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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Léa Salamé, Christophe Dechavanne, Paul de Saint Sernin et Philippe Caverivière, pour l'émission "Quelle époque !".
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NewsTranscription
00:00 La suite de Culture Média, Thomas Hill, et nous avons de la chance, on termine magnifiquement
00:05 la semaine avec de nombreux invités.
00:07 On est très très heureux qu'ils aient choisi Culture Média à la veille de leur
00:14 retour sur France 2, les 4 fantastiques qui composent la bande de Kéllé Poc, Léa Salamé,
00:19 Christophe Dechavanne qui est avec nous en ligne, Philippe Cabrivière et Paul de Saint-Cernin.
00:27 Salut, merci à tous les 4 d'être ici, un merci tout particulier à Paul de Saint-Cernin
00:32 qui sait bien qu'avec ces 3 là, ça va être compliqué d'en placer une.
00:34 Ils n'ont pas l'habitude de faire de la radio.
00:37 Pardon ? Je suis un peu sur RTL.
00:41 Je dois dire RTL 34 fois.
00:43 Les mecs de RTL disent "tu dois dire RTL 34 fois".
00:47 C'est contractuel.
00:48 Christophe Dechavanne qui est finalement à distance parce qu'il est cas contact.
00:52 Oui, je suis à distance, mais c'est la magie du direct.
00:55 Je suis à distance mais je suis avec vous.
00:56 Ça va Christophe ? Vous savez qu'on ne s'est pas revus encore.
00:58 C'est vos retrouvailles aujourd'hui.
00:59 Bonjour ma poulette.
01:00 Ça va mon chouchou.
01:01 Et vous serez tous ensemble, rassurez-moi, ce samedi à 23h35 pour le premier épisode
01:06 de la Fichier Saison 2.
01:07 De quelle époque ? Ce sera quoi le programme pour ce retour Léa Salamé ?
01:11 Au téléphone, moi au téléphone, tout au téléphone.
01:13 Ça va être génial.
01:16 Christophe au téléphone, Philippe Cabrivière dans sa piscine, Paul de Saint-Cernin au PSG.
01:24 Non, non, ce sera une reprise.
01:27 Je ne peux pas vous dévoiler encore tous les invités.
01:29 Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y aura Gérald Darmanin et on est content d'avoir
01:32 Gérald Darmanin puisque c'était un peu l'homme de la rentrée.
01:35 Tout le monde a parlé de lui, de sa déception de ne pas avoir été Premier ministre, de
01:40 comment il va se positionner maintenant, de 2027, de ce que Sarko a dit de lui, etc.
01:43 Et qu'il n'avait pas fait de médias.
01:46 On le voulait tous en matinal.
01:47 Toutes les matinales le voulaient, etc.
01:49 Et il a choisi qu'à l'époque...
01:50 - Je suis intervenu.
01:51 - Et Christophe de Chavard a décroché Gérald Darmanin, on peut le dire comme ça.
01:57 - Il a décroché son portable, ça s'est réglé en deux minutes.
02:00 - Non.
02:01 Et voilà, Gérald Darmanin, on aura Kadmerad.
02:04 Je ne peux pas dévoiler le casting, je suis désolée.
02:08 - Est-ce que vous pouvez nous dire si la formule reste identique ou est-ce que vous avez changé
02:12 des trucs pendant l'été ?
02:13 - Je laisse les autres parler.
02:15 - Qui a pissé pendant l'été ? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a été assez con pour
02:18 pisser pendant l'été ?
02:19 - Je crois que c'était un début de réponse.
02:21 - Pendant les deux premiers mois, on va inverser les rôles.
02:24 - Enfin, Christophe présente l'émission, je suis l'invité permanente.
02:29 - Bon, si on reprend un peu les chiffres de l'an dernier, en moyenne 1 200 000 fidèles
02:33 étaient au rendez-vous de la première saison, 17,8 % du public.
02:37 Ce sont des scores que France 2 n'avait pas connus sur cette case depuis six ans.
02:41 Alors j'aimerais bien justement avoir l'analyse, non pas de l'animateur, mais de celui qui
02:45 a produit pas mal de talk-show, Christophe de Chavanne.
02:48 Qu'est-ce qui explique que la mayonnaise prenne si bien ?
02:51 - On a oublié, il y a Jacques Weber, Léa, qui sera là aussi.
02:54 - Oui, mais je voulais pas tout dire, mais il y a Jacques Weber.
02:58 - Il a tout lâché.
02:59 - Merde.
03:00 - On est pas encore au point.
03:03 - Qu'est-ce qui explique ça ? Je pense que d'abord, c'est formidable que Léa ait réussi
03:08 à installer un rendez-vous, puisque je pense qu'aujourd'hui, installer une deuxième partie
03:12 à la télévision de cette manière, avec l'image qu'a l'émission, avec l'ambiance qu'il y a,
03:19 avec l'amitié qui ressort de tout ça, je crois que les gens sont face à une émission
03:24 où ils apprennent des choses, où des gens se disent...
03:27 Vous savez, je pense que cette fameuse magie dont on parlait, elle est inexplicable.
03:32 Ça marche ou ça marche pas.
03:33 Et ça marche tout de suite ou ça marche pas.
03:35 Et là, quand ça a marché tout de suite, je savais, alors je ne savais pas qu'on montrait
03:39 un score aussi formidable et aussi rapidement, parce que vous avez fait une moyenne.
03:43 Mais il y a des émissions qui ont l'air de...
03:45 - Ça a monté plus haut, oui.
03:46 - Mais j'imagine que...
03:48 - Ça marche très petit.
03:49 - Pardon Christophe, mais c'est d'autant plus savoureux pour vous, Christophe, comme pour
03:54 Léa Salamé, pour vous tous, toute l'équipe, que tout le monde ne misait pas forcément
03:58 sur votre réussite au départ.
04:00 Vous-même, Léa, vous aviez du mal à y croire.
04:02 - Moi-même, j'avais du mal à y croire, bien sûr.
04:04 Moi-même, je doutais énormément.
04:05 Et c'est marrant parce qu'on se retrouve là, si on fait un retour en arrière l'été
04:10 dernier, Christophe nous expliquait à Philippe et à moi très clairement que ce qu'il vous
04:16 dit là, c'est bon, soyons clairs, si ça marche pas sur les deux premières, c'est mort.
04:20 Les gens ne reviennent pas.
04:22 Ça, c'était pour nous pas mettre la pression, tu te souviens ?
04:25 Et ensuite, ce à quoi Philippe a dit "moi, je m'en fous, ce sera la faute de Léa".
04:30 Tu te rappelles ?
04:32 - C'est ça, oui.
04:33 - Et moi, je l'ai pas dit, mais je le pensais.
04:35 - Et lui, il le pensait.
04:36 Et effectivement, ça aurait été pour ma gueule.
04:38 Oui, parce que, je veux dire, Christophe Dechavanne, dans une émission de divertissement
04:43 et un talk, on sait que ça va marcher.
04:45 Philippe Cavrivière, il avait déjà fait ses preuves.
04:47 Ça aurait pu être ta faute, en fait, Paul.
04:49 - On aurait pu dire pas ça, oui.
04:50 - Non, c'était moi, je veux dire, le maillon faible.
04:56 - Et malgré tout, ça a marché.
04:59 - Bah oui, parce que oui, évidemment, on disait "elle est trop journaliste, elle est trop politique".
05:04 Moi, j'ai quand même l'étiquette de journaliste politique, donc autrement dit, la pire des étiquettes.
05:08 Elle est pas assez samedi soir, ceci, cela.
05:11 Et puis bon, voilà, j'ai pu montrer, ça a été ma grande chance cette année,
05:14 qu'il n'y avait pas que la journaliste politique.
05:16 Je pensais que j'étais capable d'être aussi sympa.
05:18 - Et puis malgré tout, il y avait aussi l'audace de vous associer à Christophe Dechavanne.
05:22 Et ça aussi, dans le petit monde des médias, beaucoup pensaient que votre couple ne passerait pas l'hiver.
05:26 - Qu'il allait me bouffer.
05:27 - Pas beaucoup.
05:28 - Tout le monde.
05:29 - Pas beaucoup, tout le monde.
05:30 Non, mais c'est ridicule en plus, parce que j'ai jamais eu cette réputation de bouffon,
05:34 ni de micro, ni de personne.
05:36 - Ah bon ?
05:37 - Non, non, je ne suis pas un mangeur d'humains.
05:39 Moi, je venais là, alors il y avait une nouveauté, c'était qu'au lieu d'être assis à la place Galéa,
05:44 j'étais sur le côté.
05:46 Mais ma foi, voilà, c'était comme dire une vraie expérience que j'ai tenté avec joie.
05:51 Il a fallu que je prenne un peu mes places au départ, mais...
05:54 - Mais ça a fonctionné à l'arrivée et c'est le succès qu'on connaît aujourd'hui.
05:58 Vous avez un mot d'explication, vous, Philippe, Paul, sur le succès de cette émission ?
06:03 - Ouais, moi je pense qu'il n'y a pas d'autres émissions où tu peux mélanger un politique,
06:08 un sportif, un rappeur, un comédien de théâtre, une TikTokeuse,
06:15 et tu les fais parler ensemble de ce qui se passe aujourd'hui en français dans le monde.
06:18 Moi, c'est mon explication.
06:20 - C'est bien pareil.
06:21 - C'est bien dit.
06:22 - C'est vrai que le producteur...
06:23 - Le mélange des genres.
06:24 - Le producteur Régis Rodat ne fait pas semblant d'être fan de Thierry Ardisson,
06:30 il le revendique, il revendique tout ce qu'il a pris de bien de Thierry Ardisson,
06:34 et il a pris les recettes de Thierry, et il a 40 balais, et il est jeune,
06:38 et il a énormément de talent, et il nous met très à l'aise,
06:41 et on est heureux sur son plateau.
06:43 - Et bien on va en parler de ses recettes, justement,
06:45 les recettes secrètes du succès dans un instant, à tout de suite.
06:49 - Culture Média, la suite avec Thomas, il est vos invités,
06:52 Thomas, vous recevez les visages de quelle époque ?
06:55 Qui revient demain soir sur France 2 ?
06:57 Léa Salamé, Christophe Dechavanne, Philippe Cavrivière et Paul de Saint-Cernin.
07:00 - Et vous nous disiez tout à l'heure qu'effectivement, avec le producteur Régis Lamène Arrodat,
07:05 vous vous êtes inspiré un peu de ce que faisait Thierry Ardisson à la grande époque,
07:08 de "Tout le monde en parle", dans le mélange des genres,
07:11 c'est ce que disait aussi Paul de Saint-Cernin,
07:13 de mélanger des invités qui ont parfois rien à voir entre eux,
07:16 dans le rythme aussi, avec une émission qui est très montée, vous tournez...
07:20 - Non, elle n'est pas très montée.
07:22 Je vous corrige par rapport aux grandes époques d'Ardisson et de Ruquier,
07:27 parce que Ruquier, moi qui étais chroniqueuse sur "On n'est pas couché",
07:31 on enregistrait 4h30 et on en gardait 2h30.
07:34 Il y avait beaucoup plus de montage.
07:36 Là, elle est montée, mais en moyenne, ce n'était pas le cas des premières,
07:39 mais maintenant on enregistre à peu près 3h et on diffuse 2h30, 2h40.
07:43 Donc vous voyez, on en enlève 20 minutes sur les 3h.
07:46 Ce n'est pas non plus le hachoir, comme peut-être sur les 2-3 premières émissions de l'année dernière.
07:50 Mais oui, c'est monté, parce qu'on veut la substantifique moelle,
07:54 on veut que ce soit rythmé, quand il y a des baisses de régime,
07:57 on coupe, quand il y a des mauvaises vannes en face de moi, on coupe !
08:00 - J'allais vous demander... - On coupe pas !
08:02 - C'est faux. - On coupe pas, c'est faux.
08:04 - Vous vous êtes déjà fait couper des vannes l'un et l'autre ?
08:06 - Christophe, beaucoup.
08:08 - Je suis très peu coupé, je fais très peu de vannes.
08:11 - Et vous Philippe, est-ce que parfois il y a des vannes où vous dites "ça passe pas, on la coupe" ?
08:14 - Il y a des moments de solitude où oui, on a dû couper au terre, enlever les pointes, quoi !
08:18 - On faisait référence à Tout le Monde en parle, il y avait aussi un sniper,
08:23 ça met un peu la pression, Paul de Saint-Cernain,
08:26 de succéder à Laurent Bafi, qui était excellent dans ce rôle-là,
08:29 aux côtés d'Ardisson.
08:30 - Alors, je n'ai pas la pression, pour la simple et bonne raison,
08:32 que je ne considère pas lui succéder.
08:34 En fait, on ne fait pas le même travail,
08:37 on a eu l'occasion d'en parler tous les deux, moi je suis un immense fan de ce gars-là,
08:40 depuis toujours, et en fait,
08:42 il y a deux, trois petits éléments qui à mon avis sont quand même clés,
08:46 qui font que nos rôles diffèrent vachement.
08:48 Notamment le fait de pouvoir couper la parole quand tu veux,
08:52 en fait tu fais des vannes différentes.
08:54 Moi je suis souvent obligé de contextualiser ma blague,
08:57 - Vous êtes dans le public, pour ceux qui n'ont jamais vu l'émission,
09:00 vous faites un petit signalé à, comment ça se passe quand vous avez une vanne ?
09:03 - Exactement, alors il y a tout un mécanisme, en fait, je parle dans l'oreille de mon producteur,
09:07 qui est en régie, qui lui prévient, bon je te dis tout, on a droit de tout dire,
09:11 qui lui prévient un cadreur en plateau, qui vient me chopper,
09:14 qui allume une lumière, et ensuite, on dit, je crois dans l'oreille de Léa,
09:18 "Paul a une vanne quand tu veux". - "Va sur Paul"
09:20 - Et voilà. - "Va sur Paul"
09:22 - Et là on y va direct. - C'est ça, c'est "Va sur Paul"
09:24 - On envoie le texte à Delphine Ernotte,
09:28 qui est le lead, qui rappelle un quart d'heure après,
09:31 - Tu rigoles, mais c'est vrai que parfois,
09:34 ça complique un peu la tâche, parce qu'il y a beaucoup de timing dans une blague.
09:38 - Oui c'est ça. - Mais oui, pour ne rien révéler,
09:40 ce qui fait rire, c'est la surprise, à 80%.
09:42 Et du coup, si t'as pas la surprise au bon moment,
09:44 c'est pas à Philippe que je vais la prendre, c'est mort.
09:47 - C'est pas à moi que tu peux dire ça non plus.
09:49 - Bah voilà, Christophe le sait encore mieux,
09:51 si là je fais une blague sur, je sais pas, son histoire de cas contact de tout à l'heure,
09:55 c'est trop tard, il y a eu trop de pub au milieu.
09:58 Donc je me compare pas, mais je suis hyper fier quand les gens le font,
10:02 et je suis hyper fier du fait qu'il met à douber, ça me fait trop plaisir.
10:05 - Vous le faites très bien, j'imagine qu'on vous parle tout le temps de cette émission maintenant.
10:08 - Tout le temps. - Tout le temps, là j'ai passé un été très différent des étés précédents.
10:12 - On vous parle de "Belle Époque", pas de "Quelle Époque".
10:15 - Oui c'est vrai, ça c'est un truc qu'on a noté très vite,
10:17 c'est que les gens dans la rue, et les gens cet été,
10:20 ils appellent tous l'émission, mais on est tous d'accord,
10:23 on a tous eu ça partout en France.
10:24 Ils appellent tout ça "Belle Époque" plutôt que "Quelle Époque",
10:26 qui veut dire quelque chose, puisque ça voudrait dire qu'on pense que l'époque est belle,
10:30 mais ce qui n'est pas sûr. Nous on interroge en disant "Quelle Époque",
10:34 et eux ils pensent que c'est "Belle Époque".
10:35 - Moi sur scène j'ai 5 minutes de vannes sur "Belle Époque",
10:38 et ça fait rire les gens juste du fait de se tromper de nom.
10:42 - Ah c'est ouf !
10:43 - Et alors vous Philippe Cavrivière, vous étiez déjà dans l'émission de Laurent Ruquier,
10:46 on était en direct, mais c'est vrai que vous avez pris plus de place,
10:49 plus d'aisance aussi on peut le dire, je pense, dans "Quelle Époque",
10:53 parce qu'au départ, il faut le dire aussi, c'était pas forcément votre truc de faire de l'antenne.
10:56 - Pas du tout.
10:57 La première année où Laurent m'a fait venir sur "On est en direct",
11:02 le plateau il fait 400 mètres carrés, les plafonds sont à 12 mètres de haut,
11:06 et c'était le Covid.
11:07 Et là il y avait 8 figurants masqués qui dormaient, qui étaient là.
11:13 Et moi je faisais des vannes sur un plateau immense,
11:16 avec 4 invités qui ne me connaissaient pas.
11:19 Avec Benjamin Biollet qui me regardait et qui faisait "C'est qui ce con ?"
11:23 Et John Schirra qui disait "C'est de la merde".
11:26 Donc tu n'es pas accueilli sur le niveau de la vanne.
11:29 Et la deuxième année, Léa est arrivée et le rire de Léa m'a adoubé.
11:35 Parce que les gens se sont dit "Tiens, Léa est intelligente, elle rit, peut-être que c'est intelligent ce qu'il dit".
11:41 Donc ça, deuxième année, et la troisième année, ils se disent
11:44 "Ah oui, c'est l'autre con des deux dernières années".
11:47 - Plus que ça, ça a été l'explosion, victoire littérale.
11:50 - On vous en parle tout le temps j'imagine de Philippe.
11:52 - On me parle tout le temps de Philippe Lefebvrier et de Paul de Saint-Cernan et de Christophe de Chavannes.
11:55 Mais c'est vrai, chacun. En fait, c'est marrant, les gens...
11:57 Moi aussi, j'ai rencontré un été très différent de mes étés précédents.
12:01 Parce qu'en général, jusque là, les gens venaient me voir en disant
12:03 "Ne lâchez pas les politiques, ne lâchez pas, continuez comme vous êtes."
12:06 C'est ça, globalement, on me parle des séquences politiques.
12:09 Et là, c'est vrai que c'était un été où les gens sont venus me voir sur la plage tout le temps.
12:14 En me parlant de l'émission qu'ils adorent, qu'ils attendent, qui leur fait du bien.
12:18 Ils m'ont expliqué qu'ils attendent toute la semaine cette émission-là.
12:21 Il y a vraiment une fidélisation et après, chacun donne son avis sur les trois mètres.
12:26 Après m'avoir dit "En fait, vous êtes sympas."
12:29 - Il y a le "en fait" toujours. - Ah oui, "en fait, vous êtes sympas."
12:33 - Je rebondis sur ce que disait Philippe tout à l'heure, parce que...
12:36 J'en profite pour remercier Léa Christophe, parce qu'en fait, une bonne vanne,
12:39 elle est souvent validée par le fait que les gens rient derrière.
12:42 Tu peux faire une super vanne, si les gens ne rient pas derrière,
12:44 devant ta télé, tu te dis "c'était une vanne de merde".
12:46 A l'inverse, tu dis "prout", tout le monde rigole,
12:48 devant ta télé, on se dit "il est génial ce mec".
12:51 Du coup, franchement, c'est hyper important, je le répéterai jamais assez,
12:55 de remercier les copains en plateau qui jouent le jeu,
12:57 et les gens du public, parce que ça nous sauve...
13:00 Je ne sais pas ce que tu en penses, Philippe, mais pour moi, c'est vital.
13:02 - Et alors, ce qui est amusant, c'est que vous, Léa Salamé,
13:05 vous vous écartez progressivement du journalisme pur,
13:08 pour aller vers l'animation,
13:10 quand Laurent Ruquier l'a fait un petit peu le chemin inverse en cette rentrée,
13:13 en allant sur BFM. Est-ce que vous pensez que c'est un bon choix ?
13:16 - Oui. Alors, non. D'abord, je suis triste qu'il ait quitté le service public,
13:20 et je lui ai écrit d'ailleurs pour lui dire que j'étais triste,
13:22 parce que pour moi, c'est une figure hyper importante du service public, de la télé.
13:26 - Il y a été vraiment plus d'un cinq ans.
13:28 - Ça fait vingt ans, vingt-cinq ans, qu'il était dans...
13:31 - En groupe.
13:32 - Oui, chez les gens, quoi.
13:34 Et là, il va sur autre chose, mais vous savez, c'est quelqu'un qui aime bien,
13:37 quand il s'ennuie, il se barre.
13:39 Enfin, il est très franc, et je pense qu'il est content de tenter un nouveau truc,
13:43 et je lui souhaite le meilleur.
13:45 - On lui souhaite bonne chance aussi.
13:46 Alors, maintenant, une nouvelle saison, c'est un peu comme un nouvel album,
13:49 Christophe Dechavanne, j'imagine que vous avez la pression aussi
13:52 pour maintenir les bons scores de la première saison ?
13:56 - Il te pose que des questions audience.
13:58 - Le seul truc qui m'embête dans ce métier, c'est l'audience.
14:01 - Je sais que vous les regardez aussi, comme tout le monde.
14:03 - Ah, très sincèrement, je pense être vraiment le dernier à les apprendre le week-end.
14:08 - C'est vrai, vous savez ?
14:09 Au contraire, c'est même lui qui me calme en me disant tout le temps
14:12 "arrête de te braquer sur l'audience, on s'en fout".
14:14 - Non, mais vous savez aussi, Christophe, que c'est quand même le nerf de la guerre,
14:17 ces histoires d'audience, et que si tous les invités viennent à vous,
14:21 aujourd'hui, dans quelle époque, si cette émission aussi a la chance de continuer
14:24 pour une deuxième saison, c'est aussi parce que les audiences sont bonnes.
14:27 - Parce que je suis là !
14:28 - Parce que vous êtes là !
14:29 Et c'est peut-être ça d'ailleurs qui fera que, grâce à ces bonnes audiences,
14:33 vous aurez d'autres émissions, qui sait, sur le service public, Christophe Dechavanne.
14:36 - Bah écoutez, il y avait une bonne opportunité, il doit tomber, donc vous savez.
14:40 Plus on attend, plus on est déçus, moins on attend, moins on est déçus.
14:44 Donc je n'attends rien, et je ne serai pas déçu.
14:47 - Très bien, et bien ce sera le mot de la fin.
14:49 Merci beaucoup, merci à tous les quatre d'avoir été avec nous ce matin.
14:52 - Merci, c'était vraiment intéressant.
14:53 - Et rendez-vous donc là, samedi soir, 23h35, sur France 2.
14:56 - 23h25.
14:58 - Il y a Cyril Féraud juste avant vous.
15:00 - Absolument, on embrasse.
15:01 - Et le lancement de cette nouvelle saison, de quelle époque ?
15:04 Merci d'être venu nous voir.