Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Elle s'appelait Shani Luke. Elle avait 23 ans. Elle était belle, elle aimait rire, elle aimait danser.
00:05 C'est pour cela qu'elle était venue participer le 7 octobre dernier au festival pour la paix.
00:09 C'est là qu'elle a été enlevée par les terroristes du Hamas.
00:11 La photo de Shani Luke a été l'une des premières postées sur les réseaux sociaux.
00:15 Corps inanimé, vue à l'arrière d'un 4x4, visage ensanglanté.
00:18 Un terroriste lui tire les cheveux, un autre crache sur sa tête.
00:22 La jeune femme est inconsciente, allongée sur le ventre.
00:24 Shani a été reconnue par ses proches grâce à ses dreadlocks, ses cheveux longs et tressés et ses tatouages.
00:30 Sa famille n'avait aucune nouvelle depuis. Aujourd'hui, l'information est parvenue à ses proches.
00:35 Shani Luke a été sauvagement assassinée, sauvagement décapitée.
00:39 C'est un éclat d'un os de son crâne qui a permis son identification par comparaison avec son ADN.
00:45 Un os sans lequel personne ne peut survivre.
00:48 Moi, je suis sans voix, absolument sans voix en écoutant cette histoire.
00:52 J'étais effondré en entendant cette histoire.
00:55 Gilles Taillet, bonsoir, vous êtes le vice-président du CRIF.
00:59 Je suis effondré, je suis effondré. Comment on peut faire des choses pareilles ?
01:03 Tout nous ramène au 7 octobre. C'est important de dire tout nous ramène au 7 octobre.
01:07 Vous avez raison, il faut absolument rappeler sans cesse ce qui s'est passé le 7 octobre.
01:12 Il faut rappeler sans cesse le pourquoi, le comment de la situation dans laquelle on se retrouve aujourd'hui.
01:17 1400 personnes ont été sauvagement assassinées et ventrées.
01:21 Des bébés coupés.
01:24 J'étais sur place après, je les ai vus, j'ai vu ces morceaux de corps, j'ai vu ces sacs remplis de ces restes,
01:33 de ceux qui n'avaient pas encore été identifiés.
01:36 Et aujourd'hui, on voit à travers ce beau visage qui ne demandait qu'à vivre,
01:41 et on voit la barbarie, il y a une autre jeune fille qui a été retrouvée,
01:45 elle a été identifiée tout à l'heure, et elle, elle était carrément brûlée vive.
01:51 Alors ça, il faut le rappeler sans cesse, et vraiment, vous le faites, et je voudrais qu'on le fasse systématiquement.
01:57 Vous savez, on ne peut pas aller de l'avant si on ne voit pas l'origine du problème.
02:02 Et se répéter sans cesse la sauvagerie, l'inhumanité.
02:05 Vous imaginez ceux qui attendent, ceux qui attendent, qui ne savent pas.
02:09 Depuis Israël, aujourd'hui, Anne-Isabelle Tolley, qui est l'une de nos envoyées spéciales,
02:14 a rencontré la maman d'une autre jeune femme, franco-israélienne, mi-HM.
02:18 Elle, elle a eu des nouvelles, une vidéo où elle voit sa fille qui est blessée.
02:22 Évidemment, c'est un cauchemar, et elle a décidé, par exemple, de ne plus regarder les infos, de s'enfermer dans une bulle.
02:28 Tout ce que je sais, c'est la vidéo diffusée par le Hamas, il y a une semaine et demie, et depuis rien.
02:39 Rien sur elle, à part ce que j'ai vu dans cette vidéo, et là j'ai su qu'elle avait besoin d'une nouvelle opération et des soins médicaux.
02:47 Je vis au jour le jour, je ne regarde pas la télévision, mes amis me disent lorsqu'il se passe quelque chose d'important, mais en fait on ne sait rien.
02:55 Toute la situation est dangereuse maintenant, chaque minute est dangereuse, nous vivons un grand danger.
03:06 Qu'est-ce que vous pouvez dire, qu'est-ce que vous pouvez dire à des familles comme ça ?
03:10 Alors moi ce qui m'a étonné, c'est que Benyamin Netanyahou a mis beaucoup de temps à recevoir les familles des otages, on est au 24ème jour.
03:16 Il les a reçues seulement hier, il a accepté de les voir, il y a eu une pression importante d'ailleurs.
03:22 Lorsqu'on était en voyage, et qu'on a rencontré, et qu'on est allé se rendre sur le terrain, on a rencontré les familles,
03:29 et il est vrai qu'elles se plaignaient du fait qu'elles n'avaient pas été reçues.
03:32 Et moi je voudrais laisser de côté un peu ces choses qui seront réglées, parce qu'Israël règle toujours ses problèmes lorsqu'il y a...
03:42 Oui mais le silence, ce que je veux dire c'est le silence, quand vous n'avez rien, quand en face de vous on ne vous dit rien, on n'entend rien.
03:47 C'est pour ça que je disais que la grandeur de la société israélienne c'est la société civile qui s'est organisée,
03:51 un philanthrope qui a donné deux étages, un immeuble pour pouvoir s'occuper du quotidien,
03:56 parce que ce qu'il faut comprendre c'est que tous ces gens qui ont tout perdu, mais ils n'avaient plus de quoi se nourrir,
04:02 ils n'avaient plus de quoi se loger, ils n'avaient pas de nouvelles, il fallait tout réorganiser,
04:06 et dans ce bâtiment vous voyez une énergie, une énergie de la société, une énergie de fraternité, une énergie qui a envie de crier au monde,
04:14 mais réagissez avec nous, réagissez parce qu'on a vécu l'horreur et que rien ne doit excuser l'horreur.
04:21 Voilà, je voulais continuer à dire aussi que les familles continuent d'enterrer leurs morts,
04:24 aujourd'hui encore dans le kibbutz de Béhrmi, ce sont les obsèques d'un homme de 81 ans qui se sont déroulés, 81 ans.
04:31 Il y a eu, parce qu'il faut le rappeler, des civils, des enfants, des mamans, il y a encore 30 enfants, 30 enfants qui sont otages,
04:40 donc encore une fois l'homme qui a été enterré aujourd'hui avait 81 ans,
04:44 et puis je voulais rappeler que, en dehors des Israéliens évidemment, c'est la France qui paye le plus lourd,
04:49 et qui est la plus pauvre tribu. Bonsoir Thomas Bonnet, je ne vous ai pas salué du service politique de CNews.
04:54 35 tués côté français et on est toujours avec 9 personnes qui sont soit otages, soit portées disparues,
05:01 et là il n'y a pas une énorme communication non plus du quai d'Orsay à part dire chaque jour il y a un mort de plus.
05:07 Ce que je peux vous dire c'est que dans l'entourage du président il est déjà acté qu'il y aura une cérémonie d'hommage
05:12 pour les victimes françaises en Israël, pas de date encore évidemment,
05:16 mais en tout cas ça a été acté probablement aux invalides, là encore ça doit être réglé,
05:22 mais en tout cas cette décision a été actée par le président à qui ça tient vraiment à cœur.
05:26 Vous avez des infos là-dessus ?
05:28 Oui, la cérémonie est en train de s'organiser, et moi ce que je voudrais souligner c'est,
05:33 lorsqu'on se souvient des otages français dans les années précédentes,
05:37 tous les soirs sur toutes les chaînes on rappelait leur nom, on montrait leur visage,
05:43 vous êtes parmi les seuls à le faire, mais que font les autres, pourquoi ça n'intéresse pas ?
05:48 Il y a quand même une question, parce que les familles ne souhaitent pas forcément communiquer,
05:53 on ne peut pas vous montrer le visage des personnes qui sont portées disparues ou otages,
05:59 on ne nous les a pas communiquées non plus.
06:01 Toutes les personnes qui sont décédées, qui sont des français,
06:04 les familles n'ont pas forcément souhaité le faire, on ne peut que respecter ça aussi.
06:08 Mais il y a une série de photos qui est en circulation et que des collectifs ont en les mains,
06:13 et ce serait tellement bien de pouvoir égréner tous les soirs, tous les soirs, rappeler leur nom,
06:17 rappeler ce calvaire, mais je pense qu'il y a une réticence et qu'il y a quelque chose de malsain
06:22 dans la non-réaction dans notre pays et de certaines...
06:25 Il y a surtout quelque chose de malsain qui est en train de s'installer profondément,
06:29 c'est l'antisémitisme, c'est la montée des actes antisémites.
06:32 Ce soir, on va vous montrer des images, on a reçu beaucoup, devant une crèche.
06:38 Devant une crèche, ici les moulinos, les étoiles de David ont été tagués
06:43 comme des signes de reconnaissance, évidemment pas des croix de nazi,
06:50 mais comme des signes de reconnaissance, comme si vous vouliez marquer des endroits,
06:55 comme on n'avait pas vu ça depuis Vichy, et ce n'est pas le seul endroit,
06:59 on a d'autres images, vous allez les découvrir.
07:02 Ici un commerçant, ici un avocat, ici une personnalité juive.
07:06 - On fait la chasse aux juifs, il faut appeler les choses par leur nom.
07:10 Aujourd'hui, il y a des gens dans notre pays qui font la chasse aux juifs,
07:13 comme on l'a vu à l'aéroport hier, mais il y a la chasse aux juifs,
07:17 la chasse aux juifs, elle est ouverte.
07:20 Pourquoi ? Au nom de quoi ? Au nom d'une cause qui est certainement défendable
07:25 pour certains, mais aussi en solidarité avec des criminels,
07:29 ceux du Hamas qui ont assassiné.
07:31 Aujourd'hui, lorsque ces gens-là font des tags sur des lieux
07:36 ou devant des cabinets de personnes juives,
07:40 ils ne sont pas en train de s'attaquer à Israël,
07:42 ils sont en train de mettre la complicité et de mettre tous les juifs derrière.
07:46 Moi j'ai envie, si vous me permettez, d'abord de m'adresser à notre communauté.
07:53 Je veux dire, on ne doit pas céder à cette peur,
07:55 même si on doit s'inquiéter, on doit faire attention
07:57 pour nos enfants, pour nos familles, pour nos écoles.
07:59 Mais il ne faut pas donner la victoire à ces criminels,
08:02 il ne faut pas donner la victoire à ces antisémites,
08:04 il ne faut pas donner la victoire à ceux qui sont les héritiers
08:06 des plus mauvaises images de notre histoire et de notre passé, nazis.
08:10 Et aujourd'hui, ce sont des nazis, ceux qui font ça,
08:13 parce qu'ils se sont habillés sous le nouveau vêtement de l'antisémitisme
08:19 qui s'appelle l'antisionisme, et ce sont des nazis.
08:22 Ils veulent mettre à bas notre pays et ils veulent faire trembler les juifs
08:26 et ils veulent abattre des juifs.
08:29 Gérald Darmanin est très présent, quand même,
08:32 aux côtés de la communauté juive.
08:34 On l'a dit, on l'a répété, il y a beaucoup de policiers de force de l'ordre
08:37 qui sont mobilisés dans tous les endroits qui sont sans signe, en réalité.
08:41 Il a encore dit ce matin que de nombreux moyens,
08:43 tous les moyens étaient mis à la disposition, évidemment,
08:46 pour protéger les personnes de confession juive.
08:49 Il a également à nouveau donné le décompte des actes antisémites
08:51 qui ont bondi depuis maintenant trois semaines.
08:53 819 actes antisémites depuis le 7 octobre dernier,
08:56 414 personnes interpellées au dernier bilan du ministère de l'Intérieur.
08:59 La chasse aux juifs, la haine des juifs, les propos haineux.
09:02 Ce week-end, je vais vous montrer ça, un homme s'en est pris, un rabbin.
09:05 Il a visé nommément, il a donné son adresse,
09:07 et ses adresses, d'ailleurs, on pourrait le trouver, le localiser.
09:11 Il a utilisé le réseau chinois préféré des jeunes TikTok
09:13 pour des menaces qui sont des menaces à peine dissimulées.
09:16 Je ne sais pas comment...
09:17 Elles sont difficilement qualifiables en termes de droits,
09:19 mais bon, il a été interpellé.
09:21 Vous allez entendre son message de haine.
09:24 - On va en force, toujours.
09:26 Je vois que personne ne bouge, la Palestine.
09:30 Je vois que l'ONU baisse les bras.
09:33 Le peuple est lu.
09:35 OK. Donc on va s'adresser...
09:38 (Bip)
09:39 Salut.
09:41 On a les adresses...
09:43 (Bip)
09:45 (Bip)
09:47 Tu vois ?
09:49 (Bip)
09:51 (Bip)
09:53 Tu vois ? On ne parle pas beaucoup.
09:55 (Bip)
09:57 J'espère que tu as compris.
09:59 Donc mets une pause,
10:01 avant que ça devienne très compliqué.
10:04 Et la suite va être très compliquée.
10:06 Tu vois ?
10:07 Quand je te parle, c'est en mode Kabbalah.
10:09 Je fais attention, le TikTok, il bloque.
10:11 D'accord ?
10:13 Bisous tout le monde.
10:15 (Bruit de téléphone qui tombe)
10:17 - Alors, aux dernières nouvelles,
10:20 il paraît qu'il est dehors, là.
10:22 - Oui. Parce qu'il ne va pas...
10:24 - Si, incitation à la haine, ça doit être condamné.
10:27 - Par exemple, vous déposez plainte ?
10:30 - Il y a eu un dépôt de plainte par le rabbin lui-même.
10:33 Et voilà, donc il a été mis en garde à vue,
10:35 et il est dehors aujourd'hui.
10:36 Est-ce que c'est ça la réponse qu'on veut donner ?
10:38 En tout cas, moi j'ai envie de le redire.
10:40 Et j'ai envie de dire à cet individu,
10:42 il dit, il a nos adresses.
10:44 Eh bien, la République a son adresse aussi.
10:47 Et la communauté juive ne se laissera pas faire.
10:50 - Je voulais qu'on écoute l'avocate de ce rabbin,
10:54 parce qu'elle est intervenue ce matin,
10:56 dans la matinale de CNews.
10:58 Il y a eu également le maire adjoint de Valois,
11:00 mais enfin, c'était un peu plus tôt,
11:02 on ignorait qu'il avait été encore remis en liberté.
11:06 Ils disaient, heureusement qu'il avait été arrêté.
11:10 Ce n'est plus le cas, donc on va écouter son avocate,
11:12 si vous voulez bien, dans la matinale de CNews.
11:15 - Nous pourrions considérer qu'il s'agit d'un projet d'attentat terroriste,
11:20 parce que réellement des menaces ont été portées.
11:23 Elles sont portées à l'endroit du rabbin,
11:26 mais elles sont aussi portées,
11:28 compte tenu des autres vidéos qui suivent,
11:30 où cet individu se positionne devant des lieux de culte.
11:33 Elles sont aussi ces menaces à l'endroit de la communauté juive.
11:36 Et donc en réalité, la question peut se poser.
11:38 C'est pour ça que je vous parlais d'investigation en cours,
11:40 parce que j'imagine que si des éléments ressortaient de ces investigations
11:43 qui allaient dans ce sens-là,
11:44 nous pourrions aller sur des qualifications terroristes.
11:49 - Quelle déception !
11:52 Quelle déception pour cet avocate,
11:54 quelle déception pour le rabbin,
11:56 quelle déception pour notre République,
11:58 pour nous, les citoyens français juifs,
12:00 de se dire qu'on peut proférer des choses comme ça et être dehors.
12:03 Il y a un problème.
12:04 - Il y a un problème avec TikTok,
12:05 il y a un problème avec les réseaux sociaux.
12:07 Moi, j'ai cru entendre Emmanuel Macron dire
12:10 "on va demander aux réseaux sociaux d'être responsables
12:13 et de nous rendre des comptes pour bien d'autres affaires d'ailleurs".
12:16 - Il semble que ce soit plus facile avec des réseaux comme Facebook,
12:19 Twitter, X maintenant, qu'avec TikTok,
12:22 avec lesquels le dialogue est compliqué.
12:24 Mais surtout, ce qu'on se dit, c'est vu le climat actuel,
12:26 est-ce qu'il faut attendre qu'il y ait un passage à l'acte avant de condamner ?
12:28 C'est ça la véritable question.
12:29 Est-ce qu'on ne peut pas justement prendre des mesures ?
12:31 Vous l'avez dit, cette personne dehors, ça paraît invraisemblable.
12:33 - Oui, alors il y a ce qui se passe dans les réseaux sociaux.
12:35 On peut parler aussi des universités.
12:37 Il y a des messages de haine également.
12:41 - Il y a dans des amphithéâtres carrément des appels
12:45 à la défense du Hamas.
12:48 Lorsqu'on crie aujourd'hui, on le voile.
12:51 Lorsqu'on crie "Palestine vivra", c'est légitime.
12:58 Lorsqu'on crie "Palestine vaincra aujourd'hui",
13:01 c'est qu'on veut que le Hamas gagne.
13:03 Donc on veut que le Hamas élimine des Juifs,
13:06 élimine Israël et ne rien faire face à ça.
13:09 C'est une complicité.
13:11 Aujourd'hui, il faut le dire, il faut l'annoncer
13:13 et il faut le dénoncer.
13:15 - Ce matin, c'est la vice-présidente de l'Union des étudiants juifs de France
13:17 qui était sur notre antenne et elle aussi,
13:19 elle constatait qu'il y avait un sentiment de peur,
13:21 en réalité de peur dans les rangs des étudiants
13:23 sur les campus comme jamais.
13:25 - Que ce soit dans les rues ou bien sur les universités,
13:31 les étudiants juifs ont peur, ils sont inquiets.
13:33 Pour certains, ils enlèvent leur kippa,
13:35 pour certains, ils enlèvent leur mezouza des portes
13:37 pour ne pas être identifiés.
13:39 Aujourd'hui, le climat depuis le 7 octobre,
13:42 il est compliqué, certains arrêtent d'aller en cours
13:45 pour ne pas être identifiés comme juifs,
13:47 pour ne pas risquer d'être attaqués parce que juif,
13:51 comme si être juif, c'est être israélien.
13:54 Donc finalement, tout ce qui se passe là-bas,
13:56 les Juifs en sont responsables
13:58 et on en arrive à faire finalement de la chasse aux Juifs.
14:01 - La chasse aux Juifs, elle aussi, elle le dit,
14:03 ce que vous avez dit tout à l'heure.
14:05 Et je pense que les autorités en sont bien conscientes,
14:09 mais ce terme de chasse aux Juifs n'a pas encore été utilisé,
14:11 évidemment, par Emmanuel Macron, par Gérald Darmanin.
14:15 - Ils suivent la situation de très près,
14:17 évidemment le climat est délétère depuis le 7 octobre,
14:20 les moyens sont mis en place,
14:22 après il y a une réalité du terrain aussi,
14:24 on ne peut pas mettre un policier derrière chaque personne
14:26 de confession juive.
14:28 On compte aussi sur les services de renseignement
14:30 pour justement veiller à ce qu'aucun crime ne soit commis
14:33 contre la communauté.
14:34 - Vous avez fait réaliser deux sondages,
14:36 on va regarder dans un instant le regard des Français
14:39 à l'égard du Hamas,
14:41 mais il y a celui sur la crainte des Français.
14:45 7 Français sur 10 craignent qu'une attaque terroriste
14:47 similaire à celle qui s'est déroulée le 7 octobre
14:49 se produise dans l'Hexagone.
14:51 72% exactement de Français craignent qu'une attaque similaire.
14:54 Comment expliquer ce sentiment ?
14:57 Parce que là, ce n'est pas la communauté juive.
14:59 - Je pense que ce résultat est important,
15:02 parce qu'il sort la problématique en se disant
15:06 que ce ne sont pas que les Juifs qui sont concernés.
15:09 Aujourd'hui, la communauté nationale, 72%,
15:12 se rend compte du danger de cet islamisme à Tégrise
15:15 qui a frappé la France à plusieurs reprises,
15:18 le Bataclan, Nice, partout.
15:20 C'est le même qui aujourd'hui menace.
15:23 Les gens commencent à prendre conscience,
15:25 mais je crois qu'ils prennent conscience
15:27 parce qu'ils commencent aussi à avoir peur.
15:30 Ils ont peur de ce qu'ils voient.
15:32 Parce que lorsqu'ils voient les images
15:34 de ce qui s'est passé en Israël, lorsqu'on voit
15:36 qu'on a été capable de décapiter un professeur ici,
15:38 qu'on a été capable d'en assassiner un autre
15:40 d'une manière sauvage, ils se disent
15:42 qu'à tout moment, ça peut redéclencher
15:44 et que si on ne stoppe pas cela d'une manière forte,
15:46 eh bien toute la communauté nationale va se retrouver.
15:49 Et à ce moment-là, qu'est-ce qu'on va attendre ?
15:51 Qu'est-ce qu'on attend pour réagir ?
15:53 On attend une nouvelle nuit de cristal ?
15:55 Est-ce qu'on va avoir une nuit de cristal
15:57 où les maguins juifs vont être cassés ?
16:00 À la place de Croix-Gamée, on va mettre des étoiles
16:03 et on va montrer les juifs ?
16:04 Il faut que la communauté nationale
16:06 prenne son destin en main, comme on le dit,
16:08 et on le dit si souvent, lorsqu'on touche un juif,
16:10 on touche la France.
16:11 Ça fait longtemps qu'on touche aux juifs.
16:13 Ça fait longtemps qu'on touche à la France.
16:14 Il faut réagir.
16:15 - C'est ce que disait tout à l'heure
16:16 le représentant d'un syndicat de police,
16:18 Mathieu Vallée, qui était sur ce plateau,
16:19 qui a précisé les chiffres sur l'antisémitisme.
16:21 Vous allez voir, c'est très intéressant.
16:23 - 819 actes antisémites depuis le 7 octobre,
16:29 414 interpellations sur le territoire national.
16:31 Et sur Paris, ce qui fait froid dans le dos,
16:33 c'est qu'un tiers d'auteurs d'actes antisémites
16:35 sont des clandestins.
16:36 En plus de violer la loi de la République
16:37 pour revenir sur le territoire national,
16:39 ils se permettent de faire des victimes
16:40 et qui plus est, des victimes parce qu'elles sont juives.
16:42 Donc moi, je dis, il n'y a pas de difficultés
16:44 sur ces personnes-là, c'est dehors.
16:45 C'est expulsion immédiate.
16:47 On ne peut pas se permettre d'avoir le luxe
16:48 d'accueillir des gens illégalement
16:49 et en plus de les laisser sur le territoire national,
16:50 faire des victimes.
16:51 Donc moi, ce que je veux dire,
16:52 c'est que la communauté juive en France,
16:54 qui est la première communauté d'Europe,
16:55 elle doit être protégée.
16:56 La police, elle est à leur côté pour les protéger.
16:58 Et quand on touche à un cheveu d'un juif,
17:00 on se touche à un cheveu de tous les Français.
17:02 - Ça devrait être l'entième
17:05 que tout le monde devrait répater.
17:07 Et pour l'instant, on a bien vu avec les manifestations
17:09 que ce n'est pas le cas.
17:10 Et on écoutera tout à l'heure.
17:12 LFI, Thomas Porte, lors de la manifestation.
17:16 Mais Eric Zemmour est en Israël depuis Tel Aviv.
17:18 Voici son regard sur l'antisémitisme.
17:20 Vous allez me dire ce que vous en pensez.
17:22 - Je n'aime pas qu'on dise la montée de l'antisémitisme en France.
17:27 Parce que ce n'est pas vrai.
17:29 Les Français ne sont pas antisémites.
17:32 Il y a un antisémitisme venu des banlieues islamisées,
17:39 qui vient d'ailleurs culturellement du monde arabe
17:43 et de la culture islamo-arabe, arabo-musulmane,
17:47 qui, dans le Coran, comme dans les Hadiths,
17:50 manifeste une grande hostilité aux Juifs et aux Chrétiens, d'ailleurs.
17:54 Qu'il les traite de porcs, qu'il les traite de chiens, etc.
17:58 C'est ce texte-là qui est à l'origine de l'antisémitisme.
18:02 - Alors quand il dit "à l'origine de l'antisémitisme",
18:05 évidemment récent, de ces dernières semaines,
18:07 de ces derniers mois, de ces dernières années.
18:09 Il ne revient pas, il ne remonte pas en arrière
18:11 à l'histoire de l'antisémitisme en France.
18:14 - Ça fait longtemps qu'on dit que l'antisionisme
18:17 est le visage de l'antisémitisme, qu'il y a un antisémitisme en France.
18:20 Il y a toujours un antisémitisme résiduel de l'extrême-droite française.
18:24 Le GUD, et vous savez, lorsqu'on voit Rivarol
18:28 se porter au secours de Jean-Luc Le Mélenchon,
18:31 The Manche, que le mélange commence à un peu,
18:33 le rouge et le brun, là, ils commencent à se mélanger d'une manière dangereuse.
18:35 Mais cet antisémitisme, aujourd'hui, il est déclaré.
18:38 Moi, j'aurais aimé que The Manche aille en Israël
18:44 pour se recueillir, pour faire ce qu'il a fait devant les portraits,
18:48 pour parler de ce drame qu'a vécu Israël.
18:50 - Je pense que c'est ce qu'il va faire.
18:52 - C'est ce qu'il va faire.
18:54 Moi, je voudrais quand même, et je le dis toujours,
18:56 on ne doit pas oublier non plus qu'il a déclaré
19:02 que Pétain avait sauvé des Juifs.
19:04 Alors, il doit être mal dans ses baskets,
19:07 il doit être mal dans sa position.
19:09 Alors, aujourd'hui, peut-être qu'il fait amende honorable, j'en sais rien.
19:13 En tout cas, l'antisémitisme est ce qu'il est,
19:16 il faut le combattre et nous devons tous être ensemble pour le battre.
19:19 - Lorsqu'Emmanuel Macron était en Israël,
19:21 ce que lui a dit Benjamin Netanyahou, il était à côté,
19:23 il lui a dit "Regardez ce qui se passe dans vos quartiers,
19:26 le ramasse est présent dans les quartiers français, regardez bien".
19:32 - Il a été Daesh à 20 minutes de Paris.
19:34 Il faisait référence déjà à la vague d'attentats qui a touché la France en 2015,
19:37 et vous le disiez d'ailleurs, lors de cette vague d'attentats,
19:39 l'hyper-Kachère a été touchée, à Montrouge, c'était une école juive qui était visée,
19:42 donc ça a bien la preuve aussi que lorsqu'on s'attaque à la communauté juive,
19:45 finalement, c'est à la République qu'on s'attaque.
19:47 - Mais vous savez qu'à cette époque-là,
19:49 nous, en tout cas, les responsables communautaires,
19:52 on s'était tous posé la question,
19:54 on s'était dit, s'il n'y avait eu que l'hyper-Kachère,
19:58 et pas le Bataclan avant,
20:00 est-ce qu'on aurait été deux millions dans la rue ?
20:03 - J'en suis pas sûr.
20:05 Pour Ilan Halimi, nous étions que nous.
20:08 Pour Mireille Cloll, que nous.
20:11 - Et le 7 octobre ?
20:12 - Et le 7 octobre, le 9 octobre, lorsque nous avons fait le rassemblement,
20:16 nous étions à 90%.
20:18 Il y avait des présences importantes,
20:20 on avait une présence de la communauté kabyle,
20:23 qui était merveilleuse, qui était là, présente en force.
20:26 Il y avait des représentants des cultes, des autres religions.
20:30 Mais on est encore seuls.
20:32 Il faut leur dire, il faut leur dire, il faut leur dire,
20:34 arrêtez, arrêtez.
20:36 Maintenant, vous le savez, maintenant que vous êtes en danger.
20:39 Vous en prenez conscience à travers ce sondage
20:41 dans lequel vous vous êtes exprimé.
20:43 Mais les mots, les mots, les mots, les chiffres,
20:46 l'action, c'est quand ?
20:48 - Le regard des Français à l'égard du Hamas.
20:50 Autre sondage que vous avez commandé,
20:52 la question était, comment caractérisez-vous les actes du Hamas
20:55 commis le 7 octobre ?
20:57 Des actes terroristes, 57, pourtant,
20:59 c'est pas si fort que ça.
21:02 Des crimes contre l'humanité, 35%,
21:04 on peut imaginer que l'un et l'autre peuvent se mélanger.
21:08 8% des actions de résistance.
21:10 8% des actions de résistance.
21:12 Ce qui est beaucoup...
21:14 La part de LFI, par exemple, est-ce que c'est comparable ?
21:21 Est-ce que c'est dans ces 8% qu'on les retrouve ?
21:23 - En tout cas, il y avait eu un autre sondage un peu plus ancien,
21:26 qui était peu de temps après l'attaque terroriste du Hamas,
21:28 qui demandait aux Français de se prononcer,
21:30 c'est un sondage CSA pour CNews,
21:32 de se prononcer sur les propos et la position de Jean-Luc Mélenchon.
21:34 À l'époque, 82% des personnes interrogées
21:36 avaient dit qu'elles étaient contre la position de Jean-Luc Mélenchon,
21:38 mais il y avait quand même 18% de Français
21:40 qui ne condamnaient pas la posture du leader de la France insoumise.
21:43 18%, là on s'approche en l'occurrence du socle de Jean-Luc Mélenchon.
21:46 - 57% !
21:48 Si Français sur 10, c'est pas...
21:50 - Oui, c'est ça.
21:52 Nous allons accorder un bénéfice du doute
21:54 au 35% complémentaire.
21:56 Mais il est vrai qu'aujourd'hui,
21:58 vous avez vu les images des manifestations
22:00 où Frédéric Aziza est intervenu,
22:02 et où on voit les députés,
22:04 Jean-Luc Mélenchon...
22:06 - Répondre à Frédéric Aziza ?
22:08 - Oui.
22:10 - On va les voir, comme ça vous les commentez après.
22:12 [Générique]
22:14 - Pourquoi vous êtes là, monsieur Porte ?
22:16 - On veut lancer les crimes de guerre du gouvernement israélien.
22:18 - Et les massacres du Hamas ?
22:20 - On a condamné tous les crimes de guerre.
22:22 - Les massacres du Hamas ?
22:24 - On a condamné tous les crimes de guerre.
22:26 - Les massacres du Hamas ?
22:28 - On a condamné tous les crimes de guerre.
22:30 - Les massacres du Hamas ?
22:32 - On a condamné tous les crimes de guerre.
22:34 - Et le terrorisme du Hamas ?
22:36 - On a condamné tous les crimes de guerre.
22:38 - Et le terrorisme du Hamas ?
22:40 - Pas de condamnation.
22:42 - Ce sont des êtres ignobles.
22:44 Ce sont des êtres ignobles.
22:46 Et derrière chaque bâtiment attaqué,
22:48 derrière chaque juif qui se fera assulter,
22:50 derrière chaque acte antisémite,
22:52 derrière chaque acte antisémite,
22:54 ils ont une part de responsabilité.
22:56 Moi je dis, ce sont eux aujourd'hui qui allument le feu,
22:58 Moi je dis, ce sont eux aujourd'hui qui allument le feu,
23:00 qui sont en train de donner une identité
23:02 qui sont en train de donner une identité
23:04 et puis une force politique
23:06 à des criminels.
23:08 - Il y a une division de la nation, là, ils sont responsables.
23:10 - Non seulement ils ne parlent pas d'attentats terroristes
23:12 Non seulement ils ne parlent pas d'attentats terroristes
23:14 en ce qui concerne le Hamas,
23:16 mais maintenant c'est Israël qui serait un Etat terroriste.
23:18 J'ai regardé un peu qui employait cette expression d'Israël,
23:20 qui est un Etat terroriste, et bien figurez-vous qu'une des seules personnalités que j'ai retrouvées,
23:22 c'est Erdogan.
23:24 Ça vous situe un peu les propos de Thomas Porc
23:26 lors de cette manifestation ?
23:28 - En tout cas, on va parler dans un instant de Vladimir Poutine.
23:30 Les Américains sont responsables.
23:32 Et ce qui s'est passé au Daguestan, sur lequel on va revenir,
23:34 sont les Ukrainiens.
23:36 Mais comme il est presque 21h30,
23:38 j'appelle Isabelle Pibolo, bonsoir,
23:40 pour vous rappeler les autres titres de l'actualité ce soir.
23:42 - Bonsoir Olivier,
23:44 bonsoir à tous.
23:46 Après l'annulation du match OM-OL hier,
23:48 suite au caillassage du bus des joueurs lyonnais,
23:50 une ITT de 30 jours a été délivrée
23:52 à l'entraîneur Fabio Grosso,
23:54 blessé au visage.
23:56 Trois enquêtes ont été ouvertes,
23:58 pour violences volontaires en réunion,
24:00 avec préméditation.
24:02 Une seconde, visant des supporters lyonnais,
24:04 pour provocation à la haine raciale et injures à caractère racial.
24:06 Et une troisième,
24:08 pour violences volontaires en réunion,
24:10 sans ITT, et dégradations en réunion.
24:12 À Villers-Cotterêts, dans l'Aisne,
24:14 Emmanuel Macron a inauguré son grand projet culturel,
24:16 la Cité internationale de la langue française.
24:18 Dans son discours,
24:20 le chef de l'Etat a taclé l'écriture inclusive,
24:22 que le Sénat souhaite interdire.
24:24 Le sujet est débattu dans l'hémicycle ce soir.
24:26 Le président a souligné l'importance
24:28 de préserver les fondements de la langue française,
24:30 et de ne pas céder aux aires du temps.
24:32 Enfin, depuis ce week-end,
24:34 les fans de la série culte "Friends" sont en deuil.
24:36 Matthew Perry, alias Chandler Bing,
24:38 est décédé samedi, à l'âge de 54 ans,
24:40 à New York, devant l'immeuble incroyable
24:42 de la Cité internationale de la langue française.
24:44 À New York, devant l'immeuble incontournable
24:46 de la série,
24:48 nombreux sont venus lui rendre hommage.
24:50 Son corps avait été retrouvé sans vie
24:52 dans son domicile de Los Angeles.
24:54 Ici Isabelle.
24:56 La chasse aux Juifs.
24:58 La chasse aux Juifs a pris encore une autre forme,
25:00 une forme qu'on croyait disparue, celle d'un pogrom.
25:02 C'était hier soir, dans un aéroport du Dagestan.
25:04 Je trouve que cette image est absolument incroyable.
25:12 Parce que c'est l'antisémitisme.
25:14 Aujourd'hui, on a ouvert les vannes.
25:16 C'est l'antisémitisme à tout craint.
25:18 Et ça ressemble à l'attaque de diligence.
25:20 Jamais,
25:22 je n'ai vu, dans un aéroport,
25:24 depuis que je suis né, jamais de cette arrivée.
25:26 Drapeau palestinien à la main,
25:28 des dizaines d'hommes ont envahi
25:30 le terminal ainsi que le tarmac,
25:32 à la recherche de passagers d'un vol en provenance
25:34 de Tel Aviv.
25:36 Il faut reconnaître que la police est,
25:38 fort heureusement, intervenue rapidement,
25:40 que les personnels navigants
25:42 ont pu aussi s'interposer.
25:44 Quelques minutes plus tôt,
25:46 ces mêmes hommes avaient forcé l'entrée de l'aéroport.
25:48 Puis c'était installé sur le toit,
25:50 pendant que d'autres vérifiaient
25:52 les identités des passagers à chaque sortie.
25:54 Traquant chaque citoyen israélien.
25:56 Vous voyez, c'est un pogrom.
25:58 C'est le début d'un pogrom.
26:00 Avec la foule très excitée,
26:02 et les gens qui se calent feutres à l'intérieur de l'appareil
26:04 pourront échapper à la sauvagerie de la foule.
26:06 Nous comprenons parfaitement votre indignation.
26:08 Nous l'apercevons très douloureusement.
26:10 Mais il n'en reste pas moins
26:12 que l'avion vole ici depuis Israël
26:14 avec des Israéliens.
26:16 Et qu'il n'y a aucun moyen de fermer cette route,
26:18 vous ne l'interdirez pas
26:20 avec ces actions.
26:22 Le pogrom, c'est normal,
26:24 on le comprend,
26:26 mais en plus, c'est une erreur
26:28 parce que c'est la faute des Juifs.
26:30 Voilà, rappel, peut-être que les pogroms
26:32 en Russie se déroulèrent
26:34 dans la Pérouse jusqu'en 1917.
26:36 Et ensuite en Ukraine
26:38 jusqu'en 1919.
26:40 Deux réactions. Je considère que ce qui s'est passé
26:42 comme une tentative de semer la discorde
26:44 entre les musulmans et les juifs.
26:46 Ça, c'est intéressant parce que
26:48 entre les musulmans et les juifs, de Russie,
26:50 qui entretiennent de bonnes relations d'amitié et de coopération
26:52 depuis des siècles, communiquait du patriage Kyrill.
26:54 C'est intéressant parce que le patriache Kyrill,
26:56 c'est une autorité importante,
26:58 mais surtout c'est un proche de Poutine.
27:00 Et qu'a dit ce soir Vladimir Poutine ?
27:02 D'abord, il accuse l'Ukraine et les services spéciaux
27:04 à l'origine de tout ça,
27:06 d'avoir fomenté,
27:08 via les réseaux sociaux,
27:10 l'assaut de l'aéroport.
27:12 Je ne sais pas sur quoi il s'appuie.
27:14 C'est un peu hors sol.
27:16 Par ailleurs, le président russe affirme que les États-Unis
27:18 sont, selon lui, responsables du chaos mortel au Moyen-Orient.
27:20 Tout est dit.
27:22 Mais ce qui s'est passé
27:24 au Daguescan,
27:26 encore une fois, quand on dit chasse aux juifs,
27:28 là on en a eu la preuve.
27:30 Un pogrom. C'est ce qui s'est passé.
27:32 Les gens de l'appareil qu'on filmait,
27:34 ils ont été terrifiés, terrorisés.
27:36 Mais sûr.
27:38 Qui peut imaginer qu'un pogrom puisse avoir lieu
27:40 dans un aéroport,
27:42 lorsqu'on atterrit, en transit,
27:44 vers une destination ?
27:46 Mais des images comme ça,
27:48 dans ces pays-là,
27:50 vous n'allez pas me dire que c'est improvisé.
27:52 Et que c'est tout d'un coup, comme ça,
27:54 une masse populaire qui décide d'aller rentrer
27:56 à l'aéroport.
27:58 Tout ça s'est préparé, s'est organisé.
28:00 Et si c'est la faute des juifs,
28:02 et cet avion n'avait qu'à ne pas être là,
28:04 ça veut dire que tout ça est monté.
28:06 Cette chasse.
28:08 Moi je pense que derrière tout ça,
28:10 il y a cette idéologie, il y a l'Iran.
28:12 Il y a l'Iran derrière tout ça.
28:14 Il y a l'Iran qui manipule
28:16 toutes ces tendances extrémistes,
28:20 et qui veut absolument
28:22 mettre la pagaille partout.
28:24 Elle veut montrer que le monde
28:26 se révolte contre
28:28 l'impérialisme et contre
28:30 tout ce qui est notre société.
28:32 Et lorsqu'on fait ces manifestations,
28:34 lorsqu'on les voit, on s'attaque
28:36 à un avion, parce qu'il vient d'Israël,
28:38 donc parce qu'il y a certainement
28:40 des juifs dedans, et on crie "Allahou Akbar".
28:42 On n'est pas en train de crier "Palestine vivra",
28:44 encore comme je le disais tout à l'heure.
28:46 On crie "Allahou Akbar". C'est au nom de quoi
28:48 qu'on fait ça ? C'est au nom
28:50 d'une idéologie mortifère
28:52 qui utilise l'islam
28:54 pour faire en sorte
28:56 qu'on assiste à des drames aussi importants.
28:58 On a dit "pogrom", c'est pas "la maison blanche"
29:00 ce soir, on qualifie de pogrom
29:02 ce qui s'est passé.
29:04 Il y a environ 500 000 à 1 million de juifs,
29:06 c'est difficile de savoir en Russie,
29:08 c'est le troisième pays du monde
29:10 par l'importance de sa population,
29:12 et il y a un juif sur deux là-bas qui dit avoir été victime
29:14 à un moment donné dans sa vie d'un acte antisémite.
29:16 Je voulais saluer, avant la pause,
29:18 Yohan, qui est sergent réserviste
29:20 de l'armée israélienne. Bonsoir, Yohan.
29:22 Vous allez commenter dans un instant.
29:24 Les mouvements de trompe,
29:26 ça c'est l'autre partie de notre émission,
29:28 il s'est passé beaucoup de choses.
29:30 Je voulais qu'on voit
29:32 ce qui s'est passé précisément
29:34 aujourd'hui. Accélération
29:36 de l'offensive contre le Hamas,
29:38 des chars israéliens au port de Gaza,
29:40 des combats urbains,
29:42 la poursuite de la stratégie
29:44 du tapis de bombe. Les dernières images
29:46 sont commentées par Régine Delfour
29:48 et le général Clermont.
29:50 Je vous confirme cette intensification.
29:58 En fait, elle a débuté,
30:00 les deux incursions ont débuté jeudi
30:02 et vendredi et se sont accélérées
30:04 dans la nuit de vendredi à samedi.
30:06 Ça, elle a annoncé qu'ils avaient
30:08 frappé plus de six
30:10 sensibles du Hamas,
30:12 notamment des dépôts d'armes,
30:14 des dizaines de positions de lancement de missiles
30:16 anti-chars et puis aussi,
30:18 ils ont frappé une position du Hamas
30:20 avec plus de 20 terroristes
30:22 à l'intérieur.
30:24 Lors d'attaques conjointes
30:26 des forces terrestres et aériennes
30:28 dans la bande de Gaza, nos soldats ont éliminé
30:30 des dizaines de terroristes qui s'étaient
30:32 barricadés dans des bâtiments et qui tentaient
30:34 d'attaquer nos forces qui avançaient vers eux.
30:36 Effectivement, il y a des combats directs
30:38 entre le Hamas et les forces
30:40 de Tsaïre, des combats urbains,
30:42 les fameux combats urbains que tout le monde redoutait,
30:44 mais les combats urbains que Tsaïre ne peut pas éviter.
30:46 Il est possible que les unités qui sont rentrées
30:48 ne sortent pas ou soient remplacées par d'autres unités.
30:50 La différence avec l'étape d'avant,
30:52 c'était qu'avant, on est d'accord, c'était des raids éclairs,
30:54 on rentre, on sort la nuit. Aujourd'hui,
30:56 on rentre le jour, on reste le jour au combat,
30:58 on est appuyé par l'aviation et par
31:00 les drones et par l'artillerie.
31:02 Donc ce sont vraiment des combats de haute intensité
31:04 qui peuvent durer et effectivement qui peuvent
31:06 augmenter en fonction des résultats obtenus
31:08 avec une priorité, bien sûr,
31:10 en tête, dans la tête de Tsaïre,
31:12 c'est limiter les morts côté
31:14 des soldats israéliens et évidemment
31:16 faire en sorte d'épargner
31:18 la vie des otages.
31:20 Nous évaluons constamment la situation et avançons
31:22 étape par étape selon notre plan
31:24 opérationnel. Les attaques se poursuivront
31:26 et s'intensifieront en fonction
31:28 des étapes de la guerre et de ses objectifs.
31:30 On va développer tout ça dans la
31:36 deuxième partie de l'émission, mais juste un mot
31:38 Johan, vous avez senti qu'on était passé
31:40 à une nouvelle phase ?
31:42 Tout à fait,
31:44 on a découvert, nous, même en tant
31:46 que soldats, on a découvert au même moment
31:48 que vous, les opérations qui ont commencé à avoir lieu
31:50 pendant la nuit et
31:52 on se rend bien compte que
31:54 ces décisions qui ont été prises par l'armée israélienne
31:56 de faire rentrer des forces au sol,
31:58 c'était uniquement pour but
32:00 et pour objectif d'atteindre
32:02 le Hama le plus précisément possible
32:04 et de manière la plus
32:06 pointueuse possible afin d'éviter
32:08 les pertes
32:10 civiles au maximum,
32:12 bien que l'armée a conscience qu'elle peut mettre en danger
32:14 des soldats israéliens en faisant
32:16 rentrer des soldats au sol,
32:18 mais c'est encore une fois pour protéger au maximum
32:20 les populations civiles dans la bande de Gaza.
32:22 C'est important ce que vous dites et en même temps
32:24 il y a des résultats aussi concrets
32:26 puisque ce soir il y a une soldate
32:28 qui a été libérée, on va y revenir dans un instant,
32:30 vous restez avec nous, à tout de suite pour la suite
32:32 de Meilleur de l'Info.
32:34 Gilles Tailleb, vice-président de CRIFÉ
32:38 et toujours avec nous dans le Meilleur de l'Info
32:40 ainsi que Thomas Bonnet et Yoann,
32:42 bonsoir, re-bonsoir Yoann, vous êtes réserviste
32:44 de l'armée israélienne, on nous a parlé
32:46 d'une deuxième phase des opérations
32:48 aujourd'hui, est-ce que vous pouvez
32:50 la qualifier davantage ?
32:52 Alors malheureusement je ne peux pas rentrer dans le détail
32:56 des opérations qui sont
32:58 en cours dans la bande de Gaza,
33:00 évidemment pour des raisons confidentielles et pour protéger au maximum
33:02 les forces qui y sont actuellement,
33:04 mais ce que je sais,
33:06 ce que je peux vous dire en tout cas, c'est que les forces
33:08 avancent prudemment,
33:10 tout est réfléchi, les plans
33:12 changent régulièrement en fonction des
33:14 informations qui sont obtenues par les renseignements israéliens
33:16 et
33:18 le but évidemment de prendre son temps
33:20 d'opérer de manière
33:22 réfléchie, calme et rationnelle
33:24 pour obtenir les meilleurs
33:26 résultats dans les meilleures conditions possibles
33:28 en préservant au maximum la vie de nos soldats.
33:30 Parmi les résultats obtenus
33:32 en tout cas ces dernières heures par Tssal,
33:34 l'armée israélienne a pu délivrer l'une de ses
33:36 soldats qui avait été enlevée, annonce ce soir
33:38 Benjamin Netanyahou, écoutez.
33:41 La nuit dernière, nos forces ont libéré
33:43 le soldat Ory Megidish
33:45 des mains du Hamas.
33:47 Ory avait été enlevé le matin du 7 octobre.
33:49 Bienvenue à la maison, Ory.
33:51 Les appels au cessez-le-feu sont des appels
33:55 à la capitulation d'Israël devant le Hamas,
33:57 devant le terrorisme,
33:59 devant la barbarie.
34:01 Cela n'arrivera pas.
34:03 Donc pas de cessez-le-feu, ça c'est hors de question.
34:07 Il y a une pression internationale
34:09 sur les épaules de
34:11 Benjamin Netanyahou,
34:13 Johan. Donc pour vous, ça veut dire
34:15 que vous êtes encore plus mobilisés que jamais ?
34:17 C'est évident pour nous, aucun soldat
34:21 n'a l'impression d'accepter un cessez-le-feu.
34:23 On a bien conscience que
34:25 en histoire, on a montré tous les cessez-le-feu qui ont été demandés
34:27 par le Hamas. C'était juste
34:29 des périodes pour se réarmer,
34:31 pour mieux se préparer à réattaquer.
34:33 Donc c'est évident que les cessez-le-feu
34:35 n'ont pas d'actualité.
34:37 On est très contents
34:39 que cette soldat puisse être libéré.
34:41 C'est très émouvant pour nous, c'est rassurant.
34:43 On voit que l'armée opère
34:45 et fait ce qu'il faut pour libérer
34:47 tous les otages qui sont encore
34:49 en captivité. Donc on en a actuellement 228
34:51 qui sont encore entre les mains
34:53 de ces terroristes.
34:55 Le plus jeune a 9 mois,
34:57 et on a des personnes âgées qui sont aussi maintenues.
34:59 Donc évidemment
35:01 tout est fait
35:03 en force pour qu'on puisse les récupérer
35:05 le plus rapidement possible et dans le meilleur état possible.
35:07 Dans le brief de l'armée israélienne,
35:09 on a entendu aujourd'hui qu'il y avait eu
35:11 150 cibles souterraines
35:13 atteintes dans les sous-sols de Gaza.
35:15 Comment faire pour l'armée israélienne
35:17 pour chasser les terroristes qui se trouvent
35:19 dans ce qu'on appelle ce métro de Gaza,
35:21 500 kilomètres de tunnel sous Gaza.
35:23 C'est plus qu'une ville sous une ville.
35:25 Est-ce que c'est possible ?
35:27 A votre avis,
35:29 est-ce que c'est une cible
35:31 qu'on peut faire d'un coup ?
35:33 Il faut y aller petit à petit ?
35:35 En fait, c'est obligé d'être progressif
35:39 pour avoir conscience qu'en fait
35:41 le métro en Israël,
35:43 les différents qui sont
35:45 dans toute la bande de Gaza,
35:47 c'est une superficie qui est plus grande
35:49 que la bande de Gaza elle-même.
35:51 C'est sur plusieurs étages.
35:53 On parle de plusieurs dizaines, voire 100 mètres de profondeur
35:55 pour les tunnels les plus profonds.
35:57 Et c'est des tunnels
35:59 qui sont construits en épis de blé
36:01 dont les QG sont en général
36:03 sous des zones
36:05 qui sont impossibles
36:07 à viser par l'armée de l'air.
36:09 Ça va être sous des hôpitaux,
36:11 ça va être sous des écoles,
36:13 ça va être des zones qui sont considérées comme humanitaires.
36:15 Donc c'est des endroits qui sont accessibles uniquement
36:17 par voie terrestre pour éviter évidemment
36:19 de bombarder des zones compliquées d'un point de vue international.
36:21 Ça sera ma dernière question.
36:23 Il paraît qu'Israël a une arme secrète.
36:25 C'est la presse anglaise qui en parlait.
36:27 Ça s'appelle la bombe éponge, Spombombe.
36:29 Je ne sais pas si vous avez entendu parler de ça.
36:31 Vous voyez le dessin
36:33 qui a été
36:35 publié par la presse anglaise.
36:37 Vous avez dans cette poche-là deux gaz volatiles
36:39 dont la rencontre, lorsqu'on a enlevé le séparateur,
36:41 provoque une réaction chimique, la création
36:43 d'une mousse expansive qui durcit et qui emprisonnerait
36:45 ceux qui se trouveraient dans les tunnels.
36:47 La question qui se pose quand même,
36:49 c'est qu'on utilise ça, on sait très bien qu'il y a des otages.
36:51 Donc voilà, c'est un gadget magique.
36:53 Est-ce que vous en avez entendu parler, Johan ?
36:57 Non, je viens de le découvrir et je trouve ça génial.
36:59 Je suis sûr qu'il y a d'autres choses qui sont encore secrètes
37:03 qu'on ne connaît pas et que seulement
37:05 les soldats qui les utilisent en connaissent l'existence.
37:07 Je suis sûr que l'armée
37:09 emploiera tous les moyens nécessaires
37:11 pour libérer les otages
37:13 et pour en venir à bout du Hamas.
37:15 Ils utiliseront toutes les technologies
37:17 et tous les moyens qui sont en leur possession
37:19 en espérant
37:21 pouvoir récupérer les otages, évidemment.
37:23 Mais chaque opération
37:25 de libération d'otages, on a conscience
37:27 qu'on rentre en opération,
37:29 on espère sortir avec les otages,
37:31 mais ce n'est pas forcément gagner d'avance.
37:33 Évidemment, il y en a plus de 230
37:35 toujours dans la bande de Gaza.
37:37 Merci beaucoup, Johan, d'avoir été en direct avec nous.
37:39 Peut-être ajouter un commentaire
37:41 à cette guerre.
37:43 Qui va se jouer sur le terrain ?
37:45 En réalité, on a bien compris que...
37:47 Une guerre comme celle-là ne peut pas se gagner autrement
37:49 que sur le terrain. Et moi, je suis en amélioration
37:51 devant ces jeunes et les mots
37:53 qu'ils emploient dans les conditions
37:55 dans lesquelles ils sont obligés et devraient.
37:57 Ils parlent de protection des populations
37:59 civiles, ils parlent du risque
38:01 qu'ils vont prendre,
38:03 le temps qu'ils vont prendre pour cette intervention,
38:05 parce que chaque vie est importante, la vie d'un palestinien,
38:07 la vie d'un israélien, la vie de qui
38:09 que ce soit, à la même valeur.
38:11 Mais moi, je veux revenir à certains
38:13 mots qu'utilisent les détracteurs d'Israël.
38:15 On parle de résistants pour ces criminels,
38:17 mais que ces résistants sortent
38:19 de leur trou de rats, et qu'ils aillent
38:21 se battre, et qu'ils envoient leur population
38:23 se protéger à 70 mètres sous terre.
38:25 Ce serait peut-être ça, de faire un acte héroïque.
38:27 Pas de laisser la population en haut
38:29 se faire bombarder, les empêcher
38:31 de se sauver, et se cacher à 70 mètres
38:33 et 100 mètres sous terre, avec des
38:35 otages. C'est ça qu'il faut montrer
38:37 à tout le monde. Et notre population et nos concitoyens
38:39 doivent comprendre que c'est contre ces barbares
38:41 et contre ces criminels qu'on
38:43 se bat, et pas contre la population palestinienne
38:45 qui est au-dessus et qui
38:47 subit ces tirs. - En attendant, l'ONU,
38:49 abonné absent, mais on va
38:51 passer rapidement ce soir,
38:53 puisqu'il reste moins de deux minutes.
38:55 Je voulais qu'on écoute pour terminer
38:57 quelque chose qui va peut-être
38:59 animer ou nourrir votre réflexion,
39:01 un ambassadeur, Raphaël Morave,
39:03 ambassadeur et chargé d'affaires d'Israël en France.
39:05 Hier, il était sur le plateau de l'Ordre des pros.
39:07 Il a lancé un avertissement.
39:09 - L'histoire nous a montré que quand on se prend
39:13 aux Juifs, ça commence par les Juifs, mais ça ne se termine
39:15 pas avec les Juifs. Et les djihadistes
39:17 disent eux-mêmes, après le samedi,
39:19 il y a le dimanche. C'est-à-dire, après qu'on s'empare
39:21 des Juifs, on s'empare des chrétiens.
39:23 Alors chacun fera sa réflexion et sa décision dans quel
39:25 camp il veut être.
39:27 - Après les Juifs, il y aura les chrétiens. - Vous savez, on en parlait
39:29 tout à l'heure, quand on entend la réflexion
39:31 d'Erdogan,
39:33 Erdogan parle de quoi ? Il parle de la bataille
39:35 de la croix
39:37 contre le croissant.
39:39 C'est une guerre sainte qu'il est en train de livrer.
39:41 Et il n'a pas
39:43 parlé de la Maguen David. Il est passé carrément
39:45 à la croix.
39:47 Oui, cette bataille, elle est
39:49 la bataille de notre civilisation
39:51 contre des envahisseurs qui, encore une fois,
39:53 je le dis, utilisent
39:55 l'islam pour
39:57 en faire une cause
39:59 qui veut anéantir
40:01 le monde et notre population
40:03 tout entière. C'est ce que
40:05 révèlent les chiffres des sondages.
40:07 Tout le monde doit se réveiller parce que c'est un combat
40:09 qui est le combat de tous. - Thomas, il y aura encore des questions
40:11 là-dessus à l'Assemblée, demain ? - Sans doute.
40:13 C'est encore dans tous les esprits,
40:15 notamment les propos de la France insoumise qui font polémique.
40:17 - Merci beaucoup
40:19 d'avoir été avec moi ce soir.
40:21 Merci Gilles Taillet, merci Thomas Bonnet. Dans un instant,
40:23 évidemment, c'est Soir Info.
40:25 Je remercie Adrien Faudreneau,
40:27 je remercie Valérie Acknin
40:29 pour avoir préparé cette émission.
40:31 Julien Pasquet, dans un instant,
40:33 Soir Info, Bavay, on se retrouve demain soir.
40:35 ...