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Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier présente dans "le 20H de Ruquier" le trombinoscope des personnalités qui ont marqué l'actualité.

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Transcription
00:00 Le premier visage de notre trombinoscope, c'est un visage qu'on retrouve à la une de nombreux magazines aujourd'hui.
00:05 Le visage du ministre de l'Éducation nationale.
00:07 Gabriel Attal qui est partout.
00:09 On va commencer par l'Obs.
00:10 L'Obs qui fait sa une avec ce titre.
00:14 Gabriel Attal, la stratégie du bon élève.
00:17 Peut-être qu'on peut l'avoir cette une ? Non ?
00:20 Bon, il y a l'Obs et il y a l'Express.
00:22 L'intriguant M. Attal.
00:23 C'est Philippe Etchemest qui doit la ramener.
00:25 Voilà ! C'est ça !
00:27 Challenge l'école, sauver nos enfants, le plan Gabriel Attal.
00:31 Bref, Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation qui est donc partout.
00:33 C'est le bon élève du gouvernement, il faut bien le dire.
00:36 Et c'est vrai que ça ressemble quand même, mine de rien, même si c'est très loin la présidentielle,
00:40 tout ça ressemble quand même à un début de campagne de communication
00:44 pour un éventuel successeur d'Emmanuel Macron.
00:47 Qu'est-ce que vous en pensez, Gérard Miller ?
00:49 C'est très possible.
00:50 Maintenant, ça se rappelle là, peut-être pas en marche, mais en classe.
00:53 Et puis, on voit quand même que ça rappelle un petit peu,
00:56 ne serait-ce que par sa jeunesse, un autre jeune qui avait finalement relativement bien réussi.
01:00 Moi, ce qui me frappe beaucoup à propos d'Attal,
01:02 c'est à quel point il est populaire à droite, voire à l'extrême droite.
01:05 Il y a eu toute une série de félicitations, notamment sur une chaîne concurrente.
01:08 Pourtant, il vient du Parti Socialiste, je vous le rappelle.
01:11 C'est l'aile gauche de la Macronie.
01:12 C'est ça qui est étonnant.
01:13 Et en même temps, il est salué, notamment sur les dernières mesures qu'il propose par la droite.
01:17 Parce que c'est le retour de l'autorité ?
01:19 Parce que c'est le retour de l'autorité, parce que sans doute, je ne sais pas,
01:22 il doit effectivement avoir en lui quelque chose qui rassure aussi la droite.
01:26 – Blanche Théridan ?
01:26 – Moi, ce qui m'interpelle dans cette séquence,
01:28 c'est qu'on parle beaucoup du successeur, mais on ne parle pas vraiment de l'héritage.
01:31 Et la vraie question, c'est, c'est quoi l'héritage du macronisme en 2027
01:34 et qu'est-ce qu'il en restera ?
01:36 C'est-à-dire, est-ce que ce sera vraiment le successeur d'Emmanuel Macron ?
01:39 Qu'est-ce qu'il restera des fondamentaux d'En Marche qui étaient là au tout début ?
01:43 Beaucoup reprochent quand même au mouvement son manque d'ancrage local,
01:47 son incapacité à avoir réussi à structurer une base militante solide.
01:50 Moi, je crois que les vraies questions qu'il faudrait se poser aujourd'hui,
01:52 comme on est encore très très loin à la présidentielle, c'est plutôt celle-ci,
01:55 plutôt qu'une question de casting, qui sera le prochain Macron ?
01:57 – Il reste 3,5 ans quand même.
01:58 – 3 unes consacrées à Gabriel Attal, j'en connais dans la Macronie ou à côté,
02:04 je pense à Édouard Philippe, qui doivent commencer à s'inquiéter.
02:07 – Oui, parce que, sincèrement, il plaît à droite, il plaît aux gens de bon sens en fait.
02:12 Parce que c'est un bon élève, mais c'est surtout un élève courageux.
02:15 Parce que toutes les prises de position qu'il a pu avoir,
02:18 par exemple sur la Baïa, il a été impeccable, respect de la laïcité,
02:21 sur toutes les mesures qui ont été annoncées,
02:23 dont nous avons parlé dans ce programme ces dernières heures,
02:26 c'est du bon sens, franchement, moi je trouve que c'est quelqu'un qui,
02:29 après l'horrible épisode de Papendiaïe, redonne confiance dans le ministère d'éducation.
02:34 – C'est très bien que vous parliez de M. Papendiaïe, qui était son prédécesseur,
02:37 parce que justement, lors de la passation de pouvoir entre le précédent ministre et M. Attal,
02:43 eh bien Gabriel Attal a fait une allusion, je ne sais pas si vous en souvenez, à sa professeure.
02:47 Vous en souvenez ? – Oui, ben oui.
02:48 – Et oh là, cette professeure ! Là, en ligne, je ne sais pas si vous nous entendez,
02:53 bonjour Mme Beylac. – Oui bonjour, je vous entends très bien.
02:57 – Vous-même, vous aviez été surprise, je crois, quand on vous a dit,
03:00 je crois que vous n'avez pas vue en direct cette passation de pouvoir,
03:03 mais vous avez été surprise quand on vous a prévenue,
03:06 et quand on vous a dit que M. Gabriel Attal vous avait rendu hommage ce jour-là.
03:10 – Oui, j'ai été surprise, même si j'avais gardé des liens avec lui,
03:14 et effectivement c'est un honneur extraordinaire,
03:17 parce que vous savez que le métier d'enseignant a quand même quelque chose d'ingrat,
03:20 on ne sait pas trop ce qu'on s'aime.
03:21 Donc quand on s'aperçoit qu'un élève a le sentiment que vous lui avez apporté quelque chose,
03:28 effectivement c'est merveilleux.
03:30 – Parce que je rappelle quand même ce qu'il avait dit,
03:33 il y aura toujours un professeur qui vous marquera, dont vous vous souviendrez,
03:37 et à qui vous devrez tant de choses.
03:39 Pour moi c'est Mme Beylac, professeure d'histoire géographique.
03:42 – Vous êtes prof d'histoire géo, c'est bien ça, il faut le rappeler.
03:45 Est-ce que vous, vous êtes fière de votre ancien élève ?
03:48 – Ah oui, je suis très fière, ça oui, je suis très fière.
03:52 Et puis je vous écoutais parler avant, dire que c'était un bon élève,
03:56 quelqu'un de courageux, il est effectivement très courageux en s'attaquant à des problèmes
04:02 auxquels moi je pense qu'il y a un moment qu'il aurait fallu s'attaquer,
04:04 je pense notamment au collège unique, parce que moi j'ai enseigné au collège
04:08 tel qu'il était avant la réforme à Bi, et ensuite dans le collège unique,
04:11 et je dois dire que vraiment pour moi ça a été la loi à Bi, c'est une erreur énorme.
04:17 Donc je trouve que s'attaquer à ce genre de choses c'est formidable.
04:20 Mais au-delà, vous parlez de l'élection présidentielle,
04:23 moi je pense que Gabriel Attal est quelqu'un, enfin l'expérience que j'ai eue,
04:27 de pondérer qu'il s'est allé pas à pas, il ne cherche pas à sauter les étapes,
04:31 à voir, pour l'instant je pense que son plan c'est de bien réussir à l'éducation nationale.
04:37 Voilà, c'est pas l'état de l'État.
04:39 Vous trouvez qu'on va un peu trop vite pour lui,
04:42 mais je vais rappeler quand même que vous êtes vous aussi,
04:47 effectivement non seulement prof d'histoire géo, mais que vous publiez des livres,
04:51 et que l'année prochaine il y aura une biographie de Louise Michel qui sortira,
04:55 "Héroïne de la Commune".
04:57 Est-ce que quand même, petite question, est-ce qu'il vous demande conseil parfois ?
05:00 Est-ce qu'il lui arrive de vous demander conseil sur des mesures qu'il veut mettre en place ?
05:04 Non, non, pas du tout, et vous savez je fréquente d'autres anciens élèves
05:07 qui ont aussi des postes assez importants dans les instances publiques,
05:11 et nous nous voyons amicalement, non, je ne cherche pas du tout à avoir des contacts,
05:18 disons, d'affluence obscure, pas du tout.
05:23 J'ai fait mon métier d'enseignante, je suis heureuse qu'ils en aient retenu quelque chose.
05:28 Je pense d'ailleurs qu'on retient d'un prof pas seulement ce qu'il vous apprend,
05:31 mais la façon dont il l'apprend, même la façon dont il se conduit, et voilà, c'est tout.
05:37 Donc je suis heureuse qu'ils réussissent.
05:40 On vous remercie beaucoup, M'Beylak, et on va passer à notre deuxième...

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