• l’année dernière
A la une de cette édition, le président ukrainein de plus en plus esseulé. Volodymyr Zelensky fait face à une situation militaire délicate et certains de ses proches se livrent à des confidences assez pessimistes.

Nous ouvrirons ensuite une page société avec l’offensive pro-avortement du président Macron qui entend inscrire l’avortement dans la Constitution.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:25 Bonsoir à la une de cette édition. Le président ukrainien de plus en plus esselé.
00:30 Volodymyr Zelensky fait face à une situation militaire délicate
00:33 et certains de ses proches se livrent à des confidences assez pessimistes.
00:38 Nous ouvrirons ensuite une page société en France avec l'offensif pro-avortement
00:42 du président Macron qui entend inscrire l'IVG dans la Constitution.
00:46 [Générique]
00:50 Volodymyr Zelensky est-il le seul à vouloir poursuivre la guerre en Ukraine
00:53 alors que la situation est de plus en plus délicate pour les combattants de Kiev ?
00:56 Des proches du président se sont laissés aller à quelques confidences
01:00 et les espoirs de victoire semblent avoir fait long feu. Elise Blaise.
01:04 Personne ne croit en notre victoire comme moi.
01:08 En prononçant cette phrase il y a quelques semaines,
01:10 Volodymyr Zelensky ne croyait pas si bien dire.
01:13 Au fil d'un reportage écrit dans le magazine Time, l'équation est simple.
01:18 Le seul à ne pas avoir compris que la défaite ukrainienne était inéluctable
01:22 est celui qui est à la tête du pays.
01:25 Dans son entourage, certains se risquent à évoquer une croyance messianique
01:29 en la victoire de la part du président. Peut-être, mais pas seulement.
01:33 La conviction de Zelensky vient aussi de son refus de voir la réalité.
01:38 Une réalité particulièrement dure pour le camp ukrainien
01:41 qui accuse aussi la résurgence du conflit israélo-palestinien
01:44 comme nous l'explique l'historien militaire spécialiste de la réopérative, Sylvain Ferreira.
01:49 Aujourd'hui, après presque un mois de combats intenses entre Israël et le Hamas,
01:55 on se rend compte que l'ensemble des moyens dont dispose l'armée américaine
02:00 est mis au service d'Azzahal et donc au détriment de l'effort de guerre ukrainien.
02:06 Et donc aujourd'hui, tout le monde réalise que face en plus à l'offensive
02:10 que mènent les Russes sur plusieurs endroits du front depuis le 10 octobre
02:14 et en particulier autour d'Avdivka,
02:16 la situation de l'armée ukrainienne devient de plus en plus précaire.
02:20 Si on en croit les chiffres qui sont donnés à la fois par les observateurs au SIN
02:26 ou même par Moscou, on est sur des pertes qui sont de plus en plus importantes
02:31 et qui s'accumulent.
02:32 Aujourd'hui, d'après ce que Shoigu a déclaré en début de semaine,
02:36 l'armée ukrainienne aurait perdu 90 000 tués et blessés
02:40 depuis le début du mois de juin et sa fameuse contre-offensive.
02:43 Donc il apparaît évident qu'il va falloir trouver une solution de sortie.
02:47 Pour le moment, personne n'a d'idée précise sur quelle solution.
02:51 Mais en tout cas, on voit bien que, comme l'a expliqué Jalouzny,
02:54 on va peut-être se retrouver dans une situation
02:57 où il n'y aura tout simplement plus assez de combattants pour pouvoir suivre la guerre.
03:02 Une pénurie d'hommes qui s'ajoute donc aux pénuries de matériel
03:05 engendrés par les limites de la production ukrainienne,
03:07 mais aussi par la levée des approvisionnements étrangers,
03:10 du ralentissement américain au blocage slovak et polonais.
03:14 Une tendance qui renforcera sans doute le sentiment de trahison
03:17 de Volodymyr Zelensky à l'égard des Occidentaux
03:20 et tout particulièrement des Etats-Unis,
03:22 qui ont œuvré depuis 2014 en faveur d'un affrontement direct avec Moscou.
03:26 Mais le président ukrainien ne veut pas s'avouer vaincu.
03:29 Malgré l'impression de recevoir assez pour survivre, mais pas assez pour gagner,
03:33 il refuse toute hypothèse pour sortir de la guerre.
03:36 Un entêtement qui pousse de plus en plus de hauts gradés à désobéir aux ordres,
03:40 y compris quand il s'agit d'ordres venant directement du bureau présidentiel.
03:44 De nombreux commandants s'en tiennent désormais à tenir les lignes et rester dans les tranchées.
03:48 De son côté, le président Zelensky a répété à l'envie que pour lui,
03:52 un gel du conflit est égage de défaite.
03:55 Une déclaration loin d'être anodine dans un contexte de politique intérieure en suspens.
04:00 On a une annonce récente nous expliquant que les élections présidentielles
04:06 qui étaient prévues pour l'année prochaine vont vraisemblablement être reportées à cause de la guerre.
04:13 On remarquera que les élections présidentielles russes qui doivent se tenir au mois de mars l'année prochaine,
04:18 elles ne sont pas, semble-t-il, soumises à ce genre de désagréments.
04:22 Et on voit que plusieurs candidats autres que Zelensky pourraient apparaître,
04:27 et notamment le général Zalouzhny, donc c'est un petit peu paradoxal,
04:31 puisque c'est quand même aujourd'hui encore le chef de l'armée ukrainienne,
04:34 même si on a annoncé son éventuel départ suite à l'échec de l'offensive d'été.
04:39 Et puis on a un invité surprise qui serait Arestovich.
04:42 Depuis qu'il a quitté le gouvernement et l'entourage proche de Zelensky,
04:48 il laisse entendre que lui aussi serait candidat.
04:50 Il a dit que pour lui, il n'était pas question d'arrêter la guerre,
04:53 mais par contre qu'il était question d'une certaine manière de la geler,
04:57 c'est-à-dire de stopper toutes les opérations offensives de l'armée ukrainienne s'il venait à être élu.
05:02 Donc on rentrerait finalement de facto dans le scénario que beaucoup,
05:07 dont je fais partie, annoncent depuis plusieurs mois, d'une guerre à la coréenne.
05:12 Une guerre larvée à l'image de celle opposant Nord et Sud de la Corée,
05:17 avec un arrêt des combats scellé par un armistice et non un traité de paix.
05:21 Une forme de statu quo qui n'aurait pas grand intérêt sinon de repousser la défaite dans le temps.
05:26 Une hypothèse qui ne devrait pas satisfaire Volodymyr Zelensky
05:29 qui déclare qu'une trêve signifierait de laisser une plaie ouverte aux générations futures.
05:34 Pour le moment, l'idée d'une paix reste tout à fait vague, tout à fait brumeuse,
05:40 d'autant que sur le terrain, étant donné que les Russes ont maintenant un ascendant à la fois numérique, matériel,
05:46 et qu'ils en profitent pour mener des opérations offensives sur un nombre de points de plus en plus nombreux sur le front,
05:52 et notamment autour d'Abdifka, je pense que malheureusement on est encore dans des délais d'au moins plusieurs mois
06:00 et qu'il faudra probablement attendre la fin des opérations hivernales au printemps prochain pour y voir plus clair.
06:07 Pas de perspective de paix à court terme donc, à plus forte raison qu'il apparaît de plus en plus clairement
06:13 que l'issue de la guerre en Ukraine ne dépendra pas de Kiev, loin de là.
06:17 Le problème dans tout ça, c'est de reconnaître en Occident, et non pas en Ukraine,
06:22 mais de se préparer à reconnaître sa défaite et l'humiliation qui va avec.
06:27 Il ne faut pas oublier qu'on est dans une séquence pour les Américains qui commencent avec le retrait d'Afghanistan,
06:34 avec les revers en Syrie et en Irak, et donc qui culmineraient encore à un point supérieur aujourd'hui
06:41 avec l'abandon du régime de Kiev.
06:44 Abandon que je prédis depuis plusieurs mois, parce qu'effectivement les conditions objectives nous amènent à cette conclusion
06:51 et que finalement Kiev s'achèvera comme le régime de Saïgon et du Sud-Vietnam en 1975.
06:58 Mais donc pour le moment la question ce n'est plus objectivement les conditions de la paix,
07:02 c'est objectivement les conditions d'une humiliation pour le camp américain et ses soutiens otanesques.
07:08 Une humiliation que Washington tente donc d'éviter par un désengagement progressif du théâtre ukrainien
07:14 au profit du conflit israélo-palestinien qui a le mérite d'être davantage soutenu par l'opinion américaine
07:20 à un an pile de l'élection présidentielle.
07:23 Au vu de cet agenda, pas étonnant que le magazine Time décide de dévoiler le désespoir de l'entourage de Volodymyr Zelensky
07:30 à l'heure même où des dizaines d'avions américains débarquent du matériel en Méditerranée orientale
07:35 à une cadence jamais vue depuis l'invasion en Irak.
07:39 Diversion sociétale pour Emmanuel Macron.
07:45 Le président de la République a l'intention de donner à l'avortement une valeur constitutionnelle,
07:49 une mesure en apparence symbolique mais les conséquences pourraient être plus lourdes qu'il n'y paraît.
07:54 Explication Renaud de Bourleuf.
07:56 L'avortement sacralisé dans le marbre de la Constitution.
07:59 Dimanche, le chef d'État a annoncé qu'un projet de loi visant à inscrire l'interruption de grossesse
08:04 dans la Constitution serait envoyé cette semaine au Conseil d'État.
08:07 L'idée est de rajouter à l'article 34 de la loi suprême la disposition suivante.
08:12 La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme qui lui est garantie
08:16 d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.
08:19 Le président a ainsi déclaré qu'à partir de 2024, la liberté des femmes de recourir à l'IVG sera irréversible.
08:26 Première étape, l'examen par le Conseil d'État, puis une présentation au Conseil des ministres d'ici à la fin de l'année.
08:31 Le texte doit ensuite être adopté par les deux chambres, puis pour réviser la Constitution,
08:35 les députés et sénateurs réunis en congrès doivent approuver le texte à la majorité des 3/5 exprimés.
08:41 Un changement qui n'est pas que symbolique.
08:43 Le professeur de droit Guillaume Bernard souligne que faire de l'avortement une liberté garantie par la loi suprême du pays
08:49 est un risque sérieux pour la clause de conscience des médecins.
08:53 Si on constitutionnalise la liberté de recourir à l'avortement, ça risque vraisemblablement de porter préjudice à la liberté de conscience des médecins.
09:03 Théoriquement, les médecins ont la possibilité de refuser d'y participer, de participer à tel acte.
09:11 Si c'est un droit fondamental, on peut se demander si les médecins ne seraient pas contraints d'y participer.
09:19 Et donc ça violerait la liberté de conscience des médecins.
09:21 Un texte qui deviendrait un coup de tonnerre pour de nombreux professionnels de santé.
09:24 Ceci verrait une dénaturation de leur vocation.
09:27 De quoi se demander pourquoi ce sujet aussi sensible n'est pas soumis au référendum.
09:31 La volonté du président de contourner la consultation populaire est d'autant plus surprenante qu'il est sûr d'y obtenir un résultat favorable.
09:37 Cette constitutionnalisation de l'avortement, ça vient d'une proposition de révision de la constitution qui vient de LSI, de la France Insoumise.
09:45 Si le texte avait continué la procédure normale, il y aurait obligatoirement eu un référendum.
09:55 Parce que quand on révise la constitution, quand c'est d'origine parlementaire, c'est obligatoirement un référendum.
10:02 Si en revanche on révise la constitution et que c'est un projet gouvernemental, dans ce cas-là, le président de la République a le choix entre le congrès et le référendum.
10:12 Et donc là, le gouvernement a décidé de le reprendre à son compte pour qu'il n'y ait pas de référendum.
10:21 L'organisation des débats aurait dû conduire en fin de campagne du référendum à donner autant de temps de parole à ceux qui sont contre que ceux qui sont pour.
10:33 Et ils craignaient que derrière le débat sur la constitutionnalisation de l'avortement soit à nouveau remis en cause le principe même de l'avortement.
10:42 Mieux vaut pour Emmanuel Macron une confrontation réservée aux parlementaires.
10:45 Faire intervenir les acteurs associatifs aurait mis en lumière des problèmes qui seront sans doute peu discutés dans l'hémicycle.
10:51 La liberté de conscience des praticiens, les aides et alternatives à apporter aux femmes en situation de détresse.
10:56 Au lieu de cela, le pouvoir utilise des actes politiciennes pour protéger une pratique qui n'est même pas menacée et qui est en augmentation.
11:02 Un paradoxe que souligne le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert.
11:05 Cette constitutionnalisation de l'avortement est un projet inutile.
11:08 Alors que nous avons 234 000 avortements en 2022, c'est une année record.
11:14 Projet inutile et inept.
11:17 La bonne réponse serait de faire en sorte qu'on puisse avoir des politiques qui réduisent le nombre d'avortements.
11:24 Parce que c'est un impact démographique.
11:26 Pour nous, c'est un mauvais débat.
11:29 Évidemment, probablement clientéliste, électoraliste et qui ne prend pas du tout en compte gérer la souffrance de la France.
11:36 Il y a aujourd'hui de multiples crises, démographiques, je l'ai dit, sécuritaires, économiques.
11:44 On a un avortement colossal et la priorité du président de la République serait de réunir le Congrès pour faire voter une loi de ce genre.
11:54 C'est un coup, c'est un effort colossal.
11:59 Alors qu'il y a bien d'autres sujets qui sont importants pour les Français.
12:02 Et comme je le disais, 234 000 avortements, que fait-on pour réduire la peine, le drame ?
12:08 Que sont ces avortements ?
12:10 Les femmes qui aujourd'hui avortent sont bien souvent poussées par leur entourage.
12:15 Il y a une pression économique également.
12:18 Et donc il faut faire en sorte de déployer de grandes politiques de prévention, d'accompagnement familial.
12:26 Parce qu'on sait aussi qu'il y a plus le niveau de précarité est élevé, plus il y a d'avortement, de risque d'avortement.
12:33 Donc il faut vraiment accompagner les gens et tout ça est à rejeter en bloc.
12:37 Et il n'a aucun sens à la mesure où l'avortement n'est pas menacé en France, malheureusement.
12:46 Et passons à présent à l'actualité en bref.
12:49 Une tempête dévastatrice.
12:51 Dans la nuit de mercredi à jeudi, la tempête Yaran a soufflé sur l'ouest et le nord de la France.
12:56 La rafale la plus puissante a été mesurée dans le Finistère à près de 210 km/h.
13:00 Ce jeudi matin, 1,2 millions de foyers d'essence électricité, dont les deux tiers en Bretagne.
13:05 1315 personnes ont dû être déplacées.
13:08 Une personne est morte dans un accident provoqué par la chute d'un arbre sur un poids lourd, dans l'Aisne.
13:13 Département qui était pourtant seulement en vigilance jaune.
13:16 Nouvelle augmentation du taux d'intérêt.
13:18 A partir du 1er novembre, le taux d'usure pour les prêts de 20 ans et plus est désormais de 5,91%.
13:23 Le calcul est fait tous les mois par la Banque de France et l'augmentation est cette fois moindre par rapport au mois précédent.
13:28 En octobre, le taux était de 5,8%.
13:31 Augmentation aussi de la consultation médicale en ce début d'automne.
13:34 A partir du 1er novembre, il faut débourser 26,05€ chez le généraliste et 31,05€ chez le spécialiste, soit 1,5€ de plus dans les deux cas.
13:42 Une montée issue du règlement arbitral pris au printemps par l'État après l'échec des négociations conventionnelles entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux.
13:51 Prudence après un vaccin fatal.
13:53 Le secrétaire général de l'enseignement catholique a appelé ses établissements scolaires à suspendre la campagne de vaccination contre le papillomavirus.
14:00 En Loire-Atlantique, quelques jours avant les vacances de la Toussaint, un élève de 5ème a eu un malaise après avoir reçu sa piqûre, entraînant une chute mortelle.
14:08 L'Agence régionale de santé des Pays de la Loire considère que le malaise n'est pas lié à la qualité du vaccin ni à un défaut de fabrication.
14:15 Toujours est-il que l'enseignement catholique préfère attendre la fin des investigations avant de reprendre ou non la campagne de vaccination.
14:22 Procès d'un pédo criminel.
14:24 A partir de demain vendredi, Jean-Christophe Queneau sera jugé par la Cour criminelle de Paris.
14:29 Il est accusé de 6 viols et 19 agressions sexuelles sur des garçons âgés de 10 à 17 ans entre janvier 2014 et octobre 2017.
14:36 Des faits qui se sont produits en Malaisie.
14:38 Cet ancien professeur de français à Singapour aurait, plus généralement, abusé une cinquantaine d'enfants dans différents pays d'Asie du Sud-Est.
14:45 174 000 photos et vidéos le mettant en scène avec des enfants ont été saisies par les enquêteurs.
14:50 L'individu a affirmé qu'il s'assurait du consentement de ses jeunes victimes.
14:54 L'Arkom voit rouge avec le conflit israélo-palestinien. Mardi, l'autorité de régulation de l'audiovisuel et du numérique, l'Arkom, a annoncé être saisie pour deux propos tenus dans les médias.
15:03 D'abord la chronique de Guillaume Meurice sur France Inter.
15:06 Dimanche, l'humoriste a évoqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou comme un déguisement d'Halloween pour faire peur et l'a qualifié de nazi sans prépuce.
15:14 Ensuite, les propos de Caroline Fourest sur BFM TV.
15:17 Lundi, il essaye d'estimer que, contrairement au Hamas qui tue volontairement des enfants, Israël n'aurait tué des enfants que involontairement.
15:23 Les deux sorties ont provoqué des concerts d'indignation.
15:26 Après le Qatar, l'Arabie Saoudite.
15:29 La Coupe du monde de football 2034 devrait être organisée par le Royaume Saoudien.
15:33 Le seul autre rival, l'Australie, s'étant désistée mardi.
15:36 Après l'édition 2022 chez le voisin Qatari, les mêmes questions reviennent.
15:40 La compétition en hiver et les conséquences sur la santé des joueurs.
15:43 Les stades climatisés et la question des droits de l'homme dans la péninsule.
15:47 Depuis 18 mois, Riad s'active pour développer le football dans son pays à grand coup de petrodollars en s'offrant des grands noms à l'image du champion portugais Cristiano Ronaldo.
15:54 Nouvel investissement de Disney.
15:56 Le géant étasunien du divertissement débourse 8,6 milliards de dollars pour acheter la totalité des parts de Hulu, une plateforme de vidéos à la demande dont il possède déjà 67%.
16:04 Le groupe californien espère ainsi remonter la pente alors que sa plateforme Disney+ a perdu des abonnés trois trimestres de son existence.
16:10 Disney a souffert de la grève des scénaristes et des acteurs, mais aussi d'une lassitude du public quant à la promotion du wokisme.
16:16 Les Américains et la géographie.
16:18 En Suède, l'Office de Tourisme National a mené une campagne humoristique pour cesser d'être confondu avec la Suisse.
16:24 Récemment, le président des Etats-Unis Joe Biden a encore fait une gaffe en confondant les deux pays lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet de l'OTAN.
16:31 À sa décharge, il n'est pas le premier à faire cette boulette.
16:33 Ses prédécesseurs Jimmy Carter et George W. Bush en ont fait aussi.
16:36 De plus, il est déjà arrivé à Wall Street que le drapeau suisse soit hissé pour l'entrée en bourse d'une compagnie suédoise.
16:41 L'explication est principalement due à une méconnaissance par les Américains des pays d'Europe et à la relative proximité d'écriture des deux noms de pays.
16:48 50% des citoyens états-uniens admettent ne pas être capables de distinguer la Suisse et la Suède.
16:53 Certains avouent même avoir failli réserver un avion pour la mauvaise destination.
16:56 Pas sûr que les résultats pour une question analogue en France soient beaucoup plus glorieux aujourd'hui.
17:00 Le pas français.
17:02 Le pape François l'ave plus vert que vert.
17:04 Mercredi, le souverain pontife a annoncé qu'il assisterait à la COP 28 sur le climat aux Émirats Arabes Unis début décembre.
17:10 En octobre, il avait déjà reçu au Vatican le président de la COP 28, qui est également ministre de l'industrie et patron de la compagnie pétrolière des Émirats Arabes Unis.
17:18 C'est la première fois qu'un pape participe à un sommet de la COP depuis sa création en 1995.
17:23 Des innovations scientifiques qui tournent mal.
17:25 Aux États-Unis, le deuxième passé au monde à avoir reçu une grève de cœur,
17:28 d'un port génétiquement modifié, est décédé six semaines après l'opération.
17:32 Laurence Fossette, âgée de 58 ans, avait été jugée inéligible pour une transplantation de cœur humain à cause d'une maladie cardiaque.
17:39 Dans un instant, un zoom avec Patrick Villiers, professeur émérite des universités en histoire maritime,
17:48 sur son ouvrage "Traite des noirs et navires négriers au XVIIIe siècle", également au programme IMEDIA.
17:54 C'est maintenant la fin de ce programme.
17:56 Merci pour votre fidélité.
17:58 A demain, bonsoir.
18:00 [Musique]

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