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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mercredi, c’est les acteurs Philippe Lacheau, Tarek Boudali, et Julien Arruti.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcription
00:00 - Et on profite des vacances scolaires, on profite de ce mercredi pour aller voir au cinéma "Trois jours max" et la nouvelle comédie
00:07 de Tarek Bouddhali avec Philippe Lachaud, Julien Arruti et on en parle jusqu'à 11 heures sur Europe 1 dans Culture Média Thomas.
00:13 - Et on va dresser le portrait sonore de votre petite bande d'amis pour mieux vous connaître, bande qu'on appelle la bande à Fifi.
00:18 Des petits sons qui vous rappelleront quelques souvenirs, voici le premier.
00:21 - Scarface, Scarface, Scarface.
00:23 - Qu'est-ce que c'est ça ?
00:25 - Ça vous reconnaissez ?
00:27 - Oui.
00:29 - C'est le rideau là.
00:31 - Non !
00:33 - Vous étiez dedans.
00:35 - L'émission qui réveillait.
00:37 - Le Morning Light.
00:39 - Ça ressemble à la vérité.
00:41 - Morning News.
00:43 - C'est Michael Youn, le premier à vous avoir ouvert les portes de la télé finalement.
00:47 - Tu le prononces à l'américaine toi.
00:49 - Michael Youn.
00:51 - C'est moi la classe.
00:53 - Il faut dire qu'à l'époque, Philippe, vous distribuiez des cassettes à tous les animateurs, c'est ça ?
00:57 - Effectivement, en fait, nous on avait ce rêve de cinéma, sauf qu'on faisait des petits sketchs de notre côté avec notre caméra.
01:04 Et au bout d'un moment on s'est dit "comment on peut accéder au cinéma ?"
01:07 On s'est dit "peut-être la télévision serait une passerelle".
01:10 Et on envoyait toutes nos cassettes partout, à toutes les boîtes de production, à toutes les chaînes télé,
01:15 et les premiers à nous avoir rappelés.
01:17 Je dormais chez mes parents à l'époque, et ils viennent me réveiller en me disant
01:21 "il y a M6 au téléphone, t'es en direct avec Michael Youn".
01:24 Je me dis "quoi, je suis en pyjama avec Michael devant ma télé ?"
01:27 Ils disent "ouais Philippe, on a reçu ta cassette".
01:29 Et la première fois qu'on est passé à la télévision, c'était dans le Morning Live.
01:32 - C'est génial. - Ouais, c'était incroyable.
01:33 - Et après, il s'est passé ceci.
01:35 - L'ours brun est un mammifère très proche de l'homme.
01:38 Lorsqu'il est en manque, il n'hésite pas à aller voir une ourse pute.
01:42 - Pour les images, je suis sorti du contexte, ça fait bizarre.
01:47 - Ouais, c'est la radio.
01:49 - Effectivement, on est passé de M6 à Canapus, Carl Zero.
01:56 Carl Zero qui nous a gentiment recruté.
02:00 Au tout début, c'était dans le journal des Bonnes Nouvelles,
02:02 une émission qui produisait qui s'appelait "Le Zéroing ou le Choising",
02:05 je ne sais plus comment on appelait ça.
02:06 Et après, on a joué au vrai journal très vite,
02:08 où on a fait un truc qui s'appelait "La Cave à l'Info".
02:11 - Mais ça s'est passé en boîte la rencontre avec Carl Zero ?
02:13 - Ah oui, comment vous vous êtes...
02:15 - Il a travaillé ici, Carl Zero.
02:17 - Moi j'étais là ce soir-là, déjà.
02:19 - En fait, Carl Zero, il s'est passé un truc.
02:22 En fait, on avait eu une rencontre, un petit rendez-vous manqué avec Carl,
02:26 et on savait qu'il y avait une soirée de fin d'année,
02:28 dans une boîte de nuit qui s'appelait "L'Etoile" à l'époque.
02:30 Il y avait Tony Gomez.
02:32 Et en fait, on devait rentrer dans cette boîte, et on se pointe,
02:35 sauf qu'on n'était pas sur le listing, rien du tout.
02:37 Et du coup, on l'a joué au mytho, on y est allé,
02:40 en serrant la main à Tony Gomez, en faisant genre on était invité,
02:43 pour créer cette rencontre avec Carl Zero dans la boîte, et ça a marché.
02:45 - Et à l'époque, Tariq, vous n'aviez pas de nom encore, pour cette bande ?
02:49 - On n'avait pas de nom ?
02:51 - Il ne s'appelait pas Tariq ?
02:53 - La bande n'avait pas de nom ?
02:55 - C'est Canapuz qui a trouvé le nom ?
02:57 - Comment ça s'est passé ?
02:58 - Je ne sais même pas.
02:59 - Quand on est arrivé sur le Grand Journal,
03:01 c'était même pas l'époque de Carl Zero, on est arrivé au Grand Journal,
03:03 et là, ils nous ont dit "il vous faut un nom".
03:06 Et en fait, on ne savait pas quoi dire, et c'est eux qui ont proposé "La Bonne à Fifi".
03:10 Donc on a dit "bah d'accord".
03:12 - Et bien justement, le Grand Journal...
03:15 - Non, c'est pas assez mal, je gère la situation.
03:18 - Ça y est, j'ai trouvé la bombe !
03:20 - Vous pouvez nous aider à la désamorcer ?
03:23 - Non, je préfère rester ici pour gérer.
03:25 Il y a quoi comme fil exactement ?
03:27 - Il y a un fil marron, il y a un fil bleu, et il y a même un fil barnet !
03:31 - Pour les images.
03:37 - On a un fil barnet.
03:39 - C'était une Bastille dans le Grand Journal, c'était très très drôle.
03:43 Qui vous a fait vraiment connaître, ça vous a fait décoller ce passage dans le Grand Journal ?
03:48 Parce que c'était très regardé à l'époque.
03:50 - C'est marrant parce que nous on n'avait pas ce sentiment-là.
03:52 Quand on était tout le temps entre nous, et qu'on faisait nos sketches entre nous,
03:54 on écrivait entre nous et tout ça, on était dans le Grand Journal,
03:57 mais on n'avait pas le sentiment que tout le monde connaissait.
04:00 Donc des fois c'est vrai qu'on faisait des vannes, pas forcément très gentilles,
04:03 parce qu'on avait l'impression de le faire entre copains.
04:05 - Oui, à la fraîche.
04:06 Mais alors ce qui est bien, c'est qu'un jour, du coup, vous décidez de partir,
04:10 parce que vous dites "ça y est, on va pouvoir faire notre long métrage".
04:14 Vous aviez un projet de long métrage ?
04:15 - On croyait !
04:16 - Autour de Croye, on allait faire notre long métrage.
04:18 - L'idée c'était une parodie du Titanic ?
04:20 - Oui.
04:21 - C'était ça votre projet de projet ?
04:22 - Toutes humilités.
04:23 - Non mais c'est vrai qu'on a commencé...
04:24 - Simplicité.
04:25 - En fait c'est vrai que pendant 4 ans, on a écrit beaucoup de sketches,
04:27 quasiment tous les jours, et on avait des envies de grandeur, de cinéma,
04:31 mais je pense qu'on n'était pas encore prêts pour écrire un long métrage.
04:34 C'est-à-dire écrire un sketch et écrire un film, c'est pas du tout la même chose.
04:38 Et on a écrit ce qui s'appelait "Le petit navire",
04:41 c'était une parodie du Titanic, mais ça ressemble à rien.
04:45 Je n'ose même pas relire le...
04:47 - C'est infaisable ?
04:48 - C'est même pas infaisable, au-delà de infaisable, c'est illisible, je pense.
04:52 Donc non, c'était pas bien, et après on a fait une pièce de théâtre,
04:56 et après je pense que tu allais en...
04:58 - J'allais dire que là ça a été une période un peu plus compliquée pour vous,
05:01 une période un peu d'oute, non ?
05:02 - Oui.
05:03 - Donc tu as une musique triste ?
05:04 - Oui, on n'a pas une musique d'ambiance dramatique, on va chercher ça.
05:06 - Non mais c'est vrai, ça a été plus compliqué à ce moment-là.
05:08 - Il y a eu beaucoup de désillusions, c'est ça.
05:11 C'est qu'en fait, on signe ce film qui ne se fait pas,
05:14 on se dit "bon ben voilà, on rebondit avec une pièce de théâtre
05:16 produite par Dominique Farrugia, qui n'a pas marché,
05:18 du coup Dominique a dû revendre sa voiture".
05:20 - Ça c'est vrai.
05:22 - Mais il y a quand même des producteurs qui viennent nous voir au théâtre
05:25 avec qui on a la chance de signer un deuxième film,
05:27 donc là on se dit "vas-y, ça va le faire quand même".
05:30 Sauf que là on parle d'une grande parodie, très bête.
05:33 - Merci.
05:34 - Et là c'était une parodie déjà de Mission Impossible, je te rappelle.
05:37 On avait écrit "Vivre c'est mieux que mourir".
05:39 Sauf qu'on écrit encore un film très ambitieux.
05:43 - C'est bien avec cette musique !
05:45 - Et en fait on nous redit la même chose que sur le premier,
05:48 "voilà, vous n'avez jamais fait de cinéma, du coup on n'arrivera pas à avoir des budgets".
05:52 - Sauf que là on va faire une rencontre décisive pour nous, sur l'écriture.
05:55 "Ah, tu peux passer sur un truc moins triste."
05:57 - Un truc plus positif, il n'en peut plus le réel là.
05:59 - Tata, yo !
06:01 - Parce que là vous avez une idée de génie dans votre baignoire, je crois, Philippe Lachaud.
06:05 - Un détail, bonsoir !
06:07 Et oui, ce soir est un grand soir, puisque nous sommes venus souhaiter un joyeux anniversaire à notre pote Franck.
06:11 - Surprise !
06:13 - Mais vous êtes malade ou quoi ? On est chez mon patron, vous voulez que je me fasse bien ou quoi ?
06:15 Il y a un petit cadeau à faire, je vais en prendre un.
06:17 - On a fait Scarface.
06:19 - Alors, c'est pas Scarface, mais c'est "Baby Sitting", votre première réalisation.
06:23 Et c'est un carton direct, 2 millions d'entrées en salles.
06:26 Et après, ça a été l'autoroute du succès, avec que des cartons au box-office.
06:30 - Ah, dalle !
06:32 - Que des cartons jusqu'à demain.
06:34 - Enfin, jusqu'à aujourd'hui.
06:36 - On va voir, on va voir, on va voir. Suspense !
06:38 Mais le record, c'est Alibi 2, c'est ça ?
06:40 4 millions et demi, je crois ?
06:42 - Euh... - Un peu moins, mais oui, c'est ça.
06:44 - Ouais, à peu près. C'est à peu près ça.
06:46 - Plus toutes les diffusions à la télé qui cartonnent à chaque fois.
06:48 - On vous souhaite d'en faire autant, en tout cas, pour 3 jours max. Restez avec nous.

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