Avec Julien Sanchez, Vice-président du Rassemblement national, Maire de Beaucaire (Gard), 16 000 habitants
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00:00 - Sud Radio, 7h46, un imam condamné à 8 mois de prison avec sursis.
00:05 Il a été reconnu coupable d'apologie du terrorisme et de provocation à la haine et à la violence,
00:10 après des propos tenus sur les réseaux sociaux.
00:12 Cet imam, il prêchait dans la mosquée de Bocchière, dans le Gard pour en parler.
00:16 Je reçois justement le maire de Bocchière. Bonjour Julien Sanchez.
00:19 - Bonjour.
00:20 - Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:22 Vous êtes le maire de Bocchière, vice-président également du Rassemblement National.
00:26 8 mois de prison avec sursis, c'est une peine qui vous semble être à la hauteur des propos tenus par cet imam.
00:33 - Ecoutez, vous savez qu'en France, on n'a pas le droit de commenter des décisions de justice,
00:37 donc il faut être prudent dans ce qu'on dit, mais je place simplement votre attention sur le fait que
00:44 soit il est coupable, soit il n'est pas coupable.
00:46 En l'occurrence, on parle d'apologie du terrorisme, on parle également d'appel à la haine.
00:53 Donc soit il est coupable, soit il n'est pas.
00:56 Mais je crois qu'il ne se fait pas mystère que ces propos ont été tenus.
01:01 Et donc effectivement, 8 mois avec sursis pour apologie du terrorisme et appel à la haine envers les Juifs,
01:09 je trouve que c'est étonnant.
01:12 - C'est étonnant, c'est trop léger ?
01:15 - Je trouve que c'est très étonnant et à mon sens, ça mérite davantage, effectivement.
01:26 - On vous l'avait déjà signalé ou pas, justement, cet imam auparavant, Julien Sanchez ?
01:31 - Pas du tout, pas du tout. Vous savez que moi je suis maire depuis 9 ans et demi.
01:35 Cet imam est là depuis à peu près 3 ans apparemment.
01:39 Et moi j'avais écrit plusieurs fois au ministre de l'Intérieur et à la préfecture
01:45 pour demander la liste des fichiers S de ma commune et on ne m'a jamais répondu.
01:51 On m'a dit que je n'avais pas le droit d'avoir ces informations.
01:53 Ensuite, on m'a dit que si j'interrogeais sur des personnes en particulier, on pourrait m'y répondre.
01:59 Donc j'ai envoyé une liste de personnes dont je souhaitais savoir si elles étaient des fichiers S.
02:04 On ne m'a jamais répondu non plus. On ne m'a jamais répondu.
02:09 Je n'ai que de courriers pour me dire si telle personne ou telle personne était fichier S ou non.
02:13 Donc voilà, vous voyez, les maires sont laissés complètement sans informations.
02:17 Or ces informations, seul l'État les possède. Donc seul l'État peut les donner au maire.
02:22 Je rappelle que les cultes, c'est le ministre de l'Intérieur qui en est chargé.
02:26 - Mais ce n'est pas de la responsabilité aussi justement du maire de savoir ce qu'il se passe aussi
02:30 dans les mosquées de sa commune, puisque vous êtes au final sur le terrain, non ?
02:34 - Justement, c'est pour ça qu'on demande à l'État de nous donner des informations,
02:38 puisque c'est lui qui est en charge notamment du renseignement territorial,
02:42 qui est en charge également de la surveillance et du ministère de l'Intérieur, de l'immigration et des cultes.
02:48 Mais voilà, l'État ne nous donne pas d'informations.
02:51 Donc moi, je ne peux pas monter, si vous voulez, une police parallèle, un renseignement territorial parallèle.
02:56 Ce n'est pas possible, ça n'est pas dans les attributions des maires.
03:00 Mais voilà, c'est pour ça que nous pensons qu'il y a un intérêt, nous, à ce que les maires soient informés de ces choses-là par l'État.
03:05 - En tout cas, cet imam, il a été aussi interdit d'exercer pendant un an.
03:10 Ça veut dire qu'il aura la possibilité de redevenir imam ensuite dans votre commune.
03:15 Est-ce que vous vous inquiétez déjà de cet éventuel retour ?
03:19 - Moi, je m'inquiète surtout d'une chose, c'est que là, on parle de propos qui ont été tenus par cet imam sur Facebook,
03:24 sur les réseaux sociaux, c'est comme ça que ça a été vu.
03:27 Mais moi, ce que je me demande, c'est comment sont contrôlés les prêches qui sont tenus ?
03:32 Parce qu'il ait tenu des propos sur les réseaux sociaux, c'est une chose.
03:36 On peut se dire que s'il les a tenus sur les réseaux sociaux, c'est que dans ce qu'il dit aux personnes qui l'écoutent,
03:43 et il a une autorité morale en tant qu'imam,
03:45 eh bien, ça ne peut pas être fondamentalement différent de ce qu'il écrit sur les réseaux sociaux.
03:51 Donc moi, ce que je me dis, c'est comment est-ce que le ministre de l'Intérieur chargé des cultes
03:55 nous garantit que dans cette mosquée, demain, il y a la personne qui va remplacer cet imam,
04:01 comment est-ce qu'on nous garantit que ce qu'il va dire va être fondamentalement différent ?
04:05 Qu'est-ce qui va être mis en place par l'État pour rassurer les habitants, rassurer les gens ?
04:11 Aujourd'hui, nous n'avons aucune information.
04:13 Donc moi, la décision de justice est tombée hier.
04:15 Je vais écrire au ministre de l'Intérieur pour lui demander ce qu'il compte mettre en place et mettre en œuvre
04:20 pour que ce genre de propos ne puisse pas être tenu dans ses murs.
04:25 Voilà, c'est sa responsabilité de le contrôler.
04:28 - Avec, vous l'avez dit, l'inquiétude des gens, on est dans un contexte de montée de l'antisémitisme en France,
04:33 notamment en lien, bien sûr, avec ce qui se passe aujourd'hui au Proche-Orient.
04:36 Vous constatez vous-même une hausse des actes antisémites à Bocquer ?
04:40 - Bah, écoutez, nous, on n'a pas vraiment eu ce type d'actes, donc, ces dernières années.
04:47 Il y a eu, effectivement, quelques jours avant que l'imam soit interpellé,
04:54 des croix agamées qui ont été dessinées sur un monument.
05:01 C'est arrivé deux ou trois jours avant que cet imam soit interpellé.
05:05 Donc, je ne fais pas de lien direct, mais je constate que ça s'est produit.
05:09 J'ai pu voir, comme vous, à Paris, en région parisienne, des croix, là aussi, dessinées.
05:16 Et c'est horrible de voir ça.
05:19 Franchement, ça nous plonge dans une époque qu'on croit disparue.
05:24 Et de voir cet antisémitisme qui est là, qui réapparaît, qui cible des gens,
05:30 qui nous rappelle des choses.
05:32 En fait, on constate qu'est importé sur le territoire français le conflit israélo-palestinien.
05:38 Et on constate aussi, d'ailleurs, que certains politiques favorisent cela
05:43 et sont d'accord avec cela.
05:46 Moi, je ne suis pas d'accord avec cela.
05:48 Et je crois qu'il faut tout faire pour que ce conflit ne soit pas importé sur notre territoire.
05:53 Julien Sanchez, maire de Bocquart, vice-président du Rassemblement National.
05:56 Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
05:58 Radio.