• il y a 2 ans
La directrice de la rédaction de "Causeur", Élisabeth Lévy, était invitée sur le plateau de l'Heure des Pros 2 Week-end. Elle s’est exprimée sur une influenceuse qui a ironisé sur la mort d'un bébé tué par le Hamas : «Quelqu'un qui tient ce genre de propos a un affect génocidaire dans la tête et n'a rien à faire chez nous».

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Transcription
00:00 Je voulais juste réagir sur deux points.
00:02 Moi, j'aimerais être sûre, ça semble être le cas,
00:04 mais si par extraordinaire,
00:06 cette dame ou d'autres auteurs de ces messages
00:09 n'étaient pas de nationalité française,
00:11 j'aimerais les voir dans un avion assez rapidement.
00:13 Quelqu'un qui tient ce genre de propos
00:15 a un affect génocidaire dans la tête,
00:18 a des pulsions comme ça, il n'a rien à faire chez nous.
00:20 Malheureusement, si elle est française,
00:22 il faut la traiter avec la justice et la police française,
00:24 mais s'il y en a d'autres qui se livrent à ce genre de trucs,
00:27 moi, je dis qu'il faut quand même commencer à se demander
00:30 avec qui on peut vivre.
00:32 La deuxième chose, c'est que moi, j'invite vraiment,
00:34 vraiment, c'est important,
00:36 tous les gens qui sont outrés par ce genre de choses
00:39 à ne pas se laisser aller eux-mêmes
00:41 aux déferlements d'insultes, de menaces, de messages comme ça.
00:45 Je pense que nous sommes dans un État
00:47 où le gouvernement a pris absolument la mesure
00:50 de ce qui se passe,
00:51 et je crois qu'il est absolument inutile de se comporter
00:54 comme la troisième, j'en finis.
00:56 J'entends dire partout que les Juifs de France
00:58 vivent dans la peur.
00:59 Non, bien sûr, il y a une inquiétude de beaucoup de Juifs,
01:01 notamment ceux qui vivent dans les quartiers,
01:03 mais ça suffit.
01:04 Je reviens d'un pays qui est debout,
01:06 et je pense qu'ici, nous sommes aussi,
01:08 pas seulement les Juifs, les Français, nous sommes debout.
01:11 Nous vivons aussi dans la résistance à ce genre de choses.
01:14 -C'est pas les derniers...
01:15 -Il est légitime, bien sûr, d'être inquiet.
01:18 -Non, mais attendez, j'ai bien compris, Elisabeth.
01:20 J'ai l'impression... Pardonnez-moi.
01:22 ...

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