• l’année dernière
La spéciale Les Bleus soutiennent les Bleus !

La soirée Radio Rugby avec Christophe Pacaud et sa bande à suivre en direct sur Radio Sports en duplex depuis le Diu Biban Hossegor

Au programme, nos Invités exceptionnels pour ce rendez-vous avant ce week-end de quarts de finale :

Le Docteur Laborderie et notre Kiné du sport Aurore Macon Auro Re, reviennent sur le cas Antoine Dupont et ce défi physique à venir sur le terrain.

Abdelatif Benazzi, joueur marocain et français de rugby à XV qui a joué en équipe du Maroc et en équipe de France évoluant au poste de deuxième ligne ou troisième ligne centre. DemiFinaliste de la Coupe du Monde 1995 en Afrique du Sud, que le #XVdeFrance perd contre l'Afrique du Sud ! Depuis le 29 juin 2023, il est vice-président de la Fédération française de rugby délégué à l'international. France Rugby

Youri Djorkaeff, footballeur international français, qui évolue au poste de milieu offensif ou d'attaquant du milieu des années 1980 au milieu des années 2000. Surnommé le « Snake », il est champion du Monde 1998. FIFA

Henri Leconte, ancien tennisman et directeur de ROLAND-GARROS, notamment vainqueur en 1991 de la première coupe Davis pour la France depuis celle remportée par les Mousquetaires en 1932 et aujourd'hui auteur du Livre "Balles Neuves"

Thomas Voeckler, ancien coureur cycliste professionnel, et actuel sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme sur route. Fédération Française de Cyclisme (FFC)

Philippe Bana entraîneur de handball, directeur technique national depuis 1999 et président de la Fédération Française de Handball depuis 2020.

Richard Dacoury joueur français de basket-ball. Il est parmi les sportifs français les plus titrés avec quatre coupes d'Europe, dont la coupe des clubs champions 1993 avec le Limoges Csp.

Gilles Navarro, journaliste du journal "le Progrès" pour son livre "La grande mélée"
Ancien grand reporter à L'Équipe et spécialiste du rugby, il nous emmène à la rencontre de chefs passionnés et de joueurs dotés d'un coup de fourchette foudroyant. Guy Savoy, Yves Camdeborde, Christopher Coutanceau, Grégory Alldritt, Guilhem Guirado, Pieter-Jan Van Lill... Véritable tour du monde culinaire du ballon ovale en 60 recettes, pour découvrir le rugby sous un autre angle.
Carole Coatsaliou, journaliste et animatrice, auteure du livre "En avant le XV de France" toute leur aventure humaine retranscrite avec @hugopublishing !

Jean Lavigne, de l' Harmonie de Pomarez les précurseurs de l'hymne "les yeux d'Émilie" dans les stades sur cette coupe du monde de Rugby 2023, dans leur répertoire depuis 2004 !

Pierre Etienne Minonzio, journaliste à L'EQUIPE. Il collabore également aux hors-séries musicaux des Inrockuptibles. Il a souvent travaillé autour du lien entre le football et la musique pour So Foot ou L'Équipe Magazine. Il revient avec nous sur ces musiques célébrées dans les stades !

#rugbyworldcup #xvdefrance #UnisPourUnReve

On se retrouve pour les soirées des quarts de finale ;-) #surprises

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Sport
Transcription
00:00:00 [Musique] sous-titres par @NVTHLSS
00:00:10 [Musique]
00:00:26 [Musique]
00:00:49 [Musique]
00:01:17 [Musique]
00:01:23 bonsoir à tous ravis de vous retrouver en duplex du dubiban à 48h d'un match de folie
00:01:30 on sera un millier ici oui c'est sûr au dubiban dans la fan zone pour vivre ensemble
00:01:35 ce France Afrique du sud l'heure des choix a sonné
00:01:40 Toto sera là, le ministre de l'intérieur, la machine, Antoine Dupont casquée sera à la tête de l'équipe de France
00:01:46 le capitaine on va y revenir avec Etienne Bonamy qui a suivi la conférence des bleus
00:01:50 aujourd'hui à Roland-Garros jouer avec un casque jouer avec des contacts sera-t-il visé ?
00:01:55 le docteur Laborderie va nous rejoindre dans quelques instants
00:01:58 et Aurore Macon notre spécialiste en préparation physique se montre visiblement ce soir un peu dubitatif
00:02:05 sur ce choix elle nous l'expliquera dans quelques instants
00:02:08 soirée exceptionnelle ce soir les bleus derrière les bleus
00:02:14 tous ceux qui ont gagné à la maison un grand titre champion du monde de foot
00:02:18 Yori Djorkaeff sera avec nous dans quelques instants
00:02:21 comment gagner à la maison une coupe Davis ?
00:02:23 Henri Lecomte témoignera lui qu'il avait gagné en 91
00:02:27 le sélectionneur des cyclistes Thomas Weckler comment faire pour les motiver ?
00:02:31 comment résister à la pression ?
00:02:33 comment s'encourager quand on grimpe des sommets comme lui avec un maillot jaune sur le dos ?
00:02:37 il sera avec nous d'ici un petit quart d'heure
00:02:39 Philippe Banna pour le handball qui a tout gagné ici sur cette terre
00:02:42 lui aussi nous parlera de cette pression du public bien sûr
00:02:45 et des musiques à l'intérieur comme Richard Dakhoury pour le basket champion d'Europe en 93
00:02:50 les musiques dans votre vie dans votre tête les yeux d'Emilie
00:02:53 la musique de l'avion Bayonet
00:02:55 Gala from Fondi D'Arioles de Zombi Irlandais
00:02:58 Sarah Perchetti Amore in Italia plein de chansons Maradona
00:03:01 aussi pour Custorizza et pour tout le monde dans le football
00:03:05 il écrit le petit manuel du livre illustré
00:03:07 c'est Pierre Etienne Minonzo qui sera avec nous
00:03:09 tout comme celui qui a créé l'hymne qui a resitué l'hymne finalement du rugby
00:03:13 qui était celui du basket dans les Landes à l'époque
00:03:16 Jean Lavin sera avec nous de l'harmonie de Pomarès
00:03:19 tout à l'heure sans oublier les livres de sélection
00:03:22 Gilles Navarro que vous connaissez bien de l'indépendant journaliste
00:03:24 rédacteur en chef pour la grande mêlée
00:03:26 c'est simple les grands acteurs du rugby et les grands chefs se sont liés
00:03:30 pour créer une petite sauce piquante dans ce monde du rugby et de l'ovalie
00:03:35 il témoignera avec nous côté de Karol Kocaliou
00:03:37 toujours avec le 15 de France que ce soit pour les 6 nations
00:03:40 ou tout simplement pour cette Coupe du Monde
00:03:43 tous avec le 15 de France c'est son ouvrage
00:03:45 elle nous en parlera ce soir
00:03:47 Les Bleus, Derrière les Bleus, émission exceptionnelle ce soir
00:03:52 c'est parti, plus que jamais, vous êtes bien sur Radio Sport
00:03:55 Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport
00:04:02 On est ravi de vous retrouver avec Fabrice ce soir que je salue sans plus tarder
00:04:05 parce qu'on a réussi à vous monter une petite émission dont on n'est pas peu fier
00:04:09 donc de temps en temps c'est bien de le dire non Fabrice ?
00:04:11 Je suis tout à fait d'accord
00:04:12 Prends compte tous ces champions qui ont porté ce maillot bleu
00:04:14 comme les Bleus du rugby vont le faire dimanche
00:04:16 pour ce nouveau rendez-vous en ovalie face à l'Afrique du Sud
00:04:19 et normalement je ne vais pas le citer encore
00:04:21 mais Abdelatif Benazie devrait être avec nous d'ici 5 minutes maintenant
00:04:24 c'est le vice-président de la Fédération Française Fabrice
00:04:26 Tu te souviens de cette partie sous l'eau à Durban en Afrique du Sud
00:04:30 le 17 juin 95 ?
00:04:32 Mais quel match !
00:04:34 On l'a désiré ce match
00:04:36 et je me souviens de passer pas passer la ligne, le fameux ballon
00:04:40 ça c'est l'horreur, la boue !
00:04:43 Benazie, Saint-André, Galtier, Berbizier l'entraîneur
00:04:46 qu'on retrouvera d'ailleurs d'ici ce week-end bien sûr
00:04:49 samedi ou dimanche derrière ces quart de finale qui débutent demain après-midi bien sûr
00:04:53 demain soir on sera en direct du Durban pour le grand match Neo Z
00:04:57 c'est une blague quand même face à l'Irlande, tu vois ce que je veux dire ?
00:04:59 c'est phénoménal, tu as vu les blocs que tu as sentis depuis un mois ?
00:05:02 Cette intensité ça va être géant demain soir
00:05:04 ça monte en pression comme on dit, ça monte, ça monte
00:05:06 Tu parlais tout à l'heure d'essais ratés ou d'essais non accordés surtout
00:05:10 Tu te souviens de Philippe Saint-André lui aussi ?
00:05:12 Le sanglier qui avait raté son petit essai soit disant ?
00:05:16 C'est toujours pareil, il n'y avait pas le bunker à l'époque
00:05:19 Il n'y avait pas le bunker, son frère sera avec nous, lui aussi joueur, entraîneur
00:05:22 qui habite à Osgore et qui nous fera la gentillesse de venir passer la soirée
00:05:26 demain à vos côtés pendant le match des Bleus
00:05:29 tout comme nos amis du rugby de Monaco, du Monaco 7 qui seront là
00:05:31 et puis dimanche c'est Fabien Antoniante, le résultat de camping
00:05:34 qui sera avec nous en petit maillot comme Franck Dubosc avec Dubenko
00:05:38 il viendra nous rejoindre pour commenter la rencontre
00:05:41 avec ceux qui commenteront aussi, vous les amateurs de rugby en duplex du Biban
00:05:45 il y a toujours un titre léglané à aller chercher pour nous
00:05:47 Il y a la Coupe du Monde bien sûr, la Coupe du Monde Wabellis
00:05:50 et puis il y a également un titre très convoité ici, l'Igor d'Or
00:05:53 tu vois ce que je veux dire, l'Igor d'Or c'est quand même quelque chose
00:05:56 Tous derrière les Bleus, on en parle évidemment ce soir
00:05:59 pour commencer un petit compte rendu de ce qui s'est passé en conférence de presse
00:06:03 c'est important, avec Étienne Bonami qui nous rejoint en duplex tout près du Stade de France
00:06:08 et de Roland-Garros aussi, il a passé sa matinée pour la conférence
00:06:11 et puis la bonne nouvelle, on s'y attendait un tout petit peu
00:06:14 il sera là, il sera là notre ministre de l'Intérieur Antoine Dupont
00:06:17 on va revoir avec toi bien sûr Étienne un peu, écouter cette composition
00:06:20 qui a été dévoilée ce matin, il était 11h30 à Roland-Garros par Fabien Galtier
00:06:25 Bonsoir à toi Étienne
00:06:26 Et oui Christophe, il n'y a plus de mystère Dupont
00:06:29 ce matin à 11h30 à Roland-Garros, Fabien Galtier nous l'a annoncé
00:06:32 Antoine Dupont est de retour en équipe de France, titulaire
00:06:35 24 jours après sa blessure contre la nabilise, il sera là dimanche soir
00:06:41 et la composition de l'équipe, je vous la donne
00:06:43 Ramos, Penaud, Ficou, Danty, Biel, Viaré, Jalibert Dupont en charnière
00:06:49 Olivon, Aldrit, Jelonche, Flamand, Wauquiez, Antonio, Movacca, Baye
00:06:54 c'est quasiment la composition de l'équipe qui avait joué contre la Namibie
00:06:58 à la différence que Aldrit remplace Cross
00:07:01 maintenant tout est prêt, là à Rueil où je me trouve
00:07:04 évidemment l'hôtel Renaissance dans le quartier est bouclé, on prépare les box
00:07:09 il n'y a plus que 48h à attendre, et comme ça fait un petit peu frais
00:07:12 j'ai mis ma veste, vous allez voir ça va être chaud dimanche soir
00:07:16 Merci Etienne, tu seras avec nous bien sûr en duplex dans l'antre du Stade de France
00:07:19 dès demain parce qu'on va suivre avec intérêt les premiers quarts de finale
00:07:22 et surtout demain soir en duplex dès 20h30 du Bibane
00:07:25 vous connaissez l'adresse et la tradition c'est de nous rejoindre ici bien sûr
00:07:28 ou sur les réseaux sociaux avec un seul numéro de téléphone
00:07:31 c'est le 09 78 09 3 fois et autrement tu as tous les accès possibles
00:07:36 tu as ta petite fiche ici où tu écris tout, j'adore Fabrice quand tu la cherches
00:07:39 et que tu la trouves au bon moment, tu vois au moment adéquat
00:07:42 j'adore quand tu fais ça, pas adéquat hein
00:07:44 parce qu'on n'en dit pas le physique
00:07:46 mais tu fais des cheveux blancs ici au Bibane je sais bien
00:07:50 comment peut-on nous rejoindre, souvent on me pose la question quand on nous croise dans la rue
00:07:53 alors la première chose c'est le site internet bien sûr
00:07:56 radiosport.fr, vous pouvez aller voir Dailymotion, vous pouvez aller voir Twitch
00:08:00 vous pouvez aller voir Facebook, vous pouvez aller voir Youtube, vous pouvez aller voir LinkedIn
00:08:04 et surtout je vous conseille l'application, parce que l'application vous retrouvez non seulement le direct audio
00:08:08 le direct vidéo comme nous sommes là en vidéo et les podcasts
00:08:11 tout ce que vous pouvez utiliser pour aller courir, vous savez le matin quand vous avez envie de réécouter l'émission
00:08:15 la très belle émission du jour
00:08:17 oui l'émission du jour, aujourd'hui un petit peu avancée parce qu'il y a match de foot ce soir
00:08:20 donc on n'a pas voulu rentrer en concurrence
00:08:22 c'est pour ça qu'on est avec tous les bleus qui seront avec nous dans quelques instants
00:08:25 à commencer quand même par le vice-président de la Fédération Française du Rugby
00:08:28 Abdelhatif Benazie qui nous a tant fait rêver, lui qui a fait trois Coupes du Monde
00:08:31 et qui était là un des nos héros du 17 juin 1995
00:08:35 qui n'ont pas réussi à franchir le barrage d'Afrique du Sud
00:08:38 mais pour des raisons aussi géopolitiques on en reparlera, c'était en Afrique du Sud
00:08:41 juste après l'apartheid, c'était important évidemment de marquer d'une pierre
00:08:45 cet édifice français ce soir puisque toute la France du sport va être avec nous
00:08:49 Yuri Djorkaeff, Henri Lecomte, Thomas Weckler, Philippe Banna pour le hand, pour le basket Richard Dacoury
00:08:54 et on terminera en musique avec Pierre-Etienne Minonciot de l'équipe
00:08:56 avec cette musique qui nous envahit tous et qui nous pousse, tu le sais Fabrice à chaque fois
00:09:00 tu ne vas pas chanter ce soir j'espère, si ?
00:09:02 Non. Les yeux d'Emilie toujours pas ?
00:09:04 Non. Dans les yeux des docs, dans les yeux des préparateurs physiques
00:09:07 c'est important de savoir comment va notre équipe de France
00:09:09 Je salue Aurore qui nous rejoint, Aurore Macon, bonsoir à vous
00:09:14 Bonsoir tout le monde
00:09:16 Notre grande spécialiste avec le doc, alors attention il y a eu opposition de style ce soir
00:09:19 avec le docteur Labordey qui nous rejoint, bonsoir docteur
00:09:23 Bonsoir à tous
00:09:25 Avec Aurore bien sûr qui s'occupe spécifiquement de préparation physique
00:09:28 Tout d'abord une question à vous docteur, pardon de commencer par les messieurs
00:09:32 Aurore mais l'info du soir c'est que Dupont va jouer
00:09:35 déjà c'est la plus grosse info possible même si on s'en doutait un petit peu
00:09:38 après l'aller-retour qu'il a fait à Toulouse
00:09:40 Il va jouer avec un casque également
00:09:42 Docteur, quelle est votre première sensation docteur Labordey ?
00:09:45 Moi le casque c'est pas forcément, c'est l'aboutissement je veux dire
00:09:49 comment on est arrivé à le faire jouer, à le mettre titulaire
00:09:52 et effectivement de lui mettre un casque
00:09:54 Le casque tel que je le vois moi dans les médias
00:09:56 et pour avoir eu un joueur qui a eu une fracture comme ça
00:09:59 il n'était pas casqué de cette manière là
00:10:01 il y avait un casque qui protégeait vraiment le maxillo-zygomatique
00:10:05 le maxillo-zygomatique
00:10:07 Là ce que je vois non, c'est un casque classique de rugby
00:10:10 donc le casque pour moi c'est pas forcément
00:10:13 c'est plutôt psychologique quoi
00:10:15 pour moi c'est une arme psychologique
00:10:17 mais ce qui est important c'est comment on est arrivé à le mettre titulaire
00:10:20 c'est ça la question, c'est à dire qu'il y a un gros processus qui a été fait derrière
00:10:23 je ne sais pas si je peux répondre à la question
00:10:25 ou si vous voulez me poser la question
00:10:27 parce que le casque c'est vraiment un petit phénomène
00:10:29 dans un contexte exceptionnel
00:10:31 une coupe du monde qui arrive tous les 4 ans
00:10:33 qui est en France
00:10:35 et on joue une finale en fait
00:10:37 tous les matchs maintenant sont des finales
00:10:39 aucun joueur à ce niveau là
00:10:41 ne se serait donné
00:10:43 n'aurait abdiqué avant d'avoir toutes les chances
00:10:45 vous voyez ce que je veux dire
00:10:47 donc ce joueur là de ce niveau là
00:10:49 donc on n'est pas surpris
00:10:51 cela dit on en est arrivé
00:10:53 là parce qu'il y a eu des aspects techniques qui ont été validés
00:10:55 comme il l'a dit très bien en conférence de presse
00:10:57 il a pris un protocole
00:10:59 le feu vert du chirurgien pour sa fracture
00:11:01 et les datas physiques
00:11:03 et là je pense qu'Aurore pourra nous éclairer
00:11:05 mais ces datas physiques sont des datas physiques des raids d'entraînement
00:11:07 ce sont des chiffres qui ont été faits à l'entraînement
00:11:09 et en plus je pense qu'on l'a quand même
00:11:11 relativement préservé à l'entraînement
00:11:13 naïvement donc ça veut dire
00:11:15 qu'il court à plus de 30 km/h par exemple
00:11:17 alors qu'il court à 29,5 km/h avant c'est ça
00:11:19 c'est un peu ça les datas ?
00:11:21 les datas ça peut être ça oui bien sûr
00:11:23 parce qu'il y a quand même une opération
00:11:25 donc voir si au niveau physique
00:11:27 il est apte à assumer des sprints
00:11:29 des répétitions de sprint parce que ça évidemment
00:11:31 les muscles le tolèreront ou le tolèreront pas
00:11:33 on peut avoir une autre blessure bien sûr
00:11:35 ça c'est clair mais aussi les chocs
00:11:37 les additions de chocs je ne suis pas sûr que pendant cette semaine
00:11:39 ou pendant ce temps là entre sa fracture
00:11:41 et le jour du match
00:11:43 on ne l'aura pas quand même préservé
00:11:45 je pense que les copains auront eu du mal à lui rentrer dedans
00:11:47 comme les sud-africains lui rentrent dans le camp
00:11:49 alors il y a une image, je vous coupe doc
00:11:51 il y a une image quand même à l'entraînement alors je ne sais pas s'il s'est voulu ou pas
00:11:53 mais normalement il rentre dans Jalibert
00:11:55 il lui rentre sur le torse
00:11:57 et Jalibert tombe à la renverse
00:11:59 alors je pense qu'il en rajoute un petit peu mais pour montrer
00:12:01 qu'il y va quand même au contact
00:12:03 psychologiquement c'est important
00:12:05 bien sûr mais il n'en fera pas qu'un
00:12:07 l'addition des chocs sera beaucoup plus importante en match
00:12:09 donc là on aura juste une question
00:12:11 à se poser à ce moment là et puis
00:12:13 il a fallu valider, sécuriser, verrouiller tous les aspects psychologiques
00:12:15 parce que quand on a une fracture
00:12:17 comme ça au visage, une opération
00:12:19 il y a des aspects psychologiques
00:12:21 environnementaux, vous avez votre
00:12:23 maman, vous avez votre copine qui se pose des questions
00:12:25 qui peut aussi le parasiter
00:12:27 le négativer et lui qui veut jouer la coupe du monde
00:12:29 peut être balancé donc on s'occupe aussi
00:12:31 de ça, moi en tout cas avec mes joueurs quand il y a
00:12:33 des soucis comme ça je joins la famille
00:12:35 pour essayer de sécuriser, parfois il y a un entraînement
00:12:37 voir à la reprise comment ça se passe
00:12:39 pour bien montrer aux gens que ça se passe bien
00:12:41 et qu'il ne faut pas tomber dans le négativisme
00:12:43 il y a aussi les facteurs
00:12:45 persos dont je vous ai parlé, tous les chocs, l'addition des chocs
00:12:47 la fatigue et comment il va fatiguer
00:12:49 au cours du mat
00:12:51 parce qu'il va être autant zéro, les étudiants africains
00:12:53 vont être en pleine bourre
00:12:55 alors que s'ils rentraient en France à la 50ème ou à la 55ème
00:12:57 ils seraient peut être un peu plus usés
00:12:59 peut être qu'on bluffe aussi
00:13:01 peut être qu'on fait jouer Dupont et de façon qu'on prépare
00:13:03 un remplacement peut être rapide
00:13:05 peut être qu'il ne jouera pas, il va se blesser à l'entraînement
00:13:07 peut être se poser des questions
00:13:09 on donne la parole à Aurore puis on revient vers toi
00:13:11 parce que c'est intéressant d'avoir votre avis à tous les deux
00:13:13 parce que je la sens plus dubitative avec ce retour
00:13:15 est ce qu'elle pense qu'il y a de l'intox aussi
00:13:17 c'est la question qu'on a envie de vous poser ce soir à vous Aurore
00:13:19 qui êtes la spécialiste en tout cas de la préparation physique
00:13:21 Non je pense pas que ce soit de l'intox
00:13:25 encore une fois il y a des
00:13:27 comme disait le doc
00:13:29 il y a des accords du neurologue, des chirurgiens
00:13:31 c'est d'abord ces accords là
00:13:33 qu'il fallait, ensuite il y a le ressenti
00:13:35 du joueur et forcément comme on disait
00:13:37 une coupe du monde en France
00:13:39 le joueur si on lui demande son avis il va vouloir jouer
00:13:41 et ça montre aussi que du coup il est passé au dessus
00:13:43 de ses capes psychologiques
00:13:45 et attention on est pas dans un match
00:13:47 et le match c'est l'Afrique du Sud
00:13:49 et on sait que les joueurs sud-africains sont assez âpres
00:13:51 alors moi la question que je me pose
00:13:53 c'est en effet, ça vient d'être dit
00:13:55 c'est faire rentrer Dupont
00:13:57 en impact player
00:13:59 à la 60ème minute de jeu
00:14:01 quand les sud-africains sont déjà un peu fatigués
00:14:03 c'est pas du tout la même chose
00:14:05 que de le faire rentrer
00:14:07 tout de suite sur le terrain
00:14:09 où tout le monde est frais
00:14:11 est ce que voilà
00:14:13 c'est ce qui sera pas visé
00:14:15 vous dites simplement ce soir
00:14:17 sur Radio Sport qu'il aurait fallu peut-être
00:14:19 le préserver encore un petit peu et le faire rentrer
00:14:21 comme on le voit aujourd'hui
00:14:23 on sait que les changements interviennent entre les 45 et la
00:14:25 55ème minute
00:14:27 c'était plus logique pour vous ?
00:14:29 je sais pas si c'est logique ou pas
00:14:31 encore une fois je suis pas coach de l'équipe en France
00:14:33 mais on aurait pris moins de risques
00:14:35 peut-être
00:14:37 après on l'a dit
00:14:39 la finale, en fait chaque match est une finale
00:14:41 donc il faut d'abord
00:14:43 gagner celui-là avant de viser le prochain
00:14:45 et je pense que l'équipe de France
00:14:47 est dans cette optique-là et je pense que si Dupont
00:14:49 fait un gros match
00:14:51 les discussions se sont enlevées assez rapidement
00:14:53 au service de la nation
00:14:55 alors je me retourne vers le Doc encore une fois
00:14:57 parce que c'est intéressant ce que dit Ror par rapport
00:14:59 à service de la nation quand même et de faire jouer en premier
00:15:01 vous Doc vous êtes en ce moment
00:15:03 dans un club de foot à Lyon
00:15:05 vous avez été à Lens auparavant, vous avez dirigé
00:15:07 médicalement parlant j'entends l'équipe du Racing
00:15:09 en rugby ou encore
00:15:11 des équipes cyclistes, ça n'a rien à voir
00:15:13 mais il y a des traumatismes aussi qui peuvent être très dangereux
00:15:15 est-ce que tu remontes sur le vélo ou pas, on en reparlait avec Thomas Veuclère
00:15:17 qui sera tout à l'heure avec nous
00:15:19 aujourd'hui est-ce que la tendance n'est pas
00:15:21 peut-être de le garder encore un petit peu
00:15:23 au chaud, de ne pas le faire
00:15:25 rentrer dans la bagarre parce qu'on le sait en foot
00:15:27 par exemple dans les deux trois premières minutes
00:15:29 sur corner c'est là où tu y vas
00:15:31 si tu mets des petits coups de coude ou des coups de tête ou des coups de boule
00:15:33 c'est à ce moment-là que tu fais la différence pour montrer que t'es le meilleur
00:15:35 on est d'accord ?
00:15:37 C'est très compliqué parce que c'est pareil
00:15:39 nous dans l'expérience
00:15:41 que l'on a, parfois on propose au coach
00:15:43 pour des joueurs qui reviennent, qui sont peut-être
00:15:45 un petit peu juste mais comme c'est une compétition exceptionnelle
00:15:47 on lui propose, on dit tiens, lui
00:15:49 il va être bon mais garde-le pour les vingt dernières minutes
00:15:51 le coach répond toujours
00:15:53 oui mais si au bout de cinq minutes
00:15:55 mon joueur, le joueur à son poste se blesse
00:15:57 il fera pas que vingt minutes, il va faire
00:15:59 soixante, soixante-dix minutes, donc c'est très compliqué
00:16:01 je pense qu'il y a une stratégie
00:16:03 qui a été mise en place
00:16:05 Antoine Dupont a validé
00:16:07 toute cette stratégie avec les chirurgiens
00:16:09 avec le neurologue
00:16:11 mais aussi, et j'en parle souvent aussi à mes joueurs
00:16:13 attention à l'image que tu donnes
00:16:15 tu prêtes soin de la nation, attention à l'image que tu donnes
00:16:17 parce que vous les médias, s'il fait un mauvais match
00:16:19 il aura trois dans l'équipe
00:16:21 ils ne tiendront pas compte du fait
00:16:23 qu'on nous reprochera peut-être de la faire
00:16:25 alors les questions peuvent être, ils l'ont remis trop tôt
00:16:27 il y a une tolérance
00:16:29 c'est le ministre de l'intérieur
00:16:31 vous êtes sûr ? Ouais mais non, parce qu'en fait
00:16:33 c'est comme ça, c'est la vie, on fait un mauvais match
00:16:35 et bien on fait un mauvais match
00:16:37 Tu veux dire que comme Mbappé quand il sort un mauvais match
00:16:39 tu dis que ce n'est plus le meilleur joueur du monde, c'est ça ?
00:16:41 Non, non, mais ça touche toujours
00:16:43 il faut que le joueur accepte
00:16:45 à un moment donné, de peut-être louper son match
00:16:47 parce qu'effectivement, psychologiquement
00:16:49 il n'était peut-être pas en pleine bourde
00:16:51 mais on ne peut pas l'apprécier, on ne le verra que sur le match
00:16:53 et physiquement peut-être pas non plus en pleine bourde
00:16:55 on ne le verra que sur le match, mais de toute façon
00:16:57 il n'y aura pas de complaisance derrière, ça il faut le savoir
00:16:59 moi ça fait trente-quatre ans que je suis dedans
00:17:01 et là il y a eu de la complaisance
00:17:03 Jamais de complaisance sur ce dossier-là, d'accord ?
00:17:05 Non, non, non, non, non
00:17:07 Oui, mais c'est formidable, c'est bien d'entendre
00:17:09 C'est normal, c'est normal
00:17:11 Il faut qu'il l'accepte aussi
00:17:13 Et le coach lui, il fait sa stratégie
00:17:15 et derrière, il ne faut plus changer
00:17:17 parce qu'à ce moment-là, comme je vous dis
00:17:19 si on lui dit "non, mais il va rentrer à la 55ème"
00:17:21 mais si le cul ou le couillou se blesse à la 10ème
00:17:23 il en fera beaucoup plus
00:17:25 Donc, je suis ma stratégie
00:17:27 et je vais suivre
00:17:29 ce que vous lui avez dit à fond
00:17:31 Ce qui est intéressant aussi, je crois que c'est Aurore
00:17:33 Non, c'est vous qui l'avez dit, et je pose la question à Aurore
00:17:35 Il n'y a pas que le joueur, il n'y a pas que l'entraîneur
00:17:37 il n'y a pas que le chirurgien
00:17:39 maintenant qu'on a déclaré qu'Antoine était apte
00:17:41 Vous avez parlé de la cellule familiale
00:17:43 Aurore, ça c'est important, parce que derrière
00:17:45 on sait qu'Antoine Dupont est très proche de sa maman
00:17:47 de ses potes, on l'a vu à chaque fois
00:17:49 qui viennent le soutenir
00:17:51 Est-ce qu'il y a un moment
00:17:53 où on peut se dire que
00:17:55 Antoine Dupont en fait un petit peu trop
00:17:57 risqué pour sa santé ?
00:17:59 Après,
00:18:01 ça reste le choix du joueur
00:18:03 et puis le choix du joueur
00:18:05 il va se faire sur les
00:18:07 dires du médecin, là, à partir du moment
00:18:09 où il y a le médecin qui valide
00:18:11 je pense que ça rassure et le joueur
00:18:13 et la famille de suite
00:18:15 Donc après, voilà
00:18:17 il y a peut-être des choses qui ont été mises en place
00:18:19 comme le doc en parlait
00:18:21 pour rassurer la famille aussi
00:18:23 Pour qu'un joueur soit bien, il faut que
00:18:25 le contexte autour de lui soit bien
00:18:27 et c'est un tout.
00:18:29 On va terminer sur une belle note, parce que la conf de presse autour de Galthier
00:18:31 évidemment, c'est Antoine Dupont qui est venu ce matin répondre
00:18:33 en premier, puisqu'il est capitaine
00:18:35 ça aussi, avec trop d'expérience docteur
00:18:37 vous savez ce que c'est d'être capitaine dans un match de rugby
00:18:39 la remise des maillots et tout y contient
00:18:41 Oui, bien sûr, oui
00:18:43 c'est pour ça que
00:18:45 c'était clair que quand on
00:18:47 quand il s'est fracturé, il a donné toutes les chances
00:18:49 c'est exceptionnel ce qu'il va vivre
00:18:51 et que nous médecins autour, à un moment donné
00:18:53 on ne peut pas être que médecin, on peut être moins
00:18:55 on peut être plus, on ne sait pas où on se situe
00:18:57 on doit aller vers le joueur qui est moteur
00:18:59 tout en gardant à l'esprit
00:19:01 qu'on est médecin et qu'on
00:19:03 essaie de voir si le curseur, le rapport qualité
00:19:05 risque, à un moment donné
00:19:07 va être débordé vers le risque ou vers la qualité
00:19:09 ils ont dû passer toutes ces étapes
00:19:11 je pense que maintenant le train est lancé
00:19:13 on ne peut pas descendre d'un TGV lancé, sinon on se fait encore plus mal
00:19:15 donc on y est
00:19:17 il fera son match et après
00:19:19 c'est à la fin du bal comme on dit
00:19:21 en plus que vous prenez la métaphore avec le rail
00:19:23 il l'a dit lui-même
00:19:25 la machine a progressé, ça veut dire que
00:19:27 Dupont est soit disant en top de sa forme
00:19:29 selon l'entraîneur et selon lui-même
00:19:31 après on verra sur le terrain, mais vous l'avez dit, attention
00:19:33 faut pas faire comicar, se brûler
00:19:35 les ailes à un moment parce que
00:19:37 en plus c'est quelqu'un qu'on adore, qui est très discret
00:19:39 qui a tellement rendu de service pour l'instant
00:19:41 qui est toujours présent et à chaque fois que Dupont gagne
00:19:43 on a déjà perdu une tamac
00:19:45 il faut aller jusqu'au bout de l'aventure
00:19:47 qu'est chez nous, en France, c'est important
00:19:49 et autant vous, Aurore
00:19:51 qui est une amoureuse du sport comme nous, bien sûr sur Radio Sport
00:19:53 et vous le Doc, je pense que vous allez apprécier
00:19:55 puisque ça y est, tu me fais signe Fabrice, c'est bon
00:19:57 connexion établie avec Abdellatif Benazie qui nous rejoint dans une seconde
00:19:59 temps de se mettre en place au téléphone
00:20:01 il sait ce que c'est que de perdre
00:20:03 un grand match contre l'Afrique du Sud, parce qu'il y en a eu un seul
00:20:05 vous vous rendez compte dans la Coupe du Monde dans l'histoire
00:20:07 sur une pelouse qui était indigne d'un match
00:20:09 comme celui-ci, 17 juin 1995
00:20:11 on a perdu, on se demande encore comment on a fait pour perdre
00:20:13 on va en savoir un peu plus, et après on parlera aussi de cette
00:20:15 pression d'un champion du monde par exemple
00:20:17 avec Youri Djorkaeff qui sera avec nous
00:20:19 parce que c'est important de savoir comment tu vis cette pression
00:20:21 comme 98 quand t'es à la maison
00:20:23 ou un Lecomte par exemple en 91
00:20:25 avec la Coupe Davis et puis on recevra Thomas Beuclair
00:20:27 on parlera handball, on sait ce que c'est que de gagner
00:20:29 quand on est dans le hand avec Philippe Banna
00:20:31 on parlera basket, on a gagné en 93 avec Richard Dacoury
00:20:33 on terminera en musique, comme ça on chantera
00:20:35 ça nous fera du bien Aurore, bien sûr
00:20:37 et Doc, on fera un petit Les Yeux d'Emilie ensemble
00:20:39 on fera ça le dernier dimanche pour la finale, je vous ferai chanter
00:20:41 ça vous va ?
00:20:43 oui, ça vous va, d'accord, merci Doc
00:20:45 la borderie d'avoir été avec nous Jean-Marc
00:20:47 à très très vite sur l'antenne de Radio Sport
00:20:49 merci Aurore, bonne préparation pour la suite
00:20:51 vous aussi de la compétition avec nous
00:20:53 parce qu'on va jusqu'au bout, on est bien d'accord ?
00:20:55 on va la gagner cette Coupe du Monde
00:20:57 c'est sûr
00:20:59 la Webelis Cup, merci mille fois Aurore
00:21:01 d'avoir été avec nous
00:21:03 et vous le savez, plus que jamais
00:21:05 vous êtes bien sur Radio Sport
00:21:07 Le rugby
00:21:09 c'est évidemment sur Radio Sport
00:21:13 voilà après les dernières nouvelles des bleus
00:21:15 on va revenir sur ce match qui nous attend
00:21:17 dimanche, France-Afrique du Sud
00:21:19 ça va être formidable
00:21:21 et puis après tous les bleus seront là
00:21:23 mais les bleus des autres sports, pour pousser notre équipe de France de rugby
00:21:25 au plus haut, au demi
00:21:27 et à la finale bien sûr
00:21:29 Yuri Tzarkev va nous rejoindre, on aura également tout à l'heure
00:21:31 Henri Lecompte pour la Coupe d'Evis, Thomas Veucler pour le cyclisme
00:21:33 Philippe Manat pour le handball
00:21:35 on aura aussi le grand d'Ac, Richard Dacoury
00:21:37 pour le basket et puis on terminera en musique
00:21:39 on essaiera de comprendre pourquoi Les Yeux d'Emilie
00:21:41 se mêlent si bien en ce moment avec l'équipe de France
00:21:43 je ne sais pas s'il y avait une chanson à l'époque
00:21:45 en 1995, il va nous le dire
00:21:47 Abdellatif Benazie est avec nous, bonsoir à vous
00:21:49 bonsoir, vous allez bien ?
00:21:51 ah bah oui, et puis quand on a un grand joueur comme vous pour débuter l'émission
00:21:53 nous, on est comblés
00:21:55 je n'ai pas envie de vous faire de mal à vous rappeler ce qui s'est passé en 1995
00:21:57 mais vous voyez, on démarre même en chanson
00:21:59 il y avait une chanson aussi qui vous liait tous
00:22:01 qui vous unissait, vous les bleus ?
00:22:03 nous on a toujours utilisé
00:22:05 Pena Bayona, vous savez
00:22:07 la chanson du supporter de Bayonne
00:22:09 qui est propre au rugby
00:22:11 mais c'est vrai que des fois
00:22:13 on fonctionne un petit peu des trouvailles
00:22:15 on peut l'adopter et tout ça, mais pour nous
00:22:17 c'était à l'époque les Pena Bayona
00:22:19 c'est important d'avoir un hymne comme ça
00:22:21 une chanson qui rallie tous les suffrages
00:22:23 dans un 15 de France où on est une trentaine
00:22:25 quand même
00:22:27 oui, d'avoir ça, on est de la bonne humeur
00:22:29 ça fait un peu une fierté d'appartenance
00:22:31 à quelque chose, quand on continue de faire du libre
00:22:33 et tout ça, parce qu'on vit dans un monde
00:22:35 un peu à pression, il faut le dire
00:22:37 on passe une semaine très difficile
00:22:39 et à un moment donné quand on trouve comme ça
00:22:41 ça nous libère un petit peu
00:22:43 ça nous détend un peu, et puis en même temps
00:22:45 si on a des supporters qui se rallient à ça
00:22:47 c'est encore mieux
00:22:49 ça dépasse la compétition
00:22:51 c'est plutôt, on cherche un peu
00:22:53 de supporters, on cherche une entendue
00:22:55 on cherche un bloc national
00:22:57 qui cherche une entendue
00:22:59 on cherche un bloc national
00:23:01 c'est en plus un patrimoine français
00:23:03 comme ça, ou autre
00:23:05 c'est magnifique
00:23:07 On est en train d'établir une liaison avec Thierry Jorquev qui est en Suisse
00:23:09 qui travaille à la FIFA maintenant, et je pense que ça va l'intéresser
00:23:11 ce que vous dites, parce que lui il a le "I will survive"
00:23:13 depuis longtemps, bien évidemment
00:23:15 elle vous plaît cette Coupe du Monde ?
00:23:17 Vous qui êtes un de nos plus dignes représentants
00:23:19 et haut représentant maintenant de la Fédération Française de Rugby
00:23:21 on va le rappeler aussi
00:23:23 vous êtes vice-président
00:23:25 c'est vraiment exceptionnel ce qu'on est en train de vivre
00:23:27 non seulement par la prestation des joueurs
00:23:29 qui sont des joueurs exceptionnellement
00:23:31 forts en ce moment, depuis 3 ans
00:23:33 ce bloc un petit peu autour de Fabien Galthier
00:23:35 et son staff, 42 personnes
00:23:37 impliquées depuis 3 ans
00:23:39 dans un dispositif avec
00:23:41 aucun détail n'est laissé, c'est vraiment de la
00:23:43 haute culture, je dirais
00:23:45 19 personnes, 29 personnes
00:23:47 au staff autour de Fabien Galthier
00:23:49 qui réfléchissent à tous les détails
00:23:51 pour que cette équipe soit dans la meilleure disposition possible
00:23:53 voilà, je crois que
00:23:55 moi j'ai fait que vous le rappelez
00:23:57 le fait de recevoir cette Coupe du Monde en France
00:23:59 il y a une unité, il y a une bloc nationale
00:24:01 derrière cette équipe, c'est assez exceptionnel
00:24:03 c'était pas le cas en 2007
00:24:05 quand on a reçu la Coupe du Monde
00:24:07 c'est pas le cas, mais là on sent que
00:24:09 on sent que cette Coupe du Monde
00:24:11 on a envie, même si certains disent "ah ben ça dure 2 mois"
00:24:13 et tout ça, mais on a envie que ça dure longtemps
00:24:15 et puis il n'y a qu'à voir les stades sont pleins
00:24:17 même les équipes de ce qu'on appelle
00:24:19 le tiers 1, le tiers 2 qui sont
00:24:21 la plus portugale, l'Uruguay
00:24:23 Namibie, les stades sont
00:24:25 40 000, 45 000, les pays de fin de zone
00:24:27 en dehors, y compris dans des régions
00:24:29 qui sont pas du tout traditionnellement rugby
00:24:31 j'étais la semaine dernière à Asbourg
00:24:33 à 40 km de Lille, y avait une fin de zone
00:24:35 400 personnes pour chaque match
00:24:37 les enfants partout, et puis surtout
00:24:39 nous on doit gérer aussi cette montée
00:24:41 un petit peu en puissance de demande
00:24:43 de nouveaux licenciés, que ce soit
00:24:45 c'est impressionnant, y a beaucoup de filles qui veulent rejoindre
00:24:47 un peu le rugby, et ça c'est exceptionnel
00:24:49 donc ce qu'on souhaite surtout
00:24:51 c'est que cette équipe de France continue l'aventure
00:24:53 après ce match incombé important des quarts de finale
00:24:55 un match à l'éliminatoire direct
00:24:57 voilà
00:24:59 on a envie que ça dure
00:25:01 on y croit à fond et on y croit
00:25:03 surtout
00:25:05 pour gagner ce titre, enfin
00:25:07 en France qu'on attendait
00:25:09 parce qu'on a perdu 3 titres
00:25:11 - Bon en 95 c'est votre faute bien sûr
00:25:13 - Non je plaisante
00:25:15 vous remettez le codeur de rappel
00:25:17 - Pas du tout
00:25:19 - Je veux vous rassurer, ça reste un énorme souvenir
00:25:21 pour moi - Arrêtez
00:25:23 - Bien sûr sportivement, sur les 3 compétitions
00:25:25 que j'ai faites, c'est la seule où on pouvait gagner
00:25:27 parce qu'on avait une équipe exceptionnelle
00:25:29 qui avait gagné toutes les équipes du sud
00:25:31 de l'époque, parce qu'il y avait une différence de niveau
00:25:33 à l'époque il y avait, aujourd'hui le niveau
00:25:35 est un peu équivalent partout, on voit l'équipe
00:25:37 d'Irlande numéro 1 mondial, l'équipe de France 2
00:25:39 mais à l'époque il y avait l'Universitaire Sud
00:25:41 qui dominait tout, donc c'était eux qui étaient champions du monde
00:25:43 souvent
00:25:45 les All Black, les Sud-Africains, les Australiens
00:25:47 et 95 sportivement
00:25:49 on était prêt à la gagner mais on est tombé
00:25:51 sur une
00:25:53 je dirais un engouement politique
00:25:55 avec la présence mythique
00:25:57 de M. Mandela
00:25:59 qui a joué le jeu, qui a accompagné ses équipes
00:26:01 qui a accompagné ce pays pour ce changement
00:26:03 ô combien important pour eux, mais voilà
00:26:05 donc on va dire que politiquement
00:26:07 a pris le pas sur le sportif, il voulait absolument
00:26:09 que l'Afrique du Sud gagne la Coupe du Monde
00:26:11 alors on peut incriminer l'arbitre
00:26:13 qui nous a arbitré, on peut incriminer
00:26:15 cette équipe All Black qui a été
00:26:17 un petit peu je dirais
00:26:19 empoisonnée sur le plan alimentaire
00:26:21 pour qu'elle soit affaiblie, donc tout a été fait
00:26:23 mais on était aussi amateurs, donc il y avait moins de
00:26:25 regard médiatique comme aujourd'hui
00:26:27 où il y a tout un
00:26:29 détail, les arbitres
00:26:31 beaucoup plus professionnels avec la vidéo
00:26:33 et puis surtout l'adhésion
00:26:35 le nombre de supporters
00:26:37 et je crois que si on a laissé, qu'on leur a rendu
00:26:39 service en 95, cette fois-ci on a la chance
00:26:41 de les rencontrer, mais je peux vous
00:26:43 assurer qu'on leur fera pas de cadeaux
00:26:45 et le fait de recevoir
00:26:47 la Coupe du Monde en France, on a pas envie de
00:26:49 lâcher quoi que ce soit, on a envie
00:26:51 de la gagner. - En 95 c'était vraiment
00:26:53 de la géopolitique, on a bien compris, au-delà même
00:26:55 des phénomènes météo, parce qu'on vous revoit, cette image
00:26:57 où on vous accepte pas, on vous accorde pas
00:26:59 malheureusement il n'y a pas de bunker
00:27:01 à l'époque, on a pas
00:27:03 réussi à gagner sur le terrain
00:27:05 mais on a tellement fait pour une autre cause, on oublie pas
00:27:07 on l'a vu dans le film Invictus par exemple.
00:27:09 - Voilà, j'ai perdu peut-être sportivement
00:27:11 mais j'ai gagné beaucoup, beaucoup humainement
00:27:13 et je peux vous dire ce que je vis en finale avec la présence
00:27:15 de Mandela avec ce maillot mythique
00:27:17 des Springbok mythiques de la part aide je dirais
00:27:19 qui était pas du tout accessible à toute
00:27:21 cette majorité noire et aujourd'hui quand je vois
00:27:23 le changement qui s'est opéré depuis
00:27:25 l'arrivée de Mandela, depuis l'arrivée de cette
00:27:27 démocratie et cette unité
00:27:29 de ce pays là où il y a
00:27:31 aujourd'hui pratiquement 60% de l'équipe
00:27:33 qui représente
00:27:35 le pays de couleur noire
00:27:37 et un capitaine mythique
00:27:39 avec un
00:27:41 capitaine noir qui gère l'équipe sud-africaine
00:27:43 c'était irréalisable à l'époque.
00:27:45 Donc on dit que ça a fait avancer
00:27:47 les choses socialement mais tant mieux, c'est aussi
00:27:49 le sport des fois, ça joue ce rôle là
00:27:51 donc maintenant
00:27:53 sportivement tout est rentré dans l'ordre
00:27:55 mais là c'est le sport
00:27:57 qui compte avec toutes les mesures
00:27:59 nécessaires et professionnelles
00:28:01 et qui est le meilleur gagne donc l'équipe de France
00:28:03 est favorite et il faut absolument que rien la fait.
00:28:05 - C'est vrai qu'on demande beaucoup au sport, monnay favorite
00:28:07 c'est bien, on va parler de laver
00:28:09 la front de 95 mais c'est
00:28:11 fou parce que c'est le deuxième match en Coupe du Monde seulement
00:28:13 qui arrive dimanche, on passera un petit coup de fil
00:28:15 à quelqu'un que vous connaissez bien qui est Pierre Barbillier
00:28:17 dimanche soir qui sera en duplex avec nous
00:28:19 au Stade de France mais merci à vous Abdellatif Benhatti
00:28:21 d'avoir témoigné ce soir, vous le vice-président également
00:28:23 d'une fédération heureuse
00:28:25 parce que le rugby vit bien et puis
00:28:27 restez avec nous tout à l'heure si vous voulez écouter un petit peu
00:28:29 la suite, vous pouvez l'écouter demain matin parce que je pense
00:28:31 que les hommages des autres sportifs vont vous plaire
00:28:33 le thème de ce soir c'est les bleus, d'ailleurs les bleus
00:28:35 Yuri Djorkaeff juste après vous
00:28:37 ensuite Henri Lecomte, la Coupe Davis vous l'avez pas oublié non plus
00:28:39 vous c'était 95, la Coupe Davis c'est 91
00:28:41 Thomas Veclair pour le vélo, Philippe Manat
00:28:43 pour l'an de bal ou encore Richard Dacauri
00:28:45 - Ça fait plaisir de tous ces grands champions, on sait que
00:28:47 je disais tout à l'heure il y a un bloc national
00:28:49 tout le monde, je dis derrière nous, tout le monde
00:28:51 et ça les joueurs le sentent
00:28:53 c'est sûr que c'est peut-être une pression supplémentaire
00:28:55 mais ils sont tellement préparés à gérer
00:28:57 tous les paramètres qu'aujourd'hui
00:28:59 cette puissance, ce soutien là, ça sera une force
00:29:01 supplémentaire et puis un 16ème membre comme on dit
00:29:03 avec le public qui sera nombreux
00:29:05 70 000 personnes dimanche côté français
00:29:07 donc ils vont faire du bruit
00:29:09 et ça, ça joue un petit peu, je dis pas que c'est influençable
00:29:11 mais ça joue, ça donne de l'énergie
00:29:13 pour une équipe qui est déjà préparée à
00:29:15 affronter ce genre de match, ils ont fait les preuves
00:29:17 ces dernières 3 dernières années, ils ont battu
00:29:19 toute l'équipe mondiale, maintenant
00:29:21 à nous de jouer et je suis très très confiant
00:29:23 je vous le dis. - J'aime bien le "à nous de jouer"
00:29:25 on va le garder comme conclusion bien sûr
00:29:27 ce soir ici, au Dubiban que vous connaissez
00:29:29 c'est à Osgore, le petit rond-point qui va bien
00:29:31 si jamais vous passez dans les Landes
00:29:33 n'hésitez pas, vous arrêtez
00:29:35 il y aura toujours un petit verre d'eau pétillante
00:29:37 à nos côtés, voilà, pour recevoir
00:29:39 comme il se doit, pour les
00:29:41 demi-finales, allez les bleus
00:29:43 merci d'avoir pris du temps pour nous Abdellatif
00:29:45 bénazimerveilleux moment de radio encore une fois sur notre site
00:29:47 de Radio Sport, merci à vous Abdellatif
00:29:49 à très bientôt ! - Au plaisir, bonne soirée
00:29:51 Le rugby
00:29:53 c'est évidemment sur Radio Sport
00:29:55 avec un sacré
00:29:59 champion du monde, quand je dis sacré
00:30:01 en plus c'était à la maison, 98 personnes
00:30:03 ont oublié la chanson, et le Snake
00:30:05 Yori Djorkaeff, bonsoir à vous
00:30:07 Yori ! - Bonsoir Christophe
00:30:09 - Comprenez notre excitation
00:30:11 à quelques heures maintenant, à 48h
00:30:13 du quart de finale, parce que
00:30:15 montant puissance dans une compétition, on sait ce qu'il en est
00:30:17 devenu avec vous, avec le but en or, avec les Italiens
00:30:19 en pénalty, puis après il y aura la Croatie
00:30:21 et la finale jusqu'au bout avec le Brésil
00:30:23 jouer à la maison pour nos bleus du rugby c'est quelque chose
00:30:25 c'est pas vous qui allez me dire le contraire aujourd'hui
00:30:27 - On va dire, tout est aligné
00:30:31 pour l'instant, il y a
00:30:33 une ferveur autour
00:30:35 de cette Coupe du Monde qui est incroyable
00:30:37 il y a un groupe
00:30:39 qui est costaud, homogène
00:30:41 et qui est bien dans ses
00:30:43 crampons
00:30:45 et puis
00:30:47 on sent qu'il y a
00:30:49 quelque chose de particulier
00:30:53 il y a une aura
00:30:55 autour de l'équipe de France
00:30:57 autour du sélectionneur, autour de cette équipe là
00:30:59 qui fait qu'on y croit
00:31:01 on y croit tous et on a envie
00:31:03 que cette équipe là
00:31:05 aille au bout
00:31:07 c'est sûr qu'il y a un quart final
00:31:09 qui est incroyable
00:31:11 - Afrique du Sud
00:31:13 - Mais
00:31:15 l'équipe de France on la sent
00:31:17 qui est prête, et la France est prête
00:31:19 - Ce qui est fou c'est, pendant que je vous écoute mon cher
00:31:21 Yuri, je repense à 98
00:31:23 il y a eu un match à Marseille, je n'ai pas oublié
00:31:25 et là tu remontes au stade de France
00:31:27 qui est un peu dans votre épopée quelque part
00:31:29 et tu dis ce stade de France qui est devenu mythique
00:31:31 grâce à vous, est-ce qu'il peut devenir mythique
00:31:33 et pour le rugby
00:31:35 et pour les Jeux derrière en plus
00:31:37 - Oui je pense que
00:31:39 sans enlever
00:31:41 ce qu'est en train de faire rugby
00:31:43 c'est vrai que nous on l'a
00:31:45 inauguré, c'était le premier
00:31:47 match qu'il y a eu contre l'Espagne
00:31:49 où on a gagné ce match là
00:31:51 et derrière on avait la compétition, la coupe du monde
00:31:53 donc c'est un stade
00:31:55 de victoire
00:31:57 c'est un stade de champion
00:31:59 et on aimerait
00:32:01 que les rugbyman français
00:32:03 soient sacrés aussi au stade de France
00:32:05 ce qui donnerait vraiment
00:32:07 une force supplémentaire
00:32:09 à ce stade là, mais au delà
00:32:11 du stade, je crois
00:32:13 que l'équipe de France du rugby
00:32:15 amènerait aussi ce sport là
00:32:17 à un très haut niveau
00:32:19 - Un très haut niveau qu'on atteint en ce moment, on le sent
00:32:21 parce que dès demain il y aura, il y a les Blacks
00:32:23 et il y aura aussi la Nouvelle-Zélande qui va jouer
00:32:25 l'Irlande, deux grandes équipes et puis nous
00:32:27 c'est vraiment, quelque part c'est vraiment le début
00:32:29 à quel moment vous avez senti vous
00:32:31 que c'était vraiment parti cette coupe du monde, dès le premier match
00:32:33 ou un peu plus tard quand même ?
00:32:35 - J'étais heureux
00:32:37 d'être au premier match
00:32:39 d'aller saluer les joueurs
00:32:41 dans le vestiaire aussi, c'était assez agréable
00:32:43 il y avait
00:32:45 ce début d'excitation
00:32:47 de lancement de la coupe du monde
00:32:49 à la maison, en plus contre les Blacks
00:32:51 c'était assez incroyable, il y avait une très belle
00:32:53 victoire et
00:32:55 ce qui était important c'était
00:32:57 la satisfaction
00:32:59 des joueurs, on a pu le voir
00:33:01 on a pu l'échanger avec eux dans le vestiaire mais surtout
00:33:03 de voir accompli
00:33:05 mais c'était pas juste
00:33:07 voilà, ils ont battu les Blacks pour la première fois
00:33:09 dans une poule
00:33:11 mais c'était
00:33:13 bien important, mais c'était
00:33:15 voilà, c'était juste le
00:33:17 commencement de l'aventure
00:33:19 et on l'a très bien senti
00:33:21 on a senti une effervescence au-delà
00:33:23 même s'il y a des
00:33:25 individualités très fortes, on sent qu'il y a un
00:33:27 collectif très fort et ça
00:33:29 c'était aussi notre réussite
00:33:31 à la coupe du monde en 98, c'était
00:33:33 les individus
00:33:35 au service du collectif et c'est comme ça
00:33:37 qu'on a été champion du monde et c'est ce que
00:33:39 je vois avec cette équipe de France aussi
00:33:41 de repris. - La belle aventure
00:33:43 on va pas chanter du Patrick Sébastien parce que nous c'était
00:33:45 I will survive à l'époque bien sûr
00:33:47 - On va chacun sa musique, autrement on fait du Joe Dassin avec les
00:33:49 Olimpili tout de suite
00:33:51 ça vous encourage ces musiques ?
00:33:53 Avant de conclure, Iori, je vous remercie d'avoir pris
00:33:55 un petit peu de temps pour nous ce soir pour Rideau Sport
00:33:57 les musiques, les chants des supporters
00:33:59 on est toujours ce 12ème homme pour vous
00:34:01 - Oui, c'est très bien, c'est super
00:34:03 c'est bien de créer un lien
00:34:07 où chacun s'accapare
00:34:09 ce lien-là et
00:34:11 fait partie de l'histoire
00:34:13 je pense que
00:34:15 une chanson, un hymne
00:34:17 n'importe quoi
00:34:21 appartient à tout le monde aujourd'hui
00:34:23 aussi bien les joueurs que
00:34:25 les politiques mais surtout les femmes
00:34:27 et le peuple
00:34:29 fait partie de ce lien-là
00:34:31 on l'a eu avec I will survive
00:34:33 et je peux vous dire, ça fait 25 ans
00:34:35 que je chante I will survive à chaque fois
00:34:37 et à chaque fois c'est un vrai plaisir
00:34:39 donc j'espère que ce soit
00:34:41 Emilie ou quelqu'un
00:34:43 - Ou Gala, avec Free from Disarray
00:34:45 - Ou Gala, ouais
00:34:47 mais j'espère que ce sera
00:34:49 l'hymne de la victoire
00:34:51 - On reparlera musique à la fin de cette émission ce soir
00:34:53 du Plex du Biban ici à Osgore parce qu'on va recevoir
00:34:55 Pierre Etienne Minonzio de l'équipe qui a écrit
00:34:57 un grand livre sur toutes les chansons
00:34:59 je pense qu'il a parlé de votre disque aussi, Youri Djorkaeff
00:35:01 que tout le monde a oublié, ou presque, sauf moi
00:35:03 - Tu mettras un petit morceau
00:35:07 juste pour nos amis
00:35:09 - Fabrice, on met un petit morceau quand même, on est obligé d'Youri Djorkaeff
00:35:11 qui nous a fait la gentillesse de répondre lui aujourd'hui
00:35:13 consultant du président à la FIFA
00:35:15 la Fédération Internationale du Football
00:35:17 il y a beaucoup de choses à faire, surtout pour les jeunes, je sais
00:35:19 que tu t'y attaches, bien sûr
00:35:21 et on pense à toi et tout ce qui se passe dans le monde aujourd'hui
00:35:23 dans tous ces pays en guerre
00:35:25 je sais que toi tu es évidemment à la cause arménienne
00:35:27 on pense à ce qui se passe en Israël, en Ukraine, partout dans le monde
00:35:29 - Bien sûr
00:35:31 - On y pense fort ce soir
00:35:33 - Il faut continuer à rêver
00:35:35 mais surtout il faut être unis
00:35:37 - Il faut être très unis, bien sûr
00:35:39 - Merci mille fois, Youri Djorkaeff
00:35:41 d'avoir été avec nous ce soir, à très vite !
00:35:43 - Le rugby
00:35:45 c'est évidemment ce Radio Sport
00:35:47 - Tous derrière les bleus du rugby
00:35:51 c'est bien, le foot, le basket
00:35:53 le handball, il en aura pour tous les goûts
00:35:55 bien sûr, aujourd'hui, même le vélo dans quelques instants
00:35:57 et le tennis aussi
00:35:59 ben oui, c'est un sport collectif de temps en temps
00:36:01 quoi que, oui, quand même
00:36:03 Henri Lecomte, bonsoir à vous
00:36:05 - Bonsoir, ben oui c'est collectif, bien sûr
00:36:07 même si on est individuel au départ
00:36:09 mais rappelle-toi la Coupe du Vif
00:36:11 - Ah bon alors !
00:36:13 - Il avait un vrai esprit déjà
00:36:15 en plus, ce qui est important, c'est quand tu viens à la Coupe du Vif en 1991
00:36:17 on est à Lyon, on est à la maison quoi
00:36:19 - Oui, on est à la maison
00:36:21 bien sûr, et là c'est ça l'important
00:36:23 c'est d'être prêt au moment
00:36:25 au portail, au moment J
00:36:27 et puis surtout d'avoir toute une équipe derrière
00:36:29 et c'est ce que va devoir avoir un peu cette équipe de France
00:36:31 dimanche, parce que
00:36:33 voilà, on sent
00:36:35 cette émulation, on sent ce pouvoir
00:36:37 qui pousse un petit peu nos joueurs
00:36:39 on rêve !
00:36:41 - Qu'est-ce qui va faire la différence Henri ? Il y a le mental bien sûr
00:36:43 il y a le physique, les équipes se connaissent par cœur
00:36:45 on voit bien dans le choix des attaquants, des avants
00:36:47 et autres, dans le choix des futurs remplaçants, des finisseurs
00:36:49 comme on dit aujourd'hui, il y a aussi cette ambiance
00:36:51 il y a aussi la France derrière qui pousse ?
00:36:53 - Oui, il y a la France derrière qui pousse
00:36:55 il y a surtout la détermination, ne rien lâcher
00:36:57 on le sent vraiment dans le
00:36:59 dans le coq français
00:37:01 qui a vraiment, voilà, cette
00:37:03 puissance qui se met en place
00:37:05 alors attention bien sûr, on va jouer une équipe
00:37:07 qui est l'Afrique du Sud, qui elle, va rien lâcher
00:37:09 parce qu'elle va essayer de verrouiller
00:37:11 au maximum, de pas laisser un petit peu
00:37:13 jouer le french flair, parce qu'on l'a retrouvé
00:37:15 et ça va pas être simple
00:37:17 donc il va pas falloir non plus aller
00:37:19 tranquillement, mais
00:37:21 il va falloir avancer, cherche sa peau quoi
00:37:23 - Bah oui, cherche sa peau, et qu'un Antoine Dupont qui revient
00:37:25 et que donc capitaine en a pris ce midi
00:37:27 avec tous les dangers inhérents à une blessure comme ça
00:37:29 toi dans le tennis, quand t'as un tennis-elbos
00:37:31 c'est différent, tu le soignes, tu peux le cacher un petit peu
00:37:33 là, Dupont, on pouvait pas faire autrement que de lui mettre un casque
00:37:35 - Bah là on peut pas faire autrement
00:37:37 mais surtout ça n'a rien à voir avec le tennis
00:37:39 on n'a pas de choc
00:37:41 le choc c'est simplement la raquette avec la balle
00:37:43 après on peut le gérer plus ou moins
00:37:45 là par contre, c'est un vrai sport de combat
00:37:47 donc de l'autre côté, ils savent
00:37:49 qu'il y a quelqu'un qui est un peu affaibli
00:37:51 mais qui est aussi à soif de revanche de pouvoir
00:37:53 se présenter au maximum, donc de pouvoir
00:37:55 peut-être faire d'autres choses
00:37:57 de pouvoir ne pas jouer toujours la même carte
00:37:59 de pouvoir comprendre
00:38:01 mais il va falloir être vigilant et mettre quelques soldats
00:38:03 autour de lui
00:38:05 - Tu m'étonnes, les 3e lignes seront là bien sûr
00:38:07 mais c'est vrai que ça ressemble un peu au tennis
00:38:09 quand t'as un double, c'est un joueur qui est un peu moins bien que l'autre
00:38:11 il peut être ciblé, même à la volée par exemple ?
00:38:13 - Bien sûr
00:38:15 il peut être ciblé, bien sûr lorsqu'on sent
00:38:17 qu'on a notre partenaire qui est un peu
00:38:19 tendu dans les moments importants, au lieu de jouer
00:38:21 sur celui qui est en forme
00:38:23 qui explose tout, on va jouer
00:38:25 sur le maillon faible, donc le maillon faible
00:38:27 c'est aussi une intimidation, donc ils vont aussi jouer
00:38:29 là-dessus, mais ça va être
00:38:31 à nous les français et à eux
00:38:33 d'être aussi
00:38:35 parfois ça te permet d'avoir
00:38:37 une autre solution, que peut-être on n'avait
00:38:39 pas prévu, tu vois qu'on n'avait pas prévu
00:38:41 et qu'on va mettre en place parce que
00:38:43 on veut certainement protéger une personne ou l'autre
00:38:45 ou un sens tactique
00:38:47 qu'on a voulu aussi
00:38:49 développer, changer
00:38:51 parfois changer de routine
00:38:53 les habitudes, c'est pas mal
00:38:55 ça peut faire quelque chose
00:38:57 - Elle te plaît ses condiments ?
00:38:59 - Le physique, qu'est-ce qui te plaît le plus ?
00:39:01 Un bel essai d'avance, un essai qui part sur les côtés ?
00:39:03 Qu'est-ce qui te plaît ?
00:39:05 - A ton avis, moi ce qui me plaît c'est quand ça part
00:39:07 - Bah oui !
00:39:09 - Ça claque comme un gaucher !
00:39:11 - Ça claque quand ça part, quand il y a du flair
00:39:13 quand il y a une passe qui se
00:39:15 fait juste dans les moments
00:39:17 c'est vraiment entreprendre
00:39:19 surprendre l'adversaire, c'est ça qui est beau
00:39:21 mais moi ce qui m'impressionne le plus maintenant
00:39:23 c'est le choc
00:39:25 le bruit que ça fait
00:39:27 la vitesse qu'ils arrivent
00:39:29 - Les gros devant en plus
00:39:31 - Ah non mais ça va vite maintenant
00:39:33 ça va de plus en plus vite, c'est plus avant comme
00:39:35 on avait, bon
00:39:37 ça tapait un peu mais bon
00:39:39 je vais te dire que
00:39:41 t'as intérêt à être prêt
00:39:43 et la coupe du monde !
00:39:45 - Tu sors un livre
00:39:47 en ce moment tu es en tournée, médiatique un peu
00:39:49 avec Balneuve, c'est le fruit d'une longue
00:39:51 réflexion, tu te poses encore sur tout ce que t'as fait
00:39:53 ton fameux discours de Roland Garros
00:39:55 il y a tout à l'intérieur
00:39:57 - Oui il y a tout à l'intérieur
00:39:59 c'est un boulot que j'ai fait, c'est vraiment un livre
00:40:01 j'en suis fier, on l'a bien travaillé
00:40:03 on l'a bien fait aussi avec Maya
00:40:05 c'est surtout un parcours de vie
00:40:07 parcours de vie, succès, les échecs
00:40:09 il y a les joies, il y a les peines
00:40:11 c'est aussi un moment où
00:40:13 il faut l'accepter
00:40:15 tout ce que t'as pu entreprendre
00:40:17 faire un peu l'analyse de tout ça
00:40:19 et de revenir sur des bons moments, sur des moments aussi qui ont été douloureux
00:40:21 sur des personnes qui ont marqué ma vie
00:40:23 et qui ont surtout
00:40:25 m'ont permis d'entreprendre ma belle carrière
00:40:27 et puis d'aller encore plus loin
00:40:29 parler de dépassement de soi
00:40:31 et de aussi
00:40:33 de pouvoir connaître encore quelque chose
00:40:35 de différent, c'est ça
00:40:37 la maturité, un peu de sagesse
00:40:39 comme on dit
00:40:41 - T'avais écrit un autre ouvrage à 40 ans qui était pas mal non plus
00:40:43 - Ouais mais ça avait rien à voir
00:40:47 - D'accord, c'est pour ça pour le grand public
00:40:49 - On est vraiment sur la recherche
00:40:51 aussi personnelle pour pouvoir
00:40:53 sur le développement
00:40:55 et accepter aussi ce qui
00:40:57 est arrivé
00:40:59 - Bien sûr, bien sûr
00:41:01 - Et puis se faire un petit peu
00:41:03 parce qu'il y en aura un autre aussi
00:41:05 encore derrière et parce qu'on arrive
00:41:07 à un moment de notre vie, on aime bien
00:41:09 comprendre certaines choses
00:41:11 que aujourd'hui, à chaque fois on le dit
00:41:13 si on avait l'expérience d'un homme de 60 ans
00:41:15 et qu'on pouvait encore recommencer
00:41:17 ça serait autre chose
00:41:19 - Excuse-moi, pourquoi tu me vises comme ça ?
00:41:21 J'aime pas les gaucher
00:41:23 - Non mais pas toi
00:41:25 je pense qu'à un moment
00:41:27 et sincèrement c'est aussi
00:41:29 une sorte de vouloir un petit peu
00:41:31 retransmettre un peu ce que l'on a vécu
00:41:33 pour pouvoir le partager
00:41:35 et l'accepter, avoir plus de maturité
00:41:37 - Cette résilience quoi
00:41:39 tu veux toujours devenir, de toute façon
00:41:41 t'es là, t'es toujours en perfect
00:41:43 toujours en quête à chaque fois
00:41:45 - Ouais mais c'est bien
00:41:47 et je trouve que
00:41:49 moi ça m'a beaucoup apporté
00:41:51 ça m'apporte encore énormément
00:41:53 et ce livre dévoile un petit peu
00:41:55 ma propre personnalité, ce que je suis
00:41:57 je voulais sauver un peu les autres aussi
00:41:59 je voulais être aimé, donc je faisais tout pour être aimé
00:42:01 mais en fin de compte, est-ce que moi
00:42:03 au fond de moi je m'aimais vraiment
00:42:05 peut-être pas, peut-être qu'il fallait que j'accepte
00:42:07 aussi certaines choses que j'ai comprises
00:42:09 certes plus tard, mais au contraire
00:42:11 acceptées et que j'ai envie de partager avec vous
00:42:13 voilà, c'est une réflexion aussi
00:42:15 - Tu parles des blessures physiques aussi
00:42:17 parce que c'était très difficile sur la femme pour toi
00:42:19 tes douleurs, ta famille et tout
00:42:21 c'est tellement important, ta reconstruction
00:42:23 tes nouvelles vies, tes premiers amours
00:42:25 y'a tout dedans
00:42:27 - Ouais y'a tout, puis tu sais
00:42:29 quand on est sportif de niveau
00:42:31 on quitte le milieu familial assez jeune
00:42:35 on perd nos copains, nos proches
00:42:37 et puis tout d'un coup, voilà, on vit dans un autre monde
00:42:39 on arrête nos études
00:42:41 est-ce que ça va marcher, est-ce que ça va pas marcher
00:42:43 après tu te retrouves dans un milieu
00:42:45 où tu te dis, bon ben, quoi mais il manque quelque chose
00:42:47 donc tu recherches tout ça
00:42:49 et puis après, arrivé à un certain âge
00:42:51 à 60 ans, tu retrouves des anciens potes
00:42:53 et tu retrouves les gens qui ont aussi
00:42:55 vécu avec toi ta propre expérience
00:42:57 avec qui ils viennent te voir et disent
00:42:59 "dis-moi, à cause de toi j'ai raté le bac"
00:43:01 ou qui te disent "voilà ce que j'ai pu faire"
00:43:03 c'est tout ça qui se retrouve
00:43:05 dans ce livre, où on puisse, toi
00:43:07 partager et surtout
00:43:09 revivre encore des moments
00:43:11 qui ont marqué ma vie, comme la coupe d'hévis
00:43:13 comme la coupe d'hévis en 91
00:43:15 il y avait une chanson quand même de mémoire, parce que tout à l'heure on était avec
00:43:17 Youri Djorkaeff, tu vois, il y avait chacun
00:43:19 sa chanson, moi c'est plus Yannick que toi, je sais pas
00:43:21 si tu chantes aussi bien, mais bon, il y avait une chanson à la fin quand même
00:43:23 attends, imagine
00:43:25 si on avait pris un pourcentage sur le lancement de Yannick
00:43:27 on serait tous contents, parce que c'est nous
00:43:29 qui avons lancé quand même Yannick Noah, saga
00:43:31 saga Africa quand même, c'était le seul match
00:43:33 de coupe d'hévis, on a pas
00:43:35 joué le dernier match, à cause de Yannick qui a fait
00:43:37 saga Africa, ah bah oui t'as raison, il y a la bande à Basile
00:43:39 là sur le terrain
00:43:41 et vous êtes tous à la queue de leu, c'est la bande à Basile
00:43:43 c'est la bande à Yannick, ah oui ?
00:43:45 t'as raison, y'a pas de dernier match
00:43:47 les gens ont envahi
00:43:49 le terrain, moi je devais jouer
00:43:51 à Gassi, et en fin de compte ils se sont regardés
00:43:53 Yannick et Top Gorman, ils ont fait "bon allez on vous donne le point et c'est fini"
00:43:55 de toute façon c'était un jouable, on pouvait plus jouer
00:43:57 c'était la folie
00:43:59 et c'est le seul match de coupe d'hévis
00:44:01 qui est arrivé où on a pas joué le dernier match
00:44:03 normalement t'es obligé, t'es obligé, pour le public
00:44:05 des droits TV, droits TV
00:44:07 public, c'est ce qui est normal
00:44:09 mais là c'était trop la fête
00:44:11 c'était n'importe quoi, c'est parti en sucette
00:44:13 la saga Henri Lecomte qui part pas en sucette
00:44:15 c'est à lire, c'est de la résilience
00:44:17 c'est magnifique, c'est l'avenir, c'est un peu Carpe Diem aussi
00:44:19 il faut se faire plaisir quelque part
00:44:21 il faut avancer, tu vois ce que je veux dire, ça me rappelle le film
00:44:23 t'es dedans quoi
00:44:25 et voilà, mais Bal 9 aux éditions Marabout
00:44:27 achetez-le, bientôt en plus il y aura les fêtes de fin d'année
00:44:29 donc vous pourrez l'offrir à ceux qui font, qui aiment le tennis
00:44:31 comme nous tous sur Radio Sport
00:44:33 et c'est un bonheur d'avoir passé un petit moment avec toi
00:44:35 et derrière les bleus bien sûr, allez les bleus
00:44:37 pour le rugby parce que ça rappelle à la BGST
00:44:39 parce que eux ils chantent Joe Dassin
00:44:41 ben oui, allez les bleus
00:44:43 salut Monsieur Lecomte, à bientôt
00:44:45 merci à toi, merci, ciao
00:44:47 le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport
00:44:51 les bleus
00:44:57 derrière les bleus du rugby
00:44:59 on écoutait Abdelhattif Benazie pour commencer par le rugby
00:45:01 quand même bien sûr, parce que c'est la légende
00:45:03 avant le match face à l'Afrique du Sud
00:45:05 Diorid Zorkaeff, champion du monde 98
00:45:07 Henri Lecomte pour la Coupe Davis, on n'oublie pas non plus
00:45:09 un peu comme le tennis, que souvent le vélo
00:45:11 c'est un sport individuel mais qui peut se transformer
00:45:13 également en sport d'équipe
00:45:15 même en équipe mixte actuellement
00:45:17 Thomas Vecler, le sélectionnaire national, le champion
00:45:19 est avec nous, bonsoir à vous Thomas
00:45:21 bonsoir tout le monde
00:45:23 merci d'être avec nous, c'est vrai que c'est un sport d'équipe
00:45:25 aujourd'hui on l'a vu notamment dans les triomphes d'Alain Philippe
00:45:27 oui le vélo
00:45:29 on a coutume de dire que c'est un sport individuel
00:45:31 qui se pratique en équipe
00:45:33 bon après quand on suit ça d'un peu plus près
00:45:35 ou de très près comme c'est mon cas
00:45:37 j'ai même du mal à appeler ça un sport individuel
00:45:39 pour moi c'est un sport d'équipe tout court
00:45:41 même si c'est le plus fort qui gagne à la fin et qui est un peu tout seul
00:45:43 alors c'est pas toujours
00:45:45 le plus fort qui gagne dans le vélo
00:45:47 heureusement j'ai envie de dire
00:45:49 c'est un peu, il y a d'autres côtés
00:45:51 qui peuvent, d'autres paramètres qui rentrent en ligne de compte
00:45:53 mais je vais expliquer
00:45:55 il y a quand même du travail de l'ombre
00:45:57 qui passe pas toujours à la télé
00:45:59 parce que c'est pas toujours dans les moments forts
00:46:01 mais oui c'est un sport d'équipe
00:46:03 et après il y a souvent un coureur
00:46:05 qui doit être suffisamment fort pour se dégager
00:46:07 un leader on va dire
00:46:09 un leader il faut, vous avez été gâté ces derniers temps
00:46:11 et puis on vient d'en parler avec Henri Lecomte
00:46:13 toi avec Yuri Djorkaeff
00:46:15 on est à la maison quand même, gagner un événement à la maison c'est jamais simple
00:46:17 comme la coupe Davis, comme une coupe du monde de rugby
00:46:19 nous on a un objectif c'est 2024 bien sûr
00:46:21 c'est Paris, on y pense déjà ?
00:46:23 oui bien entendu
00:46:25 les Jeux Olympiques en France
00:46:27 les athlètes vont connaître ça qu'une fois
00:46:29 même si les carrières sont un peu plus longues
00:46:31 que par le passé dans le vélo
00:46:33 mais je pense pas qu'une deuxième
00:46:35 enfin voilà c'est comme ça
00:46:37 forcément qu'à moins d'un an de l'échéance
00:46:39 bien sûr que, moi j'y pense en tant que coach
00:46:41 mais les athlètes je les sens énormément
00:46:43 impliqués et c'est une vraie échéance
00:46:45 c'est pas une compétition parmi d'autres
00:46:47 dans l'année c'est clair
00:46:49 vous qui avez porté tant de maillots, notamment le maillot jaune sur les routes du Tour de France
00:46:51 que personne n'a oublié, quand on est à la maison
00:46:53 sur un tour comme le nôtre, comme sur la Grande Boucle
00:46:55 tu sens quand même ce public
00:46:57 derrière, vous étiez, je sais pas
00:46:59 transcendé à chaque fois dans toutes les montées importantes
00:47:01 que vous avez gagnées ou d'autres, même sur du plat
00:47:03 ce qui est sûr
00:47:05 c'est que le public c'est un élément
00:47:07 en foot on appelle ça le douzième homme
00:47:09 les joueurs de l'équipe de France de rugby
00:47:11 je pense qu'ils ont vraiment
00:47:13 une force supplémentaire aussi grâce à ce public
00:47:15 et c'est indéniable
00:47:17 c'est indéniable que ça pousse
00:47:19 ça permet d'aller chercher
00:47:21 des ressources
00:47:23 insoupçonnées, le mot est pas trop fort
00:47:25 c'est vraiment quand on fait communion
00:47:27 quand on sent cette énergie du public c'est vraiment
00:47:29 un plus, après il faut pas
00:47:31 prendre, il faut pas avoir la pression
00:47:33 on va dire d'être à domicile
00:47:35 mais il faut prendre ce qu'il y a à prendre du bon
00:47:37 côté. - Du bon côté, puis quand on arrive dans un stade
00:47:39 on se souvient de Marseille par exemple avec un contrôle à montre
00:47:41 là on n'arrivera pas au stade de France
00:47:43 je pense pour 2024 à vélo puisqu'on arrive à Nice
00:47:45 avec le Tour de France qui sera dévoilé la semaine prochaine
00:47:47 mais rentrer dans un stade comme ça
00:47:49 de 80 000 personnes, même pour un cycliste ça doit être quelque chose, non ?
00:47:51 - Ouais
00:47:53 c'est vrai qu'il y a eu
00:47:55 comme vous le citez l'exemple
00:47:57 d'une départ d'étape du Tour de France
00:47:59 en 2017, c'était mon dernier tour d'ailleurs
00:48:01 bon c'est pas la même chose
00:48:03 je crois que c'est difficile de comparer
00:48:05 un coureur qui se retrouve
00:48:07 dans l'école au milieu de la foule
00:48:09 à quelques centimètres et puis ce que peut
00:48:11 ressentir un joueur
00:48:13 sur un terrain avec des
00:48:15 dizaines de milliers de personnes autour
00:48:17 c'est différent mais la ferveur elle est là
00:48:19 et l'énergie elle passe ça c'est clair
00:48:21 - Ah l'énergie qui passe bien, bien sûr
00:48:23 comme dans l'équipe de France, vous l'avez dit c'est un sport collectif
00:48:25 il y a une vraie ambiance, le plus dur c'est de créer
00:48:27 cette ambiance quand on récupère les garçons
00:48:29 comme vous qui sont à droite à gauche dans des équipes différentes
00:48:31 c'est un peu comme au rugby, tu passes de Toulouse
00:48:33 à La Rochelle, tu t'es battu pour gagner une finale de Top 14
00:48:35 tu te retrouves pendant deux mois
00:48:37 comment on gère ça vous quand vous avez
00:48:39 moins de distance et moins de temps
00:48:41 évidemment occupé avec vos cyclistes
00:48:43 mais comment ça se passe, il y a des rivalités
00:48:45 toi tu vas attaquer au 30ème, tu te sacrifies
00:48:47 comment ça se passe ?
00:48:49 - Oui c'est vrai que chaque sport est différent
00:48:51 en tout cas dans le vélo oui
00:48:53 je peux sélectionner des coureurs
00:48:55 qui pour la plupart sont leaders dans leurs équipes respectives
00:48:57 de marque et qui doivent avoir
00:48:59 un esprit France, après ça c'est le travail
00:49:01 en amont plus que sur
00:49:03 les jours qui précèdent l'événement, c'est l'état d'esprit
00:49:05 les athlètes
00:49:07 qui rentreraient pas
00:49:09 dans ce cadre là, il faut s'en passer
00:49:11 même si sportivement ils peuvent être légitimes
00:49:13 donc l'état d'esprit
00:49:15 fait partie pour moi
00:49:17 en tout cas de manière intégrante
00:49:19 d'un aspect pour être sélectionné
00:49:21 et porter le maillot
00:49:23 de l'équipe de France
00:49:25 mais je dois en étant sincère
00:49:27 il y a quand même cet amour
00:49:29 du maillot, cette fierté de porter le maillot
00:49:31 et on oublie, les coureurs oublient
00:49:33 c'est pas qu'on oublie
00:49:35 mais c'est autre chose
00:49:37 c'est autre chose, ils ont leur employeur
00:49:39 toute l'année et quand ils viennent en équipe de France
00:49:41 ils vont s'intégrer de l'équipe de France
00:49:43 La marque bleue, c'est intéressant ça
00:49:45 avec Thomas Vecler ce soir sur Radio Sport
00:49:47 Merci Thomas, il y a une chanson dans le vélo
00:49:49 quand on gagne quelque chose, parce que tout à l'heure
00:49:51 on a fait Saga Africa quand même, on a refait I Will Survive
00:49:53 on va refaire les yeux d'Emilie, il y a une chanson dans le vélo
00:49:55 qui résonne chez vous quand on gagne quelque chose
00:49:57 il y avait une chanson à l'époque de Thibault
00:49:59 quand vous gagnez
00:50:01 Non, dans le vélo, les quelques fois où j'ai pu m'illustrer
00:50:03 c'est vrai qu'il y avait des étapes
00:50:05 le lendemain, donc on fait pas la fête
00:50:07 c'était souvent dans les courses à étapes
00:50:09 après c'est vrai que quand
00:50:11 Julien Laphilippe a été champion du monde
00:50:13 Christophe Laporte, champion d'Europe
00:50:15 ou autre, il y a eu des classiques
00:50:17 il y a eu Weird The Champions
00:50:19 ça résonne
00:50:21 c'était toujours des belles fêtes après
00:50:23 Il y a le Codemara, Weird The Champions
00:50:25 des choses comme ça
00:50:27 Il y en a oui, et puis il y en a dont on se souvient plus
00:50:29 parce qu'il était trop tard dans la nuit
00:50:31 Il était tard dans la nuit Thomas Vecler
00:50:33 La nuit sera belle dimanche soir pour l'équipe de France
00:50:35 face à l'Afrique du Sud, on est certains, on est tous derrière les bleus
00:50:37 merci d'avoir été avec nous dans quelques instants
00:50:39 on parlera de handball avec Philippe Bannat
00:50:41 on parlera de basket derrière les bleus avec Richard Dacoury
00:50:43 et puis de chanson avec Pierre-Etienne Minonjou
00:50:45 encore de livres tout à l'heure et Carole Quatsaliot
00:50:47 et Gilles Navarro, merci de nous suivre ce soir sur Radio Sport
00:50:49 et encore un grand merci à Thomas Vecler
00:50:51 sélectionneur de l'équipe de France aujourd'hui
00:50:53 d'avoir été avec nous ce soir sur Radio Sport
00:50:55 merci Thomas
00:50:57 Merci à toutes
00:50:59 Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport
00:51:05 Fabrice Hannon rappelle les souvenirs, le Tour de France
00:51:07 Thomas Vecler, tout à l'heure Henri Lecomte
00:51:09 Yuri Dzorkaeff
00:51:11 et puis la belle histoire du rugby
00:51:13 avec Abdellatif Benazie, vice-président de la Fédération Française du Rugby
00:51:15 ses petits souvenirs
00:51:17 C'est fou quand même qu'on ne joue que pour la deuxième fois
00:51:19 à l'Afrique du Sud après ce match incroyable
00:51:21 sur une pelouse Gorgé-Doux
00:51:23 le 17 juin 1995
00:51:25 alors qu'en handball par exemple tu peux jouer dans une salle
00:51:27 t'as moins de soucis pour jouer
00:51:29 logiquement ça le fait
00:51:31 Bonsoir M. le Président Philippe Bannat
00:51:33 Des respects les amis, content d'être avec vous
00:51:35 On est ravis
00:51:37 Après on sera avec Richard Dacoury
00:51:39 donc on reste dans des sports de salle
00:51:41 même si le handball tu jouais dehors à l'école
00:51:43 mais quand tu fais une grande compétition ça n'existe plus
00:51:45 C'est fini mon pauvre
00:51:47 depuis 1960 tout le monde est dedans
00:51:49 on est au chaud tranquille à regarder nos grands frères
00:51:51 se disputer sous la pluie et dans le froid
00:51:53 et aujourd'hui c'est un grand moment
00:51:55 vraiment tous derrière les bleus
00:51:57 quel bonheur de vivre ces moments là
00:51:59 comme on les a vécu au handball pendant des années
00:52:01 vous c'est sûr que vous êtes des habitués des médailles
00:52:03 les JO 3 fois, les Mondiaux 6 fois
00:52:05 gagner en France pour le rugby
00:52:07 ça serait quand même assez incroyable de gagner son premier titre à la maison
00:52:09 Ecoute
00:52:11 98 le foot
00:52:13 2001-2007 le handball
00:52:15 allez c'est l'heure du rugby
00:52:17 on y va
00:52:19 la marque bleue c'est un truc qui est au dessus de nous
00:52:21 que ces joueurs vont porter
00:52:23 comme autre chose que du rugby
00:52:25 comme une espèce d'idée de la France
00:52:27 chez elle, capable de faire des choses merveilleuses
00:52:29 donc ça y est c'est leur tour
00:52:31 après 2007, après le galop d'essai
00:52:33 il faut gagner ce truc là
00:52:35 pour donner de l'énergie, du bonheur
00:52:37 à tout le monde et passer ces
00:52:39 moments qu'on n'imagine pas
00:52:41 personne n'imagine ce que c'est
00:52:43 gagner chez soi, il y a une espèce de transcendance
00:52:45 un truc qu'on va vivre certainement aux JO
00:52:47 encore nous
00:52:49 mais ça ils vont le faire mon gars
00:52:51 toi tu l'as senti cette frénésie autour de l'équipe de France
00:52:53 montant en puissance, comme l'a dit Abdelatif Benazie
00:52:55 tout à l'heure, il trouve que par rapport à 2007
00:52:57 on est dans autre chose aujourd'hui
00:52:59 un autre monde
00:53:01 écoute, ils sont
00:53:03 je suis un vieux connaisseur de ce truc là
00:53:05 pour avoir traversé ces périodes
00:53:07 ils sont dans une espèce de zénitude, ils sont au dessus
00:53:09 comme Jonathan Livingstone, le goéland
00:53:11 ils volent au dessus du truc
00:53:13 très belle musique de Nick Diamond
00:53:15 les mecs sont blessés, c'est pas grave
00:53:17 le truc est en difficulté
00:53:19 c'est pas grave, on prend les gros en quarts de finale
00:53:21 c'est pas grave, il y a une espèce de zénitude
00:53:23 quand tu gagnes, à la fin c'est nous comme ça
00:53:25 en 2001, en 2007, t'as une espèce
00:53:27 de l'impression de voler au dessus
00:53:29 et j'ai l'impression qu'ils volent au dessus
00:53:31 et ils vont nous aider à faire ce truc
00:53:33 parce qu'ils ont pas ces angoisses qui te tirent vers le bas
00:53:35 ils ont pas
00:53:37 cette peur de la blessure, cette peur de la sang
00:53:39 toutes ces peurs ont disparu
00:53:41 les peurs elles y étaient, excusez moi mon cher président
00:53:43 mais quand tu perds un Tama, quand tu perds un Dupont
00:53:45 tu perds ton 9 et ton 10
00:53:47 c'est comme si tu perds Richardson en même temps que Karabatic
00:53:49 c'est ça, ouais
00:53:51 mais exactement
00:53:53 et à ce moment là, t'as deux solutions
00:53:55 tu te replies sur toi, tu te crispes
00:53:57 tu joues tes matchs petit bras ou tu te dis
00:53:59 peu importe le mec qui porte
00:54:01 le maillot, il porte un maillot et
00:54:03 une marque qui est plus grande que lui et il va le faire
00:54:05 et c'est ce qu'on voit en ce moment
00:54:07 c'est à dire, les absents
00:54:09 c'est quelque chose de, c'est pas une angoisse existentielle
00:54:11 que les mecs jouent ou pas
00:54:13 et c'est ce qui fait les équipes fortes
00:54:15 c'est celle là qui fait gagner, cette espèce d'état d'âme
00:54:17 qui fait gagner. - Je pense qu'on va reparler dans un instant
00:54:19 avec Richard Dacoury, on en a parlé tout à l'heure aussi
00:54:21 dans une équipe que ce soit avec Henri Lecomte
00:54:23 avec Yorick Jorkeff ou Delathi Benazie
00:54:25 il faut rester dans le temps
00:54:27 et le problème du basket
00:54:29 on a un peu moins en balle, du rugby pardon
00:54:31 c'est que Philippe, ça dure très très
00:54:33 longtemps, c'est deux mois de compét'
00:54:35 on va arriver le 15
00:54:37 au premier vrai grand match, c'est long de tenir
00:54:39 ces gars comme ça, c'est des furies
00:54:41 les garçons comme on en balle
00:54:43 - Ouais mais ils ont bien, je les ai côtoyés
00:54:45 dans le sud-ouest avant
00:54:47 pendant, après, ils ont
00:54:49 acquis cette idée du temps, de la
00:54:51 maîtrise, du fait que c'était
00:54:53 plus grand qu'eux, que ça allait être long
00:54:55 nous on te torche ça maintenant en 18 jours
00:54:57 eux ils sont capables d'attendre des semaines
00:54:59 d'être patientes, il y a une
00:55:01 espèce de sérénité tu vois, les
00:55:03 champions, ceux qui gagnent
00:55:05 c'est ceux qui ont la sérénité et ils l'ont acquise
00:55:07 il n'y a pas de stress
00:55:09 excessif qui te
00:55:11 coupe l'envie de gagner
00:55:13 t'es au-dessus et je pense qu'ils vont rester
00:55:15 au-dessus - Ouais, il y a tout qui est calculé visiblement
00:55:17 parce qu'il y a les mamans passées en famille
00:55:19 tu passes d'un grand hôtel 5 étoiles
00:55:21 et tu vas dans un Algeco à Souston ou à côté
00:55:23 tu vois, à Cap Breton, c'est ça aussi
00:55:25 d'être un groupe
00:55:27 unique quelque part avec aussi
00:55:29 toutes les familles derrière, on le sent, les parents qui sont derrière
00:55:31 on était avec Emile El Tamac l'autre jour par rapport à son fils
00:55:33 Romain El Tamac, il reste quand même cette France
00:55:35 derrière du rugby qui aime son équipe
00:55:37 - Ouais et puis tu portes la France, tu portes pas que le rugby
00:55:41 tu portes pas que le handball, tu portes
00:55:43 le bleu blanc rouge, tu portes une marque universelle
00:55:45 moi j'étais au camping avec eux
00:55:47 avec Florian Gris cet été
00:55:49 - Le président, ouais - A côté de Seignos
00:55:51 c'est extraordinaire, une ambiance
00:55:53 familiale, les mecs venaient discuter
00:55:55 avec tout le monde au resto, c'est comme ça que tu gagnes
00:55:57 parce que t'es au-dessus, t'es zen
00:55:59 t'as pas d'angoisse, t'es pas enfermé
00:56:01 dans un truc qui doit te faire gagner
00:56:03 absolument, t'es dans une vie normale
00:56:05 et tu sais que tu dois faire un exploit
00:56:07 donc il y a une forme de sérénité dont je
00:56:09 pense vraiment qu'elle va les payer - Ouais ça va
00:56:11 leur faire du bien. On va pas parler de chansons
00:56:13 parce qu'on parlera de chansons tout à l'heure avec toutes ces musiques
00:56:15 qui nous accompagnent à prendre une compétition
00:56:17 vous aussi j'imagine il y a des DJ dans le groupe
00:56:19 où il y a une chanson qui vous accompagne, Philippe ?
00:56:21 - Ouais tu sais nous il y a beaucoup de joueurs
00:56:23 de joueurs d'outre-mer
00:56:25 de joueurs d'origine africaine aussi
00:56:27 t'as l'espèce de
00:56:29 j'ai souvent le créole qui domine
00:56:31 des fois il te parle à un peu créole
00:56:33 pour te mettre à l'ambiance
00:56:35 il te balance les musiques de la Martinique, de la Guadeloupe
00:56:37 de la Réunion pour mettre le feu
00:56:39 et ça on va
00:56:41 on va le retrouver parce que
00:56:43 gagner c'est faire la fête, c'est avant tout
00:56:45 une fête collective
00:56:47 - Pour conclure, Philippe Bannas, c'est une question
00:56:49 piège que je vais vous poser mais je sais que
00:56:51 vous allez pouvoir y répondre
00:56:53 vous avez été les bronzés, vous avez été les barjots
00:56:55 les costauds, les experts
00:56:57 s'il fallait qualifier les rugbymans
00:56:59 aujourd'hui, en un mot
00:57:01 sans piquer le titre des experts des musclés
00:57:03 - Je reprendrais
00:57:05 un terme qui a été le nôtre à un moment donné
00:57:07 au début des
00:57:09 2000
00:57:11 c'était le terme des costauds
00:57:13 ces types là, quand on les regarde
00:57:15 t'as vraiment l'impression que
00:57:17 le haka leur va bien
00:57:19 que c'est devenu d'une puissance
00:57:21 d'une telle puissance que
00:57:23 allez on leur abandonne volontiers le titre
00:57:25 des costauds du handball, on le leur donne avec plaisir
00:57:27 - On leur lisse tranquillement, c'est beau comme petit
00:57:29 ballon, un petit ballon de hand
00:57:31 qui se transforme en ballon au val
00:57:33 avec ses costauds, tous derrière les bleus
00:57:35 merci d'avoir été avec nous et de participer
00:57:37 à cette émission exceptionnelle à 48h
00:57:39 du choc, et demain on aura bien sûr
00:57:41 un oeil, on sera en direct à 20h30
00:57:43 ici au Dububan à Osgors, à côté de Cap Breton
00:57:45 si tu reviens tu peux t'arrêter, c'est très sympa
00:57:47 on est en fanzone, samedi et dimanche
00:57:49 pour les deux grands quarts de finale du soir
00:57:51 bien sûr, merci Philippe Bannat
00:57:53 et tout ce que vous avez fait pour le handball
00:57:55 et continuez comme ça, parce que c'est vrai, on l'a dit et répété
00:57:57 mais en 2024 il y a un petit rendez-vous en France
00:57:59 qui doit vous plaire
00:58:01 - Allez on vous attend avec grand plaisir
00:58:03 au Stadium de Lille, à la Porte de Versailles, venez faire la fête avec nous
00:58:05 - Merci mille fois Philippe Bannat
00:58:07 et plus que jamais, vous le savez
00:58:09 vous êtes bien sur Radio Sport
00:58:11 - Le rugby
00:58:13 c'est évidemment sur Radio Sport
00:58:15 - L'histoire des Bleus quand même
00:58:17 c'est magnifique tout ce qu'on vient d'entendre
00:58:19 pour ces Bleus, on sait que Tom avait clair tout à l'heure
00:58:21 avec Yorick Jorkeff, avec Abdel Benazie
00:58:23 on va parler après de littérature dans un instant
00:58:25 avec Gilles Navarro, avec Carol Kouatsaliou
00:58:27 qui ont publié des livres sur le rugby
00:58:29 cette Coupe du Monde, et puis on terminera
00:58:31 en musique, c'est important, la musique on l'a bien compris
00:58:33 dans un vestiaire tout à l'heure
00:58:35 on ira au-delà des yeux d'Emilie
00:58:37 avec celui qui a écrit un petit manuel très intéressant
00:58:39 sur la musique, qui est Pierre-Etienne Minonzio
00:58:41 de l'équipe Mag
00:58:43 on va saluer un grand champion
00:58:45 la première grande équipe européenne
00:58:47 oui, c'est vrai, on s'en souvient tous
00:58:49 le CSP Limoges, les petits shorts, les maillots
00:58:51 et Richard Dacoury, bien sûr
00:58:53 le joueur emblématique en 93, bonsoir Richard
00:58:55 - Salut Christophe, salut à tous
00:58:57 - Il y a des valeurs comme ça
00:58:59 qui forcent le respect
00:59:01 comme les rugbymans
00:59:03 il y a cette même esprit collectif pour aller jusqu'en haut
00:59:05 pour toucher le Graal et cette Coupe
00:59:07 - On n'a pas le choix
00:59:09 pour le rugby bien évidemment
00:59:11 c'est un sport de combat
00:59:13 il faut aller ensemble affronter
00:59:15 l'adversaire individuellement
00:59:17 on expose en plein vol
00:59:19 en basket c'est pareil
00:59:21 c'est le propre du sport collectif
00:59:23 ce sont ses valeurs
00:59:25 en somme on est beaucoup plus fort
00:59:27 et il faut surtout être très très complémentaire
00:59:29 mais chacun dans son rôle
00:59:31 il doit
00:59:33 dérouler sa partition du mieux possible
00:59:35 pour permettre à son coéquipier
00:59:37 de lui aussi briller
00:59:39 donc c'est vraiment un esprit collectif
00:59:41 c'est quelque chose qu'on fait ensemble
00:59:43 - Avec un 5 majeur comme un 15 majeur
00:59:45 aujourd'hui au rugby, on ne fait pas des remplaçants
00:59:47 ce sont des finisseurs les 8 derniers
00:59:49 - Oui oui, il n'y a pas
00:59:51 vraiment la notion de remplaçant
00:59:53 ou deuxième 5
00:59:55 a beaucoup évolué par rapport à une certaine époque
00:59:57 maintenant, et surtout en équipe nationale
00:59:59 on voit cette équipe de rugby, disons
01:00:01 15, 20, 30
01:00:03 rugbymans, joueurs capables
01:00:05 de figurer dans n'importe quel
01:00:07 top 15 de n'importe quelle équipe
01:00:09 de haut niveau
01:00:11 donc c'est 30 joueurs qui sont au service
01:00:13 d'un objectif, d'un rêve
01:00:15 d'un rêve commun qui est de décrocher cette coupe du monde
01:00:17 et chacun fera ce qu'il faut
01:00:19 déjà dans un premier temps
01:00:21 de mettre son ego dans sa poche
01:00:23 et son mouchoir par dessus pour se mettre au service de l'équipe
01:00:25 et puis être présent jour J
01:00:27 et tout donner, il n'y a pas d'autre choix
01:00:29 - Et tenir ce groupe aussi
01:00:31 ce qui n'est pas simple, là sur le rugby c'est quand même
01:00:33 on a dépassé le mois de compétition, c'est deux mois
01:00:35 au bout, c'est fou hein
01:00:37 - C'est assez, en termes de gestion
01:00:39 psychologique,
01:00:41 individuelle et collective
01:00:43 pour Fabien Gatier et ses équipes
01:00:45 c'est pas un casse-tête monstreux, ils ont la pique de deux seins
01:00:47 mais il faut vraiment tout anticiper
01:00:49 alterner les temps forts et les temps faibles
01:00:51 on ne peut pas être tendu comme ça à des objectifs en permanence
01:00:53 il faut savoir relâcher un peu la pression
01:00:55 pour mieux revenir encore plus fort
01:00:57 et plus impactant
01:00:59 donc moi je suis assez admiratif de ça
01:01:01 mais l'objectif est tellement grand
01:01:03 il remonte absolument toutes les envies
01:01:05 et qui balayent
01:01:07 tous les doutes
01:01:09 ou tous les moments un peu faibles
01:01:11 que l'on peut rencontrer
01:01:13 ce sont Moet & Mill, c'est deux mois
01:01:15 - C'est deux mois quand même qui sont
01:01:17 deux mois d'aventures incroyables et qui commencent véritablement
01:01:19 on a l'impression, ce dimanche
01:01:21 avec un quart de finale qu'on a
01:01:23 fait à Moet & Mill de compétition pour se préparer
01:01:25 il y a eu quatre ans que
01:01:27 Galtier a récupéré l'équipe, là on a vu que ça travaillait un peu l'été
01:01:29 mais c'est maintenant
01:01:31 le jour J, ça veut dire quelque chose aussi
01:01:33 - C'est essentiel
01:01:35 c'est toute
01:01:37 l'importance et la qualité
01:01:39 de Fabien Galtier et son équipe
01:01:41 de coach
01:01:43 d'apporter ces joueurs
01:01:45 ces magnifiques joueurs
01:01:47 au meilleur de leur forme pour le D-Day
01:01:49 le jour J
01:01:51 et ce sera dimanche
01:01:53 et je suis persuadé qu'ils le seront
01:01:55 ils y pensent depuis
01:01:57 non pas deux mois, ils y pensent depuis deux longs mois
01:01:59 voire de longues années
01:02:01 c'est un objectif qui est marqué en lettres
01:02:03 de feu dans leur tête
01:02:05 dans leur jardin
01:02:07 ils sont là, ils sont heureux d'être là, ils sont partie
01:02:09 de l'équipe, maintenant il faut lâcher les chevaux
01:02:11 ne plus penser
01:02:13 ne plus subir la pression
01:02:15 ou alors la transformer pour en faire
01:02:17 un atout, un allié
01:02:19 et puis aller affronter tous ceux qui se présenteront
01:02:21 devant eux, là ça va être
01:02:23 l'Afrique du Sud et on espère qu'il y aura une suite
01:02:25 et je ne sais pas qui sera le premier demain après
01:02:27 mais il y aura une demi-finale et une finale
01:02:29 en tout cas moi c'est ce que je rêve pour eux
01:02:31 et ce que j'aimerais vivre moi en tant que supporter inconditionnel
01:02:35 de l'équipe de France du rugby
01:02:37 - Avec un toto retrouvé
01:02:39 avec Antoine Dupont qui sera là
01:02:41 même avec un casque, ça va lui changer un petit peu la vie
01:02:43 mais il avait joué quand il était petit déjà avec le casque
01:02:45 quand il était tout minot, comme on dit
01:02:47 mais c'est vrai que ça change, je ne sais pas
01:02:49 t'es obligé de jouer avec une protection différente
01:02:51 ça t'est arrivé ça Richard ?
01:02:53 - Non jamais, j'ai vu des joueurs
01:02:55 jouer avec des masques
01:02:57 pour les protéger justement de
01:02:59 une promesse facturée et autre chose
01:03:01 au basket ça change beaucoup
01:03:03 parce qu'on porte beaucoup le ballon, beaucoup plus
01:03:05 il y a le shoot
01:03:07 après lui pour son rôle
01:03:09 de passeur
01:03:11 et de meurtre de jeu lui aussi
01:03:13 il doit avoir le maximum
01:03:15 d'ouverture
01:03:17 visuelle
01:03:19 pour anticiper surtout
01:03:21 et prévenir le moindre mouvement
01:03:23 donc ça va être compliqué
01:03:25 mais je pense que
01:03:27 si ça gêne vraiment il le retirera
01:03:29 et d'abord ce que je crois c'est que
01:03:31 s'il est sur le terrain
01:03:33 pour ses quarts de finale ça veut dire qu'il n'y a aucun
01:03:35 danger pour son intégrité physique
01:03:37 donc il lâchera
01:03:39 les chevaux et puis s'il le faut il en aura son masque
01:03:41 mais je crois
01:03:43 qu'il ne faut pas se focaliser là-dessus
01:03:45 on est tous heureux qu'il soit là
01:03:47 et on attend tous que
01:03:49 l'équipe de France fasse un
01:03:51 immense match et on espère
01:03:53 tous pour lui qu'il soit au
01:03:55 maximum de sa forme et si ce n'est pas le cas
01:03:57 il ne sera pas remplacé mais
01:03:59 il sera supplé
01:04:01 par d'autres joueurs de talent
01:04:03 qui font partie de l'équipe donc je ne suis pas inquiet
01:04:05 plus que ça
01:04:07 l'équipe elle vaut
01:04:09 plus qu'uniquement Antoine Dupont
01:04:11 c'est Antoine Dupont et les 15 et 30 autres
01:04:13 dont on a parlé c'est vraiment
01:04:15 une phalange
01:04:17 hyper bien préparée
01:04:19 qui fera front
01:04:21 en équipe face à tout ce qui se représenterait
01:04:23 devant nous
01:04:25 évidemment on sera plus fort avec Antoine
01:04:27 bien sûr
01:04:29 mais on sera aussi
01:04:31 fort sans Antoine
01:04:33 d'accord Richard mais en fait il y a des joueurs
01:04:35 comme le Dac, comme Zizou
01:04:37 comme Mbappé peut-être aujourd'hui
01:04:39 tu vois Tony Parker après toi
01:04:41 je n'ai jamais été le meilleur joueur du monde
01:04:43 je n'ai jamais fait partie du meilleur joueur du monde donc il est évident que
01:04:45 l'équipe de France sera forcément
01:04:47 plus forte avec lui
01:04:49 c'est évident c'est un joueur monstrueux
01:04:51 enfin
01:04:53 sa qualité de mode de jeu, sa qualité de
01:04:55 défenseur il est partout
01:04:57 il a 36 poumons ce gars c'est pas possible
01:04:59 et puis c'est pas le plus grand
01:05:01 mais c'est pas non plus le moins fort
01:05:03 on espère tout ce qui soit là
01:05:05 en tout cas il est avancé
01:05:07 comme présent et donc on va apprécier
01:05:09 le moment. Et le Dac c'était pour nous quelque chose
01:05:11 c'est un des plus grands joueurs du monde je te le confirme
01:05:13 Richard Dacoury qui maintenant s'est mis
01:05:15 à la natation
01:05:17 à l'eau libre oui
01:05:19 nager en eau libre c'est quelque chose
01:05:21 d'assez extraordinaire et pour mes vieux os
01:05:23 mes vieilles articulations c'est très bien ça les épargne
01:05:25 c'est un sport porté et
01:05:27 j'ai la
01:05:29 prétention de croire que
01:05:31 je peux encore réaliser quelques exploits à mon niveau
01:05:33 bien évidemment c'est un exploit pour moi
01:05:35 quelque chose mais c'est
01:05:37 un sport extraordinaire dont on devrait parler plus souvent
01:05:39 parce que c'est
01:05:41 surtout en ces périodes où on parle
01:05:43 beaucoup de communion avec la nature
01:05:45 si il y a un sport qui est
01:05:47 en communion avec son
01:05:49 environnement c'est bien l'eau libre
01:05:51 c'est vraiment un sport merveilleux
01:05:53 l'eau libre on en reparlera tranquillement
01:05:55 on aura le temps sur Radio Sport on parle de tous les sports
01:05:57 Richard Dacoury qui oeuvre beaucoup en ce moment
01:05:59 parce que je sais que tu travailles toujours chez Coca Cola
01:06:01 et qu'il y a du boulot en ce moment
01:06:03 avec la coupe du monde de rugby
01:06:05 il y a un énorme boulot
01:06:07 il va y avoir encore plus de boulot pour les Jeux Olympiques
01:06:09 l'année prochaine et les Jeux Olympiques et Paralympiques
01:06:11 oui le sport est à la fête
01:06:13 en ce moment et c'est
01:06:15 plutôt rassurant
01:06:17 dans ce monde aujourd'hui
01:06:19 le sport a des valeurs
01:06:21 qui sont
01:06:23 de plus en plus
01:06:25 importantes
01:06:27 donc il est important de parler
01:06:29 parce qu'aujourd'hui on est en train de glisser vers
01:06:31 des vecteurs d'union
01:06:33 de l'obscurantisme
01:06:35 du communautarisme
01:06:37 de la discrimination tout ça ça n'a pas lieu d'être
01:06:39 dans le sport même si là il y a encore
01:06:41 des travers aussi le sport n'est pas à l'abri
01:06:43 de tout ça
01:06:45 mais il faut absolument
01:06:47 se faire commuter pour préserver
01:06:49 ce qui nous a fait tous vibrer ce qui fait toujours
01:06:51 vibrer à savoir le sport et ce qui représente
01:06:53 ces valeurs de partage
01:06:55 et de fête
01:06:57 et de célébration et de dépassement de soi
01:06:59 c'est ça qui est important et d'union
01:07:01 et d'union je le répète
01:07:03 aussi tu as raison. Merci à vous
01:07:05 Richard Dacoury d'avoir été avec nous
01:07:07 "N'oubliera jamais le Dac" le titre de 93
01:07:09 "N'oubliera jamais 98" avec Georges Caeff tout à l'heure
01:07:11 où Henri Lecomte encore
01:07:13 avec ses balles neuves c'est son nouveau ouvrage
01:07:15 c'est des glorieux anciens
01:07:17 je suis ravi d'être à leur côté
01:07:19 Thomas Beclerc aussi qui n'est pas un ancien
01:07:21 Philippe Bannat pour le grand balle
01:07:23 c'est un gamin
01:07:25 mais tout le monde est là derrière les bleus
01:07:27 on dit "Allez les bleus" pour être prêts pour dimanche
01:07:29 merci mille fois Richard d'avoir pris du temps pour nous
01:07:31 ce soir sur Radio Sport, ciao ciao à très bientôt
01:07:33 parler d'eau libre j'ai compris
01:07:35 dans l'environnement qui nous échère
01:07:37 merci à toi Richard, merci d'avoir été avec nous ce soir
01:07:39 Le rugby
01:07:43 c'est évidemment sur Radio Sport
01:07:45 et à ce stade de la compétition
01:07:49 les bleus, derrière les bleus
01:07:51 il serait peut-être temps de passer à table
01:07:53 qui sait où de parler de la jeunesse
01:07:55 parler des six nations qui viendront bientôt
01:07:57 parler de rugby tout court en littérature
01:07:59 on a choisi deux ouvrages, l'un qui va vous donner faim
01:08:01 c'est "La Grande Mêlée"
01:08:03 avec Gilles Navarro, salut à vous mon cher Gilles
01:08:05 Salut Christophe
01:08:07 et l'autre, de l'autre côté c'est "Tous avec le 15 de France"
01:08:09 ça tombe bien, il y a les six nations aussi dans la tête
01:08:11 avec Carole Quatsaliou
01:08:13 sur Radio Sport ce soir, bonsoir Carole
01:08:15 Bonsoir Christophe
01:08:17 Bonsoir Gilles
01:08:19 ça tombe bien, "Tous avec le 15 de France"
01:08:21 on est tout à l'heure avec les plus grands champions
01:08:23 avec Yuri Djorkaeff, avec Thomas Beuclair, avec Philippe Bannat
01:08:25 avec Richard Dacoury, avec Henri Lecomte
01:08:27 tous derrière les bleus, tu le sens toi Carole
01:08:29 au niveau des ventes
01:08:31 tu sens que ça marche plus que d'habitude
01:08:33 même plus qu'à six nations pendant une Coupe du Monde ?
01:08:35 Oui, complètement
01:08:37 et ça, ça date vraiment depuis la Coupe du Monde
01:08:39 2019, il y a un engouement
01:08:41 pas seulement pour les scores, les performances
01:08:43 mais pour l'aventure humaine
01:08:45 que constitue ce 15 de France
01:08:47 que nous montre ce 15 de France
01:08:49 et il y a beaucoup d'émotions, beaucoup de sentiments
01:08:51 on n'est plus tout le temps derrière le résultat
01:08:53 voilà, et ça se voit
01:08:55 au niveau des ventes, oui ça marche là
01:08:57 ça marche bien, il y a eu plusieurs livres bien sûr
01:08:59 notamment, ce qui est fou, sur la nourriture, Gilles Navarro
01:09:01 il y en a eu 3-4 quoi, d'ouvrages sur la nourriture
01:09:03 et oui, les grandes
01:09:05 maisons d'édition ont toutes eu la même idée
01:09:07 c'était de faire des livres sur le rugby
01:09:09 et la gastronomie, et donc
01:09:11 chez nous, chez Solar, on a
01:09:13 eu aussi cette idée là
01:09:15 et d'essayer de donner des recettes du monde entier
01:09:17 des 20 équipes, des 20 pays
01:09:19 qualifiés pour la Coupe du Monde de Rugby
01:09:21 et aussi des anciens joueurs
01:09:23 des grands chefs, parce que tu sais que les grands chefs
01:09:25 adorent la cuisine, il y en a beaucoup
01:09:27 qui sont au stade, qui vont au stade
01:09:29 je pense, Guy Savoie, Alain Dutournier
01:09:31 Christian Constant
01:09:33 Yves Kandebord
01:09:35 voilà, tous ces gens là, ils vont au stade, ils aiment le rugby
01:09:37 ils ont joué au rugby et ils vont au stade
01:09:39 en clair, tu as goûté tous les restaurants ?
01:09:41 c'est ça que tu veux dire ?
01:09:43 non, non, si, bah si, je te regarde
01:09:45 je me perçois que bon
01:09:47 sinon je ne pourrais plus me déplacer
01:09:49 il faudrait que j'achète une brouette
01:09:51 aïe aïe aïe, c'est intéressant
01:09:53 il y a des recettes, c'est pas que rugby qu'a saoulé
01:09:55 il y a autre chose, non ?
01:09:57 non, il y a des trucs très intéressants, notamment
01:09:59 tu vois, ceux de l'étranger
01:10:01 ils mettent au bout du jour
01:10:03 des recettes françaises
01:10:05 qu'ils mettent
01:10:07 je pense au Roumain, il a fait une recette française
01:10:09 qu'il a aménagée
01:10:11 à la Roumaine
01:10:13 pareil pour les Fidji
01:10:15 où tu trouves
01:10:17 un achiparmenti avec du lait de coco
01:10:19 tu vois, des choses comme ça, c'est assez exotique
01:10:21 c'est bien, parce que nous aussi
01:10:23 on dirait du Djoubiba, nous sommes tous les soirs
01:10:25 dès qu'il y a un grand match, comme ce soir
01:10:27 pour préparer ses quart de finale et notre match de dimanche
01:10:29 il y a une petite recette tous les soirs
01:10:31 certains petits malins, comme Étienne Bonami
01:10:33 ou Fabrice, tu vois, l'autre jour ils m'ont sorti
01:10:35 une petite cassette avec de la monnaie dedans
01:10:37 pour la recette, mais bon la monnaie
01:10:39 ils sont adeptes des petits jeux de mots
01:10:41 Carole, pourquoi travailler sur le rugby ?
01:10:43 vous travaillez sur d'autres sports en tant qu'auteur ?
01:10:45 oui, alors
01:10:47 le football, bien sûr
01:10:49 mais là c'est un petit peu un concours de circonstance
01:10:51 avec ma maison d'édition
01:10:53 Hugo & Compagnie, qui est en partenariat
01:10:55 avec la Fédération Française du Rugby
01:10:57 et la fédération avait vraiment
01:10:59 à coeur de donner envie
01:11:01 aux jeunes, parce que c'est de la littérature
01:11:03 jeunesse pour le coup, vous les donner
01:11:05 envie aux jeunes de vraiment
01:11:07 s'intéresser au rugby, aux valeurs du rugby
01:11:09 c'est ça ?
01:11:11 oui, voilà, et donc ça m'a complètement
01:11:13 intéressée, c'est à dire qu'au-delà de tous les matchs
01:11:15 qui ont été faits, Coupe du Monde 2019
01:11:17 ou tournois Destination 2022
01:11:19 il fallait
01:11:21 parler surtout de l'émotion
01:11:23 de l'aventure du collectif
01:11:25 c'est pas un joueur qui s'illustre
01:11:27 mais c'est vraiment tout un collectif
01:11:29 et voilà, il fallait axer là-dessus sur le côté très émotionnel
01:11:31 et sentimental, et ça m'a beaucoup
01:11:33 plu qu'on parle de ça dans le sport
01:11:35 et les valeurs, vous avez, je vais pas être dans l'intimité
01:11:37 vous avez des enfants ?
01:11:39 oui, tout à fait, oui
01:11:41 c'est un petit garçon
01:11:43 le petit garçon justement, par rapport à ses valeurs, que ce soit une petite fille
01:11:45 en tant que maman, vous avez pas peur d'avoir un petit Dupont
01:11:47 qui doit être obligé de mettre un casque un jour pour faire un match de rugby ?
01:11:49 ah bah non mais je l'encouragerais
01:11:51 il était au niveau du basket
01:11:53 et du foot, là, il était à fond
01:11:55 et depuis que j'ai écrit ses livres, il est à fond de rugby
01:11:57 et moi ça me va très très bien
01:11:59 il est dans le collectif, même à l'école, bon quand tu fais des mêlées
01:12:01 dans la cour de récréation, c'est pas terrible
01:12:03 mais bon...
01:12:05 ah ça c'est maman qui signe le cahier de correspondance
01:12:07 Gilles Navarro, c'est vrai qu'on a toujours peur
01:12:09 quand on voit la puissance dégagée dans le rugby, je pense que demain
01:12:11 ça va être un match énorme déjà
01:12:13 pour les blacks face à l'Irlande
01:12:15 et puis nous bien sûr, il y aura la chasse au Dupont
01:12:17 est-ce que
01:12:19 aujourd'hui quand même, on prend en considération tout ça
01:12:21 je sors un peu de ton livre, on va y revenir dans un instant
01:12:23 mais voilà, ça fait un petit peu peur ce qui arrive au rugby
01:12:25 aujourd'hui moderne, non ? Ce qu'on a vu depuis le début
01:12:27 du mois de septembre
01:12:29 oui tu sais, il y a une recette
01:12:31 qui est la dinde aux marrons, il y a la dinde et les marrons
01:12:33 donc...
01:12:35 c'est bon, ça va très bien avec
01:12:37 faut faire attention, c'est ça
01:12:39 le problème c'est qu'effectivement le rugby
01:12:41 il devient de plus en plus physique, il est pratiqué
01:12:43 par des gaillards qui sont de mieux en mieux préparés
01:12:45 de plus en plus affûtés
01:12:47 qui vont de plus en plus vite sur un terrain
01:12:49 et les collisions sont de plus en plus violentes
01:12:51 et c'est vers ça qu'il faut tendre
01:12:53 les règles du rugby, tendre à
01:12:55 protéger les joueurs de plus en plus
01:12:57 l'évitement heureusement existe, notamment pour Antoine Dupont
01:12:59 on le verra j'espère dimanche
01:13:01 dans toutes tes recettes comme ça, quand tu rencontres
01:13:03 des grands joueurs
01:13:05 des grands chefs, il y a une petite
01:13:07 polémique qu'il y a eu au Stade de France, on est un petit peu
01:13:09 dans la France avec
01:13:11 la Poulopo quelque part avec Jean Dujardin
01:13:13 et puis Guy Savoie autour avec d'autres chefs
01:13:15 ça reste quand même quelque chose de terroir, est-ce que le rugby
01:13:17 a su se développer, est-ce que
01:13:19 aujourd'hui c'est plus un sport de niche, on est d'accord
01:13:21 on en parle partout, c'est pas le football encore aujourd'hui
01:13:23 mais est-ce qu'on arrive à dépasser
01:13:25 ce monde de la 3ème mi-temps
01:13:27 tu vois ce que je veux dire, à taper sur la table comme les yeux des milliers
01:13:29 on est bien
01:13:31 obligé parce que si tu veux te préparer
01:13:33 pour le mode de rugby, t'as pas intérêt à faire
01:13:35 trop de 3ème mi-temps, sinon sur le
01:13:37 terrain tu seras un peu moins performant
01:13:39 c'est vrai que le rugby, et tu as bien raison
01:13:41 le rugby c'est aussi un sport de terroir
01:13:43 c'est peut-être pour ça qu'il fait
01:13:45 si bon ménage avec la cuisine
01:13:47 et la gastronomie
01:13:49 Quelle est ta recette préférée dans ce livre, parce que nous tous les soirs
01:13:51 tu sais je te le disais avec les gens de Sport & Tourisme
01:13:53 on a une petite recette aussi, on visite
01:13:55 et puis ici en direct du Dubiban
01:13:57 on a notre chef Brice qui nous fait des petites choses
01:13:59 merveilleuses, même un fish & chips
01:14:01 anglais tu vois ça le fait pour nous
01:14:03 qu'est-ce qui t'attire le plus, qu'est-ce que t'as préféré
01:14:05 je crois que je vais essayer
01:14:07 de faire le cassoulet montalbanais de Christian Constant
01:14:09 parce que moi j'ai toujours connu
01:14:11 le cassoulet de
01:14:13 Casteloudari, le cassoulet toulousain
01:14:15 et là il m'a sorti un cassoulet montalbanais qui est formidable
01:14:17 Alors je te...
01:14:19 on va faire un petit concours, parce que sur le Tour de France
01:14:21 c'était quand, c'était pas cette année
01:14:23 c'était l'an dernier, j'ai mangé
01:14:25 au pied des arènes, au pied de la citadelle
01:14:27 pardon, de Carcassonne, un cassoulet
01:14:29 light
01:14:31 tu le crois ? - ça n'a pas existé, c'est pas possible
01:14:33 - si si c'est un grand chef - c'est pas possible
01:14:35 - c'était Christian Prudhomme, le patron du Tour
01:14:37 tous les deux on l'a mangé, je peux te dire que
01:14:39 il était quand même consistant, mais c'était quelque chose
01:14:41 le cassoulet light, il y a des plats comme ça
01:14:43 Carole Coissalut, quand vous faites un petit pas à manger, je sais pas si c'est vous
01:14:45 qui cuisinez ou c'est monsieur, mais il y a des petits...
01:14:47 - alors c'est vous, justement c'est moi
01:14:49 et je vous rejoins Christophe
01:14:51 parce que le cassoulet light je l'ai également goûté
01:14:53 à la citadelle de Carcassonne - et ben voilà !
01:14:55 - et je le fais régulièrement, oui tout à fait
01:14:57 - tu vois Gilles ?
01:14:59 - pourquoi il est light ?
01:15:01 - pourquoi il est light ? Qu'est-ce qu'on enlève ?
01:15:03 - ben la viande !
01:15:05 - oui, la viande est moins grasse
01:15:07 plus légère, et c'est surtout pour donner bonne conscience
01:15:09 que light à la fin - oui oui, le light c'est le mot light
01:15:11 à la fin, c'est comme une lumière qui s'éclaire chez nous
01:15:13 tu sais Gilles, c'est ça, pour tenir la forme
01:15:15 pendant les deux mois
01:15:17 partager les belles valeurs du rugby avec Carole Coissalut
01:15:19 tous avec le 15 de France, c'est aussi un ouvrage
01:15:21 sur les six nations ?
01:15:23 - oui, tout à fait, oui oui
01:15:25 en avant le 15 de France
01:15:27 ça c'est sur les six nations, et pareil
01:15:29 on parle de l'aventure humaine, et encore une fois
01:15:31 beaucoup beaucoup d'émotions
01:15:33 et on suit leur aventure
01:15:35 tout du long, même tous les stress
01:15:37 qu'ils ont pu avoir avec le
01:15:39 Covid aussi, Fabien Galtier, tout ça
01:15:41 ça a commencé difficilement
01:15:43 - ah oui l'affaire Galtier, t'as raison, avec la petite sortie
01:15:45 - oui oui, oui oui
01:15:47 et tout ça, à chaque fois qu'il y avait un petit élément
01:15:49 comme ça perturbateur, le collectif
01:15:51 était vraiment
01:15:53 complètement renforcé, il se soutenait à fond
01:15:55 et voilà, décrire ça c'était
01:15:57 énorme pour moi, je suis très heureuse de le faire
01:15:59 - une belle aventure, bisous petit, donc futur Rubimane
01:16:01 avec un casque comme Toto, comme
01:16:03 évidemment comme Dupont, comme notre
01:16:05 ministre de l'intérieur, tous avec le 15 de France
01:16:07 comme nous ce soir bien sûr, on va terminer
01:16:09 en musique dans quelques instants, ça va vous plaire tous les deux
01:16:11 reste bien branché sur Radio Sport, regardez-nous aussi
01:16:13 sur les sites habituels, on vous les redonnera avec Fabrice
01:16:15 dans quelques instants, on va recevoir Pierre-Etienne
01:16:17 Minondio pour parler des musiques dans les stades
01:16:19 tu vois, Les yeux d'Emilie, Sarah Perchétiamo
01:16:21 Free from Desire, il y aura
01:16:23 plein de chansons, il y a Zombi, c'était une petite polémique
01:16:25 aussi, je sais pas si c'est une chanson autour du
01:16:27 Kassoulem, on va chercher, j'ai de la verre aux petites chansons
01:16:29 ça se termine en chansons si vous banquez
01:16:31 dans la grande mêlée ?
01:16:33 - ça se termine toujours en chansons
01:16:35 - ah oui - les 3e étang ça termine toujours en chansons
01:16:37 et alors c'est marrant parce que
01:16:39 vous avez vu que l'équipe de
01:16:41 France de rugby actuelle est allée
01:16:43 chercher des vieux tubes de
01:16:45 Christophe, de Dave
01:16:47 elle est allée chercher des vieux tubes des années
01:16:49 70, ils étaient pas nés mais ils sont
01:16:51 allés chercher des vieilles chansons et des vieux tubes
01:16:53 de ces années là et ils les chantent
01:16:55 dans les vestiaires, dans les bus
01:16:57 partout où ils sont quoi
01:16:59 - on est pas avec Jul avec du rap et tout, c'est une génération
01:17:01 années 70 donc tu veux me dire, ça rejoint encore
01:17:03 la cérémonie d'ouverture de Jean Dujardin avec le beret
01:17:05 tu vois ? - c'est peut-être un peu ça
01:17:07 c'est peut-être un peu ça - aïe aïe aïe
01:17:09 Gilles, comme depuis le début de la coupe du monde
01:17:11 si tu as un petit moment, samedi ou dimanche
01:17:13 tu seras au stade de France j'imagine
01:17:15 - alors dimanche je serai au stade de France
01:17:17 et je crois que
01:17:19 tu sais que samedi je vais dans
01:17:21 un endroit un peu spécial - ah oui, c'est le 13
01:17:23 - je vais à Old Trafford
01:17:25 - on pourra te passer un petit coup de fil
01:17:27 pour nous raconter ce que c'est parce que c'est autre chose
01:17:29 - avec plaisir, appelez-moi, dites-moi
01:17:31 quand est-ce que vous voulez que je vous appelle et je vous raconterai
01:17:33 ce qui se passe sur la pelouse d'Old Trafford
01:17:35 où il y a la finale de la rugby ligue
01:17:37 du rugby à 13 entre les
01:17:39 catalans des dragons de Perpignan
01:17:41 et les warriors de Williams
01:17:43 - ah oui Perpignan c'est ta ville bien sûr, toi de l'indépendant
01:17:45 toi de journaliste, on va se régaler à Old Trafford
01:17:47 Manchester United, je peux te dire que j'ai chanté fort
01:17:49 à l'époque j'étais allé pour un match avec Monaco
01:17:51 et on avait marqué que 13 aiguilles pour la coupe d'Europe
01:17:53 on s'en oublie pas à ces moments-là, un moment magique
01:17:55 à Manchester United, c'est bien sûr
01:17:57 - qui est-ce qui avait gagné Christophe ?
01:17:59 - Monaco comme toujours, Dag et Monegou
01:18:01 toujours
01:18:03 - ça c'est un bon présage
01:18:05 - c'est un bon présage, salut Gilles Navarro
01:18:07 plaisir de te retrouver et demain et dimanche
01:18:09 sur Radio Sport et pareil Caroline
01:18:11 tu connais l'adresse, tu vas sur les sites, tu te trouves facilement
01:18:13 tu peux dire à tous tes amis autour de toi
01:18:15 aux petits, à tout le monde, voilà
01:18:17 Radio Sport avec un S à la fin
01:18:19 bise, merci mille fois pour tous avec le 15 de France
01:18:21 et la grande mêlée de Gilles Navarro
01:18:23 qui était aux côtés de Carole Kouatsaliou
01:18:25 plus que jamais, vous êtes bien sur Radio Sport
01:18:27 - Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport
01:18:29 - Fabrice, si on ne gagne pas avec cette chanson
01:18:51 Fabrice, on ne gagnera jamais
01:18:53 on sera champion du monde
01:18:55 on est déjà champion du monde de la chanson
01:18:57 avec les yeux d'Emilie
01:18:59 ça vient d'une belle histoire et c'est avec Jean Lavin
01:19:01 qu'on va en parler ce soir sur Radio Sport
01:19:03 bonsoir à vous Jean
01:19:05 - Bonsoir
01:19:07 - L'harmonie de Pomarès, c'est bien ça
01:19:09 c'est vous qui avez remis au goût du jour cette chanson de Jean Dassin
01:19:11 et ça fait un carton incroyable sur les réseaux
01:19:13 - Oui tout à fait
01:19:15 mais c'est bien nous qui avons repris
01:19:17 cette version
01:19:19 donc le morceau a été joué
01:19:21 pour la première fois en 2004 par un groupe
01:19:23 composé de cuivre et guitare
01:19:25 appelé 4 heures sans nos femmes
01:19:27 dans lequel jouaient plusieurs de nos musiciens
01:19:29 - Comment s'appelle le groupe, dites moi
01:19:31 ça m'intéresse ce groupe
01:19:33 - 4 heures sans nos femmes
01:19:35 - 4 heures sans nos femmes, d'accord
01:19:37 et vous avez réussi à vivre sans ?
01:19:39 - Exactement
01:19:41 j'ai fait partie du groupe
01:19:43 un temps
01:19:45 et donc très vite
01:19:47 ce musicien
01:19:49 qui faisait partie de ce groupe là
01:19:51 nous avons proposé d'intégrer
01:19:53 le morceau à notre répertoire
01:19:55 de l'harmonie
01:19:57 à notre répertoire d'animation
01:19:59 - Génial, et ça fait un carton, c'est fou
01:20:01 - Oui, bien sûr
01:20:03 on l'a d'abord
01:20:05 adapté
01:20:07 à l'oreille, sans partition
01:20:09 et donc dans un premier temps
01:20:11 on le jouait lors de fêtes
01:20:13 locales
01:20:15 et
01:20:17 nous avons décidé
01:20:19 petit à petit de l'intégrer
01:20:21 à notre répertoire général
01:20:23 et donc nous l'avons joué
01:20:25 lors des courses hollandaises
01:20:27 et lors de certains de nos concerts
01:20:29 - Mais ça vient pas du Ridley là-bas, si quand même
01:20:31 - Ah non, pas du tout
01:20:33 vraiment
01:20:35 l'éclosion de ce morceau
01:20:39 c'est vraiment lors des finales
01:20:41 de coupe d'Élan de basket qui se déroulaient
01:20:43 dans les arènes de Pomarès
01:20:45 donc nous
01:20:47 on le jouait
01:20:49 je vais dire quasiment à chaque match
01:20:51 parce qu'on voyait bien que ce morceau
01:20:53 faisait réagir le public
01:20:57 et donc à partir de là
01:20:59 on le jouait régulièrement
01:21:01 - Vous avez dit un truc important, au-delà de passer 4 heures sur nos femmes
01:21:03 ça j'ai bien compris depuis tout à l'heure
01:21:05 ça veut dire que vous le faites à l'oreille
01:21:07 Fabrice, tu peux m'aider ? Est-ce qu'on peut le faire avec Jean
01:21:09 à l'oreille ? Est-ce que vous pouvez nous guider Jean
01:21:11 par exemple pour voir pourquoi c'est si simple
01:21:13 Allez-y
01:21:15 - Vous ?
01:21:17 - Nous guider c'est-à-dire ?
01:21:19 - Nous guider sur cette chanson, on peut la faire ensemble non ?
01:21:21 - Ah si !
01:21:23 - Moi je ne sais pas chanter
01:21:25 - C'est génial !
01:21:35 - Cette rythmique
01:21:37 c'est vrai, très entraînante
01:21:39 faisait, je ne vais pas dire chavirer
01:21:41 mais pas loin, les 2000 personnes
01:21:43 qui sont allés à des arènes
01:21:45 donc ça c'était vraiment impressionnant
01:21:47 et donc c'est pour ça qu'on a
01:21:49 très vite décidé de le jouer
01:21:51 très régulièrement
01:21:53 et de le même
01:21:55 - C'est génial, vous ne la lâchez pas cette musique
01:21:57 c'est votre musique porte-bonheur comme pour notre équipe de France de rugby
01:21:59 - Exactement
01:22:01 - Il y a un autre morceau ?
01:22:03 qui va bien à l'équipe de France ?
01:22:05 - Euh...
01:22:07 - Oui, ou non
01:22:09 - Non, non, je pense que celui-là
01:22:11 - Pas mal, pas mal
01:22:13 déjà il a porté l'équipe de France
01:22:15 de basket en 2015
01:22:17 lors de l'Euro
01:22:19 et c'est vraiment là qu'on a eu la première
01:22:21 je vais dire
01:22:23 - Les premières retombées, oui d'accord
01:22:25 - Les premières retombées au niveau
01:22:27 France quoi
01:22:29 - Et maintenant c'est le monde
01:22:31 - Et maintenant c'est le monde tout à fait
01:22:33 - On va se rappeler
01:22:35 dans 3 semaines maintenant
01:22:37 donc un jour après la finale, comme ça on chantera ensemble
01:22:39 ça vous va ?
01:22:41 - Ouais, j'aimerais bien même un petit peu avant
01:22:43 pour qu'on puisse
01:22:45 participer à cette finale, ça serait beau
01:22:47 - Déjà, c'est pour ça qu'on vous appellera que dimanche
01:22:49 pour la finale et non pas pour les demi-finales
01:22:51 vous voyez ce que je veux dire ?
01:22:53 - Très bien
01:22:55 - Jean-David, c'était un bonheur
01:22:57 on va continuer à parler musique dans un instant
01:22:59 puisqu'on va recevoir quelqu'un qui a écrit un livre magnifique
01:23:01 un petit manuel, c'est Pierre-Etienne Minanzio
01:23:03 mais merci pour cette belle histoire qui remonte dans le temps
01:23:05 les Landes chez vous, avec l'harmonie de Pomarès
01:23:07 et aujourd'hui, vous avez fait combien de vues ?
01:23:09 Vous avez le chiffre aujourd'hui, combien de vues vous avez sur les yeux d'Emilie ?
01:23:11 - On est pas loin des 10 millions de vues
01:23:13 sur les différents réseaux
01:23:15 - Ah bah comme nous !
01:23:17 - Tu vois Fabrice, au lieu de mettre Paco à l'antenne
01:23:19 Bon Ami, Jérôme
01:23:21 ou Fabrice, même toi
01:23:23 même les enfants, tout ce que tu veux
01:23:25 on chante les yeux d'Emilie et tu fais 10 millions !
01:23:27 Tu fais la fanfare !
01:23:29 Arrête de chercher des solutions, appelle Jean-David la prochaine fois
01:23:31 - Moi je chante mal
01:23:33 - Ouais tu chantes mal, c'est pas faux non plus
01:23:35 - On a dit pas le physique
01:23:37 Merci beaucoup et les yeux d'Emilie
01:23:39 on va les retrouver dans un instant
01:23:41 - Et puis allez les bleus !
01:23:43 - Ah bah vous avez bien raison, allez les bleus !
01:23:45 Plus que jamais, vous êtes bien sur Radio Sport
01:23:47 - Le rugby
01:23:49 c'est évidemment sur Radio Sport
01:23:51 (applaudissements)
01:23:53 - Ah ces yeux
01:23:55 d'Emilie, on en parle tout le temps
01:23:57 c'est ça, c'est la magie du rugby
01:23:59 il y a toujours une chanson, tout à l'heure on a parlé avec Youri Djorkaeff
01:24:01 avec We Will Survive
01:24:03 on a parlé bien évidemment de Saga Africa
01:24:05 avec Henri Lecomte et ses souvenirs de Yannick Noa
01:24:07 il y a plein de chansons comme ça qui reviennent
01:24:09 même Thomas Weckler a avoué qu'il y avait des petites chansons sympas
01:24:11 après un Sacre d'Alaphilippe par exemple
01:24:13 un vélo
01:24:15 Pierre-Etienne Minonzio qui sait tout de la musique
01:24:17 à l'équipe, l'équipe mag
01:24:19 lui le petit manuel musical du football broché
01:24:21 toujours en vente quand vous cherchez sur Amazon
01:24:23 la Fnac Wire
01:24:25 Bonsoir à vous Pierre-Etienne
01:24:27 - Salut
01:24:29 - Vous avez beaucoup travaillé sur le sport et la musique
01:24:31 ça ressemble finalement comme les yeux d'Emilie
01:24:33 - C'est incroyable et en fait à chaque
01:24:35 grande compétition on se rend compte qu'il y a une chanson
01:24:37 qui émerge naturellement et ce qui est marrant
01:24:39 je trouve avec les yeux d'Emilie c'est qu'en fait
01:24:41 le destin presque de cette chanson va basculer
01:24:43 dans les semaines à venir. Imaginons
01:24:45 que les bleus soient sacrés champions du monde
01:24:47 ce qui est quand même pas impossible
01:24:49 mais cette chanson elle va faire comme l'a dit
01:24:51 comme en parlait Youri, ça sera l'équivalent de
01:24:53 I Will Survive, à chaque fois qu'on l'entendra
01:24:55 chaque fois qu'on l'entendra on se souviendra
01:24:57 de l'automne 2023
01:24:59 - Pour l'instant ça peut t'énerver
01:25:01 aussi de temps en temps d'entendre
01:25:03 - Oui bien sûr, mais ce qui est drôle c'est de dire
01:25:05 que le destin, évidemment c'est une chanson
01:25:07 qui est quand même relativement connue, mais là elle peut
01:25:09 carrément changer de dimension à cause d'un résultat
01:25:11 sportif, c'est dingue quand même
01:25:13 si les bleus sont champions du monde
01:25:15 ça sera une Madeleine de Proust
01:25:17 pour les années à venir, c'est fou ça me fascine complètement
01:25:19 - Vas-y Fabrice, mets nous la musique, vas-y
01:25:21 *Musique*
01:25:23 *Musique*
01:25:25 *Musique*
01:25:27 - C'est comme le bar tu sais à chaque fois
01:25:29 c'est l'ambiance, t'as comme au Dubiban comme chez nous demain
01:25:31 pour le premier quart de finale du soir
01:25:33 bien sûr, et dimanche pour le
01:25:35 France, Afrique du Sud, et pourtant les bleus
01:25:37 normalement c'est cette chanson là
01:25:39 vas-y Fabrice
01:25:41 *Musique*
01:25:43 *Musique*
01:25:45 *Musique*
01:25:47 - Dans les tribunes on l'entend le la la la arriver
01:25:49 Gala, Free From Desire
01:25:51 c'est revenu et même Gala est redevenu
01:25:53 mode quoi quelque part Pierre-Etienne
01:25:55 - Complètement, alors ça c'est vraiment
01:25:57 ça rebondit en 2016
01:25:59 parce que ça c'est quand même un tube des années
01:26:01 milieu des années 90 et en 2016 c'est des supporters
01:26:03 nord-irlandais qui l'avaient remis
01:26:05 au coup du jour avec un mec qui s'appelait Willis Grigg
01:26:07 qui était l'attaquant de la sélection
01:26:09 nord-irlandaise et c'était
01:26:11 "Willis Grigg is on fire" le chant
01:26:13 mais ça avait été tellement repris
01:26:15 par tout que depuis ça cartonne
01:26:17 et d'ailleurs les bleus l'écoutaient en boucle
01:26:19 on se souvient pendant la coupe du monde au Qatar
01:26:21 et donc c'est vraiment, en fait le point commun
01:26:23 avec Emilie, évidemment c'est le refrain
01:26:25 catchy quoi, c'est-à-dire même si tu connais pas
01:26:27 les paroles tu peux chantonner
01:26:29 - Comment on dit quand tu fais "September" d'Arkane Fire
01:26:31 tu fais du chum-gum c'est ça ?
01:26:33 - Exactement, même si tu connais pas les paroles
01:26:35 tu te surprends et puis c'est en tétant quoi
01:26:37 - Deux heures de maman "September"
01:26:39 c'est bien, mais autrement
01:26:41 la basse par exemple nous ici on est dans les Landes
01:26:43 tu vois on est pas loin de Biarritz, de Bayonne
01:26:45 il y a ça aussi
01:26:47 *Chant*
01:27:04 - C'est ça le rugby aussi, tu vois ça c'est la basse
01:27:06 quand même t'as l'impression d'y être au stade, non ?
01:27:08 - Exactement et je dois t'avouer
01:27:10 que moi je suis plus ballon rond
01:27:12 que ballon ovale, même si je respecte évidemment
01:27:14 je connais pas très bien mais à chaque fois que j'entends
01:27:16 cette chanson j'en ai vraiment
01:27:18 la chair de poule et ce qui est marrant
01:27:20 c'est qu'à la base c'est un chant
01:27:22 ce qu'on appelle un "Schlaiger" c'est de la musique
01:27:24 populaire allemande qui a été
01:27:26 traduite en français
01:27:28 et c'est fou de voir parfois
01:27:30 les parcours des airs, des
01:27:32 mélodies à travers le sport
01:27:34 ça voyage énormément, mais j'avoue que c'est
01:27:36 un des plus beaux hymnes de sport français
01:27:38 toutes disciplines confondues
01:27:40 - Tu parles de ballon rond, il y a évidemment ce "You Never Walk Alone"
01:27:42 qui a voyagé, même Elvis Presley l'a chanté
01:27:44 que t'entends à Liverpool, que t'entends aussi au Celtique
01:27:46 quand il y a le derby
01:27:48 - Exactement, en Allemagne aussi le Borussia la reprend
01:27:50 et ça c'est intéressant
01:27:52 parce que c'est une chanson qui parle d'un deuil à la base
01:27:54 c'est d'une comédie musicale à l'origine
01:27:56 c'est une chanson très très triste et qui est d'ailleurs
01:27:58 impossible à chanter
01:28:00 si tu t'amuses chez toi à chanter "You Never Walk Alone"
01:28:02 c'est impossible - Ah mais on m'appelle Elvis moi
01:28:04 à la maison, on m'appelle Elvis tu sais
01:28:06 donc ça va
01:28:08 - C'est la magie des chorales, c'est que des milliers
01:28:10 de personnes chantant faux aboutissent
01:28:12 à un résultat juste et qui est par ailleurs
01:28:14 poignant et donc c'est la chanson, sur le papier
01:28:16 tu te dis "ça n'a rien à voir avec un hymne de sport
01:28:18 parce que c'est dur à chanter et ça parle d'un deuil"
01:28:20 mais in fine c'est le plus bel
01:28:22 hymne du sport qui existe
01:28:24 - Tu diras la Marseillaise lors de la première
01:28:26 en Nouvelle-Zélande, le Sode de France
01:28:28 c'était pas vraiment au diapason non plus, c'est drôle que tu dis
01:28:30 parce que j'ai souvent reçu Meured
01:28:32 et Meured qui a fait une chanson où tout le monde
01:28:34 a fait un petit bisou à sa copine, sa petite femme ou autre
01:28:36 c'était "Say it ain't so Joe"
01:28:38 et c'est une chanson, tu connais l'histoire
01:28:40 c'était Joe qui était un activiste
01:28:42 donc c'était une chanson politique quelque part
01:28:44 c'est pas du tout une chanson d'amour
01:28:46 et il y a une petite polémique avec l'Irlande aussi
01:28:48 parce que dans le stade on entend ça quand l'Irlande joue
01:28:50 *Cris de la foule*
01:28:52 *Cris de la foule*
01:28:54 *Cris de la foule*
01:28:56 *Cris de la foule*
01:28:58 *Cris de la foule*
01:29:00 - Les Cranberries quoi, avec Zombie qui sont en train d'un stade
01:29:02 - Ouais ouais, donc effectivement
01:29:04 il y a une polémique parce que
01:29:06 c'est une chanson évidemment magnifique
01:29:08 qui a été écrite à la suite
01:29:10 de mémoire d'un attentat de l'Ira
01:29:12 et donc du coup
01:29:14 c'est une chanson pour dénoncer la violence
01:29:16 mais ça émeut
01:29:18 les personnes qui avaient été
01:29:20 proches de victimes de cet attentat
01:29:22 qui avait eu lieu dans le milieu des années 90
01:29:24 mais ça prouve aussi l'importance
01:29:26 des champs de sport parce que
01:29:28 il y a une sorte de "cancel culture"
01:29:30 de nos jours on parle beaucoup de la "cancel culture"
01:29:32 c'est à dire que tu abroges ce que tu ne supportes pas
01:29:34 et bien ça c'est un peu le cas
01:29:36 on pourrait dire "bon ben c'est pas grave, ça reste une belle chanson
01:29:38 et du sport, il ne s'agit pas
01:29:40 de glorifier l'Ira ou de les..."
01:29:42 mais en fait aujourd'hui on ne supporte pas les choses
01:29:44 et je vais donner un autre exemple qui n'a rien à voir mais qui est marqué
01:29:46 en Angleterre ils ne peuvent plus chanter
01:29:48 la chanson "Free Lion"
01:29:50 pour supporter l'équipe d'Angleterre
01:29:52 c'est une chanson complètement anodine
01:29:54 et dont le refrain est
01:29:56 "It's coming home, football
01:29:58 coming home" et c'est une chanson
01:30:00 qui est vraiment anodine au possible
01:30:02 mais des personnes ont considéré que le refrain
01:30:04 "It's coming home" signifie
01:30:06 la coupe vient à la maison et que c'était arrogant
01:30:08 de la part des Anglais de chanter ça
01:30:10 et donc du coup la Fédé anglaise a récemment dit
01:30:12 "on va arrêter de diffuser cette chanson"
01:30:14 et c'est pour te dire qu'on peut penser que ces chansons
01:30:16 de sport sont complètement anodines mais en fait
01:30:18 elles ont toujours un contenu sociétal
01:30:20 voire parfois politique qui touche les gens
01:30:22 et donc même ça il faut être très vigilant à ça
01:30:24 - Très très vigilant, l'Irlande justement avec "Zombie"
01:30:26 ce sera demain face au "Hakka"
01:30:28 des Blacks, eux c'est presque de la chanson
01:30:30 c'est un champ de guerre
01:30:32 ou pas de temps en temps
01:30:34 pour la France, c'est l'Afrique du Sud, on est français on sait ce qu'on chante
01:30:36 côté Afrique du Sud ça bougera pas, il y aura toujours
01:30:38 Johnny Clegg si jamais il se qualifie
01:30:40 quelque part, c'est toujours à peu près la même musique l'Afrique du Sud
01:30:42 - Exactement
01:30:44 là je suis moins spécialiste
01:30:46 mais je sais qu'effectivement il y a une chanson de Johnny Clegg
01:30:48 qui chante à l'issue de chacun de leurs succès
01:30:50 et donc c'est un beau
01:30:52 symbole, lui qui défendait
01:30:54 effectivement, c'était plutôt
01:30:56 historiquement un sport de blanc et lui
01:30:58 qui défendait évidemment les Noirs
01:31:00 et les ghettos
01:31:02 et ça réunifie toutes les dimensions
01:31:04 de l'Afrique du Sud, cette chanson
01:31:06 c'est assez joli - Avant de conclure avec toi
01:31:08 il y a Fabrice qui me dit "Fais-nous plaisir"
01:31:10 il y a une chanson à Milan que j'adore
01:31:12 je sais pas si tu la connais mais ça chante
01:31:14 écoute
01:31:16 *chante*
01:31:20 - Sarah Perquetiamo quoi
01:31:28 - C'est génial, excellent choix
01:31:30 - C'est fou quoi
01:31:32 - Mais c'est typique, en fait
01:31:34 c'est une bonne conclusion parce que ça rejoint
01:31:36 ce qu'on disait au début, c'est à quel point
01:31:38 même si tu connais pas, parles pas italien
01:31:40 on a tous entendu une fois cette chanson
01:31:42 et on l'a tous chantonnée, le refrain est hyper
01:31:44 entêtant - A 4h du matin avec toi
01:31:46 je m'en souviens, boîte de nuit à Besançon
01:31:48 - Non mais c'est un bon exemple
01:31:50 de comment un refrain parfois, on sait pas
01:31:52 très bien pourquoi mais c'est
01:31:54 immédiatement adopté par toute une
01:31:56 foule et ça devient un hymne
01:31:58 - On n'oublie pas qu'il y a eu des chansons adaptées pour des joueurs comme
01:32:00 Viera Arsenal, comme From Senegal, he plays for Arsenal
01:32:02 t'as plein de chansons comme ça aussi
01:32:04 pour les joueurs, non mais ça c'est intéressant, on pourra en reparler ensemble
01:32:06 une autre fois, il y a une petite chanson
01:32:08 - Avec grand plaisir - Je t'ai mis Sarah Perquetiamo
01:32:10 parce que voilà c'est dans l'air du temps, est-ce qu'il y a une chanson
01:32:12 je sais pas, comme Maradona moi j'adorais
01:32:14 avec Costorizza quand il
01:32:16 le retrouve et qu'il chante, y a Manu Chaou et tout
01:32:18 y a une chanson que t'aimes par dessus tout dans le monde du sport
01:32:20 dans ton petit manuel que tu as
01:32:22 dégusté merveilleusement
01:32:24 - La chanson que tu viens de citer
01:32:26 de Manu Chaou
01:32:28 c'est la vida tombola de mémoire
01:32:30 et c'est exceptionnel
01:32:32 parce que
01:32:34 tu m'apprends un peu de cours
01:32:36 mais je crois que c'est ça
01:32:38 dans la scène de
01:32:40 Costorizza c'est magnifique parce que
01:32:42 on voit Manu Chaou commencer à la chanter seule avec la guitare
01:32:44 il est rejoint par Maradona
01:32:46 ça c'est... la chanson est splendide
01:32:48 les paroles sont splendides
01:32:50 c'est vraiment de cinéma
01:32:52 qui est filmé et splendide
01:32:54 donc effectivement c'est un bon exemple ça
01:32:56 - Petit manuel musical du football, n'oubliez pas Maradona
01:32:58 n'oubliez jamais cette chanson, il se filme avec Costorizza
01:33:00 quand il chante, c'est juste émouvant
01:33:02 Manu Chaou pour conclure cette
01:33:04 grande soirée ici au Dubiban, on revient dans un instant pour se dire au revoir
01:33:06 et pour vous rappeler le programme de demain
01:33:08 le temps de remercier comme il se doit Pierre, Etienne
01:33:10 Menonjo, l'équipe, l'équipe Mag et son petit manuel
01:33:12 formidable musical, à bientôt on en reparle de musique
01:33:14 sur Radio Sport avec toi d'accord ? - Avec grand plaisir
01:33:16 - Merci quand tu veux, salut bonne soirée, bon match
01:33:18 - A plus tard
01:33:20 - Yo Ridby, c'est évidemment sur Radio Sport
01:33:22 (applaudissements)
01:33:24 - Ah Diego
01:33:26 Armando Maradona, t'as connu Fabrice
01:33:28 toi qui es tout jeune quand même - Oui
01:33:30 - Oui, Costorizza ça dit quelque chose quoi
01:33:32 Ah c'était bien, franchement c'était bien
01:33:34 Pierre, Etienne, Menonjo là
01:33:36 On a envie d'écouter de la musique tout le temps, tiens en fait
01:33:38 t'aurais pas retrouvé la chanson du Richard K
01:33:40 parce que je me suis souvent moqué, j'ai pas voulu lui dire tout à l'heure
01:33:42 sa chanson mais pour moi c'était quand même un tube
01:33:44 c'était "Entrer dans la lumière" un truc comme ça
01:33:46 t'as retrouvé ou pas ? Ah oui tu vois
01:33:48 vas-y vas-y vas-y monte le son
01:33:50 monte le son sur Radio Sport, vas-y
01:33:52 - Ah ben lui, il est trop louisine
01:33:54 - Comment ?
01:33:56 - Ouais, viens
01:33:58 - Ha ha ha
01:34:00 - Je sais pas si on pouvait se moquer à l'époque
01:34:02 - Pas du tout, t'as pas le droit
01:34:04 - "Entrer dans la lumière"
01:34:08 - Mais le fond était bon, le fond était bon
01:34:10 - Mais il chante pas souvent, c'est un truc tu vois, il prend pas beaucoup de risques
01:34:12 - Ha ha ha
01:34:14 - Vas-y, viens, vive dans la lumière
01:34:16 - Viens, viens, vivre dans ma lumière
01:34:18 - Ah oui, viens d'accord
01:34:20 - Viens, viens, viens
01:34:22 - Ouais, ouais
01:34:24 - J'ai ça tout fait ce mémoire, ta gueule dans ma mémoire
01:34:26 le dessin de nous deux, le duron de tes yeux
01:34:28 - Merci Yuri Turchev
01:34:30 d'avoir été là
01:34:32 aux côtés d'Abdelatif Benazie ce soir
01:34:34 d'Henri Lecomte, de Thomas Vecler
01:34:36 de Philippe Bannat pour l'an de balle pour le basket Richard Dacoury
01:34:38 les livres, allez-y, il y a plein de livres sur le rugby
01:34:40 notamment ces recettes incroyables de la grande mêlée
01:34:42 avec Gilles Navarro, les chefs
01:34:44 et les grands joueurs et puis également tous avec le 15 de France
01:34:46 avec Carole Coetzele
01:34:48 et puis relisez sans problème le petit manuel illustré
01:34:50 de la musique avec Pierre-Etienne Minonzio
01:34:52 et n'oubliez jamais que si les yeux d'Emilie sont revenus
01:34:54 dans le coeur de l'actualité, c'est grâce à l'harmonie
01:34:56 de Pomarès et de son grand
01:34:58 président Jean Lavin qui étaient avec nous
01:35:00 il y a juste quelques instants, c'est du pur bonheur
01:35:02 merci à tous d'être vraiment
01:35:04 avec nous et surtout d'être derrière les bleus
01:35:06 vous les grands noms du sport, cette marque
01:35:08 bleue, l'équipe de France, ce sera dimanche soir
01:35:10 21h, le tout dernier quart de finale
01:35:12 dans l'après-midi il y aura Angleterre
01:35:14 Fidji, attention méfiez-vous des Anglais
01:35:16 pour la demi-finale et puis demain
01:35:18 ça démarre très fort, 17h à Marseille
01:35:20 le pays de Galles face à l'Argentine
01:35:22 et le soir, et on le vivra en direct
01:35:24 bien sûr, en intégralité, Irlande
01:35:26 Nouvelle-Zélande avec toute
01:35:28 l'équipe de Radio Sport, Fabrice
01:35:30 en tête, tu seras là mon bon Fabrice ?
01:35:32 Tout à fait, tout à fait. Eh bien Tony Molina
01:35:34 pour les commentaires et nos commentateurs préférés
01:35:36 le rédacteur en chef qui sera
01:35:38 au stade de France, et tiens une bonne amie
01:35:40 avec le retour de Jérôme Armand
01:35:42 et puis on n'oublie pas ceux qui seront à nos côtés
01:35:44 comme Raphaël Saint-André qui sera
01:35:46 là demain pour le rugby, ça sera cool de vivre
01:35:48 avec l'ancien entraîneur, l'ancien joueur
01:35:50 cette quarte finale
01:35:52 tant attendue entre la meilleure
01:35:54 équipe du monde, aujourd'hui l'Irlande est peut-être
01:35:56 l'équipe la plus légendaire, les Black
01:35:58 la Nouvelle-Zélande, on va se régaler, demain
01:36:00 c'est à quelle heure, demain le rendez-vous sur Radio Sport ?
01:36:02 Le 20h30. Mais d'ici là
01:36:04 on peut te retrouver, tu vas tout découper évidemment
01:36:06 toutes les interviews sur les différents sites
01:36:08 tu les rappelles ? Alors le direct c'est sur
01:36:10 Dailymotion, Youtube, Twitch, Facebook
01:36:12 Tic Twitter, le site internet, la web radio
01:36:14 les podcasts à retrouver dès demain
01:36:16 et sur Youtube vous retrouverez tous les grands
01:36:18 moments d'aujourd'hui. Mais voilà, ça c'est
01:36:20 bien dit, et le petit Fabrice est toujours attendu à la caisse de chez le Cléo ?
01:36:22 Toujours. Très bien, avec le jeton
01:36:24 Oui, il y en a
01:36:26 plusieurs maintenant, il y en a un bleu, il y en a un blanc, il y en a un rouge
01:36:28 Merci à tous d'avoir joué le jeu, les bleus
01:36:30 derrière les bleus en duplex du Duby Ban, demain c'est le grand
01:36:32 direct, la fanzone ouverte évidemment
01:36:34 demain soir ici à Oscorn
01:36:36 n'oubliez pas le rendez-vous, rendez-vous en Novaly
01:36:38 demain c'est à 20h30 pour le
01:36:40 grand direct, plus que jamais, vous êtes bien
01:36:42 sur Radio Sport
01:36:44 [Musique]
01:37:13 [SILENCE]

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