"Il peut y avoir de l'agressivité" : Gilles Verdez se confie sur sa notoriété

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Vous avez un truc, ça vous dérange d'être reconnu dans la rue ou pas du tout ?

00:03 Non, pas du tout.

00:04 Moi j'aime ça.

00:05 Non, non.

00:06 C'est pas dérangeant du tout.

00:09 C'est vrai qu'en ce moment, avec le conflit et ce qui se passe, c'est pas simple.

00:14 Moi je le reconnais.

00:15 Pour moi, non mais je le dis franchement, j'ai aucune...

00:20 Je veux dire, je ne me prends pas pour un hôte, j'ai aucune prétention, etc.

00:23 Mais c'est vrai que c'est assez rare.

00:27 J'ai des gens qui m'interpellent dans la rue, vraiment quoi.

00:29 Et qui me disent, qui écoutent toutes les émissions, là vous avez dit ça, là quelqu'un a dit ça, c'est incroyable.

00:36 C'est génial.

00:37 Non, alors, Cyril, je ne me plains pas du tout.

00:39 Je dis c'est génial, mais il peut y avoir une certaine agressivité que je n'avais pas connue jusque-là.

00:45 Je le dis en toute humilité.

00:47 Oui, c'est vrai, c'est vrai.

00:48 Genre quoi ?

00:49 Par exemple, moi je sors capuche, masque, etc.

00:53 En ce moment, je le reconnais, je ne faisais pas ça avant.

00:55 Oui, oui.

00:56 Qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a eu un truc ?

00:57 Des gens, oui, oui, des gens, c'était au Châtelet.

01:00 Il y a des gens qui m'ont alpagué en me criant dessus.

01:07 Ils n'étaient pas d'accord avec ce que je disais.

01:08 Ils n'étaient pas toujours d'accord avec l'émission.

01:10 Et le ton était différent de d'habitude.

01:12 Moi, on peut me critiquer sur les réseaux, partout.

01:14 Alors là, vraiment, je dis des choses qui n'engagent que moi, etc.

01:17 Mais là, il y avait une agressivité.

01:19 Donc je sens en ce moment une agressivité.

01:20 Voilà.

01:21 Pour résumer, c'est ça.

01:22 Voilà.

01:23 Vraiment, ah ouais.

01:24 Ça ne vous est arrivé qu'une fois ou plusieurs fois ?

01:26 En ce moment, ça m'arrive plusieurs fois.

01:28 Et maintenant, moi, je prends les transports en commun, vous le savez.

01:32 Et on m'a conseillé de me protéger dans les transports en commun,

01:35 ce que je ne faisais pas avant.

01:36 Et je regrette de faire ça.

01:37 Qui vous a conseillé ?

01:38 Pardon ?

01:39 Qui vous a conseillé ?

01:40 Les gens qui travaillent dans la sécurité autour de l'émission.

01:44 D'accord.

01:45 Ah ouais, pour l'instant, c'est vrai, vous avez eu plusieurs fois des…

01:47 Oui, oui.

01:48 Mais je dis ça, j'en ai…

01:49 Attention, je le me…

01:50 C'est-tu en danger ou pas ?

01:52 Pour la première fois, je sens qu'il faut faire très attention, ouais.

01:56 Vraiment très attention.

01:57 Vraiment très attention, ouais.

01:58 Donc là, même quand vous sortiez…

02:00 Ce n'est pas pareil, ce n'est pas pareil.

02:02 Vous voyez, vous me parliez la semaine dernière,

02:05 est-ce que vous allez à la manif ou tout ça,

02:07 quelles que soient mes convictions,

02:09 je n'irai pas dans des endroits exposés ou avec le public

02:13 ou avec d'autres gens en ce moment.

02:15 Voilà.

02:16 Je me cache, je me cache.

02:17 Et j'en suis triste, mais si vous me posez la question,

02:20 je ne me détourne jamais des questions.

02:22 En ce moment, je me cache et je fais attention.

02:24 Je ne sais pas si c'est bien ou pas, mais c'est ce que je fais.

02:26 Jacques aussi, Paris ?

02:27 Non, il y a eu une fois quelqu'un qui m'a apostrophé,

02:30 mais depuis, moi, j'ai plutôt des gens qui, au contraire,

02:32 disent qu'ils regardent tout et qui ont envie d'en discuter avec nous,

02:37 qui me parlent de toi, évidemment, toujours.

02:39 Non mais Gilles, c'est le…

02:41 Voilà, mais je pense qu'ils se retrouvent aussi dans les débats,

02:44 qu'ils soient d'un côté ou de l'autre,

02:45 et je pense que tout ça est sain.

02:47 Là, récemment, je trouve que les choses se sont un peu affaisées.

02:49 Je voudrais dire quelque chose, qu'on soit d'accord avec Gilles ou pas.

02:53 Et moi, vous l'avez vu, c'est souvent, je ne suis pas d'accord avec lui,

02:56 sur même les sujets les plus simples.

02:59 Cécile, c'est vraiment un humaniste.

03:01 Gilles, c'est vraiment quelqu'un qui essaie d'être le plus juste possible.

03:06 Après, il défend les causes qu'il défend à bec et ongle, avec conviction.

03:11 Et même si on n'est pas d'accord avec lui, on peut avoir un débat avec lui,

03:15 mais s'en prendre à Gilles, ce n'est pas la bonne solution.

03:18 Et Gilles, il sera toujours là, même pour discuter ou débattre avec vous dans la rue.

03:21 Il peut prendre à Gilles, même une demi-heure, trois quarts d'heure, une heure,

03:24 pour discuter avec vous.

03:25 C'est quelqu'un vraiment qui est ouvert au dialogue

03:28 et qui est ouvert à toutes les pensées.

03:31 Donc voilà, Gilles, c'est vraiment…

03:33 Sachez-le, même si on a parfois des convictions

03:37 et des pensées complètement différentes,

03:39 je vous dis, que ce soit sur le squat ou sur d'autres sujets,

03:42 c'est vraiment quelqu'un que je protégerai toujours

03:45 et qui sera toujours à mes côtés, comme je l'ai dit la dernière fois,

03:47 et qui est vraiment un ami sur qui je peux compter

03:50 et sur qui, vous aussi, chers téléspectateurs, vous pouvez compter

03:53 parce que c'est vraiment un mec bien.

03:54 Je crois que tous les chroniqueurs ici sont d'accord pour le dire.

03:58 Valérie, Kélie…

03:59 et de l'avenir.

04:00 [Musique]

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