• l’année dernière
Les ULTIM : cette classe de géants volants, de 32 mètres de long par 23 mètres de large, tous dotés des dernières innovations et pilotés par des marins de renom ! Si leur nombre est restreint le niveau qui se joue sur l’eau est exceptionnel et dès 2021 à l’occasion de la Transat Jacques Vabre, les observateurs constatent une tendance à l’homogénéisation de la flotte malgré la victoire du duo Cammas – Caudrelier. En 2022, quelques mois avant le grand rendez-vous de la Route du Rhum, les ULTIM étaient réunis à Concarneau pour une nouvelle course, la Finistère Atlantique. Bien que cette boucle sur l’Atlantique se dispute en équipage, c’est une occasion rêvée pour se jauger face à la concurrence et savoir où en sont techniquement et sportivement les forces en présence. Ce deuxième épisode propose le regard de Guillaume Verdier, l’architecte du Maxi Edmond de Rothschild, sur la flotte des géants mais nous offre aussi le témoignage de l’un des grands animateurs du plateau : Armel Le Cleac’h, le skipper du Maxi Banque Populaire XI.

The ULTIMs: a class of flying giants measuring 32 metres long by 23 metres wide, all equipped with the latest innovations and piloted by renowned sailors! Though limited in number, the standard of the competition out on the water is exceptional and from 2021, for the Transat Jacques Vabre, observers note a trend towards a more uniform fleet, despite victory going to the Cammas – Caudrelier duo. In 2022, a few months before the major race meet, the Route du Rhum, the ULTIMs gather in Concarneau for a new race, the Finistère Atlantique. Though this looped Atlantic circuit is contested in crewed format, it’s the perfect opportunity to size up the competition and find out where the opposing armies are at both technically and competitively. In this second episode, Guillaume Verdier, the architect responsible for the Maxi Edmond de Rothschild, reveals his take on the fleet of giants, and we also get to hear the views of one of the line-up’s key movers and shakers: Armel Le Cléac’h, skipper of the Maxi Banque Populaire XI.

polaRYSE / Gitana S.A

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Sport
Transcription
00:00 On ne peut pas faire une tactique comme si on était seul déjà pour pouvoir virager seul.
00:05 Si on reste comme ça sur ce bord là, dans deux heures il est dans l'axe de vent.
00:08 On va devoir virer un moment.
00:10 On n'est pas sûr qu'il va nous suivre.
00:12 Il va se donner plus.
00:14 Maintenant on a un bateau qui va comme les autres.
00:17 Finir la période de grâce.
00:19 Imagine qu'en vire il ne nous suit pas.
00:23 On est content ?
00:24 Oui, on est content.
00:26 On va essayer.
00:27 Parce que nous qu'est-ce qu'on ferait à sa part ?
00:30 Tu sais Armel des fois il fait ses trucs pas, il croit.
00:33 Il y a un truc qu'il aime pas, c'est le mauvais temps avec Armel.
00:37 Tu peux continuer deux heures sans aller dans le mauvais temps ?
00:40 De toute façon on verra sur le deuxième virement.
00:43 Comment il a réagi et là on pourra pousser.
00:47 [Bruits de tirs]
00:51 [Bruits de tirs]
00:54 [Musique]
00:58 [Musique]
01:01 [Bruit de la mer]
01:26 [Bruit de la mer]
01:29 Banque Populaire, Sodebo, SVR Lazartig,
01:45 sont les principaux challengers je pense de Gitana.
01:50 Qui est le fruit du crayon, enfin le crayon électronique,
01:54 de Guillaume Verdier.
01:56 Comment le sceau marche avec la plateforme.
01:59 Guillaume Verdier c'est un architecte brillant,
02:02 on va dire le petit prince de l'architecture navale.
02:06 Et son premier grand multicoc c'était Edmund Rothschild.
02:10 J'étais en Nouvelle-Zélande quand on le dessinait.
02:19 C'était un peu le bordel, j'arrêtais pas d'aller des deux côtés.
02:23 Je dirais 2014 je pense.
02:26 Je me souviens très bien dessiner même dans l'avion,
02:29 faire les calculs dans l'avion.
02:32 Ce qui était incroyable avec Gitana c'est qu'on avait page blanche.
02:36 Chacun s'inspire des autres,
02:43 et dans toutes les équipes il y a des choses à apprendre.
02:46 Ce serait vraiment prétentieux de penser qu'on est les seuls à avoir des bonnes idées.
02:51 Tout le monde a des super idées.
02:53 Il faut surtout ne pas regarder que ces pompes.
02:57 À part le problème de vision qui n'est pas terrible sur SVR,
03:02 je trouve que c'est une plateforme aérodynamiquement intéressante.
03:06 Donc Populaire c'est un peu un compromis entre deux.
03:09 Gitana qui est vraiment fantastique pour voir et vivre dedans,
03:14 moi je préfère ça.
03:16 Et puis une plateforme aérodynamiquement intégrée.
03:19 Sur ce dévot ça m'a vraiment étonné,
03:22 la disposition architecturale avec le centrage de mâts.
03:25 Avoir mis le mât très en arrière et scellé, c'est une belle idée,
03:29 mais je ne me vois pas du tout vivre dans ce bateau si j'étais marin.
03:33 Ça me filait les jetons.
03:36 Vous êtes prêts les gars ?
03:41 C'est sympa de venir déjà, merci.
03:43 Avec plaisir.
03:46 Armel Le Cleac'h, il fait partie du top 5 des meilleurs skippers de course au large
03:51 en France et dans le monde peut-être.
03:53 C'est le vainqueur du Vendée Globe 2016,
03:56 le triple vainqueur de la solitaire du Figaro.
03:59 C'est un gars qui ne lâche jamais rien, c'est un breton.
04:02 Un Léonard, vous pouvez la garder celle-là ? Un Léonard.
04:05 C'est de la Ben Morlin.
04:07 Gitana reste la référence du circuit ultime aujourd'hui.
04:13 C'est le bateau qui a quasiment tout gagné,
04:15 c'est le bateau le plus navigué,
04:17 qui est le premier à pouvoir voler dans cette technologie
04:21 qu'on a mis en place depuis quelques années maintenant.
04:24 On a vu avec Charles et Franck une maîtrise du bateau.
04:28 Ça reste un bateau hyper fiable, hyper performant.
04:31 On en est conscient, mais on sait aussi qu'avec nos bateaux plus récents,
04:35 on a la capacité de rattraper ce retard, voire même de le dépasser,
04:39 parce qu'on bénéficie de technologies plus novatrices.
04:42 Ça nous travaille pour arriver à ce niveau-là.
04:45 Que ce soit Armel, François et tous les autres,
04:48 la catégorie de bateaux dans laquelle on court, qui sont les ultimes,
04:51 montre ce qui se fait de mieux en termes de marins.
04:54 On a 20 ponts, 3, 2, 2, 6, 1.
04:57 On avait eu un stage à Port-la-Forêt,
04:59 mais la confrontation s'était vite arrêtée malheureusement.
05:02 Ensuite, on s'est retrouvés au départ de la Jacques-Vabre.
05:05 On peut avoir un délai, on pense qu'il y a un peu de tirage.
05:11 Là, j'ai une rencointe.
05:13 T'as plus de traveleur, Franck ? Je me prends une cuillie.
05:18 Ça va partir sur les chapeaux de roue.
05:20 Ça va aller vite sur ce premier bord.
05:22 Allez, vous les gars, d'habitude.
05:30 3, 2, 1, top départ de la Transat Génois.
05:39 La Transat Jacques-Vabre
05:43 La Transat Jacques-Vabre, c'est une course en double,
05:50 qui partait du Havre et qui arrivait en Martinique,
05:53 en faisant un petit détour.
05:55 Donc on avait un parcours de 5 700 000, si je ne dis pas trop de bêtises.
05:58 On avait un plateau qui était relativement fourni,
06:01 avec Sodebo que l'on connaissait.
06:03 Le Banque Populaire qui avait mis un bateau à l'eau au mois d'avril,
06:07 ou au mois de mai, je ne sais plus.
06:09 Également SVR Lazartig, qui lui avait mis à l'eau en juillet.
06:14 Et puis on avait également Actual.
06:19 Entre le moment où on a eu l'épreuve du Fastnet en août,
06:23 et puis la Transat Jacques-Vabre en novembre,
06:26 on a eu deux candidats supplémentaires,
06:28 en tout cas deux concurrents, et pas des moindres,
06:30 qui sont Banque Populaire et SVR Lazartig,
06:33 qui étaient pour François Gabart à son deuxième bateau,
06:36 et puis Banque Populaire également,
06:38 puisque Banque Populaire le perd sur la route du Rhum.
06:40 Et François, au-delà du fait qu'il avait prévu de faire un deuxième bateau,
06:44 je crois qu'il s'est beaucoup inspiré de ce qu'on avait fait.
06:47 C'était la première fois où on se retrouvait avec l'ensemble des ultimes,
06:57 et puis vraiment un plateau fourni,
06:59 qui nous permettait de se mesurer,
07:01 et de voir où on en était finalement par rapport à la concurrence.
07:04 Et puis on a pu voir qu'on était toujours dans le match.
07:08 On peut dire que sur la dernière Transat Jacques-Vabre,
07:22 on a commencé à voir à peu près où se situait chacun.
07:26 On se dit que tout le monde progresse,
07:28 et même si Edmond de Rocheville a probablement encore une petite avance,
07:32 je pense que l'écart se resserre.
07:34 On l'a bien vu sur la Transat,
07:38 parce qu'on a vu qu'il y avait des bateaux neufs qui avaient des potentiels vraiment forts,
07:42 et qui sur des longues lignes droites étaient même des fois plus rapides que nous.
07:45 Mais dans les transitions, on a vu qu'on était souvent un peu plus réactifs,
07:49 forcément, puisqu'on connaît bien notre bateau,
07:51 on s'adapte tout de suite, on anticipe vraiment bien les choses.
07:54 J'en ai même discuté avec François à l'arrivée,
07:57 où il me disait, je lui demandais pourquoi,
07:59 s'ils avaient eu un problème à un moment où on était avec eux et qu'ils avaient décroché,
08:02 il nous dit non, on a mis du temps à trouver le bon réglage.
08:05 Donc effectivement, nous dans l'utilisation du bateau,
08:07 aujourd'hui, je pense qu'on n'est pas à 100%,
08:10 mais on est très rapidement dans la zone 90-100.
08:13 On a mené la course quasiment du début jusqu'à la fin.
08:18 Bon Franck, il y en a 10 manches,
08:20 et le routage nous voit arriver...
08:22 - Arriver mardi j'espère !
08:24 - Mardi j'espère aussi.
08:28 Et voilà, un beau lever de soleil,
08:31 et c'est le dernier pour le maximum routine.
08:34 On est proche de l'alley line pour l'arrivée,
08:37 donc c'est cool, on se balance pas mal entre les îles.
08:40 - Il y a du monde !
08:44 - Là ils voient !
08:46 - Ils sont forts !
08:48 Ça va l'offrir après !
08:50 - On y est presque !
08:52 Vous voyez la bouée ? La bouée orange ?
08:54 C'est maintenant !
08:56 - 1, 2, 3, OUAIS !
08:58 - Allez on y va !
09:02 - Ouais toi, bravo !
09:07 - Job done !
09:16 - Mesdames et messieurs, François Gabart tombe la poche,
09:19 et Zlatar Leverty !
09:21 - Merci !
09:23 - On n'a jamais été faibles !
09:31 - On n'a jamais échappé à tout le parc chargé !
09:34 - Même SVR, il m'a pas été !
09:36 - Quoi qu'elle s'est mis encore 100 000 vers tard,
09:39 c'est le plus beau !
09:41 - Ces dernières 48 heures de course pouvaient être très changeantes,
09:46 nous derrière on s'est fait coincer dans une bulle,
09:49 c'était le jeu, on était tous très heureux,
09:52 et je pense que ça se voit sur la photo finish,
09:55 Franck et Charles sont venus nous accueillir à l'arrivée,
09:58 il y avait bien sûr François et Tom,
10:00 on était tous avec le sourire,
10:02 parce qu'on prend énormément de plaisir à naviguer sur ces bateaux,
10:05 c'est les plus beaux bateaux pour naviguer au large,
10:08 c'est fabuleux d'aller à 40 nœuds avec 20 nœuds de vent,
10:11 c'est juste magique,
10:13 et de le faire avec des copains ou des adversaires qu'on respecte,
10:17 mais aussi qu'on apprécie sur l'eau en termes de niveau,
10:21 moi c'est ce que je recherche sur l'eau,
10:24 c'est cette confrontation-là avec des bateaux fabuleux.
10:27 - Tous ces bateaux à l'arrivée, c'était déjà une victoire pour les victimes,
10:30 d'avoir autant de bateaux à l'arrivée,
10:32 même si Thomas arrive un peu après, il arrive quand même,
10:35 tout le monde est arrivé.
10:37 - Franck et Charles, vous êtes les détenteurs du plus grand nombre de victoires à vous deux.
10:41 - C'était la plus belle course,
10:44 je suis rarement satisfait à 100% de ce que je fais,
10:48 et là j'ai eu l'impression que tout était dans la maîtrise.
10:52 - C'était une belle image de joie collective,
10:57 à l'époque ils se congratulaient,
11:00 je serais curieux de voir si ça se passait maintenant,
11:03 quels seraient les sourires sur les photos,
11:06 mais bon, c'est autre chose.
11:10 - On a effectivement aujourd'hui SVR qui remet en cause un certain nombre de règles,
11:16 ou en tout cas qui les interprètent différemment de l'ensemble des armateurs,
11:21 et de la classe et hors la classe,
11:23 puisque finalement nous on n'était pas vraiment dans la classe jusqu'à aujourd'hui,
11:27 et remet en cause un certain nombre de règles,
11:30 qui sont très différentes de la classe,
11:33 et qui sont très différentes de la classe,
11:36 et qui remet en cause un certain nombre de règles,
11:39 qui pour nous enfreignent finalement deux choses,
11:42 un l'équité sportive,
11:45 et puis deux, la sécurité des marins et des bateaux.
11:48 - Son point fort, je pense que là pour le coup,
11:51 c'est d'avoir peut-être été très loin, trop,
11:54 sur l'innovation,
11:57 en ayant notamment, c'est le dossier qui fâche,
12:00 enfoui ce cockpit sous le pont.
12:04 - C'est une règle qui dit que les winches doivent être,
12:07 enfin la position de la personne qui actionne les winches doit être au-dessus du pont,
12:11 et après tout devient où est le pont, le problème il est là.
12:14 La règle c'est toujours une contrainte,
12:16 et c'est souvent une contrainte en termes de performance.
12:19 70% de ma traînée aérodynamique vient du cockpit,
12:22 donc forcément il est intéressant de supprimer le cockpit,
12:25 sauf qu'il y avait cette règle,
12:27 cette règle elle a été écrite exactement pour éviter ça,
12:30 et c'était il y a 50 ans, ça fait partie du jeu de jouer avec les règles,
12:33 mais à un moment il y a un cadre,
12:35 il y a des arbitres, il faut accepter la décision de l'arbitre,
12:38 et ce qu'il faut comprendre c'est qu'en solitaire on n'est pas à la barre,
12:41 en très peu, peut-être 5% du temps,
12:43 la barre c'est le seul endroit où il peut voir dehors,
12:46 dès qu'il est en train de manœuvrer là où on passe 95% de notre temps,
12:49 il ne voit pas devant,
12:51 et s'il y a une situation de collision,
12:53 il est obligé de faire des allers-retours entre en haut et en bas pour voir ce qui se passe,
12:56 ce qui n'est pas le cas à bord des autres bateaux,
12:59 où on est capable d'agir sur la barre, sur n'importe quelle partie du winch,
13:02 tout en regardant ce qui se passe autour.
13:04 Aujourd'hui il a eu cette dérogation, mais seulement pour la Route du Rhum.
13:09 J'ai dit à François, une Route du Rhum sans toi,
13:11 pour moi, elle n'aura pas la même valeur,
13:13 donc il faut que tu sois là.
13:15 François c'est quelqu'un avec qui j'ai regardé depuis quelques années,
13:18 il y a une forme de respect, on s'apprécie.
13:21 Bien sûr que j'ai peur de lui, parce que c'est un bon marin,
13:23 parce que son équipe a fait un super bateau,
13:25 évidemment que j'ai peur de lui, mais j'ai peur de Harmel,
13:28 j'ai peur de Thomas,
13:30 j'ai peur de tous les gens qui seront sur la ligne de départ,
13:32 mais c'est ça qui me plaît.
13:34 Si j'avais peur de la concurrence, je n'aurais pas été fin filero.
13:37 On va se confronter finalement, la première fois cette année,
13:43 sur la Finistère Atlantique.
13:45 On va être tous au départ à Concarneau pour une course en équipage,
13:49 et là ça va être un vrai test,
13:51 un vrai état des lieux du niveau de chacun,
13:55 et ce sera intéressant à quelques mois du départ de la Route du Rhum.
13:59 Trois longueurs.
14:01 La marche dessous si tu veux abattre.
14:03 Hop, hop, je suis là.
14:05 Pas trop bordé, Charles ?
14:07 Hop, hop, hop, hop, hop, hop.
14:09 4, 3, 2, 1, hop, hop.
14:14 C'est parti.
14:15 Bon départ, bon départ, à quoi de temps ça passe ?
14:18 Ok, ça borde ?
14:20 Ok, ok, ok, c'est terminé.
14:22 Tu veux aborder ?
14:23 Oui, aborder.
14:27 On va aborder, c'est pas toi à gérer.
14:29 Charles va finir son quart, toi tu commences, il y a bien deux heures.
14:37 Donc Yann est après Charles.
14:39 Yann est avec moi une heure.
14:41 Et après Franck.
14:42 Là ça y est on a fait le cercle.
14:44 Bon ben voilà.
14:45 À notre gauche c'est celui qu'on réveille, c'est ça ?
14:47 Non, non, celui que tu réveilles c'est celui qui est juste avant.
14:51 Tu ne réveilles pas le mec de quoi ?
14:53 Parce qu'il est en stand-by déjà depuis une heure.
14:55 Moi tu réveilles David.
14:56 On est d'accord.
14:57 Moi je réveille Franck.
14:58 Mais non, c'est la deuxième heure du quart, il sera déjà réveillé, il est en stand-by.
15:02 Moi je réveille qui ?
15:03 Il faut décaler de deux.
15:05 Toi tu réveilles David.
15:06 Oui mais c'est la première heure, c'est toi qui réveille Franck.
15:09 Moi je réveille...
15:10 Sur la route du Rhum il sera beaucoup plus simple.
15:12 Donc moi je réveille Franck.
15:13 Et encore, je pense qu'il va se tromper.
15:15 Non, non, c'est moi Franck.
15:16 Toi tu réveilles David.
15:17 Moi je réveille Charles.
15:19 Oui, mais pour qu'il soit en stand-by.
15:23 Franck, on va réveiller Norma, David.
15:25 Norma, David, on se dégage.
15:28 On est des fois plus rapides et au niveau on est pareil.
15:34 Ralentis pas !
15:36 On ne veut pas te surprendre.
15:40 En deux heures on réaccélère.
15:42 Nous on n'a pas le droit pour aller à 24 nœuds en tout cas, c'est sûr.
15:46 Comment ça se passe avec mon frère ?
15:51 Ben écoute, on se tire la bourse, c'est plutôt sympa.
15:54 C'est juste par le travers, 18-20 nœuds à peu près.
15:58 Donc on doit avoir les mêmes idées en tête.
16:00 Ils ne sont pas loin, ils vont vite.
16:14 Il y a match.
16:16 La course va être longue.
16:18 On a vu à la Finistère Atlantique, on n'a jamais eu un match aussi serré.
16:23 On a été évidemment très surpris par les performances de Banque Populaire.
16:28 On s'y attendait un peu, le bateau et le concept est bon.
16:30 On le voit à Barpoc, il y a 12 000 par vers en haut.
16:35 Nous on n'avance pas quand même.
16:43 Franchement on avait l'impression d'être en monotype avec Armel.
16:45 C'était très très proche.
16:47 Mais il y a eu des phases où il était plus rapide,
16:49 les phases de décollage et les phases de très haute vitesse.
16:51 Là on est braqué partout, je crois que ça vaut le coup d'avoir du règle et de rafle.
16:55 On est au contact avec Banque Populaire, ils sont revenus.
16:59 Elle nous a repris 6 000 en deux heures depuis ce matin.
17:03 Il n'y a pas beaucoup de vent, ça ne vole pas.
17:05 A priori ce n'est pas à nos meilleures conditions.
17:07 On essaie de le garder derrière, mais ça risque de ne pas durer.
17:16 Il va peut-être se dire qu'il faut refaire un rappel.
17:18 Il va être un mec super talentueux à la barre,
17:22 d'ici une heure ou deux, ils seront derrière.
17:24 On attaque, on maniaque.
17:26 Mais ce n'est pas gagné.
17:28 Ce qui est sûr c'est qu'on a la facilité qu'on avait en termes de vitesse avant.
17:39 On savait qu'elle allait être réduite.
17:42 C'est ce qui est passionnant, c'est le challenge aussi.
17:44 C'est super excitant de pouvoir se battre contre des bateaux.
17:47 On a bien redémarré, il y a du vent, il y a 30-35 nœuds.
17:51 Momo à la barre, ça avionne.
17:54 Là on est en train de contourner l'Ansarotte.
18:05 On a Banque Populaire, ils étaient vraiment à nos fesses.
18:09 Là il y a Banque Pop, et nous on est là.
18:12 On va prendre la petite passe.
18:14 Pour l'instant on a du vent, ça va complètement mollir ici.
18:18 Ça revient juste derrière.
18:20 On va voir combien il y a de vent.
18:22 Il y a 40 nœuds aussi.
18:23 Ça va se jouer sur un grain, c'est le soir.
18:32 Il est où Banque Pop ?
18:33 Ça dépend, des fois il est là, des fois il est là, des fois il est là.
18:36 Là il est plutôt là.
18:38 C'est pas mon signe.
18:39 Ça ne va pas durer.
18:42 Après il sera là, après il sera là, après on le verra plus.
18:45 On ne va pas faire une tactique comme si on était sages déjà pour voir comment ils réagissent.
18:51 Si on reste comme ça sur ce bord-là, dans deux heures il est dans l'axe de vent.
18:54 On va devoir virer à un moment, on n'est pas sûr qu'ils vont nous suivre.
18:57 Là il va 2 nœuds plus vite.
19:00 Maintenant on a un bateau qui va comme les autres.
19:02 Fini la période de grâce.
19:05 Après clairement, si on voulait le niquer, il faudrait aller dans la basse de 35.
19:09 Ah, dans la grosse basson.
19:11 Oui, dans 35.
19:12 Surtout, est-ce qu'on va pas se mouiller la mer ?
19:14 On sait qu'on voit que par mer de plaine il va mieux, mais peut-être que la mer on ne va pas se mouiller.
19:18 C'est vrai que dans la mer on est assez à l'aise, le bateau est très rassurant.
19:24 Mais il y a des différences de vitesse, c'était faible, c'était plus rapide.
19:28 On a eu des moments où on a eu des problèmes de vitesse,
19:30 le bateau est très rassurant, mais il y a des différences de vitesse, c'était faible,
19:34 elle était plus due au choix de toile.
19:36 Ce qu'on peut dire c'est que c'est très proche, et c'est nous qui allons faire la différence.
19:39 Et c'est marrant, peut-être plus que le bateau.
19:42 Est-ce que tu veux que j'essaye un réglage devant ?
19:53 Tu peux essayer, on est en arrière, un peu plus écarté.
19:56 On a un bavin qui habite avant, il habite un peu n'importe où.
20:00 Pourquoi il monte dans le nord ? C'est pour avoir de la dose justement.
20:04 La question c'est qu'on perd du vent, et on n'a pas le droit qu'on devrait avoir.
20:10 Il n'est pas très rapide en tout, il est à 23 nœuds.
20:16 Oui, mais s'il y a des droites, tu ne vas pas faire une horreur.
20:21 Si tu fais 65, faire deux virements, tu perds 5 nœuds.
20:24 Nous on a pris beaucoup de droites parce que l'anticyclone est un peu plus comme ça.
20:28 Là c'est du 53, il faut y aller.
20:31 Toujours tendance à plus haut, plus long, donc ça ne sert à rien de surcaper non plus.
20:37 Allez !
20:39 Il y a de la balle Charles.
20:44 C'est quoi là ?
20:46 On aperçoit Armel, qui est juste derrière nous.
20:50 Et on va se battre pour la même place.
20:54 On a un petit peu d'air dans 300 mètres.
20:56 Il s'est arrêté dans le poids plat non ?
20:59 Oui, il va à 15 nœuds.
21:01 On va se battre pour la même place.
21:03 On va se battre pour la même place.
21:05 On va se battre pour la même place.
21:07 On va se battre pour la même place.
21:09 On va se battre pour la même place.
21:11 Oui, il va à 15 nœuds.
21:13 On est qu'à une course.
21:24 Là, tu es à peu près au milieu de l'île.
21:27 Et à moins de 3 minutes.
21:29 Attention pour le ralenti.
21:31 Maxime, seconde reprise.
21:33 Attention, 18 heures, 24 minutes.
21:36 Yes !
21:39 C'était assez facile.
21:41 Avec le bateau d'Armel, on était très proches.
21:55 On savait très bien que les bateaux neufs allaient avoir du potentiel.
21:59 Ils ont progressé énormément. Ils vont sûrement progresser.
22:02 Je pense que si on a gagné, ce n'est pas sur la vitesse.
22:04 C'est plus sur la régularité et les options météo.
22:07 C'est toujours un compromis. Parfois, on gagne d'un côté, mais on perd de l'autre.
22:10 Ce qui est sûr, c'est que la facilité qu'on avait en termes de vitesse avant,
22:13 on savait qu'elle allait être réduite.
22:15 Merci.
22:17 C'est bon ?
22:23 Une bataille comme ça en ultime ?
22:25 Oui, ne reste pas loin.
22:27 Non, non, non.
22:29 L'enfoiré.
22:31 Le supporter du vaccin Mondrochi, Charles Caudronnier.
22:35 On a des foils qui viennent d'arriver cette année et qui sont très prometteurs.
22:39 Les différences que j'ai notées, en tout cas, je pense qu'on les a gommées.
22:42 On a de l'eau de bus.
22:44 Je fais une phase à top speed, à 40 knots.
22:47 Quand on voit les gains qu'on a avec nos nouveaux appareils,
22:50 on peut imaginer que les autres réfléchissent bien aussi
22:52 et qu'ils ont certainement progressé.
22:54 Ça fait ça comme comportement.
22:56 On s'attend à avoir un bon populaire encore plus performant qu'au mois de juillet,
22:59 mais Jitana le sera aussi.
23:01 C'est cool, tout va dans le bon sens.
23:04 On aurait eu ça, dans le clope, on aurait été chaussé.
23:08 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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