André Bercoff : "Que les responsables tournent 7 fois leur langue dans leur bouche , c'est le confort des abrutis !"

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Transcript

00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:02 Parole, parole, oui, quelle parole, qu'est-ce qu'on a eu comme parole ?

00:05 Qu'est-ce qu'on a eu comme parole depuis l'ouverture,

00:10 depuis le premier massacre à Gaza,

00:12 depuis le terrible accident ou incident ou agression

00:18 à l'hôpital Al-Ali de Gaza.

00:21 Et ça s'est déchaîné, on en a parlé déjà hier,

00:24 ça s'est déchaîné par toutes les manières et de toutes les manières.

00:27 Et ça permet vraiment un vrai délire, il y a vraiment un délire.

00:30 À un moment donné, on sait, mais quand on est loin,

00:32 quand on est loin, on peut comprendre que des gens qui ont vu des femmes éventrées,

00:36 qui ont vu des enfants égorgés,

00:39 qui ont vu des enfants à un hôpital avec des enfants absolument massacrés, etc.

00:44 On peut comprendre, mais nous, par exemple,

00:46 quelque chose qui a eu, je crois que c'était sur Yves 24 News,

00:51 le représentant de Corse Israël, de l'association Corse Israël,

00:57 David Antonelli, a déclaré, et voici ce qu'il a déclaré, écoutez.

01:01 Je vais vous dire honnêtement les choses.

01:03 Comme toujours, moi je me suis fait chez Père Dumont,

01:06 des deux millions de Gazaouis.

01:07 Moi ce qui m'importe aujourd'hui, c'est la vengeance des 1300 Israéliens,

01:11 femmes, bébés, pères de famille qui ont été massacrés, c'est ça.

01:16 C'est la vengeance d'abord d'Israël, relever la guerre d'Israël,

01:18 les 200 otages m'importe aussi d'une certaine manière à Gaza,

01:21 mais honnêtement je n'en ai rien à faire de ce que vont devenir les 2000 personnes à Gaza,

01:25 qui, il ne faut pas l'oublier, c'est les gens qui font la distinction,

01:28 deux millions, les gens qui font la distinction entre la population et le Hamas,

01:32 je crois qu'ils ont oublié certaines choses, ils sont tous biberonnés à la même haine du juif.

01:36 Bon, écoutez, on peut penser ce qu'on veut,

01:39 et David Antonelli a absolument le droit de penser ce qu'il veut.

01:42 Mais de dire à l'antenne, comme ça, de loin, je me fiche éperdument des deux millions de Gaza,

01:50 oui, on se fiche éperdument de personne, on se fiche de personne,

01:54 on se fiche pas du moins de bébés, et si de l'autre côté,

01:57 effectivement, il y a des Palestiniens, il y a des Arabes, il y a des musulmans

02:01 qui disent "je me fous absolument de ces juifs, il faut qu'ils disparaissent",

02:04 mais c'est la même chose, c'est ces discours qu'on ne peut plus entendre.

02:08 Alors, évidemment, on ne va pas empêcher, on ne va empêcher personne de penser ce qu'il a à penser,

02:13 mais très sincèrement, les dire comme ça, ça n'a aucun sens.

02:17 On l'a vu aussi, on le sait aujourd'hui, on sait aujourd'hui que l'hôpital,

02:21 il y a un cratère de vent, que l'hôpital al-Hani n'est pas détruit.

02:24 Et au début, on parlait encore, vous voyez, c'est ça qui dérive de 600, 800 personnes, etc.

02:29 Aujourd'hui, sur les sources européennes et même des sources de Gaza, c'est 50 personnes,

02:35 et puis on dit "il y a juste un cratère de vent, alors est-ce que c'est la fusée, etc. ?"

02:42 De toute façon, il n'est pas possible que des responsables politiques de chez nous,

02:46 ou médiatiques ou autres, s'enflamment et en fait, démontrent quoi ?

02:52 Démontrent leur inconscient, hein ? "Ah, nous on est contre Israël, les juifs on en a rien à foutre,

02:56 et ben voilà, c'est eux ces salauds qui ont frais de l'hôpital de Gaza."

03:00 "Les Gazaouis ces salauds, il y a eu des égorgements, et moi j'en ai rien à foutre des 2 millions de Gazaouis."

03:06 Ces discours-là, c'est pas possible qu'ils continuent comme ça,

03:10 et on demande à chacun, surtout les responsables politiques,

03:13 les responsables d'associations et les responsables médiatiques,

03:17 de savoir jusqu'où, effectivement, ils doivent tourner 7 fois la langue dans la bouche,

03:22 avant de dire n'importe quoi, parce que c'est trop facile.

03:25 C'est trop facile, et c'est vraiment le confort des abrutis, ça, vous voyez ?

03:29 C'est pas possible.

03:31 Quand on est loin du... Quand on est loin, au moins,

03:34 je peux comprendre des gens qui sont sous les bombes, je peux comprendre.

03:38 Je ne dis pas que j'explique, j'accepte, mais on peut comprendre.

03:41 Mais que les gens qui sont loin, qui commencent à dire "Oui, moi je me fous de ceci,

03:46 oui c'est l'hôpital israélien, ils n'en savent rien,

03:49 mais ils font ça pour leur petite propagande, leur petit souci électoraliste,

03:52 et leur fonds de commerce, ça, c'est pas possible.

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