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00:00 Emmanuel Macron a évoqué mardi des « discussions intenses » qui avancent pour la libération
00:04 des otages détenus par le Hamas, après que la mère d'une franco-israélienne, Mia
00:09 Shem, eut supplié mardi les dirigeants du Monde de faire libérer sa fille, enlevée
00:14 le 7 octobre en Israël.
00:16 Je veux ici me montrer très prudent, vous comprendrez que je n'en dis pas davantage
00:20 pour, d'abord, ne pas créer des attentes qui seraient déçues, surtout pour ne pas
00:25 mettre en péril les discussions intenses que nous sommes en train de conduire, a déclaré
00:30 le président français lors d'une conférence de presse à Tirana.
00:33 Mais elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions, a-t-il
00:38 ajouté, soulignant que la France avait des « contacts », évidemment, avec les autorités
00:43 israéliennes, mais aussi avec des « puissants amis intermédiaires » avec le Hamas pour
00:47 obtenir la libération de nos otages et de tous les otages.
00:50 Nous sommes en train de mettre en place en effet tout ce qui est en notre pouvoir pour
00:55 obtenir cette libération, a-t-il martelé.
00:57 Alors que le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz ont
01:02 annoncé se rendre en Israël et dans la région cette semaine, et que l'Egypte organise
01:07 samedi un sommet sur l'avenir de la cause palestinienne, le chef de l'État français
01:11 a dit qu'il ne se rendrait au Proche-Orient que lorsqu'il y aura un « agenda utile »
01:15 et des actions très concrètes à y conduire.
01:17 Je vais continuer les consultations, les discussions, mais ma volonté, c'est de pouvoir
01:23 m'y déplacer quand nous pourrons obtenir un accord concret, soit sur la non-escalade,
01:28 soit sur les questions humanitaires, a-t-il expliqué.
01:30 Cela pourrait avoir lieu peut-être dans les prochains jours, peut-être dans les prochaines
01:35 semaines.
01:36 Interrogé également lors de sa visite en Albanie sur l'attentat de la veille à Bruxelles
01:42 qui a tué deux Suédois et celui de vendredi à Arras, dans le nord de la France, qui a
01:46 causé la mort d'un enseignant, Emmanuel Macron a estimé que tous les États européens
01:51 étaient « vulnérables » face au retour du « terrorisme islamiste ».
01:55 Jamais il ne sera possible dans un État de droit d'avoir un système où le risque
01:59 terroriste est éradiqué totalement, a-t-il prévenu, appelant à mettre en place une
02:04 société de vigilance.
02:05 Nous avons tous une vulnérabilité.
02:08 C'est celle qui va avec des démocraties, des États de droit, où vous avez des individus
02:13 qui à un moment peuvent décider de commettre le pire, a-t-il dit.
02:17 Alors qu'après l'attaque d'Arras, les autorités sont confrontées à des critiques
02:21 émanant notamment de la droite et de l'extrême droite sur une forme d'impuissance de l'État,
02:26 notamment dans sa capacité à expulser les étrangers radicalisés, Emmanuel Macron a
02:30 assuré ne pas avoir, vu de défaillance, des services de sécurité.
02:34 Il a défendu les mesures antiterroristes mises en place depuis son élection en 2017
02:39 comme « un modèle qui nous permet d'être le plus en sécurité possible lors de l'état
02:43 car on ne peut pas vivre avec un état d'urgence permanent.