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NewsTranscription
00:00 -C'est un peu plus complexe.
00:01 D'un côté, il y a le changement démographique,
00:04 mais d'autre, il y a une partie de la France
00:07 qui relève de son ancienne démographie,
00:09 Jean-Luc Mélenchon, et d'autres qui ont acté ce changement
00:12 et considèrent que votre position est intolerable
00:15 pour des raisons politiques ou démographiques.
00:18 La France devrait s'adapter.
00:20 -Si vous me parlez de Jean-Luc Mélenchon,
00:23 on peut parler de lui.
00:24 C'est bien au-delà de ce que vous dites.
00:27 En vérité, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:29 Je crois que le premier, lors de la présidentielle,
00:32 il s'est passé quelque chose,
00:34 c'est l'émergence, derrière Jean-Luc Mélenchon,
00:37 d'un peuple islamo-gauchiste, un nouveau peuple.
00:40 Et vous avez 69 % des musulmans qui ont voté Jean-Luc Mélenchon.
00:44 Les mosquées ont fait voter Jean-Luc Mélenchon,
00:47 les frères musulmans ont fait voter Jean-Luc Mélenchon.
00:50 Avec quand même 46 %, selon les chiffres de l'IFOP,
00:54 d'abstention parmi les musulmans, les Français de confession musulmane.
00:58 Tout l'enjeu de Jean-Luc Mélenchon
01:00 est désormais de faire voter ces 46 %,
01:03 et tous ceux qui arrivent,
01:05 c'est-à-dire les gens qui seront naturalisés,
01:08 120 000 par an, les gens qui vont naître,
01:10 qui ont 12, 13, 14 ans,
01:11 et qui auront 18 ans en 2027,
01:13 encore quelques centaines de milliers,
01:16 pour qu'ils assurent au minimum
01:18 sa présence au second tour et voir sa victoire.
01:22 Je pense que la séquence que nous venons de vivre
01:25 a permis à Jean-Luc Mélenchon
01:27 de montrer sa présence au second tour de 2027.
01:29 C'est acquis pour moi.
01:31 -C'est son seul objectif, l'électoral.
01:33 -Bien sûr. Et c'est plus qu'électoral.
01:36 -Si tout le monde le condamne, pourquoi la bonne politique ?
01:39 -Justement parce que les médias le condamnent,
01:42 parce que la classe politique le condamne,
01:45 il a gagné son ticket pour le second tour.
01:47 Ce n'est pas seulement électoral.
01:49 C'est d'abord clientéliste.
01:51 Mais si tout le monde dit qu'il y a du clientélisme,
01:54 ça veut dire qu'il y a une clientèle.
01:56 -Le vote musulman, c'est plus de 20 % des dévoués en France ?
02:00 -Excusez-moi, vous avez 19 millions, selon l'INSEE,
02:04 de gens en France, de Français,
02:06 qui sont liés sur 2 ou 3 générations à l'immigration.
02:10 Je vous laisse faire le calcul.
02:11 Ca fait beaucoup de millions de musulmans.
02:14 Je continue. Vous m'avez répondu que c'était seulement électoral.
02:18 Non, ce n'est pas seulement électoral.
02:20 C'est aussi presque, j'allais dire, philosophique.
02:23 On a beaucoup jasé sur le tweet de Jean-Luc Mélenchon
02:26 disant, sur une photo d'une manifestation,
02:30 criant à l'Akbar. Je le répète.
02:33 -Vaut-il la France,
02:34 Mme Brunepiver-Camp à Tel Aviv pour encourager le massacre ?
02:38 Pas au nom du peuple français ? -Merci.
02:40 Tout le monde s'est accroché à Mme Brunepiver-Camp, etc.
02:45 Moi, c'est pas ça qui m'a choqué.
02:47 -Vous soulevez "Voilà la France". -Bien sûr.
02:50 Il dit "Voilà la France".
02:52 Pour lui, la France, c'est ce peuple islamo-gauchiste
02:56 qui a voté pour lui.
02:57 Il l'a dit dès après la présidentielle.
02:59 On ne l'a pas remarqué.
03:01 Je crois avoir été le seul à le remarquer.
03:04 Il a dit...
03:05 "Mon électorat, c'est le tiers-Etat."
03:08 Référence à la Révolution française,
03:10 mais très révélatrice.
03:12 Le tiers-Etat, c'est le peuple français,
03:14 mis à part les aristocrates,
03:16 l'Eglise et le roi.
03:19 Ca veut dire que pour lui,
03:21 ce peuple islamo-gauchiste qui manifeste
03:24 pour la Palestine aux couleurs verte et rouge
03:26 et qui dit "Allah akbar", c'est le nouveau peuple français.
03:30 -Pourtant, vous avez des responsables politiques
03:32 qui se succèdent sur ce plateau en affirmant
03:35 qu'il est en dehors de l'arc républicain.
03:37 -Premièrement, je voudrais dire
03:39 que quand Mme Borne
03:41 le met en dehors du champ républicain,
03:45 la politique migratoire de Mme Borne
03:48 prépare la victoire de Jean-Luc Mélenchon.
03:51 Il faudrait qu'elle se règle là-dessus.
03:54 C'est un des deux.
03:55 Deuxièmement, j'ai été le premier et longtemps le seul,
03:59 j'ai débattu avec Jean-Luc Mélenchon
04:01 dès septembre 2021,
04:03 à désigner Jean-Luc Mélenchon comme l'adversaire
04:06 parce que je voyais venir
04:08 cette émergence d'un peuple islamo-gauchiste.
04:10 J'ai sonné le toxin pour rassembler les droites
04:14 pour m'opposer à ce peuple islamo-gauchiste.
04:16 Qu'est-ce qu'on m'a répondu ?
04:18 Mme Le Pen m'a répondu "je ne suis pas de droite
04:21 "et je déteste l'alliance avec les droites,
04:24 "je suis de droite."
04:25 Elle voulait parler à M. Mélenchon
04:27 car il avait voté non au référendum de 2005.
04:29 Puis M. Macron a dit "ah ben non,
04:31 "M. Mélenchon, c'est formidable,
04:33 "la planification écologique, c'est formidable."
04:36 M. Mélenchon, c'est formidable,
04:38 on a le même programme social.
04:40 -Je n'ai pas le souvenir.
04:42 -Comment ?
04:43 -Vous dites qu'ils se sont accommodés.
04:46 -Ils ne se sont pas accommodés.
04:47 Pardonnez-moi.
04:49 Ils ont fait la danse du ventre de M. Mélenchon.
04:52 -Et Mme Le Pen et le LR
04:55 ont refusé l'union des droites que je proposais
04:58 pour m'opposer à cette gauche...
05:01 Je voudrais préciser une dernière chose.
05:03 Il faut bien comprendre que ce n'est pas seulement
05:06 l'extrême gauche, comme on veut le faire croire.
05:09 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la gauche ne peut plus survivre
05:12 électoralement sans ce peuple islamo-gauchiste.
05:15 -Il n'y a plus de gauche républicaine ?
05:18 -Il n'y a plus... La gauche républicaine,
05:20 comme on dit, n'existe plus électoralement.
05:23 M. Roussel,
05:26 M. Ruffin,
05:30 tous ces gens,
05:31 comment sont-ils élus ?
05:33 Comment sont-ils élus ?
05:35 Sans l'aniversaire ?
05:36 Comment sont-ils élus ?
05:38 Comment les municipalités communistes qui survivent
05:41 survivent sans faire ami-ami
05:45 avec les mosquées dans leurs banlieues ?
05:48 Qu'ils me disent comment ça se passe !
05:50 Ils vont s'apercevoir qu'il n'y a pas d'électeurs derrière eux.
05:54 Ils ont la grosse caisse médiatique qui les encense,
05:57 mais les électeurs, ça, j'aimerais bien poser le problème.