:56 faire des gags
01:15:58 dignes de Hollywood,
01:16:00 avoir le premier rôle,
01:16:02 faire des cascades,
01:16:04 être 25 sur scène,
01:16:06 ça ne m'arrivera plus, de nos jours,
01:16:08 les producteurs, ils cherchent quoi ? Un one man show,
01:16:10 un duo, allez, 4 comédiens,
01:16:12 mais sans décor, là, on a 1000 paquets.
01:16:14 - Ah bah ça, c'est le mot qu'on peut utiliser.
01:16:16 - Donc j'ai trouvé le temps. - Même Omar Sy !
01:16:18 - Et oui, Omar Sy,
01:16:20 qui nous fait l'amitié. - Qui est Dieu !
01:16:22 - Voilà, c'est carrément,
01:16:24 il interprète la voix de Dieu, tous les soirs,
01:16:26 sur scène. - Et il a des pieds énormes. - Et voilà.
01:16:28 Il est en crocs.
01:16:30 - Bon, pef, vous avez incarné
01:16:32 des dizaines de personnages au cinéma, à la télévision,
01:16:34 sur scène, et je me suis demandé si certains d'entre eux
01:16:36 ne vous ressemblent pas un peu plus
01:16:38 qu'on ne pourrait l'imaginer.
01:16:40 Par exemple, est-ce que, comme Pouf,
01:16:42 le cascadeur, vous aimez prendre des risques ?
01:16:44 - Oui, oui, oui,
01:16:46 mais après, j'en prends un peu trop, et en vieillissant,
01:16:48 on me rappelle à l'ordre,
01:16:50 parce que j'ai plus trop l'âge, mais je continue les conneries.
01:16:52 Là, par exemple, dans le spectacle,
01:16:54 je tombe sur le premier rang,
01:16:56 et je risque, soit de casser la jambe
01:16:58 d'un spectateur, ce qui serait
01:17:00 carrément une catastrophe, parce que, bonjour le buzz,
01:17:02 - Soit de vous briser le dos. - Voilà, et de ne pas pouvoir
01:17:04 jouer le lendemain. - Bonjour le buzz, aussi.
01:17:06 - Voilà. - Est-ce que, comme Pierre le frisé,
01:17:08 vous êtes,
01:17:10 vous vous êtes beaucoup cherché capillairement ?
01:17:12 - Je continue. C'est-à-dire que,
01:17:14 en fait, j'ai commencé dans... - Vous êtes bigou,
01:17:16 on peut le dire, c'est-à-dire qu'il y a une barbe blanche,
01:17:18 et vous gardez vos cheveux d'y avant-temps...
01:17:20 - Non, mais parce que j'ai commencé à faire des implants,
01:17:22 donc vous savez, maintenant, la nouvelle technologie,
01:17:24 c'est vachement bien, parce qu'on nous prend nos vrais cheveux,
01:17:26 là où on en a suffisamment,
01:17:28 donc sur les côtés, on peut en prendre
01:17:30 25% environ, et on les met là où il en manque.
01:17:32 - Ouais. - Et, sauf que, bon,
01:17:34 j'ai pas du tout aimé cette intervention,
01:17:36 ça m'a fait très mal,
01:17:38 c'était... voilà, j'ai pas du tout...
01:17:40 Et du coup, j'ai pas fini le travail,
01:17:42 donc il me reste toute cette partie-là à faire.
01:17:44 8 000 euros, quand même, hein ?
01:17:46 C'est pour ça qu'il y a
01:17:48 beaucoup de Français qui partent en Turquie le faire, hein ?
01:17:50 (rires)
01:17:52 - Pef ! Est-ce que, comme
01:17:54 M. Merdocu, on a pu, à une époque,
01:17:56 vous embêter avec votre nom
01:17:58 et même l'enchaînement Pierre, François, Martin,
01:18:00 Laval ? - Alors ça, on peut parler
01:18:02 sérieux ? - Oui, on peut, bien sûr, on peut !
01:18:04 - Eh ben, vous savez que c'est un des malheurs de ma vie,
01:18:06 une des souffrances de ma vie,
01:18:08 vous allez dire "c'est pas grand-chose",
01:18:10 c'est mon prénom, mon nom
01:18:12 de famille. Ça me suit depuis que je suis
01:18:14 petit, j'ai que des emmerdes avec ça.
01:18:16 - Pourquoi ? - J'ai des emmerdes, mais ça
01:18:18 peut aller même avec le fisc, hein,
01:18:20 parce que, en fait, mes parents
01:18:22 se sont trompés quand ils m'ont
01:18:24 enregistré, quand mon père est allé
01:18:26 m'enregistrer, ma mère voulait que je m'appelle
01:18:28 François, mon père Pierre, il a
01:18:30 dit "Pierre, François", on a cru
01:18:32 que c'était mon deuxième prénom.
01:18:34 Toute ma vie, on m'a dit que c'était mon prénom
01:18:36 Pierre-François, en fait, c'était mon deuxième prénom,
01:18:38 donc ils ont oublié de mettre le trait d'union.
01:18:40 Donc, à chaque fois que je tourne un film ou quoi,
01:18:42 je dois dire "non, non, il faut enlever le trait d'union
01:18:44 entre Pierre et François, il faut le mettre entre
01:18:46 Martin et Laval". Quand j'arrive à La Poste, ou quoi,
01:18:48 à chaque fois, ou dans un hôtel, je dis
01:18:50 "bonjour, une chambre au nom de Pierre-François", "non, non,
01:18:52 y'a pas de nom", alors soit on me dit
01:18:54 c'était au nom de Pèf, donc en fait, je
01:18:56 passe mon temps à attendre, pour qu'au bout
01:18:58 d'une heure, on me dise "ah, mais c'est vous,
01:19:00 je croyais que c'était Monsieur Laval, Martin,
01:19:02 François, Pierre", bon, c'est horrible.
01:19:04 Donc du coup, Isabelle Nanty m'a
01:19:06 baptisé Pèf. - Est-ce que
01:19:08 comme Yves-Marie dans "Essaye-moi",
01:19:10 vous n'oubliez jamais une promesse ?
01:19:12 C'était votre premier film en tant que réalisateur.
01:19:14 - Ouais, ouais. Ah oui, j'oublie jamais une promesse.
01:19:16 - T'es vrai ? - Je suis très têtu, oui, bien sûr.
01:19:18 - Est-ce que, comme le professeur
01:19:20 Sigalon, vous êtes toujours aussi fan de Marseille ?
01:19:22 - Bah oui, bien sûr, Sigalon, ça me fait
01:19:24 penser à Patrick Bosso, avec qui on
01:19:26 avait créé ça. C'était génial,
01:19:28 vraiment, la complicité avec Patrick,
01:19:30 qui, lui, un vrai Marseillais aussi,
01:19:32 il vit vraiment là-bas,
01:19:34 sur la mer. Je vais donner
01:19:36 son adresse et son 06, d'ailleurs.
01:19:38 Et, euh... Oui, oui, non,
01:19:40 Marseille, bah, de toute façon, moi, j'étais malheureux
01:19:42 à Paris, donc j'y suis resté quand même
01:19:44 20 ans, et puis, un jour, bah,
01:19:46 je me suis dit "tant pis si on m'oublie dans le
01:19:48 métier, mais je vais pas élever
01:19:50 mes filles, voilà." - Ici.
01:19:52 Est-ce que, pour finir, comme Arthur,
01:19:54 dans ce Pamelote, vous avez toujours besoin
01:19:56 d'être entouré pour avancer ?
01:19:58 - Oui, c'est vrai que j'aime pas trop être seul,
01:20:00 même quand je pars en mer,
01:20:02 parfois je fais de la voile tout seul,
01:20:04 mais j'aime bien la compagnie, quoi.
01:20:06 J'ai... J'ai... Y'a des gens
01:20:08 qui arrivent à, voilà, passer des...
01:20:10 Moi, non, je suis... Je sais pas si
01:20:12 je suis en panique, mais j'aime bien
01:20:14 partager, j'aime rigoler, voilà.
01:20:16 - Bon. Vous savez quoi ?
01:20:18 Il va nous rester 20 dernières secondes, ce sera l'interview
01:20:20 des 20 dernières secondes qu'on va avoir dans quelques
01:20:22 instants avec Pèphe. À tout de suite sur RTL.
01:20:24 - Le bon dimanche chaud sur RTL, c'est un peu comme une glace à la vanille pendant un concert des Gypsy King. On se demande un peu ce que ça fait là. Mais ça fait toujours plaisir. Bruno Guillon, jusqu'à 15h30. Trop bien ! En plus, il y a de la crème chantilly.
01:20:48 - Spamelotte ! Se joue au Théâtre de Paris. Alors là, évidemment, on est au mois d'octobre. Comment c'est à penser, fête de fin d'année ? - Ah !
01:20:56 - Voilà, ça c'est un cadeau qui fait plaisir.
01:20:58 Vous offrez des places pour aller voir Spamelotte, et là vous allez me dire "mais oui, mais enfin, nous on est en province". Et bien on vous offre un package avec le TGV. - Waouh !
01:21:04 - Il faut pas passer à côté de ça. - Énorme !
01:21:06 - Ça va se jouer. - Et même, je peux même leur faire un bisou et un selfie à la sortie.
01:21:08 - C'est vrai ? Vous faites du bisou et du selfie ? - Bien sûr, bien sûr.
01:21:10 - C'est un grand délire, voilà.
01:21:12 Et je le dis vraiment,
01:21:14 quel que soit le style d'humour qu'on apprécie,
01:21:16 il n'y a pas un truc qui vous fera pas marrer
01:21:18 dans Spamelotte, et le problème que vous allez avoir
01:21:20 à la sortie du spectacle,
01:21:22 c'est que vous allez vous dire "j'ai forcément
01:21:24 raté des trucs".
01:21:26 - Et tant mieux ! - Ça part dans tous les sens, mais
01:21:28 vraiment, mais même en prenant des notes, on se dit "putain, mais il y a un truc,
01:21:30 est-ce qu'il n'y avait pas une seconde lecture, etc.
01:21:32 On est scotché sur son
01:21:34 siège pendant deux heures, parce que déjà,
01:21:36 c'est jubilatoire de vous voir vous amuser
01:21:38 avec vos petits camarades.
01:21:40 C'est du live, avec de la musique en live,
01:21:42 avec des chants en live,
01:21:44 et c'est vrai que tout à l'heure, on parlait des petits pepins
01:21:46 qui peuvent se produire sur scène, évidemment,
01:21:48 notamment au niveau des effets spéciaux.
01:21:50 La part d'un pro,
01:21:52 tous les soirs, c'est quoi ?
01:21:54 Est-ce qu'il y en a tous les soirs un peu ?
01:21:56 Ou alors c'est extrêmement maîtrisé
01:21:58 de A jusqu'à Z ? Parce qu'il y a des moments
01:22:00 où on se dit "c'est pas possible, c'est pas écrit".
01:22:02 - C'est les deux, mon commandant.
01:22:04 C'est-à-dire qu'évidemment, on a répété comme des dingues,
01:22:06 on a perdu, vous ne pouvez pas savoir
01:22:08 le nombre de kilos qu'on a perdus chacun
01:22:10 pour répéter ce spectacle.
01:22:12 C'est un match qu'on remet
01:22:14 en question tous les soirs,
01:22:16 et on ne l'a pas gagné d'avance.
01:22:18 C'est deux heures et quart sur scène à fond la caisse.
01:22:20 Néanmoins, ça ne marche
01:22:22 que si on s'amuse. On n'est pas là
01:22:24 pour montrer qu'on est des grands techniciens.
01:22:26 On a bien travaillé, donc je dis à mon équipe
01:22:28 "maintenant, on s'amuse".
01:22:30 Et s'il nous arrive une couille,
01:22:32 on doit en rire. C'est ce que j'ai appris chez Farouja.
01:22:34 À Comédie,
01:22:36 il ne faut pas être tétanisé quand on a un problème.
01:22:38 Il faut s'en servir.
01:22:40 Et il nous en arrive.
01:22:42 Il nous en arrive des problèmes.
01:22:44 - On a eu le même mentor, Dom,
01:22:46 il disait toujours "une mauvaise vanne peut très vite,
01:22:48 si elle est assumée, devenir une très bonne vanne".
01:22:50 - Lui, il nous a appris à assumer nos bides
01:22:52 de fin de sketch, les chutes,
01:22:54 les fameuses chutes qu'on ne savait pas faire.
01:22:56 Et ça m'aide tous les soirs.
01:22:58 - L'interview des 20 dernières secondes,
01:23:00 vous allez voir, c'est très simple.
01:23:02 Le PF, c'est Manikien.
01:23:04 Je vous donne un choix entre deux propositions.
01:23:06 Si vous n'avez pas, vous n'avez pas à m'expliquer le pourquoi du comment.
01:23:08 On y va ? Top chrono.
01:23:10 Bon, du coup, alors,
01:23:12 PF ou Pierre-François-Martin Laval ?
01:23:14 - Piro.
01:23:16 - Robin Desbois ou Monty Python ?
01:23:18 - Robin Desbois.
01:23:20 - Isabelle Nanty ou Dominique Ferragia ?
01:23:22 - Ah, pardon, j'ai répondu avant de connaître la deuxième.
01:23:24 Pardon, pardon.
01:23:26 Là, je ne peux pas.
01:23:28 Les deux ont changé mon destin.
01:23:30 Les deux me portent bonheur. Je ne peux pas.
01:23:32 - Nulle part ailleurs ou La Grosse Émission ?
01:23:34 - Humour français ou humour anglais ?
01:23:36 - Humour.
01:23:38 Je ne vais me faire que des ennemis.
01:23:40 Humour anglais.
01:23:42 - Et bien, c'est fini. Il y avait 20 secondes.
01:23:44 PF, c'est un vrai plaisir de vous avoir.
01:23:46 Vous faites partie de ces gens qu'on aime beaucoup.
01:23:48 - Merci. - Parce que vous faites du bien.
01:23:50 Vous faites du bien aux autres et Dieu sait qu'en ce moment, on en a besoin.
01:23:52 Courrez, applaudir.
01:23:54 Spamelot, c'est au Théâtre de Paris.
01:23:56 Ne tardez pas. Vous ne dites pas "oui, jusqu'au mois d'avril".
01:23:58 Non, il faut y aller maintenant.
01:24:00 Vous allez passer un bon moment et surtout en ce moment,
01:24:02 on a besoin de se marrer.
01:24:04 Merci beaucoup, PF.
01:24:06 La semaine prochaine, c'est Tarek Bouddhali
01:24:08 qui viendra nous rendre visite.
01:24:10 - Je l'adore.
01:24:12 - Pour nous parler de son nouveau film "Trois jours max".
01:24:14 Merci à ceux qui, comme chaque dimanche,
01:24:16 m'ont dit à préparer cette émission.
01:24:18 Karina Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps,
01:24:20 Thaïse Wauquière, Valérie Zetoun
01:24:22 et Rachel Avria.
01:24:24 Passez un bon dimanche sur RTL avec tout de suite
01:24:26 les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:24:28 (Générique)
01:24:30 ---

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