Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier présente dans "le 20H de Ruquier" le trombinoscope des personnalités qui ont marqué l'actualité.
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00:00 visage suivant, c'est celui de Gabriel Attal.
00:02 Avec ses confidences sur TF1, hier soir, le ministre de l'éducation racontait avoir
00:06 subi un déferlement d'insultes et d'injures à la fin du collège.
00:10 Gabriel Attal qui a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire.
00:13 On en a beaucoup parlé, l'une de ses priorités.
00:15 Voilà ce qu'il dit d'ailleurs.
00:16 « Si j'ai à ce point à cœur de m'engager sur le harcèlement scolaire, c'est peut-être
00:20 parce que le fait d'avoir vécu des injures, ça a forgé quelque chose.
00:23 Il veut faire passer le message qu'il y a une fin à la souffrance.
00:26 » Sauf qu'il ne nous a pas donné le nom,
00:27 évidemment, de son harceleur et que depuis, il est partout ce nom.
00:31 Parce que si c'est bien lui, lui-même, c'est dénoncé, autodénoncé.
00:37 C'est Juan Branco qu'on connaît, avocat qu'on a vu sur certains plateaux télé à
00:41 une époque.
00:42 Et Juan Branco, je ne vais pas vous lire tout son texte, il est beaucoup trop long.
00:45 Mais ça commence par « Je viens de découvrir l'entretien de Gabriel Attal sur TF1 qui
00:49 tourne, il faut bien le dire, quasi exclusivement à mon sujet.
00:53 » Bon, il parle d'instrumentalisation, je vous passe ses arguments.
00:56 Mais ce qui est évidemment drôle, c'est qu'au tweet de Juan Branco, on s'en suivit
01:01 d'autres réactions.
01:02 « Bonsoir M. Branco, je viens de découvrir votre tweet.
01:05 Je me permets de vous poser une question.
01:07 Comment pouvez-vous être sûr que le harceleur, ce soit vous, puisque vous n'avez pas été
01:11 cité ni par Gabriel Attal, ni la journaliste, vraiment ? Sauf si vous vous sentez concerné
01:16 par la description du personnage harceleur.
01:18 Je ne comprends pas votre tweet.
01:20 C'est le piégeur piégé ? »
01:21 – Sans doute, sans doute, on peut dire ça.
01:23 Gabriel Attal, vous savez que je suis en train de faire un documentaire sur son action, sur
01:28 lui.
01:29 Et il a beaucoup hésité avant de faire cette interview parce qu'il ne voulait vraiment
01:31 pas se mettre en avant.
01:32 Il ne voulait pas renvoyer ce sentiment.
01:36 – On n'a pas l'habitude de le voir dans ce genre d'exercice.
01:38 – Non, il est très pudique sur ses sentiments, sur sa vie privée.
01:43 Donc il a beaucoup hésité jusqu'au dernier moment.
01:45 Et je l'ai vu cet après-midi, je lui ai demandé justement ce qu'il en était, comment
01:49 est-ce qu'il avait vécu les choses.
01:50 Il m'a dit « finalement j'ai bien fait de le faire pour une raison, c'est pour tous
01:54 les messages que j'ai reçus aujourd'hui de jeunes qui vivent ce type de harcèlement
01:58 au quotidien, qui vivent ce type de harcèlement sur fond également d'homophobie et qui n'osent
02:04 pas en parler dans leur entourage parce que ça reviendrait pour eux à faire un coming-out.
02:10 – Il l'avait déjà fait en 2019.
02:12 En 2019, la même information était parue avec le nom de Juan Branco d'Angala.
02:16 – Voilà pourquoi certains désirent…
02:18 – Ce n'était pas sur le harcèlement.
02:19 – Oui, il ne parlait pas de harcèlement.
02:21 – Rapidement, rapidement.
02:22 – Pour revenir à la question la plus importante qui est celle de la lutte contre le harcèlement
02:25 scolaire, je crois qu'on peut aussi lui reconnaître de faire des véritables avancées
02:30 sur le sujet puisque vendredi soir, encore dans la nuit, a été voté à l'Assemblée
02:34 nationale un amendement qui dote de 30 millions d'euros supplémentaires à les académies
02:38 pour faire ce qu'ils appellent des brigades anti-harcèlement.
02:41 Donc au-delà de l'exercice de communication, il y a aussi des vrais investissements qui
02:44 sont faits.
02:45 – Louison, elle fait court toujours Louison, alors ça c'est très bien, allons-y.
02:47 – Je pense que les querelles de récréation c'est comme les pailles en plastique dans
02:50 la nature, on les aura toujours un petit peu près de soi.
02:52 – Voilà.
02:53 – J'étais sûr que ce serait court mais efficace en tout cas.