Médicaments antirhume : alerte sur les effets secondaires gravissimes
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00:00 - Dolérum, tous ces médicaments-là, en réalité, le problème, c'est la pseudo-éphédrine.
00:04 On en parle depuis très longtemps. - C'est quoi, la pseudo-éphédrine ?
00:06 - La pseudo-éphédrine, c'est un décongestionnant.
00:07 Quand vous avez le nez bouché, vous prenez la pseudo-éphédrine, ça vous débouche le nez.
00:10 - Bien sûr. - Voilà.
00:11 Quand on est enrhumé, on est congestionné. - On peut prendre du Vicks, comme ça, le Vicks, là ?
00:15 - Vicks, ça débouche, mais il n'y a pas de pseudo-éphédrine dedans.
00:17 C'est mécanique. - Donc ça, ça va ?
00:19 - Ça, ça va. - D'accord.
00:20 Je le mets dans les toilettes.
00:21 - L'actif que vous voyez, c'est un produit naturel parce qu'il n'y a pas de pseudo-éphédrine dedans. Il n'y a que de l'aloe vera, des choses comme ça. Dolérum, Rinatvil.
00:28 En réalité, la pseudo-éphédrine, pour certaines personnes, le problème, c'est que ça peut créer des AVC ou des infarctus.
00:34 - C'est embêtant. - Mais ça ne représente pas la majorité des gens.
00:37 C'est vraiment... - Comment est-ce qu'on sait-il que ça a été comme ça en circulation ?
00:39 - Mais ça fait des années que ça existe. - C'est de l'age ?
00:41 - Pourquoi ? - Il y a plein de médicaments qui ont été supprimés de ces 20 dernières années.
00:44 - Ah ouais ? - Aujourd'hui, ça fait quelques années maintenant, mais là, on s'en approche. Je pense que pour la fin de l'année, vous n'allez plus retrouver ce type de médicament.
00:52 - Ils vont les arrêter ? - Ils vont les arrêter. Ça va être un paradis.
00:54 Ou bien il y a une autre solution aussi, ce qui est possible, c'est d'avoir, de les lister et de les mettre sur une ordonnance pour que le pharmacien et le médecin voient si la personne peut être adaptée à ce médicament.
01:04 - J'ai entendu que ce serait plus sur le présentoir. C'est-à-dire que lorsqu'on va arriver, ils ne seront plus derrière vous. Ils vont aller prendre...
01:09 - Alors voilà, c'est ça. Ça, c'est possible. Ça serait la meilleure solution pour qu'ils continuent à exister parce que...
01:12 - J'ai du dolireux. - Ça peut servir. Ils seront dans les tiroirs. Votre pharmacien ira chercher avec une prescription. Le médecin vous prescrira du Riz-de-Ville.
01:22 - Alors il y a Christelle Rattinet-Carbonel, directrice de l'ANSM, donc c'est un club de foot, qui dit qu'il y a des risques d'effets indésirables, rares, mais très, très graves sur toutes les populations,
01:36 même sans facteur de risque, avec des utilisations limitées. Donc c'est chaud.
01:41 - Ça fait longtemps qu'on les utilise. Il y a quelques personnes fragiles et sensibles.
01:45 - Parce qu'on dit que... - Tout le monde, justement.
01:47 - Infectus et accidents vasculaires cérébraux. - Parce que ce qui fait peur...
01:51 - C'est pas tout le monde. - Non, mais ce qui fait peur, c'est qu'elle dit quand même "même sans facteur risque".
01:54 - Ah oui. - Parce qu'on imagine effectivement que si le médecin nous le prescrit, c'est parce qu'il connaît nos antécédents. Or là, elle dit, peu importe les antécédents, ça peut éventuellement causer des risques.
02:04 - Une vasoconstriction des vaisseaux, donc ça peut provoquer une... - Vasoconstriction.
02:08 - Une vasoconstriction des vaisseaux, donc automatiquement, ça peut être dangereux. Maintenant, ça ne représente pas la majorité de la population.
02:14 - Est-ce qu'il y a des tranches d'âge qui préconisent de l'enfer ? - Non, c'est peut-être des personnes qui sont sujettes peut-être à l'hypertension, à d'autres problèmes médicaux, qui peuvent avoir ce type de problème.
02:23 Mais c'est assez rare encore. C'est plus que la prévention.
02:26 - J'ai entendu dire que ça a porté une vasotranscription.
02:30 [Rires]
02:32 - Est-ce que vous me confirmez ?
02:35 - Est-ce que c'est vrai qu'ils sont dangereux, donc on devrait les interdire, mais l'Europe nous en empêche parce qu'il n'y a que l'Europe qui pourrait les interdire ?
02:42 - Et l'Europe pourrait les interdire ? - Non. - Ça, j'en sais rien, mais il y a des pays où on a interdit les médicaments en France.
02:47 - Non. - Il existe dans d'autres pays. Vous avez plein de médicaments que vous retrouvez en Belgique, en Italie et qu'on n'a pas en France.
02:53 Après, on a le devoir de précaution et vous savez comment ça se passe depuis le Covid.
02:57 - Je vais vous donner à 19h52 en direct, s'il vous plaît, la liste des médicaments antirhume à éviter noter.
03:05 - Activez de rhume. - 25 ans. - Ah bon ?
03:08 - Activez de rhume jour et nuit. Les deux.
03:11 - J'aime pas. - Dolirum paracétamol et pseudo-éphédrine.
03:15 Dolirum pro. Le paracétamol, pseudo-éphédrine et doxylamine.
03:20 Lumex rhume. Le nurophène rhume.
03:24 Rhinadville rhume, ibuprofène, pseudo-éphédrine.
03:27 - C'est la pseudo-éphédrine qui est interdite. Après, vous allez avoir l'alternative.
03:32 Attention, on va arrêter ces médicaments, mais il y a d'autres produits qu'on peut utiliser, naturels, qui vont pouvoir vous déboucher le nez, qui vont pouvoir vous traiter.
03:41 - C'est pas fini. Donc Rhinadville rhume, ibuprofène, pseudo-éphédrine. Rhinadville rhume, ibuprofène, pseudo-éphédrine.
03:48 Le Temescuille également.
03:50 - Quoi, pardon ?
03:52 - Il n'y était pas celui-là.
03:54 - C'est quoi, le dernier ?
03:55 - C'est pour endormir les... Oui.
03:58 - Et le Fervex aussi, parce que j'ai vu qu'il était...
04:00 - Non, Fervex, vous n'avez pas de pseudo-éphédrine dedans. Vous avez un antistamine qui arrête l'écoulement nasal.
04:05 - Donc ça, on peut...
04:06 - Ça, vous pouvez.
04:07 - Et l'isopaine ?
04:08 - L'isopaine, il n'y a rien dedans. C'est un antiseptique avec anesthésia locale.
04:11 - Et le Fervex, on ne disait pas qu'il ne fallait pas le prendre pendant le Covid ?
04:14 - Non, non. Après, vous savez, pendant le Covid, on a dit beaucoup de choses.
04:17 Et aujourd'hui, on revient sur les traitements du Covid et certains produits qu'on réutilise sans souci.
04:22 - Donc en fait, là, ce qu'ils vont faire, c'est qu'ils lancent une enquête.
04:25 Et la France, en attendant les conclusions de cette enquête, a dit qu'on préfère préconiser de ne pas les utiliser.
04:30 - L'enquête, elle est déjà pliée, je pense, parce que ça fait des années qu'on en parle.
04:33 - C'est déjà ça. Ça fait des années. On avait déjà parlé de l'Actifed, pour ne citer que lui, il y a 2-3 ans déjà,
04:38 parce qu'il y a eu des problèmes et des abus. Je ne comprends pas pourquoi...
04:42 - C'est l'absolu févrine. - Non, mais on est d'accord.
04:44 - Oui, oui, tout à fait. Mais chaque année, ça fait 10 ans qu'on parle de ce type de produit.
04:48 - Alors, il y a les laboratoires pharmaceutiques qui ont réagi.
04:53 À ce stade, le nombre de cas de pharmacovigilance ne semble pas avoir évolué.
04:57 Pour un total de 1,16 milliard de boîtes dispensées en 16 ans, 18 cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible
05:07 ou de syndrome de vasoconstriction cérébrale pouvant provoquer des AVC ont été relevés.
05:13 - C'est les laboratoires ? - Tout à fait.
05:17 - Il faut que 18 cas, celui-là.
05:20 - Est-ce qu'au-delà des médicaments en eux-mêmes, on n'en prend pas trop et trop souvent ?
05:23 Est-ce qu'on n'a pas tendance à en prendre trop facilement dès qu'on est un peu enrhumé ?
05:25 - Là, ce type de produit, il n'y a aucune raison d'en prendre si vous n'êtes pas malade.
05:28 En réalité, si vous êtes enrhumé, vous êtes congestionné, vous avez les quicouls, vous avez les bronches prises,
05:33 à un moment, il faut bien soigner. Si vous restez à attendre, le pire dans un rhume, c'est si les muqueuses,
05:38 les muqueusités tombent dans les bronches. Et là, vous vous retrouvez avec une toux grasse pendant 3 semaines, 1 mois.
05:44 C'est difficile à faire sortir. Si vous soignez d'un coup le rhume, automatiquement, en 48 heures, 72 heures, c'est soigné.
05:51 - Alors comment on peut le soigner sans prendre ça ?
05:53 - Il faut mettre des... - Alors, il y a des sprays locaux.
05:55 Vous pouvez prendre des antistaminiques qui stoppent l'écoulement nasal, qui ne font pas de mal.
06:01 Bien laver son nez, c'est hyper important. Vous avez des eaux de mer, des eaux à base de soufre aussi, à tissus si vous voulez.
06:08 Vous prenez un décongestionnant naturel, comme ce qui est affiché ici, qui va permettre de déboucher votre nez.
06:14 Et vous soignez et prendre, comme on a dit tout à l'heure, des vitamines pour renforcer vos défenses immunitaires.
06:20 Et il faut éviter que ça tombe sur les bronches.
06:22 - Alors parce qu'ils disent aussi que les produits pointés du doigt par l'ANSM sont sous appartement à la famille des vasoconstricteurs,
06:27 c'est-à-dire les médicaments qui visent à déboucher le nez. Donc c'est tout ce qui débouche le nez.
06:32 Faites gaffe. Non mais c'est vrai. - C'est tout à fait ça.
06:36 - Non mais donc, il existe aujourd'hui sous deux formes, en sprays nasaux.
06:40 Donc même les sprays, il faut faire attention. Il ne faut pas prendre cela.
06:43 - Mais il y a les sprays nasaux qui débouchent le nez, qui sont sous prescription.
06:47 Vous avez Derynox, Aturgil, des produits comme ça, qui font partie d'un traitement où le médecin doit le prescrire sur une ordonnance.
06:56 - Et c'est pas mal délivré comme ça. - Quand on a vu ça ce matin, on était tous angoissés.
06:59 On s'est dit, moi j'ai commencé à avoir des palpitations, j'étais pas bien.
07:03 Mais moi j'en prends pas de toute façon. Mais bon, quand même, c'était pour les autres.
07:06 - Mais j'ai une question. Est-ce qu'il est vrai que plus on utilise ces médicaments, moins ils font effet ?
07:10 On dit tout le temps arrête de prendre trop de doliprane, sinon il va plus faire effet.
07:13 - Non. - On prend tous les jours, ce sera le même effet.
07:15 - Aucun intérêt de prendre du doliprane si vous avez pas besoin, si vous avez pas mal à la tête, si vous avez pas un mal.
07:20 Pourquoi prendre des médicaments ? Aucun intérêt. - Si on se sent pas trac.
07:23 - Si on se sent pas trac, on prend l'antipatrac.
07:27 - Ah ouais ? - Ça marche très bien.
07:29 - C'est pas mal. - Voilà.
07:30 - Très bien. Juste, on dit souvent les antibiotiques, c'est pas automatique.
07:33 - Tout à fait.
07:34 - Alors, qu'est-ce qui fait que les antibiotiques, ça peut être dangereux ?
07:36 Parce que, voilà, il y a des...
07:39 - Si vous prenez trop d'antibiotiques... - Chaque fois que je suis pas là, je veux prendre des antibiotiques.
07:41 - Vous facilitez le développement de la bactérie, parce que souvent, l'antibiotique,
07:47 s'il n'est pas nécessaire, si c'est un virus, vous aménuisiez vos défenses immunitaires.
07:52 - Mais ça m'aménuise. - Voilà. Voilà.
07:54 - Oui. Qu'est-ce qu'il veut ?
07:55 - Non, mais il y a un truc qui va pas.
07:57 Ça, ces produits-là, qui sont aujourd'hui prohibés, ils guérissent un rhume en deux jours.
08:01 Moi, j'en prenais quatre de la liste qu'a donnée en même temps quand on a arrêté.
08:04 - Ah, bah, c'est ça, le problème. - Non, non, non.
08:05 - C'est fini. - Pas du tout. Pas du tout.
08:07 - Pas votre truc avec de l'eau, de tout. - Pas du tout.
08:09 - Il y en a pour dix jours. C'est ça qui va pas. - Je suis pharmacien, je sais ce que je dis.
08:12 - Ah oui, mais... - Non.
08:13 - Si vous prenez du Rinaldil six par jour que ça, vous ne serez pas soigné absolument pas.
08:19 Et encore, ce sera peut-être pire. - Oui.
08:21 - Donc, aujourd'hui, vous pouvez pas dire je me soigne qu'au Rinaldil ou que l'Actifet, ça ne marche pas.
08:25 C'est un accompagnement. - Quel est votre problème ?
08:27 - On mélange les choses.
08:28 - Bah non, mais on dit que c'est interdit. Mais moi, je suis désolé, je vais continuer à en prendre si je peux.
08:31 - Bah, c'est d'ailleurs pas un problème. - Ça me guérit. Ça me guérit.
08:33 - Eh bah, écoute, tu décèderas, le 27.
08:36 - Je vais pas donner les noms, mais...
08:38 - De toute façon, là, vous avez vu ces 10 dernières années, des médicaments qui ont disparu.
08:42 Rinaldil, tous ces produits à base de pseudo-fébrile vont disparaître
08:46 ou bien seront sous prescription médicale.
08:48 Je sais pas comment ça va se passer.
08:49 - Mais Gilles, tu devrais être content en train de t'épargner la mort.
08:51 - Bah oui.
08:52 - Mais mon rhume, alors qu'est-ce que je vais en faire ?
08:54 - Mais alors, toi, tu préfères mourir avec le nez débouché que rester vivant avec le nez bouché, en fait.
09:00 - C'est ça !
09:01 (applaudissements)
09:06 - Les gars, quand tu seras mort, franchement, par contre, son nez, rien à dire.
09:10 - Nickel. - Ah, les gars, vraiment, c'est nickel, nickel, nickel.
09:13 - Après, c'est sa force.
09:14 - Docteur, vous êtes docteur ?
09:16 - Non, non, non, non. On a une thèse, je suis docteur.
09:19 - Est-ce que vous pensez pas que cette annonce-là va réveiller tous les antivax ?
09:22 Parce qu'en fait, on va nous dire...
09:23 Bah, regardez, en fait, on a pris ces médicaments pendant toute notre vie.
09:26 Enfin, pas moi, mais beaucoup de gens.
09:28 Et là, finalement, tout d'un coup, on nous annonce, ah là là, catastrophe,
09:31 ne les prenez pas parce qu'il y a des effets secondaires qui sont dramatiques.
09:34 Donc pourquoi, après tout, on va pas nous dire la même chose sur les vaccins
09:37 dans 10 ans, 15 ans, 20 ans ?
09:39 Est-ce que vous trouvez pas que c'est une annonce qui...
09:40 - Je suis incapable de vous répondre, mais plus on va dans le temps
09:44 et plus on fait des tests et plus on essaie de voir
09:46 si les médicaments ont des effets bénéfiques ou le contraire.
09:50 Et pour certains qui en abusent,
09:52 on peut invoquer des maladies ou des AVC, des infarctus, voilà.
09:56 - Ça vous a fait chier, vous, aussi ?
09:57 - Non, lui, je pense que...
09:58 (rires)
09:59 - Moi, j'ai une question qui fait chier, moi.
10:01 La plus pourreloue de toutes.
10:03 - Ah, bah, mais vous faites chier.
10:04 - Ça concerne le bétail ?
10:05 (rires)
10:06 - Les grands groupes, ils vont se laisser faire.
10:07 - Qu'est-ce qu'il y a ?
10:08 - Il va interdire tous les médicaments.
10:09 Les grands groupes, ils vont se laisser faire.
10:10 - Écoutez, là, vous avez Pfizer, vous avez Sanofi.
10:13 Je vous rassure, ça représente quasiment rien.
10:14 - Bah, pour eux, c'est tout ce qu'on achète, nous, de tous les jours.
10:17 - D'accord, mais derrière ça, il y a des millions de médicaments.
10:20 - Il y en a d'autres.
10:21 - C'est vrai.
10:22 - C'est un truc qui va vous faire chier.
10:23 - Il y en aura d'autres.
10:24 Et puis, je vous dis, il y a de plus en plus de médicaments naturels que vous trouverez en pharmacie.
10:30 Et on va trouver d'autres médicaments.
10:32 - 25 ans que je prends de l'actif-fet de moi.
10:34 Dès que je suis malade, je prends 2 actifs-fet par soir pour dormir et je dors.
10:37 - Bah, oui, parce qu'il y a un antistamine qui fait dormir.
10:39 - Ça me débouche le nez.
10:40 Par contre, je ne peux pas conduire avec.
10:41 Donc, je suis obligé d'en prendre 2 le soir.
10:42 - C'est ça, mais après, il y a d'autres solutions pour...
10:44 - Non, mais, bien, devine aussi.
10:45 (rires)
10:47 - Non, mais à chaque fois qu'on est en pharmacie, on raconte sa vie
10:49 et on essaie de savoir, de poser des questions.
10:51 - Qu'est-ce qu'il y a, alors, derrière?
10:53 - Moi, je suis un grand allergique aux problèmes.
10:55 - Excuse-moi, mais tu nous fais chier, Raymond Dier.
10:57 - Je pense pas que vous m'aviez regardé.
10:58 - Merci, Raymond Dier.
10:59 - Je disais, en termes de business et en termes de pertes,
11:01 est-ce que pour vous, ça va être une grande perte pour les pharmacies?
11:03 - Non. Alors, pour être franc, ça fait quelques années qu'on en vend de moins en moins.
11:06 - Ah, ouais? D'accord.
11:07 - Vous voyez les sorties. Je crois qu'on n'en vend plus que 3 millions, 3 milliards, je ne sais plus.
11:10 Mais on en vend de moins en moins.
11:12 - Et c'est surtout qu'on a d'autres alternatives et les gens, les personnes qui veulent se soigner
11:16 se dirigent plus vers le naturel que vers ce type de produit.
11:20 - Moi, quand j'ai le nez bouché, il est très sain, toi.
11:22 - Tu fais? - Oui, oui.
11:23 - Je vois pas de façon. - Il fait ça.
11:24 - C'est naturel.
11:25 - Mais c'est un peu le système de l'eau de mer, du...
11:27 - Ah, bien sûr, c'est ce que je trouve.
11:28 - ... de la cérémonie, comme vous le dites, du Sterimar, qui permet de bien aller.
11:30 - Qu'est-ce qu'il veut?
11:31 - Non, mais c'était pour mon cas personnel. Peut-être que ça n'intéresse personne.
11:33 - Ça n'intéresse personne. Vas-y, quand même.
11:36 - Moi, je suis un gros allergique aux pollens. Il y avait un médicament qui me sauvait, le Teldane.
11:40 En 1997, on l'interdit parce que...
11:43 - Il n'a pas chaud au Spartac Moscou, celui-là?
11:45 - Parce que ça fait mourir des problèmes cardiaques, etc.
11:48 - Le dragon Teldane.
11:49 - Est-ce que tous les 10, 15 ans, on ne nous invente pas des trucs bidons
11:52 parce qu'on veut privilégier tel labo à tel labo?
11:54 Est-ce que ce n'est pas une guerre des labos?
11:56 - Un compot, là. - Non, mais répondez sincèrement.
11:57 - Je réponds. Il y a des nouvelles molécules qui sortent et d'autres qui servent moins
12:02 et s'aperçoivent qu'il y a plus d'effets indésirables.
12:04 Ils préfèrent sortir des nouvelles molécules.
12:05 Les antistamines, par exemple, les nouveaux, ne font pas dormir.
12:08 Vous pouvez les prendre dans la journée.
12:09 - Staminique.
12:10 - Contrairement au Teldane qui faisait dormir le soir.
12:12 - Staminique. Et les terres ont stabilisé.
12:14 - C'était un peu l'objet de ma question.
12:15 Pourquoi, tout d'un coup, on se réveille alors qu'on dit qu'il n'y a, entre guillemets,
12:18 que 18 cas sur 1 milliard?
12:20 - Bien sûr.
12:21 - Est-ce que c'est parce que, tout d'un coup, ces laboratoires ont d'autres molécules à nous vendre
12:25 et que donc, celles-ci, on se dit qu'on en a fait...
12:27 - Il n'y aura pas d'autres molécules. L'hepcidophéderine, une fois qu'on la lèvera, on la lèvera.
12:31 Et il y a le calyptus à base du lait sans ciel. On va trouver plein de choses.
12:36 Maintenant, c'est plus de la précaution et la peur peut-être d'attaque de gens
12:42 qui ont eu ça à cause de ce médicament-là.
12:44 - Bien sûr. Bien sûr. Oui. Oui.
12:45 - Donc, je disais, est-ce que le Covid avait changé beaucoup de choses
12:47 au niveau des médicaments?
12:48 - Oui. Bien sûr. Aujourd'hui, les gens se refugent plus sur des produits naturels.
12:54 C'est comme ça qu'on a découvert. Et puis, les ruptures de médicaments
12:57 font qu'on se retrouve avec des produits aussi des sirops naturels
13:01 où il n'y a pas une molécule ou un principe actif fort.
13:04 Et donc, on est obligé de délivrer ça, de conseiller ce type de produit qui peut...
13:08 - Mais c'est aussi efficace. Ça soigne vraiment.
13:11 - Oui. Oui. - Ça aide. Oui. Oui.
13:13 - C'est psychologique aussi. - Si les ventes baissent, en fait,
13:15 tout le monde est content parce que les laboratoires, c'est pas vraiment un sujet pour eux.
13:18 - Ça représenterait un peu... - Et la médecine chinoise...
13:21 Non, je rigole. Pardon. Pardon.
13:23 - Allez, merci.
13:25 - On va pas te suer.
13:27 - Récemment, on a beaucoup parlé de pénurie de médicaments pour des pathologies très importantes.
13:30 - Ah oui, c'est vrai. Alors ça, c'est vrai. - Est-ce que ça s'est résorbé, maintenant ?
13:32 - Absolument pas. - C'est vraiment un vrai problème.
13:35 - Là, c'est important. Là, c'est important. - Là, c'est...
13:37 - Re-pose ta question parce que pour une fois, tu sers à quelque chose.
13:39 - Bravo, Gilles. - Récemment, on a beaucoup parlé de pénurie de médicaments
13:42 pour des pathologies très, très graves et très importantes pour les enfants, etc.
13:45 - T'es le meilleur. - Est-ce que cette pénurie est maintenant résorbée ?
13:48 - Gilles, t'es le meilleur. - Non. Alors, pas pour des maladies graves,
13:51 mais pour, justement, les maladies au quotidien, des antibiotiques,
13:55 les cortisones, certaines crèmes, certains produits.
13:58 Il y a encore beaucoup, beaucoup, beaucoup de ruptures.
14:00 Et je ne sais même pas comment on va faire pour s'attirer.
14:03 - Pourquoi il y a une pénurie comme ça ?
14:05 - C'est fou. - Mais il y a plein de choses qui se sont mis...
14:08 Plein de problèmes qui se sont rajoutés.
14:10 La problème de la fabrication, les coûts de fabrication,
14:13 la France qui rachète pas de médicaments parce qu'ils sont pas assez chers pour les laboratoires.
14:17 Il y a plein de choses. Et vu qu'on n'a pas assez de stock,
14:20 l'état contingent des médicaments pour que les pharmaciens ne puissent pas en avoir trop,
14:24 et ils essayent, que tous les pharmaciens essayent d'en avoir un petit peu,
14:27 20 à 30 boîtes par semaine, mais on tient pas avec 20-30 boîtes.
14:31 Je n'ai plus d'Augmentin à la pharmacie, plus d'amoxycyline.
14:34 Vous n'en avez pas compte ? - C'est la folie.
14:36 - Ce qu'il faut savoir, c'est que vous avez 10 labos qui fabriquent la même molécule,
14:39 les mêmes médicaments. C'est le concept du générique.
14:41 Même les laboratoires génériques ne peuvent pas vous donner,
14:44 vous vendre ces médicaments-là. On n'en a pas.
14:47 - Et pourquoi les médecins ? - Il y a une pénurie de médicaments.
14:50 Elle a raison. Bonne question, Patricia.
14:53 - On vous donne de l'Augmentin tout le temps ? On va chez le médecin,
14:56 on lui donne ses antibiotiques ? - Je vous jure que c'est vrai.
14:58 - Pourquoi il prescrive ça ? - Mon médecin m'a prescrit du Supranus.
15:01 Il n'y en avait plus.
15:03 [Rires]
15:07 - Oui, Bruno. - C'est pour soigner quoi ?
15:10 - Les médecins, on essaie de travailler avec eux pour leur dire,
15:13 il y a des molécules manquantes, il y a des ruptures.
15:16 Après, ils délivrent, ils peuvent aller chercher.
15:18 Alors ce qu'on dit à nos clients, on a un site Vigiruptur, ça s'appelle,
15:21 ce qui nous permet de connaître le stock d'une autre pharmacie
15:24 qui peut se trouver à plus de 3 km.
15:26 - Ils se foutent de ça. - Voilà, c'est une vraie galère.
15:28 - Il faut dire à un mec, va chercher dans une autre pharmacie.
15:30 - Oui, mais on n'a pas le choix. On est là pour quand même soigner.
15:32 Il faut leur trouver la solution. - Il faut soigner.
15:35 - Les médecins peuvent prescrire. Quand ils vous font un Augmentin
15:37 pour un enfant, vous n'en avez pas, vous ne pouvez pas lui dire,
15:39 je n'en ai pas, vous l'envoyez ailleurs.
15:41 - Est-ce qu'il y en a sur le Dark Web ?
15:43 - Non, mais là, ce n'est même pas une question, je ne veux même pas savoir.
15:45 - D'accord. Bruno, juste, c'est grave parce que vous dites
15:50 qu'il n'y a plus d'antibiotiques. Les antibiotiques, parfois,
15:52 c'est très important, il faut les prendre assez vite.
15:54 Parce que parfois, ça peut entraîner...
15:56 - Je ne dis pas qu'il n'y en a plus, je dis qu'il y a une rupture.
15:58 Il y a certaines pharmacies qui peuvent en avoir, d'autres qui n'en ont pas.
16:00 On ne peut pas avoir les stocks qu'on veut,
16:02 on ne peut pas commander autant qu'on veut.
16:04 - On est contingenté. - Vous êtes de Paris, vous ?
16:06 - Oui, le Valois. - D'accord, très bien.
16:08 Bruno, je pensais qu'il était d'Agen.
16:10 (Rires)
16:30 - On disait, durant le Covid, qu'on allait réindustrialiser,
16:32 qu'on allait pouvoir fabriquer tous ces médicaments
16:36 au moins dans des zones accessibles en Europe.
16:38 Est-ce que c'est la réalité ou est-ce que c'est tout bidon ?
16:40 - Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
16:42 Sanofi fabrique en France le Doliprane.
16:44 C'est pour ça qu'on a pu pallier à cette rupture.
16:46 - Mais c'est juste le Doliprane.
16:48 - Le Doliprane, aujourd'hui, il y a...
16:50 Le problème, c'est que les médicaments coûtent tellement cher
16:52 qu'ils essayent d'aller chercher le moins cher dans le monde.
16:54 Ils vont chercher les principes actifs en Inde ou en Chine.
16:56 Les excipients, pareil.
16:58 L'inflation fait que le produit de fabrication augmente.
17:00 Et on se retrouve bloqué parce que la France n'achète pas cher encore
17:04 au prix d'il y a 5 ans ou 10 ans.
17:06 Donc, à un moment, les labos se disent,
17:08 on a un problème de fabrication.
17:10 Il n'existe qu'un fournisseur dans le monde qui maîtrise le marché.
17:14 Donc, qu'est-ce qu'il fait ?
17:16 Il choisit ses clients ou il augmente les prix.
17:18 Et là, vous vous trouvez face à un problème.
17:20 - C'est le chameau qui se moque du bossu.
17:22 Merci, Bruno, en tout cas.
17:24 (Rires)
17:26 C'est toujours un bonheur de te voir, mon Bruno.
17:28 - Du coup, si on n'est pas bien, on se soigne comme toi ce week-end.
17:32 - Merci. Moi, je me soigne. Jus de citron.
17:34 - Et pas d'oeufs.
17:36 - Attention à l'estomac. Jus de citron, ça peut faire des brûlures.
17:38 - Oui, je sais. Mais non, t'inquiète.
17:40 - On sait ce qu'il faut prendre pour les brûlures.
17:42 - Qu'est-ce qu'il faut prendre ? Malox ?
17:44 - Malox, ça peut aider. Je ne veux pas tous tes marques, mais des antiacides.
17:46 - D'accord. Mais est-ce que c'est bon de faire du sport quand on est malade ?
17:48 - Oui. - Oui.
17:50 - Mais bien sûr. Il faut aller, il faut prendre une douche, sortir.
17:52 Je suis contre rester à la maison et rester confiné dans son lit.
17:54 - Bien sûr.
17:56 - Parce que vous restez comme ça et votre corps, ça fait bien.
17:58 - Oui, c'est pas bon.
18:00 - C'est pas bon. Il faut sortir. Il faut aller aux toilettes, je pense. C'est important.
18:02 - Aussi, il faut éliminer. - Bien sûr.
18:04 - Boire beaucoup. - Il faut énormément de lièche.
18:06 - Prendre ses vitamines, se soigner et avoir une vie...
18:08 [Musique]