L'EMISSION - Faut il aller jusqu'à interdire les mouvements ultras en France ?
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Giovanni Castaldi et Baptiste Desprez pour 1h30 d'informations et de débats. AU sommaire de cette émission du samedi 4 novembre 2023 :
- debrief Lorient / Lens et retour PSG / Montpellier avant la semaine de LdC
- violences : faut il un grand plan Leproux pour l'ensemble du foot français ?
- Ballon d'Or : le directeur de la rédaction de France Football a voté 1.Haaland, 2.Mbappé 3.Messi. Le sacre de l'Argentin était il discutable ?
A 20h, 4 débats flashs avec l'arrivée de Carine Galli.
Regardez On refait le match du 04 novembre 2023 avec Philippe Sanfourche.
- debrief Lorient / Lens et retour PSG / Montpellier avant la semaine de LdC
- violences : faut il un grand plan Leproux pour l'ensemble du foot français ?
- Ballon d'Or : le directeur de la rédaction de France Football a voté 1.Haaland, 2.Mbappé 3.Messi. Le sacre de l'Argentin était il discutable ?
A 20h, 4 débats flashs avec l'arrivée de Carine Galli.
Regardez On refait le match du 04 novembre 2023 avec Philippe Sanfourche.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Philippe Sengfour, on refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:10 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque samedi 19h et jusqu'à
00:24 20h30 après avoir laissé un peu de place à l'événement coupe du monde de rugby. On refait le match, retrouve son format
00:31 pour 1h30 de débats et d'analyses sur toute l'actualité du foot. On est donc ensemble jusqu'à
00:36 20h30 avant de retrouver évidemment RTL foot avec toute l'équipe d'Eric Silvestro pour le grand match du soir.
00:42 Marseille-Lille si important sur le terrain et en dehors. Le foot donc en direct jusqu'à 23h sur l'antenne de
00:50 RTL et tout de suite et bien on refait le match
00:53 de la technique, de la tactique mais aussi les questions de sécurité, de business, de la politique
00:58 sociétale, tout ce qui fait l'univers du ballon rond décrypté chaque semaine par les plus fins
01:04 spécialistes de la profession. J'accueille donc ce soir
01:07 autour de cette table
01:10 Sébastien Tarragot de la chaîne d'équipe. Mais bonsoir, bonsoir à tous mais c'est qui du coup les autres ?
01:16 Il fallait l'affaire quand il commençait à l'inviter.
01:22 Baptiste Després du FIARO est également avec nous et il a revécu sa plus belle chemise immaculée.
01:29 Il est un peu en tenue cérémonie. Il a une soirée. C'est encore un peu le ballon d'or.
01:32 Giovanni Castaldi, bonsoir Philippe Lanchien de la Maison Rouge à RTL et qui aujourd'hui fait le bonheur
01:38 de la chaîne l'équipe. Au sommaire ce soir trois grands thèmes et débats jusqu'à 20h.
01:45 Direction Lorient déjà dans un instant pour
01:49 débriefer avec Philippe Audouin ce grand 0-0 entre Lorient et Lens avant une grande semaine de Ligue des champions.
01:56 PSV, Eindhoven, Lens, AC Milan, PSG. Nos clubs français sont-ils prêts ? On se penchera sur la question de nos deux
02:02 représentants en Ligue des champions. Deuxième grand débat ce soir. La sombre, malheureusement, actualité du foot français gangréné par la violence
02:09 dans et autour des stades. Faut-il aller jusqu'à
02:12 interdire les mouvements ultra pour retrouver le calme et la sérénité ?
02:18 Troisième grand débat avant 20h. Le ballon d'or. On connaît désormais le détail des votes et c'est important. Beaucoup
02:23 de politique, notamment par pays, un peu de liberté parfois avec les critères. Le sacre de Messie est-il finalement
02:30 possiblement contestable ? En tout cas on se posera la question. Après 20h nous accueillerons comme chaque semaine Karim Ghali pour ouvrir les débats flash.
02:38 Au sommaire Mbappé, le Stade Rennais, la Coupe du monde 2034 ou encore la nouvelle pépite Warren Zahir-Emery.
02:44 On est ensemble jusqu'à 20h30. Merci d'être avec nous. On refait le match, c'est parti !
02:49 Direction tout de suite
02:58 le stade du Moustoir à Lorient où on retrouve Philippe Audouin. Bonsoir Philippe. Salut Philippe, bonsoir tout le monde. Vous avez vécu un grand match.
03:05 Pardon ? Vous avez vécu un grand match à Lorient-Lens.
03:09 Compte tenu des conditions, oui, 0-0, mais compte tenu des conditions j'ai envie de dire que ce n'était pas si mal parce que
03:15 j'ai trouvé que la fin de match était assez dantesque avec des conditions de jeu assez
03:19 épouvantables. Beaucoup de vent depuis le coup d'envoi mais une pluie intense en fin de match et puis deux équipes qui se rendaient
03:25 coup pour coup alors qu'auparavant Lens avait quand même fait cavalier seul en première mi-temps, notamment dans les 20 dernières minutes de la
03:31 première mi-temps. Lorient était totalement impuissant offensivement et subissait les événements.
03:37 Il y a eu des occasions en première mi-temps pour Lens, il y en a eu encore un deuxième avec la frappe notamment
03:41 de Sotokas sur la barre d'une trentaine de mètres. Deux frappes de Waihi qui s'est illustré dès son entrée en jeu mais paradoxalement c'est Lorient qui a
03:48 failli s'imposer avec un but marqué de la tête par Krupi, lui aussi entré en jeu et
03:53 refusé pour vraiment
03:56 quelques centimètres d'une partie de son corps qui était hors jeu mais
03:59 ça s'est joué à rien effectivement et Krupi qui a eu une occasion encore ensuite
04:04 face à Samba qui s'est interposé du pied face à l'attaque en breton. - Alors on va revenir un petit peu plus en longueur
04:10 précisément sur le déroulé de cette rencontre avec
04:13 les
04:14 chroniqueurs, débatteurs autour de cette table. On sait que vous avez peu de temps Philippe Audouin puisqu'il faut descendre vite, aller
04:19 recueillir les réactions des joueurs, les entraîneurs
04:22 pour notamment alimenter les journaux de la matinale demain matin. Donc on va simplement vous poser la question, vous l'avez abordé mais sur le plan
04:31 climatique, des conditions, on avait des doutes sur la tenue de cette rencontre. On rappelle que le maire de l'Orient même si
04:36 parce qu'il était opposé, avait lui préconisé que cette rencontre soit décalée, reportée. Est-ce que c'était jouable ? Est-ce que
04:43 aujourd'hui on a pu
04:46 tenir une rencontre de football dans des conditions acceptables ?
04:48 - Oui, oui parce que la pelouse était en excellent état, ça il faut le dire. Désormais on n'a plus des bourbiers quand la météo n'est pas bonne.
04:57 En revanche effectivement c'est pas facile de jouer au foot quand il y a beaucoup de vent. C'était le cas aujourd'hui, je trouve que les
05:03 22 acteurs ont eu du mérite
05:05 malgré ces conditions.
05:07 Donc c'était jouable, oui évidemment. Il y a eu un tout petit doute parce qu'effectivement le maire de l'Orient s'était exprimé cette semaine mais
05:14 c'était le seul à
05:15 avoir exprimé cette volonté que ce match n'ait pas lieu. Mais il n'y a jamais eu de réelles
05:21 menaces sur la tenue du match. - Oui c'était sans mauvais jeu de mots pour ouvrir le parapluie on va dire avant l'heure.
05:28 Éventuellement se préparer à un report. Merci beaucoup Philippe Audouin ! - Avec plaisir !
05:32 - On vous retrouve évidemment très rapidement et notamment dans la matinale je le disais. - Et puis tout à l'heure avec Eric Sylvestreau également.
05:39 - Avec Eric Sylvestreau évidemment pour débriefer cette rencontre puisque le foot est sur RTL jusqu'à 23 heures comme chaque samedi.
05:46 Pour vous faire vivre le meilleur de l'actualité du ballon rond sur les antennes de
05:52 RTL. Le direct parce que le il y a le foot mais il y a aussi le tennis et le sport c'est sur RTL et c'est Isabelle
05:58 Langer qui est à
06:00 à Bercy. Moi je dis toujours Bercy, je suis désolé. - Moi aussi, vous inquiétez pas. - Vous inquiétez pas c'est Bercy. - Ça va se fâcher avec les sponsors.
06:07 - Ça va bientôt changer, ils vont bientôt déménager donc c'est pas grave. - Voilà comme ça on va leur rendre hommage une dernière fois. Isabelle !
06:14 Le suspense est à son comble.
06:17 Je connais le rublèfe.
06:19 Ouais, rublèfe avait remporté le premier set 7-5. Vous entendez le public derrière moi. Djokovic qui essaye de le faire se lever.
06:25 Et il a raison de vouloir l'avoir derrière lui parce qu'il souffre depuis le début. On est dans le fade break de la deuxième manche.
06:31 4 points à 2 pour Djokovic.
06:33 Voilà qui se réveille un petit peu. Il a un petit peu apathique depuis le début du match mais c'est vrai que depuis le début de
06:39 la semaine il est un petit peu souffrant.
06:41 Voilà pour des raisons gastriques on va dire.
06:45 Et du coup c'est pas toujours ça pendant les matchs mais il s'en est sorti jusque là et il vise quand même sa neuvième finale
06:52 à Roland-Garros, à Bercy. On rappelle qu'il l'a déjà emporté à 6 reprises.
06:57 Isabelle j'avais une petite question pour toi.
06:59 Le public a sifflé combien de fois un des deux joueurs ? Ils se sont comportés de manière lamentable combien de fois aujourd'hui ?
07:05 Aujourd'hui, oh non ça a été à peu près.
07:08 Mais c'est vrai que cette semaine
07:11 il est plutôt indiscipliné. Le public de Bercy c'est le moins qu'on puisse dire.
07:15 Il voulait mettre une petite touche positive dans son intervention.
07:17 Franchement c'est rigolo.
07:19 Maintenant on respecte plus les agressions.
07:21 Juste Isabelle on rappelle que c'était un petit peu la surprise quand même de la première finale.
07:28 Oui Grigor Dimitrov qui a sorti Tizi Pass.
07:30 Le retour de Grigor Dimitrov, celui qu'on a appelé "baby" fédéraire. Il l'a emporté en 3-7.
07:36 C'était pas mal 6-3, 6-7, 7-6.
07:39 C'est sa première finale en Masters 1000.
07:42 Imaginez bien depuis 2017, 6 ans qu'il n'avait plus atteint une finale et même remporté un tournoi.
07:47 Donc ça fait du bien de le revoir à ce niveau là.
07:49 Il y aura forcément de l'émotion mais c'est vrai que ce revers à une main il est absolument magnifique.
07:53 Tizi Pass c'était beau mais le plus fort aujourd'hui c'était Dimitrov.
07:58 Merci Isabelle. On se retrouve évidemment pour la conclusion peut-être dans ce tie-break.
08:03 Il a deux points du tie-break.
08:06 On revient éventuellement dans deux points.
08:09 Pour le moment, retour sur l'actualité du soir, footballistique on le disait avec ce match nul de Lens à Lorient.
08:16 Avant le retour de la Ligue des Champions, est-ce qu'il y a matière à s'inquiéter ?
08:21 Ou est-ce qu'il faut prendre ça comme un match qu'il ne fallait pas perdre et puis surtout éviter les blessures ?
08:26 C'est un match qu'on a vu à peu près 50 fois finalement. On aurait pu le faire un peu avant la rencontre.
08:30 Je n'avais pas misé de gros espoirs sur cette rencontre Lorient-Lens.
08:33 Il y a les conditions climatiques effectivement.
08:36 Mais quand on voit la composition d'équipe lancoise où les meilleurs joueurs, quasiment les meilleurs joueurs,
08:39 donc Waihi Thomason notamment, pour ne citer que son remplaçant, il est dans la gestion.
08:43 Franquesque est normal avec des matchs tous les trois jours.
08:46 Lorient a été vaillant, ils ont poussé un peu en fin de match.
08:49 Mais franchement c'est ennuyé quand même.
08:51 Première mi-temps c'était très moyen, voire très faible.
08:54 Après un petit peu mieux en fin de rencontre mais ce n'était pas flamboyant.
08:57 Donc non, motif d'inquiétude, aucun.
08:59 Le match le plus important pour Lens c'est mercredi parce qu'il l'a fait avec sa composition d'équipe.
09:03 Son match le plus important c'est mercredi.
09:05 Et Lens, ils vont être sur le fil du rasoir. Ce n'est pas le PSG Lens.
09:08 Ils ne peuvent pas changer comme ça 4-5 joueurs.
09:10 Il n'y a pas la même profondeur de banc.
09:12 Il n'y a pas la même profondeur de banc.
09:13 Donc derrière vous avez Guillavogui devant, mais ça ce n'est pas nouveau.
09:16 Comment ils font les autres pour jouer tous les trois jours ?
09:18 Ils font, ils ont des résultats finalement, c'est un dans de scie.
09:20 Donc en dehors du Paris Saint-Germain qui pour le coup est correct, en Ligue 1 aussi.
09:25 Qui en Ligue 1 par exemple ?
09:28 Je ne sais pas, Mbappé il joue tous les trois jours.
09:30 Oui non, le PSG oui.
09:31 Non mais lui il joue tous les trois jours.
09:33 Ah chez les joueurs tu veux dire ?
09:34 Oui, je ne sais pas, il n'est jamais ménagé non ?
09:36 Oui, pour Mbappé oui.
09:37 Après pour le coup, c'est un surhomme c'est cool.
09:40 Et Lee-Wa-Hee par exemple, il avait eu quelques pépins avec les Espoirs.
09:45 Donc il est un peu dans la gestion avec Lee-Wa-Hee.
09:47 Pardon Giovanni, mais il était suspendu.
09:50 Oui il était suspendu.
09:51 Donc il n'a pas joué, il s'est quand même reposé.
09:53 Je ne comprends pas, Lee-Wa-Hee joue un match sur deux en Ligue 1.
09:55 Mais à un moment, tu as un Wa-Hee, qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
09:59 parce que je comprends qu'on ne puisse pas l'aimer.
10:01 Tout le monde l'aime je pense.
10:02 Il est au-dessus.
10:03 Bien sûr qu'il est au-dessus.
10:04 Il y a lui et les autres.
10:05 Surtout si tu le compares à Morgane de Guizzo.
10:07 Et donc tu n'es pas bien et tu ne le fais pas jouer.
10:10 C'est quoi ces histoires là ?
10:12 Mais n'importe quoi.
10:14 Il a 20 ans le gamin, il ne peut pas jouer.
10:16 Oui mais si, peut-être que Lee-Wa-Hee mériterait un peu plus de temps de jeu.
10:20 Mais je pense que Franck Haes veut impliquer tout le monde,
10:23 qu'il ne veut perdre personne.
10:25 Il sait aussi que...
10:26 Il vaut mieux impliquer les victoires.
10:27 Je suis d'accord.
10:29 Mais je trouve que par rapport à la Ligue des Champions,
10:31 Seb, s'il y a bien une équipe qui a un bouton on/off,
10:34 même si je déteste ça, c'est le Racing Club, Lance.
10:36 Oui mais c'est lié à quoi ?
10:37 Ça c'est autre chose.
10:38 C'est lié au fait qu'en Ligue des Champions, tu retrouves de la fraîcheur,
10:40 qu'on le veuille ou non.
10:41 Moi j'étais optimiste pour Lance.
10:43 Rappelle-toi, on avait un petit désaccord là-dessus.
10:45 J'étais optimiste pour Lance avant la Ligue des Champions.
10:48 Mais parce que bien sûr que les adversaires, qu'on le veuille ou non,
10:52 ils te prennent un peu différemment.
10:55 Ils n'ont pas peur de toi, ils n'ont pas la même concentration,
10:59 ils n'ont pas la même motivation.
11:00 C'est l'inverse en Ligue 1.
11:01 Et en Ligue 1 aujourd'hui, quand tu reçois Lance,
11:03 oui, tu as une autre motivation, tu as une autre implication.
11:06 Donc c'est plus dur.
11:07 Mais donc tu te prives d'Eliwa.
11:09 Bon ok, laissez-le sur le banc.
11:11 Il se reposera à l'arbre.
11:12 Sur le côté gestion de Franck Haes, tu peux l'entendre.
11:15 Tu peux l'entendre, parce que quand tu joues mercredi,
11:17 encore si sur les trois premiers matchs de Ligue des Champions,
11:19 ils étaient passés complètement à travers,
11:21 et merci au revoir, c'est terminé la troisième journée, ok.
11:23 Mais là, ils ne vont pas être qualifiés mercredi soir.
11:26 Moi je pense que l'EY doit pouvoir jouer des matchs.
11:28 Franck Haes doit se dire que non.
11:30 Peut-être que l'entraînement il doit le voir.
11:32 Mais ça ne dit rien.
11:34 Quand tu regardes la compo de ce soir,
11:37 à part Eliwa, c'est une rotation logique.
11:40 Thomas Son, ça lui arrive pour les matchs importants aussi,
11:42 parfois, d'être remplaçant.
11:44 Andy Diouf, ils l'ont payé 15 bars,
11:46 il faut bien qu'il leur lance à un moment.
11:48 Donc tu te dis, là, face à Lorient, c'est un bon soir.
11:50 C'est vrai que la gestion du cas Eliwa, pose la question.
11:54 Andy Diouf, il doit être capable de faire un bon match face à Lorient quand même.
11:57 Ben si !
11:59 Moi je ne suis pas d'accord avec ça.
12:00 Le sport de haut niveau, tu gagnes des matchs.
12:02 Oui, je suis d'accord, mais c'est Andy Diouf.
12:04 Andy Diouf, il prendra sa place quand il aura le niveau, et puis c'est tout.
12:08 Oui, mais Andy Diouf, c'est pas jamais.
12:10 C'est comme ça le foot.
12:12 À un moment, il y a une suspension, il y a une blessure,
12:15 et puis hop, tu as ta chance, tu la saisis, et puis c'est parti.
12:19 Mais c'est comme ça.
12:20 Il faut gagner des matchs.
12:22 Alors bien sûr que quand tu es au Paris Saint-Germain,
12:24 tu fais reposer un petit peu Hernandez,
12:26 t'as Mouki Elé, même si ce n'est pas son poste de prédilection.
12:29 Ça va, ce n'est pas pareil.
12:31 Mais je pense qu'à Lens, aujourd'hui, il y a un tout petit peu trop de tournois,
12:38 notamment sur Eliway.
12:40 Et comme par hasard, Eliway est rentré à la 60e,
12:42 il se passe quelque chose.
12:44 Mais c'est de loin leur meilleur joueur, il n'y a aucun doute là-dessus.
12:47 Non, mais oui, parce que lui, il continuera à jouer au niveau Ligue des champions.
12:50 Ça, il n'y a pas de doute.
12:51 C'est sûr.
12:52 Les autres, non.
12:53 Les autres, non.
12:54 Quand ce sera fini avec Lens, ils passeront à autre chose.
12:56 Pour se projeter, terminer sur Lens,
12:58 et se projeter sur le match de la semaine à Eindhoven,
13:01 il y avait plusieurs lectures de ce match nul à Bollard,
13:05 parce que les Lensois étaient revenus.
13:07 C'est toujours compliqué, ils l'ont fait à chaque fois pour l'instant.
13:10 Ils ne pourront peut-être pas le faire à chaque match.
13:13 On a l'impression que la suite de l'aventure,
13:15 elle se joue quand même énormément sur ce match à Eindhoven.
13:18 Oui, évidemment que ça va être déterminant,
13:22 mais honnêtement, je les trouve bluffants en Ligue des champions.
13:26 Je le dis sincèrement.
13:27 Je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient ridicules,
13:29 parce que c'est excessif,
13:30 mais je les voyais beaucoup plus en difficulté.
13:32 Ce qui s'était passé à Séville, ça a été formidable.
13:35 Ça a été une forme de déclic, ça les a un peu relancés en Ligue 1.
13:38 Évidemment que l'exploit d'Arsenal, c'est fabuleux.
13:42 Je trouve qu'ils ont peut-être,
13:44 Sébastien l'a expliqué, peut-être que les adversaires
13:46 ne prennent pas toujours la mesure de Racing Club de Lens,
13:49 et qu'ils se disent "bon, ce n'est pas un cas d'or, ce n'est pas Arsenal".
13:51 Ce qui est logique.
13:52 Mais je trouve qu'ils ont une volonté, une force mentale
13:55 qui est bluffante,
13:56 et ils sont capables de faire beaucoup de choses à Eindhoven,
13:59 et je ne suis pas particulièrement inquiet pour eux.
14:01 Et Elie Wadi, en Ligue des champions,
14:04 ils l'ont payé 35 millions d'euros.
14:06 Il a été excellent.
14:07 Même quand il ne fait pas un très grand match,
14:09 en tout cas, il est là.
14:10 Il est grand joueur, c'est ça.
14:11 Pour mettre les buts les plus importants.
14:13 À 19h19, sur l'antenne de RTL,
14:15 on va faire une première pause, on refait le match.
14:17 Je vous informe que Novak Djokovic a bien égalisé à 1-7 partout.
14:22 L'aventure va pouvoir continuer,
14:24 et on pourra réentendre avec grand plaisir
14:26 la douce voix d'Isabelle Langer
14:28 tout au long de la soirée.
14:30 On se retrouve dans un instant.
14:32 On va parler du Paris-Saint-Germain avant son match au Milan.
14:35 Et ensuite, on ouvrira le grand dossier de la violence
14:38 dans le football français avec cette question.
14:40 Faut-il interdire le mouvement ultra en France ?
14:44 A tout de suite.
14:45 On refait le match jusqu'à 20h30
14:58 avant le grand match de la soirée entre Marseille et Lille.
15:02 Très attendu.
15:03 Je viens d'avoir les informations d'Hugo Hamelin,
15:05 notre correspondant à Marseille.
15:07 Nous disons que pour l'instant, tout est calme au Vélodrome.
15:09 Évidemment, le bus des Lillois ne devrait pas tarder à arriver.
15:12 Hugo Hamelin qui peut intervenir à tout instant
15:15 s'il a des informations à nous donner.
15:18 Ou tout simplement nous relater l'ambiance, l'atmosphère au Vélodrome.
15:23 Puisque ça va d'ailleurs être l'objet de notre grand débat dans quelques instants
15:29 sur la direction que doit prendre le football français
15:32 pour essayer d'éradiquer les problèmes de violence.
15:35 Avant cela, on conclut sur l'avant-semaine de Ligue des Champions.
15:39 On a beaucoup parlé de Lens.
15:41 Un petit mot sur le Paris-Saint-Germain
15:44 qui a livré une partie hier assez propre, assez remarquable face au Montpellier 1.
15:50 C'est évidemment à mettre en relation avec le niveau de l'adversaire Montpellier
15:55 qui n'est pas un foudre de guerre européen.
15:57 Mais tout de même, c'est intéressant.
15:59 Et ce n'est pas loin d'être le match le plus abouti du début de saison.
16:02 Est-ce que c'est votre avis, Giovanni ?
16:05 Il a beaucoup parlé avant la pub. Giovanni, je voudrais entendre Baptiste Despaux.
16:08 Le plus abouti du début de saison, je ne sais pas.
16:10 Je sais que Lucien Nerecke, sur une question de Giovanni hier,
16:12 dit que c'est le meilleur match du PSG au Parc des Princes cette saison.
16:15 Non, il dit que Montpellier est la meilleure équipe qu'il ait vue au Parc des Princes cette saison.
16:20 Au début, j'avais compris comme toi.
16:22 C'est une blague. Il est marrant, Louis.
16:24 J'avais pas l'impression qu'il se foutait de moi.
16:26 Il se fout de vous, en fait.
16:28 Il se dit "non mais il est en roue libre, le gars".
16:31 En fait, il faut tout prendre au deuxième degré.
16:34 Si Montpellier est la meilleure équipe qui est venue en France...
16:38 Ils n'ont pas fait de passes.
16:40 Ils ont joué pendant 10 minutes, c'était pas mal.
16:43 Mais le reste du temps, c'était incroyable.
16:45 Adams, qui est toujours deuxième meilleur buteur du championnat,
16:49 le gars fait des contrôles à 3,50 mètres.
16:51 C'est incroyable. Hier, c'était incroyable.
16:53 Savanier, méconnaissable.
16:55 On va relativiser, effectivement.
16:57 Est-ce que vous percevez finalement une maturation de ce Paris-Saint-Germain ?
17:04 Est-ce qu'on voit où Louis Sénérecke veut aller ?
17:07 En gros, il y a un vrai progrès, collectivement ?
17:11 Vas-y.
17:13 En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on voit ce qu'il veut faire.
17:16 On comprend, et ça c'est depuis le début de la saison.
17:18 Parfois, avec ses excès, comme ce qui s'est passé à Saint-James-Parc.
17:23 Mais il y a une méthodologie qui est claire.
17:26 Il y a des vraies réussites.
17:27 Parce que je trouve que ce qu'il fait sur le côté droit,
17:30 avec les qualités d'Ashraf Hakimi et Ousmane Dembélé,
17:33 je trouve que c'est très intéressant.
17:35 Warren Zahéremeri...
17:37 Giovanni, est-ce que tu peux m'expliquer ce qu'il fait ?
17:40 Non, je suis sérieux.
17:42 Qu'est-ce qu'il fait avec Dembélé et Hakimi ?
17:47 Il demande à Ousmane Dembélé de coller la ligne sur le côté droit.
17:51 Et du coup, de laisser beaucoup de liberté à Ashraf Hakimi,
17:54 qu'il puisse rentrer intérieur, qu'il soit dans le milieu,
17:57 qu'il fasse un milieu à trois avec Zahéremeri et Augarté.
18:00 Tu penses que c'est la pote ?
18:02 C'est une consigne.
18:04 On est d'accord qu'Ousmane Dembélé, c'est plutôt un bon joueur.
18:09 Et que globalement, s'il a joué partout...
18:12 Je te dis simplement que les consignes et l'utilisation de l'organisation de ce couloir droit,
18:17 évidemment il y a la qualité des joueurs, je pense que tu n'as pas entendu,
18:20 mais j'ai commencé par ça.
18:22 Et ensuite, il y a les consignes, et moi je suis désolé.
18:25 Hakimi, qu'il soit milieu terrain et latéral droit,
18:28 je n'y croyais pas, pour moi c'était un piston,
18:30 c'était quelqu'un qui dévorait la profondeur,
18:32 mais je ne le voyais pas ces qualités-là.
18:34 Et ça, c'est une vraie réussite.
18:36 La plus grosse différence par rapport aux années précédentes,
18:38 c'est dans le contre-pressing, sur le pressing, dès la perte de balle.
18:41 Ça paraît bête, mais Sport Collectif, Le Fou, OK très bien,
18:44 mais c'est une équipe qui court.
18:46 - Mais alors ça veut dire qu'il a plus d'autorité que les autres ?
18:48 Parce qu'en gros, ils étaient...
18:50 - Ça veut dire déjà qu'il y a deux joueurs en banque.
18:52 - Ils demandaient la même chose, simplement, c'était pas le même vestiaire.
18:54 - Ou alors c'est le profil des joueurs, tout simplement.
18:56 - Mais si Neymar qui ne court pas, donc forcément vous en avez 3 sur 11 qui ne courent pas...
18:59 - Donc ça ne donne pas envie aux autres de...
19:01 - Neymar il courait, je vous trouve sévère avec ça.
19:03 Neymar il courait.
19:05 - Il était pas souvent là, c'est autre chose.
19:07 - Vous lui retirez plein de trucs.
19:09 Déjà qu'il n'a plus de genoux...
19:11 - C'est pas sa qualité première Neymar.
19:13 De son passage au Paris Saint-Germain, je ne retiens pas ses replis défensifs à Neymar.
19:16 Mais en revanche, par exemple, on parlait de Dembélé tout à l'heure,
19:18 Dembélé c'est ça.
19:20 Dembélé, on sait que c'est un excellent joueur sur le côté droit,
19:23 mais en revanche, le travail qu'il fait aussi défensivement, c'est aussi...
19:26 - Il ne faut jamais oublier que dans un vestiaire de football,
19:28 et de sport en général, il y a beaucoup de testostérone, qu'on le veuille ou non.
19:31 Alors ce n'est pas très intéressant,
19:33 ce n'est pas très flatteur,
19:36 mais c'est un peu le concours de celui qui fait le pipi le plus loin.
19:40 Et donc quand il y en a un qui ne court pas,
19:42 le deuxième il ne veut pas courir non plus,
19:44 alors le troisième il dit "attends, et les deux pimpons...
19:47 - Il y en a qui ont fait l'entraînement.
19:48 - Les deux pimpons ils ne courent pas, vous croyez que c'est moi qui vais courir ?
19:50 Donc en fait, on ne s'en sort jamais.
19:52 Donc là, la réalité c'est que la réussite du Paris Saint-Germain,
19:55 pour l'instant, on verra ce que ça donne après sportivement,
19:59 mais la réussite c'est d'avoir...
20:02 de commencer à bâtir une équipe de foot.
20:05 Voilà, une équipe.
20:06 - Ça s'est donc joué au niveau du recrutement ?
20:08 - Bien sûr, toujours.
20:09 - Déjà.
20:10 Et bien on va voir désormais si ces concurrents également...
20:13 - Mais ça ne fait pas toujours gagner des matchs.
20:15 - Ligue des champions, on le verra notamment,
20:17 ce sera important ce match à Milan,
20:19 qui sera à suivre sur l'antenne de RTL,
20:21 mardi soir, en direct, en intégralité, jusqu'à 23h,
20:25 avec l'ami Eric Silvestro.
20:28 Deuxième pause dans On refait le match,
20:31 et on ouvre dans un instant le grand débat
20:33 de la violence dans le foot français,
20:35 avec notamment le détail du baromètre Odoxa
20:39 pour Winamax et RTL.
20:40 On va retrouver Emile Leclerc dans un instant.
20:43 A tout de suite.
20:45 On refait le match...
20:47 Avec Philippe Sanfourche.
20:49 RTL.
20:51 On refait le match...
20:52 Avec Philippe Sanfourche.
20:54 J'espère qu'on ne doit pas attendre quelque chose
21:01 d'encore plus grave pour prendre des décisions importantes.
21:04 On essaie de faire des choses après,
21:06 dès qu'il faut le faire avant.
21:08 Je veux de la sécurité pour nous.
21:10 Je pense que ce match contre Lyon,
21:12 c'est une défaite pour tout le monde.
21:14 Une défaite pour mon équipe, une défaite pour Lyon.
21:16 Quand on voit un stade comme le stade Vélodrome,
21:18 avec 65 000 personnes, qu'on voit des enfants
21:20 qui étaient avec leurs parents et qui pleurent
21:22 parce que ce match n'a pas été joué,
21:24 à cause de 4-5 personnes qui, pour moi,
21:26 ne sont pas des supporters de l'OM.
21:28 C'est quelque chose de très difficile à accepter.
21:30 J'espère maintenant que la rencontre pourra se jouer
21:32 avec nos supporters, et dans notre stade, bien sûr.
21:35 C'est juste inadmissible de voir
21:40 les douze points de suture de Fabio Grosso,
21:42 son visage ensanglanté de cette manière,
21:44 ce bus caillassé.
21:46 Mais où on est, là ?
21:48 Il y a eu au cœur du stade aussi des agessements
21:50 inacceptables, des actes antisémites,
21:52 des chants homophobes.
21:54 C'est une réponse globale qui est nécessaire,
21:56 parce que ça n'est pas possible
21:58 que la France montre ce visage au monde entier.
22:00 Il n'y a pas de fatalité,
22:02 et il faut qu'on aide le foot à s'en sortir.
22:04 Vous aurez évidemment reconnu les voix
22:08 du ministre des Sports, Amélie Oudéac-Castera,
22:10 ainsi que les deux entraîneurs
22:12 des équipes concernées par cet Olympico
22:14 qui n'a donc pas pu se jouer dimanche dernier.
22:16 Fabio Grosso, l'homme touché,
22:18 meurtri, blessé,
22:20 l'entraîneur de l'OL,
22:22 et Gennaro Gattuso, l'entraîneur
22:24 de l'Olympique de Marseille.
22:26 On refait le match, nous sommes toujours avec
22:28 Sébastien Tarrago, Baptiste Després
22:30 et Giovanni Castaldi.
22:32 On a le plaisir d'accueillir également sur l'antenne
22:34 Emile Leclerc d'Odoxa
22:36 pour
22:38 décrypter le
22:40 baromètre de la semaine. Bonsoir Emile.
22:42 - Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
22:44 - On a donc
22:46 établi ce grand sondage,
22:48 choisi ce thème un petit peu
22:50 indispensable,
22:52 j'ai envie de dire, on ne pouvait
22:54 difficilement faire autre chose cette semaine
22:56 de ce baromètre avec
22:58 des Français qui dans leur ensemble
23:00 ont été marqués et
23:02 choqués par
23:04 ces images de violence et ce visage
23:06 de Fabio Grosso ensanglanté.
23:08 - Oui, déjà c'est un événement dont les Français
23:10 ont entendu parler, vous savez tous les Français ne suivent
23:12 pas le football de près, et là on a quand même
23:14 83% des Français qui ont
23:16 entendu parler de ce qui s'est passé
23:18 au stade Vallée-aux-Dromes et de la blessure
23:20 de Fabio Grosso. Donc évidemment
23:22 ils ont été choqués, 84%
23:24 d'entre eux se disent choqués,
23:26 c'est des niveaux qui sont extrêmement élevés aussi
23:28 chez les amateurs de football, et pour eux ça donne
23:30 une mauvaise image du football français
23:32 à l'étranger, et surtout
23:34 ce qui s'est passé là renvoie
23:36 aussi une image des supporters
23:38 qui est aujourd'hui, on peut le dire, catastrophique.
23:40 Vous avez 70% des Français
23:42 aujourd'hui qui ont une mauvaise image des supporters
23:44 dans leur ensemble de football,
23:46 et même chez les amateurs de football, donc ceux qui
23:48 aiment ce sport, et bien on a aujourd'hui,
23:50 c'est la première fois qu'on mesure ça, une majorité
23:52 d'entre eux, 53%, qui ont une mauvaise
23:54 image des supporters. A titre de comparaison,
23:56 en 2019, on avait seulement
23:58 29% des amateurs de football
24:00 qui nous disaient "j'ai une mauvaise image des supporters de football".
24:02 Donc c'est vous dire la catastrophe,
24:04 le ras-le-bol en fait,
24:06 qui est exprimé par les Français, et même
24:08 par les amateurs de football sur ce qui se passe
24:10 aujourd'hui dans les stades français.
24:12 On voit, on va dire,
24:14 l'incidence est logique,
24:16 c'est l'étape d'après, les Français veulent
24:18 désormais des actes, des vraies sanctions
24:20 fortes, bien plus lourdes, bien plus sévères
24:22 que celles qu'on connaît aujourd'hui.
24:24 Oui, c'est unanime, et toutes
24:26 les sanctions qu'on a pu proposer, que ce soit
24:28 des sanctions individuelles, ou même
24:30 sanctionner les équipes, les clubs, etc.
24:32 recueillent
24:34 l'assentiment de la majorité des Français.
24:36 Mais les Français veulent surtout
24:38 qu'on axe sur des sanctions individuelles,
24:40 et que surtout
24:42 ces sanctions soient renforcées. Vous avez
24:44 93% des Français qui disent aujourd'hui
24:46 il faut durcir les sanctions, et recourir même
24:48 à la prise en ferme pour les actes les plus graves,
24:50 interdire les stades à vie, les supporters
24:52 fautifs, vous avez 90% des Français
24:54 qui sont favorables,
24:56 arrêter immédiatement les matchs si on est à des niveaux
24:58 comparables, donc c'est vous dire encore
25:00 le besoin, l'expression des Français
25:02 est extrêmement forte sur cette idée de
25:04 sanctionner pour plus que ça se reproduise. En fait,
25:06 il faut que cette page se tourne dans le football
25:08 français à leurs yeux. Pour conclure,
25:10 Emile Leclerc sur les
25:12 enseignements de ce sondage,
25:14 de ce baromètre de la semaine,
25:16 sur les acteurs
25:18 décisionnaires pour
25:20 prendre les bonnes décisions et éradiquer
25:22 ces problèmes de violence, on voit que les Français
25:24 font assez peu, voire
25:26 très peu confiance
25:28 aux institutions qui
25:30 sont en place, notamment les institutions sportives,
25:32 à savoir la fédération ou encore la
25:34 ligue de football professionnelle.
25:36 C'est ça, c'est la grande difficulté.
25:38 Alors, cette défiance
25:40 elle s'explique assez simplement, puisque les choses
25:42 ne se règlent pas, eh bien aujourd'hui
25:44 les Français, en majorité, ne font pas confiance
25:46 aux associations de supporters, à la LFP,
25:48 à la FFF, au ministère des Sports,
25:50 au club de football même,
25:52 mais seulement aux amateurs de football qui, en majorité,
25:54 misent un petit peu sur les clubs de football.
25:56 Et finalement, le seul acteur, c'est vous dire,
25:58 c'est un peu désespérant, auxquels les Français font confiance,
26:00 c'est les forces de l'ordre qui, elles,
26:02 ne sont pas là pour résoudre les choses
26:04 à la base, mais sont plutôt là pour
26:06 les résoudre quand
26:08 les choses se produisent. Donc, il y a vraiment
26:10 une défiance à l'égard de tous les acteurs
26:12 qui fait que les Français voient mal
26:14 comment les choses vont se résoudre dans les prochains
26:16 mois ou dans les prochaines années.
26:18 - Baromètre très intéressant cette semaine
26:20 pour Winamax et RTL de Doxa.
26:22 Merci beaucoup, Emile Leclerc, d'avoir décrypté
26:24 pour nous ces chiffres
26:26 qui sont... - Merci à vous.
26:28 - ...assez édifiants, merci Emile, assez édifiants,
26:30 assez éloquents.
26:32 Réaction autour de la table,
26:34 il y a un ras-le-bol, manifestement,
26:36 un ras-le-bol général, que ce soit des
26:38 Français passionnés de football ou
26:40 ceux qui regardent ça d'un oeil
26:42 plus lointain. - Oui, forcément
26:44 qu'il y a un ras-le-bol. Après, je trouve que
26:46 sur la séquence désastreuse qu'on a
26:48 eu au stade Vélodrome, il y a quand même deux choses
26:50 à séparer
26:52 parce que ce qui s'est passé
26:54 avant la rencontre, je trouve
26:56 que ça ressemble plus au phénomène qu'on a pu
26:58 voir sur les manifestations
27:00 qu'il y a eu, à savoir des gens qui se grèvent pour
27:02 casser et faire du mal.
27:04 Et il y a l'attitude
27:06 de chant raciste,
27:08 de salut nazi dans le parquage
27:10 de l'Olympique Lyonnais par une partie des
27:12 supporters. Donc, évidemment qu'il y a un problème
27:14 de supporters en France et
27:16 qu'il y a des choses à faire, à régler,
27:18 il y a un ménage à faire, c'est
27:20 évident. Mais je trouve que de manière générale,
27:22 quand il y a des regroupements
27:24 importants de personnes,
27:26 on a du mal
27:28 à répondre à cette équation-là. On l'a
27:30 beaucoup vu lors des manifestations,
27:32 énormément, où il y a beaucoup de gens qui se sont
27:34 greffés aux manifestations pour,
27:36 par exemple, les Gilets jaunes, c'est la première
27:38 chose qui me vient.
27:40 - Donc, vous entendez que
27:42 les auteurs de ces actes de violence
27:44 qui ont caillassé le
27:46 quart de l'OL, des supporters
27:48 de l'OL également,
27:50 ne sont pas des supporters de l'OM.
27:52 Ce sont simplement des
27:54 hooligans qui sont...
27:56 - Le problème, Philippe,
27:58 c'est qu'on est quand même dans un
28:00 pays où il y a une justice et que
28:02 tant que toutes les personnes interpellées
28:04 n'ont pas été interpellées, qu'on n'a pas identifié
28:06 tout le monde, je ne peux pas dire que c'est des supporters
28:08 tous de l'OM, puisque je ne connais
28:10 pas l'identité de ces personnes. - Alors, il y en a un,
28:12 je te coupe, c'est qu'il y en a
28:14 un qui a... Deux ont été arrêtés,
28:16 il y a trois enquêtes qui ont été ouvertes, et deux ont été arrêtés par rapport
28:18 au caillassage du bus à la fois
28:20 où il y avait Fabio Grosso et du bus aussi de supporters
28:22 lyonnais. Et sur les deux, c'est deux profils
28:24 complètement différents. On a un jeune
28:26 homme de 22 ans qui est mécanicien
28:28 et qui fait partie du virage nord de l'OM,
28:30 et on a un cadre, père
28:32 de famille, 50 ans. Donc là,
28:34 là-dessus, qu'est-ce que vous pouvez dire ? Sur le
28:36 côté, finalement, c'est toujours les jeunes qui tapent
28:38 ou autre... Non, c'est impossible,
28:40 finalement, à déceler. Et je suis assez d'accord avec
28:42 le sondage,
28:44 en termes de sanctions.
28:46 Aujourd'hui, le problème, c'est qu'on ne sanctionne pas
28:48 assez durement. On va dire,
28:50 "Bah non, il faut, comme les 250 lillois
28:52 qui ne peuvent pas aller à Marseille ce soir."
28:54 Qu'est-ce qu'ils ont fait, les 250 lillois ?
28:56 Alors, ok, c'était une semaine après, pourquoi pas,
28:58 on va attendre. Mais est-ce que vous vous souvenez,
29:00 il y a encore... C'était quoi ? Il y a deux ans,
29:02 Lyon-Marseille
29:04 avec Dimitri Payet, avec la bouteille d'eau.
29:06 Est-ce que vous savez ce qu'a eu le supporter,
29:08 enfin "supporter" avec des gros guillemets,
29:10 qui a envoyé la bouteille sur Dimitri Payet ?
29:12 Il a eu six mois de prison exsurcis,
29:14 et il a eu deux ans ou trois ans d'interdiction
29:16 de stade. Est-ce qu'on considère aujourd'hui
29:18 que c'est suffisamment important ?
29:20 Parce qu'on se dit, finalement, là,
29:22 quand on voit les différentes sanctions qui peuvent être
29:24 mises en avant, c'est qu'on attend le drame.
29:26 On attend que Grosso perde un oeil,
29:28 on attend que Grosso se fasse tuer dans le car,
29:30 on attend que Payet y ait autre chose dans la bouteille d'eau,
29:32 etc. C'est anormal, aujourd'hui.
29:34 Il faut taper fort, et il faut dire,
29:36 ces personnes-là, qui sont soi-disant des supporters,
29:38 j'envoie une bouteille, et bien c'est terminé !
29:40 Interdiction à vie, et pourquoi pas la prison ferme ?
29:42 Mais là, c'est trop laxiste !
29:44 La sanction individuelle plus ferme,
29:46 manifestement, tout le monde la souhaite.
29:48 Moi, j'ai voulu aller plus loin dans ce débat,
29:50 et j'ai carrément posé la question
29:52 de manière un peu provocatrice, mais pour aller
29:54 au fond du sujet.
29:56 Est-ce qu'il n'y a pas, aujourd'hui, incapacité
29:58 à gérer l'ensemble
30:00 des supporters ultra en France,
30:02 que ce soit dans le stade ou en dehors ?
30:04 J'entends les précautions oratoires
30:06 sur "c'était pas dans le stade, c'est peut-être pas des supporters".
30:08 Enfin, globalement, quand on va
30:10 caillasser l'écart
30:12 des joueurs et des supporters,
30:14 il y a quand même un lien direct avec
30:16 le club que l'on défend.
30:18 - Oui, mais Philippe, par rapport à ce que tu dis sur les ultras,
30:20 typiquement, j'étais à Marseille ce soir-là,
30:22 et pour le coup,
30:24 tout n'a pas été formidable en termes de sécurité,
30:26 puisqu'il y a eu une faille, mais ils avaient
30:28 pris la précaution de faire entrer
30:30 bien avant les deux virages,
30:32 de planquer le
30:34 parquage de supporters lyonnais.
30:36 Donc, si vous me dites que c'est les ultras,
30:38 tous les ultras étaient dans le stade. Les deux virages
30:40 du stade Vélodrome étaient pleins
30:42 de groupes de supporters de l'Olympique de Marseille.
30:44 C'était plein à craquer.
30:46 Je ne pense pas que la notion
30:48 "ultra", pour le coup...
30:50 - Alors, moi, je reprends simplement...
30:52 Avant de faire intervenir Sébastien Tarrago,
30:54 je reprends l'histoire.
30:56 On est en train de dire que la crainte,
30:58 c'est que ça aille plus loin et qu'on déplore un mort.
31:00 C'est ce qui s'est passé autour du Parc des Princes.
31:02 - Il y a déjà eu des morts, bien sûr.
31:04 - En 2010, il y a eu la mort d'un supporter, en marge d'un PSGOM.
31:06 C'était des
31:08 batailles internes
31:10 entre des mouvances
31:12 d'ultras à l'intérieur du Paris-Saint-Germain.
31:14 Ça a généré
31:16 le fameux "plan Leproux", c'est-à-dire
31:18 la dissolution de l'ensemble
31:20 des groupes de supporters
31:22 et l'interdiction de se réunir
31:24 par collectif
31:26 au sein même d'une tribune au Parc des Princes.
31:28 Ça a duré plusieurs années.
31:30 Ça a tué l'ambiance au Parc des Princes, on est bien d'accord.
31:32 - C'est tout à fait vrai.
31:34 - Dans un premier temps, oui.
31:36 Et ensuite, il y a eu un retour
31:38 progressif.
31:40 La séréne à la Hi-Fi, le président du
31:42 Paris-Saint-Germain a souhaité, à un moment donné,
31:44 à dose homéopathique, faire revenir
31:46 les supporters.
31:48 Et puis, on a la situation que l'on retrouve
31:50 aujourd'hui avec des supporters, des ultras
31:52 qui sont toujours là. - Tout se passe bien.
31:54 - Quelques débordements de temps en temps de sidélas, mais comme il y en a dans tous les clubs.
31:56 - Il n'y a rien de grave.
31:58 - Surtout des problèmes de fumigène, mais pas de violences
32:00 comme on a connu.
32:02 Donc le bilan est globalement positif.
32:04 Est-ce qu'aujourd'hui, le football français
32:06 dans son ensemble n'a pas besoin
32:08 d'une purge de cet ordre-là
32:10 à l'échelle nationale, sur l'ensemble
32:12 des clubs ? Parce que des soucis, on en a eu
32:14 à Nice, on en a eu à Saint-Étienne,
32:16 on en a eu à Marseille, on en a eu à Bordeaux,
32:18 on en a eu même à Nantes,
32:20 on en a à Lille, on en a à Rennes, on en a partout en fait.
32:22 Personne n'est à l'abri.
32:24 Donc globalement, il y a un problème français.
32:26 - Parce qu'il y a plein de choses qui se mélangent.
32:28 C'est très complexe, il faudrait 3 heures.
32:30 Les politiques
32:32 de notre pays
32:34 sont, pardonnez-moi
32:36 le mot,
32:38 un peu brutal,
32:40 nulles, dès qu'il s'agit
32:42 de sport. Nulles.
32:44 Ce sont des rigolos.
32:46 - Il n'y a pas de politique sur le long terme.
32:48 - Ce sont des rigolos.
32:50 Les politiques déjà, et tous les
32:52 ministres qui se sont succédés depuis Marie-George Buffet,
32:54 ont été d'une médiocrité absolue.
32:58 Soit qu'ils n'avaient pas de pouvoir
33:00 et ils étaient médiocres, soit ils en avaient
33:02 un peu et ils étaient médiocres.
33:04 Le politique
33:06 recherche qu'une seule chose,
33:08 c'est à réagir
33:10 pour exister.
33:12 Il n'y a pas de travail de fond. Alors on va me dire
33:14 il y a une commission ci, une commission là,
33:16 comme quand la Ligue nous sort les actions
33:18 qu'ils font dans des clubs. C'est des pitreries.
33:20 Et donc
33:22 Madame...
33:24 - Oudéa Castera.
33:26 - Pardonnez-moi,
33:28 mais elle ne vaut pas mieux
33:30 que sa prédécesseure. - Qu'est-ce qu'elle doit faire
33:32 là maintenant, en l'occurrence ? - Elle doit peser.
33:34 Elle doit arrêter de faire des phrases,
33:36 arrêter de venir dans les matinales de RTL,
33:38 et travailler.
33:40 Elle doit travailler,
33:42 elle doit essayer de peser,
33:44 elle ne doit pas mentir comme elle a menti
33:46 après la finale de Ligue des Champions
33:48 dans le sillage de M. Darmanin,
33:50 où nous avons été
33:52 la honte de l'Europe.
33:54 On oublie les choses.
33:56 - Oui, on l'a rappelé dans cette émission.
33:58 - Mais non, mais on l'oublie, parce que dans un pays
34:00 nordique,
34:02 par exemple, où on démissionne
34:04 si jamais
34:06 on a utilisé
34:08 pour 5 euros d'essence
34:10 une carte bleue qui n'était pas la sienne... - On se plante sur une note de frais.
34:12 - Oui, si tu fais une erreur de note de frais,
34:14 tu démissionnes. Nous, en France,
34:16 on peut mentir,
34:18 accuser des gens de choses très graves,
34:20 et continuer à être là,
34:22 et à pervorer dans les médias.
34:24 Ce n'est pas que cela,
34:26 mais ça joue, parce qu'il y a un mépris
34:28 pour le sport, et qu'on
34:30 s'en sert comme ça, quand c'est utile,
34:32 on s'en sert politiquement. Mais c'est tout.
34:34 Il n'y a aucune volonté
34:36 de travailler sur le fond.
34:38 C'est un mensonge. - Qu'est-ce qu'il faut faire, là,
34:40 tout de suite ? Qu'est-ce que le politique doit faire ?
34:42 - Déjà, le politique,
34:44 quand il y a eu des soucis, il a dit
34:46 "Les clubs ont un arsenal
34:48 pour sanctionner
34:50 les supporters fautifs."
34:52 C'était un peu vrai,
34:54 il y avait une partie de vrai,
34:56 mais non, il faut aller plus loin.
34:58 Quand, en Angleterre,
35:00 on a pris les choses en main, même si tout n'est pas
35:02 parfait, loin de là, dans les divisions inférieures,
35:04 à un moment, il y a
35:06 une femme politique,
35:08 que je ne porte pas dans mon cœur, par ailleurs,
35:10 mais qui a eu des décisions
35:12 extrêmement fortes.
35:14 Et les choses, elles ont été réglées.
35:16 - Margaret Thatcher. - Oui, Margaret Thatcher.
35:18 Elle n'était pas très
35:20 sociale, mais par ailleurs, là,
35:22 elle a pris les choses en main.
35:24 Et à un moment, il faut prendre les choses
35:26 en main, il faut avoir envie de régler les problèmes.
35:28 Il y a les politiques qui sont là-dedans,
35:30 il y a les dirigeants du football français
35:32 qui ne sont intéressés que par une chose,
35:34 une seule chose les intéresse,
35:36 l'argent. Il faut de l'argent.
35:38 Et on a de plus en plus d'argent,
35:40 et puis on le dépense de plus en plus mal.
35:42 Et c'est super ! Alors, il y a de plus en plus
35:44 d'argent, les prix sont de plus en plus chers,
35:46 les abonnements télé sont de plus en plus chers, mais on est toujours
35:48 aussi nuls. Et M. Labrune
35:50 et ses amis ne sont que là-dedans.
35:52 L'argent, l'argent,
35:54 l'argent, il n'y a que ça qui les intéresse, ces gens-là.
35:56 Et leurs primes, et leurs primes.
35:58 - J'ai cru entendre, à un moment donné,
36:00 Louis Dauphinès, si je ne t'en fais pas la souvenir.
36:02 - Je ne le prends pas
36:04 comme un compliment, parce que Louis Dauphinès,
36:06 qui a beaucoup de talent par ailleurs,
36:08 était un petit peu dans l'humour.
36:10 Et là, je rigole, je ne plaisante pas
36:12 du tout, parce que
36:14 M. Labrune et ses amis
36:16 font beaucoup de mal au football français.
36:18 - Une pause, on refait le match, on se retrouve dans un instant
36:20 et on termine ce débat
36:22 sur la violence dans le football français
36:24 avant de parler ballon d'or ! On a le détail des votes,
36:26 et manifestement, certains pays
36:28 ont plutôt voté pour leurs
36:30 intérêts personnels que pour la grandeur
36:32 du football. On va voir si ça remet en question
36:34 finalement le choix définitif
36:36 de sacrer Lionel Messi. A tout de suite !
36:38 On refait le match jusqu'à 20h30
36:52 avant la grande soirée foot, RTL Foot
36:54 avec Eric Silvestreau, jusqu'à
36:56 23h, soirée 100% foot
36:58 sur RTL, comme chaque vendredi,
37:00 samedi et dimanche.
37:02 On conclut, parce que
37:04 on est long, mais ça nécessite
37:06 ce genre de sujet,
37:08 d'aller dans le détail et d'être
37:10 précis. Une question concrète
37:12 pour terminer sur ce débat,
37:14 le match
37:16 Marseille-Lyon va donc se
37:18 rejouer le 6 décembre prochain, il y a toujours un
37:20 flou sur l'endroit,
37:22 est-ce qu'il va se jouer à Marseille, et si oui,
37:24 est-ce qu'il va se jouer à huis clos, ou avec
37:26 des supporters ? Quelle est la meilleure solution
37:28 ou la moins pire, en l'état ?
37:30 - A Marseille avec des supporters. - Marseille-supporters !
37:32 - Mais des supporters uniquement
37:34 marseillais. Moi je suis contre le déplacement des...
37:36 Nous ne sommes pas capables de gérer
37:38 les déplacements de supporters dans la globalité,
37:40 bien sûr qu'il y en a qui ne posent aucun problème,
37:42 mais je suis... - Il y a quand même des problèmes partout.
37:44 - Je suis contre les déplacements de supporters, nous ne sommes pas prêts.
37:46 Réglons les problèmes,
37:48 et après on refera des déplacements de supporters.
37:50 - Donc par rapport à ma question initiale,
37:52 on ne va pas jusqu'au bout,
37:54 c'est-à-dire on ne va pas dissoudre toutes les associations de supporters,
37:56 arrêter tous les supporters, en revanche,
37:58 on stoppe les déplacements
38:00 de supporters à l'extérieur. - Moi je le mettrais
38:02 sur terrain neutre. - Giovanni Castel. - Pourquoi ?
38:04 - Je le mettrais sur terrain neutre parce que
38:06 je pense qu'à un moment,
38:08 il faut que les gens
38:10 qui font ces actes
38:12 qui sont absurdes, débiles,
38:14 il faut qu'ils se rendent compte qu'il y a des conséquences,
38:16 en plus de... - Tu crois que ça les perturbe ?
38:18 - J'ose espérer que
38:20 les gens dans leur entourage...
38:22 - Mais ceux qui sont punis,
38:24 c'est les 500 000 !
38:26 - Il y a un truc qui m'a sidéré dans cette séquence,
38:28 au-delà du renvoi de Baba...
38:30 - Tu parles comme les politiques, attention !
38:32 - Non, non, mais... - Cette séquence...
38:34 - Le renvoi de Baba, le absolument grotesque,
38:36 entre "c'est de la faute d'un tel, d'un tel, d'un tel",
38:38 entre les clubs et les politiques, mais ça on a l'habitude,
38:40 c'est cette pitrerie à le dire depuis longtemps.
38:42 Ce que je trouve incroyable,
38:44 c'est que même, parfois, nous,
38:46 dans la manière de faire les débats,
38:48 c'est "ah mais c'est de la faute de la préfète
38:50 parce qu'il n'y avait pas assez de policiers",
38:52 c'est de la faute d'un tel...
38:54 Et jamais, à aucun moment,
38:56 on ne remet la responsabilité individuelle
38:58 sur l'abruti, le con fini...
39:00 - Ah si, quand même !
39:02 - Mais on ne l'entend pas assez !
39:04 Et à un moment, il faut que les gens soient responsables,
39:06 se responsabilisent...
39:08 - Oui, mais ça, on l'a dit, il faut être bien plus...
39:10 - Mais on ne le dit pas, c'est enversé !
39:12 C'est de la faute des flics, c'est de la faute d'un tel...
39:14 - Là, on est en train de dire, est-ce qu'il faut que ce soit rejoué,
39:16 finalement, la Giovanni dit "il faut que ce soit sur terrain neutre",
39:18 mais pourquoi ? Pourquoi sur terrain neutre ?
39:20 - Parce que comme ça... - Non mais qu'est-ce qu'ils ont fait, les 60 auprès ?
39:22 - Franchement, les gamins, ils paniquent !
39:24 - Mais moi, j'avais votre histoire pendant des années,
39:26 et le problème, c'est que chaque semaine, il y a un problème !
39:28 Chaque semaine, il y a un problème !
39:30 - Mais on fait comment ?
39:32 - Il n'y a pas de sanctions suffisamment fermes !
39:34 Aujourd'hui, la personne qui a jeté le caillou
39:36 sur Fabio Grosso et le quart Lyonnais,
39:38 devra prendre interdiction à vie de stade,
39:40 et voir de la prison ferme !
39:42 - Et de la prison ferme !
39:44 - C'est ça qu'on voit !
39:46 - Et demain, vous avez un exemple comme ça,
39:48 avec quelqu'un qui a tenté, qui a mis un caillou
39:50 sur un entraîneur ensanglanté,
39:52 autour du monde, tu veux vendre ta Liga à un milliard,
39:54 on n'en parle même pas,
39:56 mais ce que je veux dire, c'est que demain, tu sais que cette personne-là
39:58 prend de la prison ferme, ça se passera autrement qu'autrement !
40:00 - Mais vous, vous jugez les conséquences !
40:02 - Vous êtes bon, mais c'est trop long !
40:04 - Même si le caillou avait tué personne !
40:06 - Petit détour par Versy, Isabelle Langer,
40:08 on est dans le 3ème set, Djokovic-Rubelev, c'est très serré !
40:10 - Vous faites bien comme ça, je calme le jeu chez vous !
40:12 Oui, effectivement, 3 partout dans le 3ème set,
40:14 Djokovic au service,
40:16 45 sur 100 services
40:18 pour le Serbe numéro 1 mondial,
40:20 c'est pas un grand Djokovic aujourd'hui,
40:22 mais pour le moment, ça tient le choc face à Rubelev,
40:24 qui va peut-être pas encore y arriver,
40:26 cette fois-ci contre le numéro 1 mondial.
40:28 - Merci Isabelle, petite pause,
40:30 à nouveau on se retrouve après pour parler Ballon d'Or !
40:32 Est-ce que Lionel Messi est finalement
40:34 un vainqueur si incontestable que ça ?
40:36 A tout de suite !
40:38 - On refait le match
40:40 - Avec Philippe Sanfourche
40:42 - Philippe Sanfourche
40:46 - On refait le match sur RTL
40:48 - Allez, on va le faire,
40:50 ça va déjà être quasiment un débat flash,
40:52 on va aller très vite pour parler du Ballon d'Or,
40:54 parce qu'on connaît le détail des votes
40:56 depuis ce matin,
40:58 donc on rappelle le classement,
41:00 Lionel Messi a donc eu
41:02 le Ballon d'Or devant Erling Haaland
41:04 et Kylian Mbappé,
41:06 on sait que le détail des votes,
41:08 on s'aperçoit qu'il y a beaucoup de disparités,
41:10 à commencer d'ailleurs par le vote
41:12 du directeur de la rédaction de France Football,
41:14 monsieur Vincent Garcia.
41:16 - Premier critère pour France Football,
41:18 c'est la performance individuelle,
41:20 le côté impactant et spectaculaire.
41:22 A ce niveau-là, pour moi,
41:24 la saison dernière, il a deux joueurs quasiment à égalité,
41:26 Erling Haaland, Manchester City
41:28 et Kylian Mbappé au PSG.
41:30 Et on va quand même dire un petit mot sur Lionel Messi,
41:32 que j'ai mis à la 3ème place,
41:34 en ayant jamais remporté la Coupe du Monde.
41:36 Et je pense que ça a eu un impact évidemment,
41:38 très très très fort sur les autres jurés.
41:40 Le fait qu'il arrive enfin à remporter ce trophée,
41:42 qui était la quête de sa carrière,
41:44 la quête de sa vie, j'y ai raisonné différemment,
41:46 mais ça ne veut pas dire que je ne comprends pas
41:48 pourquoi Lionel Messi remporte le Ballon d'Or,
41:50 et pour moi, celui-là, malgré quelques débats,
41:52 il est finalement très légitime.
41:54 - Bon, il est très légitime,
41:56 mais en gros il nous explique quand même
41:58 que les autres jurés ont voté
42:00 sans regarder un peu les critères,
42:02 c'est lui le patron de France Foot,
42:04 et il nous explique que sur le critère numéro 1,
42:06 qui est la performance personnelle
42:08 et la manière d'exploser sur le terrain,
42:10 de faire rejaillir à la surface du monde
42:12 le talent individuel,
42:14 et bien c'est pour lui,
42:16 Allende en 1, Mbappé en 2,
42:18 et Messi ne vient que 3ème.
42:20 Alors ils ont voté avec leurs pieds les autres, Baptiste Desprez ?
42:22 - Après on peut ne pas être d'accord aussi
42:24 avec ce qui vient d'être dit.
42:26 Là-dessus c'est totalement subjectif,
42:28 parce que moi il me dit ça, Allende, ok très bien,
42:30 c'est la finale du Ligue des Champions,
42:32 il porte Manchester City, y'a pas de débat, ok très bien,
42:34 mais Messi en Coupe du Monde, c'est extraordinaire ce qu'il fait.
42:36 Mais à la limite finalement le vote...
42:38 - Tu trouves ? - Comment ? Ce que fait Messi en Coupe du Monde ?
42:40 - Bah honnêtement il a une équipe...
42:42 - Extraordinaire ! - Ouais c'est extraordinaire.
42:44 A 35 ans ce qu'il fait, se prendre
42:46 3 voire 4 joueurs à chaque match,
42:48 porter la Argentine
42:50 qui était quand même une équipe moyenne, on se rappelle déjà
42:52 l'Argentine, début de Coupe du Monde, ils se font taper par l'Arabie Saoudite,
42:54 tu te dis "bon merci, au revoir". Ok.
42:56 - C'est un peu comme ça, il a fait un tournoi de la compétition,
42:58 et c'est assez dingue, assez bluffant.
43:00 Bref, ça c'est mon avis, on peut en débattre, y'a pas de problème.
43:02 Non, moi, par rapport à votre idée de départ, Philippe,
43:04 y'a des votes où je ne comprends pas,
43:06 il faudrait inviter Vincent Garcia autour du plateau
43:08 et lui demander de radier certains journalistes,
43:10 ou en tout cas de changer, de faire un tournoi pour l'année prochaine.
43:12 - Pour être rapide en gros, tous les pays scandinaves
43:14 ont mis évidemment Allende devant,
43:16 et ils n'ont quasiment pas mis Mbappé,
43:18 ne serait-ce que dans les 5 premiers pour qu'il ait le moins de points possible.
43:20 Donc là on est un peu sur la manipulation.
43:22 - Non mais oui, c'est extrêmement compliqué.
43:26 Moi y'a quelque chose que je n'arrive pas à comprendre,
43:30 par exemple dans ce que vous dites,
43:32 je vous écoute de manière très attentive,
43:34 Philippe et Baptiste,
43:36 comment vous voulez que ce qu'a fait Lionel Messi dans sa carrière,
43:40 on parle peut-être du plus grand joueur de tous les temps,
43:42 n'ait pas un impact sur les votes ?
43:44 C'est-à-dire qu'il est évident que Lionel Messi,
43:48 quand il fait quelque chose, la dimension n'est pas la même,
43:50 puisqu'on parle de quelqu'un qui est unique dans le monde du sport.
43:54 Donc je ne comprends pas comment on peut dire ça.
43:56 - Mais là c'est pas... Non mais moi j'entendrai ça,
43:58 c'était le public, mais ça devrait pas...
44:00 - A un moment ils sont 100,
44:04 ils devraient quand même être capables de lire un petit règlement
44:06 qu'on leur envoie avant de voter.
44:08 - Ils m'en sont spécial. - A priori, ça devrait être possible.
44:10 Après on peut discuter, "M. Garcia parle d'Allende,
44:12 vous-même pouvez défendre Mbappé sur les mêmes critères,
44:14 pourquoi pas Messi ?"
44:16 On peut en discuter, y'a pas de soucis.
44:18 - Sur le fait que les trois joueurs soient extrêmement proches,
44:20 forcément que Messi...
44:22 - Et en revanche, quand tu mets 4 Portugais,
44:24 que tu es Portugais,
44:26 ou que tu mets 4 Portugais dans tes 5,
44:28 là ça n'a pas de sens.
44:30 - On peut juste réfléchir à notre confrère, pardon Philippe,
44:32 notre confrère, c'est du Cameroun,
44:34 il y a pas de Lionel Messi dans le top 5,
44:36 et Onana est 4ème.
44:38 Donc avec ça, faut quand même réfléchir aussi au niveau des votes.
44:40 - Merci aussi mes chers potes.
44:42 - On le salue, et nous on fait une petite pause,
44:44 le journal de Flash de 20h,
44:46 et on se retrouve après pour la dernière demi-heure
44:48 d'On refait le match, à tout de suite.
44:50 On refait le match,
44:52 avec Philippe Sanfou.
44:54 Avec Philippe Sanfou
44:55 [SILENCE]