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NewsTranscription
00:00 Europe 1.
00:01 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 jusqu'à 11h avec Tarek Bouddhali, Philippe Lachaud,
00:05 Julien Ruthy, tous les trois à l'affiche de 3 jours max la nouvelle comédie à voir
00:10 dès maintenant en salles signée Tarek Bouddhali.
00:12 Et alors on va continuer à parler de cinéma avec Olivier Benkemmoun mais cinéma et fine
00:16 bouche.
00:17 Ah mais t'as raison, regardez-moi ces physiques d'abord.
00:19 Julien, Tarek, Fifi.
00:20 C'est vrai, nous lance pas la fille Olivier.
00:23 Non mais c'est élevé à la salle de sport ça.
00:25 Ah oui.
00:26 Ça fait des squats, des tractions, là-dedans il y a que de la prod micro-dosée qui rentre.
00:30 Du brocoli bouilli, du poulet grillé.
00:33 Bon et les garçons, imaginez si vous aviez pu rencontrer Jean Gabin qui ne signait ses
00:37 contrats qu'après un repas costaud et qui n'acceptait pas de passer un jour, même un
00:42 repas de sa vie sans manger un plat en sauce midi et soir.
00:45 Voilà ce qui est raconté dans ce magnifique livre qui s'appelle…
00:49 Livre.
00:50 Ah c'est l'habitude.
00:51 Il appelle l'habitude ouais.
00:52 Ça c'est un livre en fait.
00:53 Tu peux venir voir mon livre au cinéma, je crois que c'est à 3 jours mat'.
00:58 Gabin à table chez Michel Lafon, signé Alexis Moucorgé, petit fils de Gabin.
01:02 Et Yves Candebord, grand chef étoilé qui a récupéré les recettes de Mémène, la
01:06 cuisinière personnelle de Gabin.
01:08 Je ne sais pas si vous avez une cuisinière personnelle.
01:11 Bon, première remarque, contrairement à vous, Gabin ne faisait sans doute pas ses
01:14 cascades mais en revanche, question lèche-doigts, il se posait là.
01:18 Encore un peu de cidre.
01:19 Je me demande si ça serait bien prudent.
01:21 Manger des tripes sans cidre, c'est aller à Dieppe savoir la mer.
01:24 Ah oui mais ça donne des bulles.
01:25 Ah bah c'est la biscotte.
01:26 Ah bah oui ça donne des bulles.
01:27 Il y a quand même des connexions avec vous.
01:32 Gabin c'était un type de bande.
01:33 Il aimait avoir ses copains autour pour taper le carton, pour déjeuner, pour souper.
01:37 Il aimait avoir son vin aussi.
01:39 Il emmenait ses caisses de gros plans d'antais partout.
01:41 Je ne sais pas si vous… ça doit être interdit sur vos tournages, la picole.
01:46 Les clés bises.
01:47 À l'époque non, c'était pas pareil.
01:49 Y compris parfois dans des endroits inattendus comme le racontait son fils, Mathias Moncorgé,
01:52 au micro européen de Laurent Mariotte dans la table des bons vivants.
01:55 Vous savez pour faire un film, il fallait des assurances.
01:59 Et donc il partait deux jours à l'hôpital américain.
02:03 Et papa partait toujours avec sa caisse de marquis de Goulaine.
02:08 Il y a un moment qu'il lui disait "mais Jean, tu vas passer des tests et tout.
02:12 Et alors, le soir, comment je vais faire ?"
02:14 Alors il arrivait, il avait ses six bouteilles pour les deux jours.
02:18 Et il buvait.
02:21 Évidemment qu'il avait cette chance et que personne ne lui disait rien.
02:25 - Imaginez arriver à la… - Il a la même voie que son père.
02:28 - Imaginez arriver avec votre pinard pour la visite médicale.
02:32 On continue à passer des visites médicales avant des films.
02:35 - C'est obligé pour les assurances.
02:37 - Et le vin n'est pas conseillé, évidemment.
02:41 Alors, pas sur les tournages, il buvait du thé, paraît-il.
02:44 Chez Gabin, même les histoires d'amour ont un parfum de casserole.
02:48 Gabin a quitté la France en 1941 pour ne pas tourner pour les Allemands.
02:51 Il est venu ensuite libérer la France aux commandes d'un char.
02:53 Pour ça d'ailleurs, il n'a jamais voulu tourner dans Paris Brutal.
02:56 Il disait "la guerre, c'est pas du cinéma".
02:59 Vous le faites bien, vous pouvez me faire avec la voix ?
03:01 - La guerre, c'est pas du cinéma.
03:03 (rires)
03:07 - Aux Etats-Unis, il y a une histoire d'amour avec Marlène Détriche.
03:12 Marlène Détriche, et à tout charme de cette star internationale allemande,
03:15 c'est le pot au feu.
03:17 "Tu le fais mieux que ma tante Fernande", disait-il.
03:21 - C'est ça Jean Gabin ?
03:23 - Il disait, Jean Gabin à Marlène Détriche.
03:25 Je sais pas si vous voyez le tableau, l'une des plus grandes vedettes hollywoodiennes,
03:28 s'occupant de Gabin, lui apportant des petits chaussons,
03:31 et lui faisant des plats formidables, non ?
03:33 Marlène Détriche quoi !
03:35 En train de faire un... Non, vous imaginez pas, j'ai l'impression.
03:37 (rires)
03:39 - Là j'entendais entendre...
03:41 - C'est déjà un pot au feu, j'ai l'impression que c'est un plat qui n'existe pas pour vous.
03:45 Elle avait compris en tout cas que si elle voulait le garder, c'est par le ventre.
03:48 Donc si vous voulez connaître le cas du pot au feu qui rendait amoureux Gabin,
03:51 la recette est dans ce livre, il y a tous ses plats préférés,
03:54 c'est-à-dire quand même de la cuisine à l'ancienne,
03:56 il y a de la tripe, il y a du ragout, il y a de la queue de bœuf au vin,
04:00 il y a du chou farci, il y a du rognon de porc, on est bien là.
04:03 Tout est expliqué et repimpé par Yves Candeborde,
04:06 et à chaque fois c'est accompagné de photos et de souvenirs frappants.
04:09 - Monsieur Hénaud, je vous interdis de tutoyer mon homme de bar.
04:13 Je vous ai déjà dit que vous n'étiez pas de la même famille.
04:16 - Voilà, et c'est aussi un magnifique livre à la gloire de l'apéro.
04:19 Du pic en bière d'un singe en hiver au vin chaud,
04:22 45 rues de Polivau, janvier !
04:24 La traversée de Paris.
04:25 Et oui, donc parmi les magnifiques anecdotes d'apéro, je vais terminer là-dessus,
04:29 un déjeuner mémorable avec Alain Delon.
04:31 Delon voulait parler à Gabin d'un projet,
04:33 mais Delon n'était, semble-t-il, pas très intéressé par les chevaux, par la ferme, etc.
04:37 Vexé, Gabin décide de saouler Delon.
04:39 De saouler.
04:40 Anise gras en apéro, vin au déjeuner, beaucoup de calva au dessert.
04:43 Delon a terminé fatigué, endormi sur la banquette arrière de la voiture
04:46 qui le ramenait à Paris, et le film ne s'est jamais fait, bien sûr.
04:49 Et ça c'est à lire au chapitre "Trac'nard, normand".
04:52 Et c'était aussi ça le savoir-vivre dans le cinéma français.
04:55 - Allez, riflez-moi ça, sentez-moi ça, ça sent bon !
04:57 Vous qui mangez que du boulin à la sure et buvez de l'eau du robinet,
05:00 vous avez à bouffer pour trois semaines là-dedans !
05:02 - Voilà, Gabin à table.
05:04 Alexis Moucorgé, camp de bord, c'est chez Michel Lafon.
05:06 Et on vous l'offre messieurs, vous vous le partagerez en trois.
05:09 N'hésitez pas.
05:10 Merci Olivier Benkaymoun, on vous retrouve la semaine prochaine.