Olivier Véran: "Il est totalement inacceptable qu'il y ait à déplorer autant d'actes antisémites en France"

Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, fait le point après le Conseil des ministres de ce 31 octobre.

Transcript

00:00 Mais on parle d'antisémitisme, madame.

00:03 Quel type de réponse voudriez-vous qu'on adopte, si ce n'est la fermeté à l'encontre de ceux qui tiennent des propos antisémites,

00:10 qui vont taguer des croix, des étoiles de David sur les portes des gens,

00:14 qui menacent à tel enseigne des populations, des Français, parce qu'ils sont de confession juive,

00:20 que ceux-ci hésitent parfois à sortir de chez eux, à mettre leurs enfants à l'école ?

00:24 La fermeté, bien sûr, est la réponse qui convient dans ce type de situation.

00:27 La fermeté la plus extrême, la plus totale, aucune impunité ne saurait être tolérée.

00:31 Et je dois le dire, l'antisémitisme qui se fait jour sur le sol français,

00:36 nous pouvons aussi le déplorer en Angleterre, en Allemagne, et dans la plupart des pays d'ailleurs européens, ça n'a pas de sens.

00:41 Est-ce que vous avez peur d'une escalade ? On l'a vu aux États-Unis, on voit ce qui se passe à Londres notamment.

00:46 Je redis que nous refusons toute importation du conflit et d'importation de la violence sur notre sol national.

00:52 Ce qui se passe en Israël, ce qui se passe à Gaza, relève de la situation au Moyen-Orient.

00:58 Cette situation nécessite, et c'est le cas d'ailleurs, un mandat de l'Organisation des Nations Unies,

01:04 une mobilisation de la communauté internationale, aux côtés des Israéliens,

01:07 pour lutter contre le djihadisme islamique, quelle que soit sa forme, parce qu'il provoque des attentats,

01:12 et que c'est un ennemi commun que nous affrontons tous.

01:14 Mais ce conflit n'a pas, et ces violences n'ont pas, à être importées sur le sol français.

01:18 C'est totalement inacceptable qu'il y ait à déplorer autant d'actes antisémites.

01:23 Je le redis, ça n'a pas de sens, et oui, la fermeté est nécessaire.

01:26 C'est ça.