Emmanuel Macron a rencontré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie) après s'être entretenu avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem. Le président de la République se rendra ensuite à Amman pour une entrevue avec le roi de Jordanie, Abdallah II et "peut-être" d'autres dirigeants de la région.
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00:00 Comment expliquer pour nos téléspectateurs que le président de l'autorité palestinienne n'ait jamais prononcé le mot Hamas dans cette conférence de presse ?
00:07 En fait, il n'a jamais fait depuis cet octobre. Il y avait cette petite annonce qu'il a faite à un certain moment, qui a été effacée.
00:15 En fait, il n'a jamais vraiment condamné ce qui s'est passé. Et ça, c'est une fête qui est très, très difficile et qui va constituer un problème, je pense, pour la prochaine étape.
00:25 On a vu M. Macron, en fait. Il est arrivé d'Israël. Il a commencé ce matin son visite en Israël. Il a mis trois choses concrètes sur la table.
00:33 Il a mis la question de Hezbollah, où la France peut jouer un rôle. Il a mis aussi la question de – on a parlé de ça – cette coalition internationale.
00:43 Et la troisième chose, c'est justement l'horizon politique, aller rencontrer M. Abbas, ce que le président Biden n'a pas pu faire.
00:51 On se souvient que quand il était en Israël, M. Abbas a refusé de le voir, a refusé même de lui parler.
00:57 Maintenant, M. Macron arrive à Ramallah pour parler d'un horizon politique. Mais on sait très bien qu'un horizon politique, c'est très loin.
01:05 Il faudra qu'il y ait l'excursion terrestre. Il faudra trouver une solution intermédiaire pour gouverner Gaza.
01:12 Après, il y aura un comité d'enquête. Il y aura des élections en Israël. Et c'est dans l'étape après qu'on pourra commencer à réfléchir à cette solution.
01:22 M. Abbas dit que c'est la seule chose à faire. Donc là, on a un problème.