VIH-Sida : Cristina Cordula, une marraine de AIDES en or pour les militants marseillais

  • l’année dernière
Plus connue à la télévision dans le rôle de la célèbre animatrice de l’émission M6 Les Reines du shopping, Cristina Cordula est aussi depuis longtemps très engagée auprès de la lutte contre le Sida.

Il y a trois ans, elle est devenue la marraine de l’association AIDES et l’épaule lors d’actions auprès des publics exposés par le VIH et soutient surtout le fonds LINK qui finance l’association.

Ces 24 et 25 octobre, elle a rendu visite aux militants de AIDES à Marseille pour suivre leur travail notamment lors d’une action de dépistage de rue aux Réformés dans le quartier du Chapitre (1er arr.).

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Transcription
00:00 C'est formidable ce que vous faites !
00:02 Merci !
00:02 C'est formidable !
00:04 C'est vous qui faites les dégustages ?
00:07 Oui, ici à l'intérieur, on s'assoit là et la personne est là, on met un entretien et on lui fait le test au nom de l'autre.
00:13 D'emblée, la plupart des personnes savent déjà que nous sommes ici par jour.
00:17 Ils viennent se faire déguster, ils viennent nous prendre le matériel.
00:20 Il y a la fête là, il y a des ballons partout !
00:22 Oui, la fête à Téhéni.
00:23 Ah, avec la Téhéni, vous êtes magnifiques !
00:26 Magnifiques !
00:29 Je suis très contente, merci !
00:31 Et puis, prenez soin de Vincent, on l'appelle !
00:33 C'est quelque chose de passionnant.
00:36 Tous les bénévoles et les militants, ce sont des gens qui ont énormément de cœur, des gens qui sont super généreux.
00:41 J'apprends beaucoup avec eux.
00:43 C'est plutôt motivant pour eux de me voir dans leurs actions, de me voir ici à Marseille.
00:47 Qu'on soit là, qu'on discute, qu'on est des égales à égales, qu'ils me parlent de leur parcours, de ce qu'ils font.
00:54 C'est très valorisant pour eux et c'est un plaisir.
00:57 C'est très valorisant pour eux et ça me fait très plaisir.
00:59 Elle est dans la rue, Christina !
01:01 Ça veut dire que ce qu'on fait là, c'est important !
01:04 Ça veut dire qu'on a eu raison de s'engager, de militer, parce qu'elle aurait pu rester derrière le mur du spot, par exemple,
01:10 de discuter avec les gens, oui, mais elle est dans la rue, elle veut rencontrer le public,
01:14 les personnes qui viennent pour être dépistées, pour savoir.
01:17 Elle leur donne des informations, ça encourage de continuer à militer, de continuer à participer à ça, c'est très beau.
01:23 Ça me motive, vraiment, ça me motive beaucoup.
01:25 Je n'avais jamais vu la télé avant, je la connaissais comme ça, sans plus.
01:28 Et j'étais personnellement vraiment surpris d'être autant ému,
01:32 parce que c'est quelqu'un de très humain, qui est vraiment intensément à l'écoute, sincèrement à l'écoute.
01:37 C'est quelqu'un qui n'est pas venu là pour des raisons périphériques,
01:40 elle est venue parce qu'elle a des convictions et elle a partagé tout ça pendant deux jours avec nous,
01:44 avec beaucoup d'humanité, c'était vraiment très très touchant.
01:47 Bravo !
01:49 C'est ce qu'il faut faire, sans toi, ma chérie, ça ne marche pas.
01:54 Elle a eu beaucoup de visibilité, c'est quelqu'un qui a pris le temps de rencontrer les militants de Aide.
02:00 Et ça, c'était quelque chose de très important pour nous, de savoir qu'elle nous soutenait,
02:04 qu'elle remarquait la qualité de notre travail, c'est très mobilisant.
02:07 C'est une cause qui me tient à cœur, parce que j'ai perdu beaucoup d'amis dans les années 80 de cette maladie.
02:13 Moi, mon rôle en tant que marraine d'Aide, c'est de mettre en lumière le travail qu'ils font envers les femmes.
02:20 Parce qu'en fait, ça augmente le cas des femmes qui portent le virus, qui sont exposées au virus.
02:25 Et donc là, je suis en train vraiment de crier haut et fort que les femmes sont les grands oubliées de cette maladie,
02:30 et il faut faire un grand travail là-dessus, de dépistage, justement pour soigner ces femmes.
02:35 Et voilà, donc c'est ça mon travail, c'est d'ouvrir les yeux de tous ces gens-là,
02:39 de leur dire qu'il faut être très attentif, que la maladie n'est pas finie, et qu'il faut se faire dépister.
02:44 - Eh oui ! - Merci !

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