• l’année dernière
À la UNE : fin de série pour l'ASSE / Les 90 ans du club gâchés / La Légende Salif Keita / Et puis Aimé Jacquet au micro de TL7.

LE DÉBRIEF D'ASSE - ParisFC (0-1)
- Les Verts stoppés en plein vol ! Il n'y aura pas de 11è match sans défaite, ni de 7è cleansheet de suite pour les hommes de Laurent Batlles. Ils ont été punis sur un contre d'une séduisante équipe parisienne.

L'OEIL D'ALAIN BLACHON
- Les Verts ont laissé trop d'espace entre leurs lignes, et ont été aspirés au milieu de terrain, par les combinaisons des joueurs de la capitale.

LE PROCHAIN ADVERSAIRE : AUXERRE
- Les Iconais, bourreaux des Verts lors de la descente en Ligue2, sont le prochain adversaire des Verts (samedi 11/11, à 19h). L'AJA reste sur deux défaites consécutives.

LA LÉGENDE DU CLUB
- Cette semaine, Michel Roux revient sur le parcours de Salif Keita, à l'AS Saint-Étienne (1967-1972). Certainement le joueur le plus talentueux ayant porté le maillot vert.

LE TEMPS ADDITIONNEL
- La défaite Vertes à Fleury (2-1) ; le Derby U17 pour la génération verte (1-0) ; et puis le quiz de Nathan.

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00:00 *Musique*
00:19 Salut à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau de Club ASS.
00:23 On va dépréfier pendant 42 minutes cette défaite face au Paris FC.
00:27 La fin de 10 matchs d'invincibilité, 6 clean sheets de suite qui ont donc pris fin face au Paris FC.
00:34 Bon messieurs, cette série, Léo Petro l'avait dit en conférence de presse d'avant-match, elle était faite pour prendre fin.
00:41 Les séries ont toujours une fin, donc on se rapprochait chaque week-end, on se rapprochait un petit peu plus de ça.
00:48 C'est vrai que pour les 90 ans c'est mal venu, mais on a manqué un petit peu de jus aujourd'hui.
00:54 Je pense que le match de lundi nous est resté un petit peu dans les jambes.
00:59 L'équipe parisienne étant bien organisée, il aurait fallu un petit peu plus de jambes, un peu plus de détermination dans le travail défensif, au niveau de l'agressivité et tout.
01:10 Et offensivement, un peu plus de jambes et de vivacité pour faire les décalages.
01:14 Malheureusement, on ne les a pas eues et Paris a bien senti le coup et a su profiter de nos erreurs.
01:21 Michel, ces 48 heures de moindre récupération, ça a inévitablement pesé ?
01:25 On imagine mal que ça n'a pas eu d'incidence. Malheureusement, ces 48 heures, on commence en plus à avoir des terrains gras.
01:34 On savait aussi que cette équipe de Paris avait beaucoup de potentiel, qu'elle jusqu'alors ne l'avait pas exprimé, que son classement ne reflétait pas de son potentiel.
01:45 Elle commençait à se remettre un petit peu dans le game, comme on dit, que les petits joueurs comme Kebaal, Mandouki, Gori ont beaucoup de qualité.
01:55 Ils l'ont hélas démontré ce soir contre nous. Nous, c'est vrai qu'on a manqué un petit peu de jus, de peps.
02:02 C'est sans doute lié à la victoire lundi soir obtenue contre Angers qui nous est restée sans doute dans les jambes.
02:08 Et puis on a vu une inefficacité offensive, mais en fait, il n'y a même pas eu d'inefficacité vu qu'il n'y a pas eu d'occasion.
02:14 Il y a eu deux occasions par rapport à la semaine dernière, enfin lundi soir, où il y a eu du jeu des deux équipes.
02:21 Mais Saint-Etienne a fait des décalages, a fait des actions vraiment merveilleuses.
02:25 Là, il nous a manqué ce petit brin de réussite et cette petite qualité technique au niveau des passes,
02:32 ce qui a fait qu'on a perdu pas mal de ballons à l'approche de nos attaques offensives.
02:36 Et on perdait le ballon trop rapidement pour se créer véritablement de vraies occasions.
02:41 Et le peu d'occasion qu'on a eue, ça a été surtout des tirs lointains qui n'ont pas été cadrés.
02:48 Donc c'est vrai que c'était un match un petit peu pauvre en situation offensive pour nous.
02:54 C'est triste pour les 90 ans. La fête est un peu gâchée.
02:57 Complètement gâchée, oui. On se disait avec Alain pendant le match, c'était un petit peu la douche froide au sens propre comme au sens figuré.
03:05 Il s'est battu des sauts d'eau un moment sur Geoffroy. Et puis effectivement, le gorille est venu carrément doucher l'ambiance.
03:14 C'est vrai qu'on espérait forcément un autre scénario, un autre match, un autre résultat pour les 90 ans du club.
03:20 Paris, on a décidé autrement. Et puis, je pense que malheureusement, on s'est incliné logiquement.
03:28 Ce n'est pas un hold-up qui a réalisé Paris. On sentait au fur et à mesure que le match avançait, qu'on perdait le fil du match,
03:37 qu'on était en danger sur toutes les transitions, sur toutes les attaques franciliennes et qu'à un moment ou un autre, ça allait craquer.
03:45 Et malheureusement, c'est arrivé.
03:47 On va pouvoir se relancer face à Ausserre. Qu'attendre de cette rencontre ?
03:53 Ça va être encore un match identique avec une bonne équipe. On savait que cette 12e place de Paris ne correspondait pas à sa qualité.
04:02 On a vu que c'était une équipe bien organisée, bien en place, avec de très bons joueurs qui nous ont fait très mal,
04:07 qui ont su profiter de nos erreurs défensives, beaucoup de plongées dans le dos et tout.
04:13 Et on va aller affronter cette équipe d'Ausserre qui est quand même une équipe très, très solide et qui va nous mettre une grosse pression, c'est sûr, chez eux.
04:21 Et là, on va s'évaluer véritablement pour savoir si on est capable de continuer de jouer le haut de tableau.
04:28 Forcément, on dit souvent que les victoires appellent les victoires.
04:30 Mais est-ce que briser une série qui était peut-être plus médiatique qu'autre chose, mais est-ce que des fois, ça ne vient pas faire du bien ?
04:38 Ce n'est pas un mal pour un bien, pour un effectif.
04:41 On va voir. De toute façon, c'est sûr qu'au fil du temps, il y avait cette pression qui était sur les épaules stéphanoises.
04:48 Et à chaque début de match, on se disait qu'il faut continuer d'avancer.
04:52 Ça peut être une dynamique, mais effectivement, ça peut être une pression.
04:56 Mais c'est quand même mieux quand même de prendre les points et de remporter les victoires plutôt que de se dire qu'il faut stopper l'hémorragie maintenant et à nouveau reprendre des points et gagner des matchs.
05:09 En tout cas, on a l'impression, comme ces dernières années, notamment en Ligue 1, quand l'ASS peut passer une étape.
05:15 Là, c'était la première place qui était en jeu.
05:18 Pour quelques heures, mais c'était possible effectivement de la prendre en cas de succès.
05:23 On prenait la place au moins jusqu'à 21 heures et puis on pouvait la conserver jusqu'à samedi prochain.
05:30 Si Annecy accrochait la valle, ce ne sera malheureusement pas le cas.
05:34 En revanche, ce dont on a parlé tout à l'heure, les 48 heures de récup en moins qui ont sans doute compté.
05:40 Là, ce sera Auxerre qui joue lundi soir et qui joue à Guingamp.
05:45 Ce sera un match difficile et peut-être à nous d'en profiter.
05:48 Peut-être qu'ils auront les jambes lourdes.
05:50 Ils vont sans doute avoir à faire une forte opposition à Guingamp.
05:54 A nous d'en profiter peut-être de rendre la monnaie de la pièce à l'Assie Auxerre, celle que nous a infligée malheureusement ce soir le Paris FC.
06:04 Et puis rappelons-nous que c'est Auxerre qui avait poussé l'ASS en Ligue 2 il y a un an et demi.
06:12 On s'en souvient un peu trop.
06:14 Un petit peu symbolique ce match qui va rappeler de mauvais souvenirs pour nous et qui vont rappeler la vengeance.
06:21 En tout cas, on va débriefer plus en profondeur avec l'œil d'Alain Blachon, notamment cette défaite.
06:28 Et puis on entendra forcément Laurent Batless et tous les joueurs qui s'arrêteront dans cette zone mixte.
06:34 Merci messieurs.
06:35 Et bien voilà, on est justement sur le plateau de Club ASS pour débriefer plus en profondeur, comme on vous le disait,
06:42 cette 12e, 13e journée de Ligue 2.
06:46 Le chiffre 13 qui ne nous a pas porté bonheur avec cette défaite à 1 but à 0.
06:51 Et on retrouve évidemment autour de la table Alain Blachon.
06:54 Bonsoir.
06:55 Bonsoir Alain. On a Michel aussi, Michel Roux.
06:58 Et puis le petit nouveau, mais en fait ça a été pété déjà.
07:02 L'ancien nouveau.
07:03 L'ancien nouveau, non mais le petit nouveau parce que les gens ne t'ont pas vu.
07:06 Ben oui exactement, j'étais derrière la caméra.
07:08 Voilà, il était derrière la caméra.
07:10 Il est toujours avec nous.
07:11 Je ne peux pas m'en empêcher. Salut Anto, salut à tous.
07:13 C'est notre caution intellectuelle, notre caution organisationnelle de cette émission.
07:21 On le disait donc, cette défaite à 1-0 et cette fin de série,
07:25 surtout pour l'hiver, une fin de série dix matchs sans défaite, six clean sheet de suite.
07:32 Justement, on a axé le sujet ASS PFC sur cette fin de série.
07:36 Malheureusement, la fête est cassée.
07:43 Après cette victoire et trois matchs nuls, la série d'invasibilité s'arrête pour les Stéphanois.
07:48 Pour les 90 ans du club, la fête n'aurait été que de courte durée,
07:52 tant le jeu proposé par les Verts sur le terrain était décevant.
07:55 On a joué 20 minutes, on s'est fait manger,
07:58 on n'a pas pu organiser notre jeu comme on l'a fait sur les derniers matchs.
08:01 On ne s'y vole pas du tout la deuxième division.
08:04 Match très compliqué, pas bon.
08:06 Ils n'ont pas été bons contrairement à la semaine dernière
08:09 où ils ont été bons contre Angers et là, ridicule.
08:12 Je ne pense pas que c'est un problème d'envie
08:14 parce que quand tu fêtes les 90 ans d'un club comme Saint-Etienne,
08:16 tu as l'envie qu'ils nous ont montré sur les derniers matchs d'ailleurs.
08:20 Pour moi, la victoire de Paris est méritée.
08:22 Une victoire parisienne méritée, mais les Verts auraient pu espérer mieux.
08:25 Sur les derniers matchs, une solidité défensive et surtout mentale s'était installée,
08:29 alors même dominée, surtout en seconde période,
08:32 les Stéphanois auraient dû sauver la casse.
08:34 Quand on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre.
08:38 Donc le fait de prendre ce but est dommageable
08:43 parce que ça coupe la série et on aurait fait match nul ce soir.
08:47 Je pense que ça n'aurait pas été mérité au vu de ce qu'a proposé Paris.
08:50 Cette série d'invincibilité étant terminée,
08:53 il faut rapidement se tourner vers la suite pour les Stéphanois.
08:56 Provisoirement troisième dimanche soir,
08:58 les Verts sont à nouveau dépassés par Angers,
09:00 deuxième avec deux points d'avance.
09:02 La Val reste première avec cinq points d'avance sur les Verts.
09:06 Non, on voulait la continuer, surtout aujourd'hui.
09:09 Ça aurait pu être une belle fête.
09:11 Malheureusement, on perd.
09:13 Mais on va se remettre au travail dès demain
09:16 pour aller faire un gros match à Auxerre et recommencer une série positive.
09:20 Pas de quoi jeter toutes les améliorations des derniers matchs,
09:22 mais ce championnat nécessite une très grosse rigueur
09:25 dans les résultats, mais surtout dans le jeu.
09:27 Voilà, une fin de série, vous l'avez entendu.
09:32 On va s'arrêter sur la composition de départ.
09:34 Alain, on dit souvent qu'on ne change pas une équipe qui gagne.
09:37 Là, il n'y avait aucun changement par rapport à Angers.
09:40 Ça n'a pas gagné pour autant.
09:42 Oui, c'est sûr qu'on ne peut pas toujours avoir des équipes vraiment invincibles.
09:49 Le 4-3-3 était le bienvenu.
09:52 Il a voulu maintenir la confiance des 11 joueurs
09:56 qui avaient remporté le match contre Angers.
09:59 Je me dis que le petit Rivera, peut-être,
10:02 même si il a fait son match quand même,
10:06 mais manque d'expérience, le fait de renouveler des matchs à haute intensité,
10:12 peut-être qu'il aurait pu installer un joueur plus d'expérience,
10:16 comme Dylan Chambost.
10:17 Ça ne veut pas dire qu'ils auraient mieux joué
10:20 ou qu'ils auraient renversé la situation.
10:22 Michel, à contrario, tu le disais, le Paris FC,
10:25 pour le coup, eux, n'ont pas changé grand-chose.
10:27 Ils ont fait un seul changement, mais quel changement ?
10:29 Puisqu'ils ont fait jouer Gori, qui a priori était destiné aux bandes touches,
10:33 et puis finalement, changement de dernière minute,
10:36 ce Gori a été aligné et il nous a fait beaucoup de mal.
10:39 Parce qu'avant de marquer l'unique but de cette rencontre,
10:42 il a créé des brèches, il a beaucoup percuté,
10:46 il était véloce, c'était un excellent joueur.
10:49 Et le seul changement qu'a apporté Stéphane Gilly, il a été gagnant.
10:53 Oui, Alain Gori qui a donc marqué à la 72e.
10:57 Alors, c'est les statistiques de l'ASS,
11:00 le premier but encaissé en moyenne, c'est la 72e minute.
11:03 Ils se sont vérifiés sur cette rencontre.
11:06 Également, Nathan, toi, tu as rencontré des supporters,
11:11 mais aussi Florian Tardieu à la fin de la rencontre.
11:14 C'est un des seuls joueurs qui s'est arrêté pour parler à la presse.
11:17 Oui, carrément, avec un discours aussi lucide que ce soit du côté des supporters,
11:21 qui pour la plupart reconnaissaient une victoire méritée du Paris FC.
11:25 Alors forcément, ils étaient déçus.
11:27 Une série d'invincibilité quand elle s'arrête, c'est toujours compliqué.
11:30 On a l'impression d'être invincible.
11:32 Mais Florian Tardieu, justement, à 30 minutes à peu près de la fin du match,
11:35 a eu un très bon discours lucide, une bonne prise de hauteur sur la situation.
11:41 Et surtout sur un sentiment de frustration,
11:43 parce qu'avec cette série d'invincibilité,
11:45 on a tendance forcément à se projeter rapidement vers l'avant,
11:48 à vouloir tout faire pour gagner.
11:50 Ce qui parfois est fait mal.
11:53 On est forcément assez frustrés en sortant du match Florian Tardieu.
11:57 Confondre vitesse et précipitation, c'était un petit peu le message de Florian Tardieu.
12:01 On l'écoute.
12:02 Il faut être plus patient dans des matchs comme ça.
12:05 J'ai l'impression que quand on est haut sur le terrain,
12:09 on veut vraiment se précipiter pour aller dans la zone adverse.
12:13 Alors que des fois, il n'y a pas forcément le décalage de fait.
12:17 Il faut prendre un peu en maturité sur les matchs comme ça, où il faut être patient.
12:21 Ce n'est pas parce qu'on arrive à la 75e ou 80e qu'il faut faire vite.
12:25 Donc, il faut être patient, gagner en maturité.
12:27 Mais après, aujourd'hui, on a été décevant.
12:31 Voilà, l'analyse assez lucide, effectivement, de Florian Tardieu.
12:38 L'autre analyse, c'est un des moments qu'on préfère dans cette émission.
12:42 J'espère.
12:43 J'ai un nombre de retours incalculable en bord de terrain.
12:45 Des supporters qui viennent nous voir et qui nous disent
12:48 « La chronique d'Alain est super. »
12:50 Voilà, justement, c'est le moment que vous préférez.
12:52 On va l'avoir.
12:53 Je suis content et j'espère que je n'embête pas trop les téléspectateurs.
12:57 Absolument pas.
12:58 Et que ce n'est pas trop long, surtout.
13:00 Non, non, t'inquiète pas.
13:01 C'est ça qui est important.
13:02 L'œil d'Alain Blachon, moi je l'ai titré en mettant
13:05 « Un plan de jeu parisien pour isoler le milieu de terrain ».
13:08 Oui, c'est ça.
13:09 Ils avaient un plan de jeu qu'ils ont mis en place et ils l'ont suivi à la lettre.
13:14 Et ils nous ont fait très mal.
13:16 On va voir les premières actions, déjà.
13:18 La première partie, ça va démarrer dès l'engagement.
13:21 On peut se rendre compte que les Parisiens étaient partis sur un projet de jeu, là, stop.
13:27 On voit là, ici, les quatre attaquants qui avaient décidé de fixer la défense stéphanoise.
13:33 Et au milieu de terrain, des milieux de terrain qui sont un petit peu isolés.
13:37 Fonbat, déjà, qui a une mauvaise place et qui ouvre l'espace
13:42 pour ses adversaires et d'entrée de jeu.
13:45 Ça plonge alors qu'il n'y avait aucune situation dangereuse.
13:50 Et là, on en reparlera plus tard dans l'émission, mais ce n'est pas une question de fatigue.
13:54 Il y a à peine 20 secondes de jeu.
13:56 C'est l'engagement.
13:57 C'est l'engagement.
13:58 Donc, il faut que Tardieu soit un petit peu plus ici, que Fonbat soit un peu là.
14:02 Là, il ouvre complètement la brèche.
14:04 Et donc, automatiquement, il y a des ouvertures.
14:08 Et après, Fonbat, ça plonge dans son dos.
14:10 Personne ne prend le joueur à le suivre.
14:13 C'est bon ici.
14:15 Exactement.
14:16 Le deuxième, ce que tu voulais montrer, c'est le manque de pressing.
14:21 Voilà.
14:22 La deuxième partie, on voit exactement que ces joueurs parisiens sont bien organisés.
14:28 Et quand ils remontent, on voit toujours les quatre attaquants qui fixent le bloc défensif.
14:34 Et surtout, on isole ce milieu de terrain qui est tout seul.
14:38 Et un grand espace.
14:40 Vous voyez que la défense avec les attaquants, personne, beaucoup d'espace.
14:45 Regardez, une vingtaine de mètres pour ce joueur au milieu de terrain qui va gagner.
14:50 Et là, stop, on voit déjà l'anticipation.
14:54 C'est-à-dire qu'on a dû travailler ça pendant la semaine.
14:57 Le joueur est isolé et l'attaquant fait l'appel de balle.
15:01 Là, la balle n'est pas arrivée vers lui, mais le deuxième joueur à la couche qui fait la plongée pour son partenaire Gori.
15:08 Heureusement que Nader revient.
15:10 Mais en tout cas, le décalage a été fait pour le manque de pressing.
15:14 Un milieu isolé, on le disait.
15:16 C'est la troisième phase du jeu.
15:18 On arrive proche de la mi-temps, mais toujours pareil.
15:21 Cette fois, les joueurs stéphanois sont bloqués maintenant avec cinq attaquants.
15:27 Le milieu de terrain, toujours des joueurs.
15:29 Le petit Arlieu, Bouchoiri, sans personne, Sissoko, trop bas, et de l'espace.
15:35 On arrête et on voit toujours ce travail, Amel qui anticipe la profondeur,
15:39 alors que la défense stéphanoise est un petit peu sur les appuis,
15:43 alors qu'ils auraient dû anticiper un petit peu la profondeur.
15:46 C'est ce qu'ils avaient dû cibler, les Parisiens, et Amel qui plonge dans le dos de la défense.
15:50 Heureusement pour nous, la balle est passée au-dessus.
15:54 Quelques minutes plus tard, on voit une action analogue.
15:57 Celle-là, c'est celle qu'on vient de voir.
16:00 Sur le milieu isolé, il y a des plongées dans le dos également.
16:03 Là, on voit déjà Kebal qui prend le ballon dans le sens de l'avancée.
16:11 Et on voit à la couche qui était passée devant, alors que c'est en arrière latérale,
16:14 il plonge, le ballon n'est pas donné.
16:17 Et là, top, en une touche de balle, déjà Amel, il anticipe,
16:20 alors qu'encore une fois, notre défense est sur les appuis,
16:23 alors qu'on doit être dans cette position un petit peu pour anticiper le travail de profondeur.
16:28 Et en une touche de balle, ça part à nouveau dans le dos de la défense.
16:32 Donc c'est un travail qui a été ciblé par les Parisiens.
16:35 Ils ont travaillé ça toute la semaine.
16:37 Et donc automatiquement, les Stéphanois ont manqué à la fois d'ambition offensive
16:44 et à la fois, dans l'esprit, un peu plus d'agressivité,
16:47 ce qui s'était passé pour nous lundi, quand voilà, par exemple, Terdieu,
16:51 il doit tamponner, il laisse l'espace et la balle des joueurs professionnels,
16:58 à ce niveau-là, si vous leur laissez deux mètres, le ballon, il passe.
17:01 Et puis la dernière phase, en deuxième mi-temps, c'est un peu plus long
17:04 et c'est finalement une transition, parce qu'on va avoir à la fois
17:07 le manque Stéphanois en attaque comme en défense.
17:10 Exactement. Là, on voit que les Stéphanois sont capables de faire les mêmes choses.
17:15 Bouchoiri qui est bien placé, Apia qui est positionné de ce côté,
17:19 mais il regarde alors qu'il doit plonger, Cafaro, ça doit plonger,
17:22 Sissoko, ça doit plonger pour faire des appels dans le dos de la défense.
17:25 On a eu, mais au lieu de ça, on reste à la même hauteur que les Parisiens
17:30 et on essaye de les passer individuellement et on perd le ballon.
17:33 Et à l'inverse, on voit cette équipe parisienne qui, avec beaucoup d'expérience
17:39 et beaucoup de tranquillité, déplace le ballon et on voit ce bloc Stéphanois
17:44 beaucoup trop bas et qui laisse beaucoup d'espace.
17:47 Il y a quoi, il y a 30 mètres là entre Rivière et Corée ?
17:49 Il y a trop d'espace, là Sissoko, ça doit monter devant,
17:52 là ça doit monter aussi, il y a le milieu de terrain,
17:54 et là il gagne 30 mètres, 40 mètres, tranquille, il va à la ligne médiane
17:58 et à partir de ce moment-là, c'est sûr, déjà vous avez vu que Amel avait déjà fait un appel.
18:05 Amel qui est ici ?
18:07 Non mais, Gori pardon.
18:09 Ah ok d'accord.
18:10 Voilà, le ballon il revient en arrière, mais les Stéphanois ne gagnent pas assez d'espace.
18:17 Voilà, ça ne monte pas, ça atteint, et là sur cette passe, stop,
18:20 voilà, ça casse le jeu sur une passe en profondeur,
18:23 c'est ce qu'on avait mis en avant pour les Stéphanois lundi,
18:26 et bien cette fois c'est les Parisiens.
18:28 Fong-Barrac qui lundi avait récupéré beaucoup de ballons,
18:32 il ne gagne pas son duel, et Amel encore une fois qui plonge dans le dos de la défense.
18:37 Ça c'est une action qui est vraiment symbolique,
18:40 à la fois où on voit des Stéphanois un petit moraille qui n'ose pas attaquer
18:44 la défense parisienne dans la profondeur,
18:47 et à l'inverse, une équipe parisienne qui prend l'espace que leur ont laissé les Stéphanois
18:53 en n'étant pas assez agressifs, en ne montant pas assez haut,
18:56 et en n'étant pas dans les duels.
18:59 Et surtout j'aimerais vous montrer quelque chose,
19:01 là, ça s'affiche la cinquantième minute de jeu,
19:03 ça veut dire que ce n'est pas de la fatigue, c'est surtout de l'anticipation et du placement.
19:07 Oui, voilà, et puis l'envie, peut-être qu'ils ont eu peur,
19:10 ils se sont sentis un petit peu tendus pour ce match important,
19:13 les 90 ans du club et tout,
19:16 peut-être que le match de lundi leur a fait penser que ça allait être facile,
19:21 mais il faut toujours mettre les ingrédients de base,
19:23 c'est-à-dire la détermination, l'agressivité,
19:26 et là, surtout limiter les espaces,
19:30 parce que quand vous donnez tellement d'espace à une équipe professionnelle,
19:33 quelle qu'elle soit, ils profitent de ça,
19:36 regardez, ils jouent comme un match amical, c'est tranquille pour eux.
19:39 Et beaucoup d'intelligence de jeu, merci beaucoup Alain,
19:42 de nous avoir montré un petit peu plus en détail, justement, ce qui n'a pas fonctionné.
19:46 Alors, tu en parlais, les 90 ans du club,
19:49 ça nous fait faire une transition toute trouvée,
19:52 90 ans sans saveur, je ne sais pas ce que vous en avez pensé,
19:55 mais moi, personnellement, je m'attendais à mieux.
19:57 On reste sur notre faim, concrètement,
19:59 et je pense que nous, on était privilégiés par rapport aux supporters,
20:02 parce que si nous, en tant que journaliste, avec les accès qu'on a,
20:06 on reste sur notre faim, j'imagine pas celui qui a fait 200 ou plus,
20:09 comme kilomètres, pour venir ici.
20:12 Alors, il y avait les Cops qui n'ont pas fait de célébration,
20:15 mais ce qui a été fait par le club, c'était...
20:17 - Vous pouvez voir les légendes ? - Ainsi, ainsi.
20:20 - 120 anciens joueurs... - Qui avaient répondu présent.
20:24 - Ça aurait été bien qu'ils soient présentés sur le terrain à la mi-temps,
20:27 ou avant le match, je ne sais pas comment était l'organisation,
20:30 mais surtout, faire voir ces gens au public,
20:33 parce que le public attendait tous ces anciens joueurs
20:36 qui avaient fait l'effort de venir, donc c'était super sympa.
20:41 - Nathan, tu le disais, on a été privilégiés,
20:43 alors on va vous montrer, justement,
20:45 les 90 ans du club avec Nathan Vachey.
20:48 - A l'occasion des 90 ans de l'Aisle Saint-Etienne,
20:51 le club a invité plus de 120 anciens joueurs et joueuses,
20:54 et parmi eux, Ivan Kurkovic, le légendaire gardien des Verts,
20:58 mais aussi Hervé Revelli, meilleur buteur du club.
21:01 - Il y a beaucoup de souvenirs, mais si j'en sortis un souvenir,
21:05 c'est peut-être pas la Coupe d'Europe,
21:08 ou c'est peut-être les uns et les autres,
21:10 c'était la demi-finale de la Coupe de France contre Nantes, ici,
21:13 où on perd 3-0 chez eux et on gagne 5-1 ici,
21:16 et c'est moi qui manque le dernier but,
21:18 il restait 10 secondes de la fin, c'était fini, c'était plié.
21:21 - Tous deux étaient en dédicace au Musée des Verts
21:23 juste avant la rencontre face au Paris FC,
21:25 et en rejoignant les travées du chaudron,
21:28 un invité surprise et surtout mythique
21:30 a bien voulu se glisser devant notre caméra.
21:33 - C'est la notoriété de ce maillot vert qui rayonne encore,
21:37 malgré que l'équipe soit un peu en difficulté,
21:40 on est vert toujours, et Saint-Etienne est toujours
21:44 très prisé des supporters de football.
21:47 Non, non, les grandes équipes ne meurent jamais, c'est vrai,
21:50 mais il y a surtout une assise ici extraordinaire,
21:54 avec un public, avec une histoire,
21:58 et avec des gens qui aiment ce club.
22:02 - Côté animation, les joueurs sont arrivés dans un bus
22:05 revisité aux couleurs de cet anniversaire.
22:07 Des messages des supporters sont inscrits sur la carrosserie.
22:10 A quelques minutes de la rencontre, un tifo a été déployé
22:13 en tribune Henri Poin, mais pas d'animation particulière
22:16 dans les Cops comme annoncé il y a quelques jours.
22:19 Certains supporters restent donc sur leur faim.
22:21 - Je pense que ça aurait pu être une plus belle fête,
22:24 je m'attendais à mieux que ça,
22:26 et maintenant il y a les 100 ans dans 10 ans.
22:28 - L'ambiance était bonne, mais dommage que le club
22:31 n'ait pas joué le jeu avec les Cops pour que la fête
22:34 soit faite pour tout le monde, tous ensemble.
22:37 - Le public stéphanois est somptueux,
22:40 malheureusement l'équipe, un peu moins.
22:43 - Aucune date n'a été annoncée, mais les Cops devraient
22:46 bel et bien célébrer de leur côté cet anniversaire
22:49 des 90 ans du club. La fête devrait donc perdurer
22:52 encore un peu côté tribune.
22:54 - On attend avec impatience, justement les animations
22:57 dans les Cops, c'est un peu ce qui a manqué,
23:00 ça me dit.
23:02 - J'étais 11 ans quand on m'avait promis d'aller à Disney,
23:05 et qu'on m'a finalement emmené en classe verte,
23:08 j'étais un peu déçu, et privilégier à l'un,
23:11 c'est vrai les 120 anciens joueurs, joueuses,
23:14 et surtout aussi des familles iconiques du club,
23:17 on les voit pas, même pour eux, le club les a invités,
23:20 et on les voit pas.
23:22 - On les présente pas au public.
23:24 - On en voit deux en dédicace juste avant,
23:27 on en croise un par chance et par sympathie,
23:30 mais sinon...
23:32 - Emmez Jacké, parce qu'on va le rappeler,
23:34 pas quelqu'un de très loquace, en tout cas,
23:36 il a une dent contre les journalistes depuis 1998,
23:39 donc c'est assez compliqué de la vendre.
23:41 - Il a été éduqué de l'Épanay en 1998.
23:43 - Exactement, il a jamais eu de prudence jeune,
23:45 à un an près.
23:47 - Oui, mais c'est sûr, on se dit, tout ça pour ça,
23:50 on enlève la problématique des Cops,
23:53 à tort ou à raison, chacun se fera son avis,
23:56 mais indépendamment de ça, le Tifo, pareil,
23:59 sur le terrain, c'est pareil, le logo 90,
24:02 avec tous les jeunes, et puis le bus,
24:04 le bus qu'on voit, nous on le voit bien,
24:06 parce qu'on est à l'intérieur du stade,
24:08 mais ceux qui ont attendu à l'extérieur du stade,
24:10 ils le voient passer, ils voient même pas leur message qu'ils ont inscrit.
24:12 - Pour vous dire, le club nous avait vendu
24:14 une arrivée inédite des joueurs,
24:17 c'est pas si inédit que ça, puisqu'ils sont en bus à chaque fois,
24:22 et moi je m'attendais vraiment à ce que les joueurs
24:25 sortent en dehors du stade,
24:27 et qu'ils reviennent un petit peu comme à Mayol,
24:29 au stade Mayol à Toulon, au milieu des supporters.
24:31 Bon, après voilà, il y a de la sécurité,
24:34 il y a du budget aussi peut-être qu'il a manqué, je sais pas.
24:36 - Bien sûr, mais quand on dit qu'il y a une arrivée spéciale,
24:38 et que le bus arrive dans le stade,
24:40 donc derrière ces barrières-là, avec des bâches,
24:43 donc invisibles pour les supporters,
24:47 on se dit vraiment, c'était pour l'image,
24:49 c'était pour nous, c'était pour que nous on relaie ça.
24:51 Et c'est très bien, le bus est très joli,
24:53 les messages sont, pour en avoir lu quelques-uns,
24:55 sont très sympathiques, c'est des messages de supporters,
24:57 je le rappelle, mais celui qui a mis son message,
24:59 il peut pas le voir.
25:00 - Michel, finalement, c'est le maillot qui était le plus réussi.
25:03 - Oui, le maillot est très réussi,
25:05 il a ce côté vintage qui est vraiment génial,
25:09 et puis qui nous rappelle tant de beaux et magiques moments
25:13 qu'on a vécu dans ce stade.
25:15 C'est vrai que la fête a été un peu gâchée,
25:18 de par le résultat, peut-être qu'effectivement,
25:23 ces 90 ans, il y a eu peut-être maldonne
25:27 entre le club, les supporters,
25:29 on s'est un petit peu renvoyé la balle,
25:31 c'était pas la bonne date, c'était pas comme si...
25:34 C'était un petit peu compliqué,
25:36 et au final, c'est vrai que je pense que certains,
25:39 et c'est assez nombreux, sont restés sur leur faim.
25:41 - Bon, on espère se rattraper,
25:43 alors pas au niveau des animations et des festivités,
25:45 mais au moins au niveau du terrain face à Auxerre.
25:47 Le prochain adversaire, ce sera ce samedi 11 novembre
25:50 à 19h à la Baie des Champs.
25:52 C'est le bourreau, tu le disais dans le débrief,
25:55 c'est le bourreau de mai 2022, c'est Auxerre.
25:59 Qui reste, lors des cinq derniers matchs,
26:01 trois victoires, un nul, une défaite,
26:03 et la défaite, peut-être une bonne nouvelle pour nous,
26:06 c'était à la Baie des Champs, face à Dunkerque.
26:08 - Oui, contre Dunkerque, même s'ils ont vraiment
26:11 dominé outrageusement, et que la réussite leur a fui
26:15 avec beaucoup de tirs sur les poteaux,
26:18 beaucoup de situations qu'ils n'arrivent pas à concrétiser,
26:21 et puis Dunkerque, comme ça se passe la plupart du temps
26:26 sur des équipes qui sont archi-dominées,
26:28 sur des comptes de fin de match un peu découverts,
26:32 les Auxerrois prennent ce but qui leur fait très très mal,
26:37 puisqu'ils perdent trois points.
26:38 - Est-ce qu'il faudra jouer bas et s'adapter finalement
26:40 à Auxerre et sa force de frappe ?
26:42 On va rappeler devant, il y a Aïn notamment.
26:44 - Oui.
26:45 - Perrin, Gaëtan Perrin.
26:48 - Si on subit trop, ça va être problématique,
26:50 et je pense qu'on est capable de jouer,
26:53 de maintenir le jeu et de jouer haut,
26:56 et d'attaquer, puisqu'on a le potentiel,
26:58 le match de danger le démontre,
27:00 il faudra jouer notre jeu, nos habitudes,
27:02 et puis serrer un petit peu, bien sûr, l'aspect défensif,
27:06 le bloc défensif, qui était très bas contre Paris FC,
27:09 et il faut le faire remonter avec un peu plus d'agressivité
27:13 de la part de tout le monde.
27:15 Parce qu'une équipe qui défend bien et qui prend zéro but,
27:19 ce n'est pas que la défense, c'est toute l'équipe.
27:22 - Vous le voyez comment, messieurs, ce match à Auxerre ?
27:25 - Pour le moment, les matchs où on nous attendait,
27:29 où l'opposition était soit en forme, soit de qualité,
27:33 ils nous ont plutôt réussi.
27:35 On nous attendait à Caen, on l'a emporté.
27:37 On nous attendait à Troyes, où on estimait que cette équipe
27:41 au bois, elle n'était pas à sa place.
27:43 On nous attendait à Laval, forcément, qui était premier.
27:46 Ça s'est traduit par trois victoires.
27:48 Moi, je suis d'un naturel très optimiste, je veux y croire,
27:52 mais prendre déjà un point à Auxerre,
27:54 ce serait une très bonne chose.
27:56 Parce que moi, Auxerre, depuis le début,
27:58 j'en fais mon favori à la montée.
28:00 Comme le dit souvent Alain, on est au tiers du championnat.
28:04 Ce n'est pas tant la place qui compte que les points en grangers.
28:07 Il a entièrement raison.
28:09 Donc c'est vrai que si on pouvait maintenir cette équipe-là
28:12 deux points derrière nous, ça serait excellent.
28:15 Et ça nous permettrait sans doute, peut-être dans la foulée,
28:18 de rebondir avec la réception de Pau 15 jours plus tard.
28:22 On va prendre un petit peu d'avance,
28:25 mais un petit pronostic, justement, pour Auxerre.
28:29 Moi, je dirais un partout.
28:31 Je vais dire pareil.
28:33 Un partout ?
28:34 Oui, oui, oui. Je dirais bien une petite victoire.
28:36 Mais bon, je pense que c'est une équipe quand même assez solide.
28:39 Et si on revient avec un bon match nul,
28:42 où on est capable, comme on l'a fait à Laval,
28:45 comme on a fait contre Angers,
28:47 même un peu comme PFC,
28:49 parce que moi j'ai bien regardé le match,
28:52 on n'a pas été si mauvais que ça.
28:54 Ce qui nous a manqué, c'est de l'investissement un petit peu offensif,
28:57 à l'épuiser un petit peu plus avec détermination,
29:00 les attaques, les trucs comme ça.
29:02 Si on retrouve ça, Auxerre peut être mis en danger.
29:05 Bon, moi je vais faire le faux sourire,
29:07 je vois une défaite 3 buts à 1.
29:09 Je suis rarement bon dans les pronostics.
29:12 Et puis cette équipe d'Auxerre, on l'avait dit,
29:15 c'était elle qui nous a fait descendre.
29:17 Cette équipe d'Auxerre, c'est important aussi,
29:19 va avoir 48 heures de moins de récupération par rapport à l'ASS.
29:23 Alors, on peut dire que ça a pu jouer en fin de match pour les Verts.
29:28 Dans quelle mesure, justement ?
29:30 C'est une question qu'on a posée aux acteurs, Stéphano.
29:33 Justement, on peut dire qu'ils sont préparés à ça,
29:37 que la fatigue, tout le monde l'a,
29:39 à quel que soit le moment dans l'année.
29:41 Et Alain a raison, mais je pense aussi qu'il y a une fatigue mentale,
29:44 de l'accumulation, une pression mentale,
29:46 qui fait qu'une série, elle s'arrête forcément à un moment.
29:49 Et là, Alain le disait aussi, les 90 ans, tout ça,
29:53 c'est assez compliqué, je pense, à gérer dans les têtes à ce moment-là.
29:56 C'est pour ça, peut-être que ça a pêché.
29:58 Mais en tout cas, oui, pour avoir demandé aux deux joueurs
30:01 qui se sont arrêtés, à Laurent Batless,
30:03 il y a une certaine forme de fatigue qui s'est installée,
30:05 même si tu le disais tout à l'heure, à la 45e, 50e,
30:08 c'est surtout de l'inattention.
30:09 On va écouter Denis Appiat et Laurent Batless,
30:12 justement, sur cette fatigue supposée.
30:14 Un peu, oui, je pense que moi, en tout cas,
30:17 je l'ai ressenti comme ça.
30:18 Le match de Angers nous a bien pompés.
30:20 On a passé un seul moment, on est content, on gagne le match.
30:24 Mais je pense qu'on a mis beaucoup d'énergie sur ce match
30:26 avec l'engouement des supporters et tout.
30:28 Et peut-être qu'on l'a pas aussi bien digéré qu'on le pensait.
30:33 Et ça nous a laissé des traces cet après-midi.
30:35 Il est vrai qu'en seconde mi-temps, on a manqué,
30:38 je pense, un petit peu de jus.
30:39 On a manqué à la fois de jambes,
30:44 à la fois aussi de justesse technique
30:46 pour essayer de faire courir cette équipe.
30:48 C'était difficile à juger parce qu'au vu de ce qu'on a fait
30:56 lundi soir, on a été un peu différents ce soir.
31:01 Et comme je disais au joueur, c'est malheureux,
31:03 ça fait partie d'une saison.
31:04 C'est une stat intéressante.
31:07 Oui, ça sera la meilleure attaque contre la meilleure défense.
31:10 Donc il y aura une opposition de style intéressante.
31:12 Je pense que là, c'est vrai que ça peut être un match référent,
31:17 c'est en tout cas un match qui comptera dans la saison.
31:19 Voilà, on a hâte de suivre cette rencontre entre l'ASS et Ausserre
31:22 ce samedi 11 novembre à 15h.
31:25 On la débriefera évidemment sur le plateau de Club ASS la semaine prochaine.
31:28 On va enchaîner avec la légende du club qui continue de s'écrire.
31:34 C'est une légende finalement avec une semaine dans le rétro.
31:39 C'est Salif Keïta dont on parlera aujourd'hui,
31:42 auquel le Chaudron et l'ASS ont rendu un magnifique hommage.
31:47 On voit les images, c'était poignant, émouvant.
31:51 Les membres de la famille de Salif Keïta,
31:54 quand il y avait des gros plans sur eux, on voyait l'émotion,
31:58 elle était palpable.
31:59 Et c'est vrai que Salif Keïta, c'est un joueur d'exception.
32:04 C'était un diamant brut, c'était vraiment une perle rare
32:09 qui a débarqué à Saint-Etienne un petit peu,
32:13 dans des conditions rocambolesques, on en parle souvent.
32:16 Le tifo du Côte-Sud des Greens le rappelait,
32:19 avec cette fameuse histoire du taxi,
32:21 cette arrivée perturbée en France, on l'attendait au Bourget,
32:25 finalement brouillard sur la capitale, l'avion détourné,
32:29 il a atterri finalement à Orly.
32:31 Fatalement, il n'y a personne pour accueillir Salif Keïta.
32:34 On est en 67, donc il avait été dépouillé au départ à Monrovia,
32:38 aux Libériens, il n'avait pas d'argent.
32:40 On est en 67, il n'a pas de portable pour prévenir quiconque.
32:43 Et effectivement, il a une idée,
32:46 une idée qui s'avèrera géniale pour l'ASS,
32:48 c'est d'aller taper au vitre des taxis,
32:52 et puis il y a un taxi qui acceptera de faire cette course mémorable
32:56 et tout à fait exceptionnelle,
32:58 et qui les verra prendre la route aussitôt
33:04 et arriver le lendemain à Saint-Etienne,
33:06 où effectivement le club s'inquiètera de cette course.
33:10 Je crois que c'est quasiment 1 100 francs à l'époque,
33:13 c'est une somme colossale.
33:15 Et après, on a vu son talent tout le temps,
33:19 félin, habile techniquement, véloce, sachant tout faire,
33:24 marquant quand même 140 buts en quatre saisons.
33:27 C'est une légende.
33:29 Il a été le premier ballon d'or africain,
33:31 et il nous a quittés, et l'hommage qui lui a été rendu lundi
33:34 était amplement mérité.
33:35 140 buts, dont 6 lors du dernier match ?
33:38 Non, 6 dans un match en championnat,
33:40 la dernière saison contre Sedan, où on gagne 8-0, il marque 6 buts.
33:43 Et ce n'est pas son dernier match à la Saint-Etienne ?
33:45 Non, je ne crois pas.
33:47 C'était un fabuleux joueur, et en plus un homme humble, bienveillant,
33:53 qui a eu derrière une après-carrière football remarquable.
33:58 Et franchement, des joueurs comme ça, il y en a peu.
34:02 Donc l'hommage, encore une fois, qui lui a été rendu,
34:05 était ô combien légitime.
34:07 Et cet hommage, c'était avec sa famille, notamment sa fille,
34:09 qui a donné le coup d'envoi fictif face à Angers
34:12 la semaine dernière.
34:13 Et tu as pu rencontrer ses proches, Nathan ?
34:15 Oui, carrément.
34:16 Tout se passe au Musée des Verts, j'ai l'impression,
34:18 quand il y a quelque chose comme ça.
34:20 Puisque le gérant du Musée des Verts, Philippe Gastel, qu'on salue,
34:23 a inauguré une tribune, une vitrine, à l'entrée du Musée des Verts,
34:30 qui retrace un peu le parcours de Salif Keïta.
34:32 Et un peu, après aussi, à l'intérieur même du musée,
34:35 il y a tout un espace consacré à lui.
34:37 La vitrine a été dévoilée justement par sa fille,
34:40 par la fille de Salif, et c'était un bon moment, justement.
34:43 Et bien voilà, moment d'émotion qu'on vous fait partager
34:45 avec ce sujet de Nathan Vachey.
34:47 Le 2 septembre dernier, Salif Keïta nous quittait
34:50 à l'occasion du match face à Angers ce lundi.
34:53 Le club a rendu hommage à la Panthère noire.
34:56 Sa famille était présente, notamment au Musée des Verts,
34:59 pour dévoiler une vitrine qui retrace son parcours,
35:01 avec un maillot brodé de la fameuse panthère.
35:04 C'est vraiment quelque chose de très touchant.
35:09 Parce que, comme on sait, on l'appelait la Panthère noire.
35:13 Et donc, de voir la Panthère noire sur un maillot
35:16 qui va être porté pour un match important comme ça,
35:20 c'est un maximum que vous faites ici à Saint-Etienne.
35:26 Et vous avez toujours, comme j'ai dit, honoré papa de son vivant.
35:30 Et vous n'arrêtez pas de l'honorer.
35:33 Même les plus jeunes connaissent l'histoire de Salif Keïta
35:37 et le taxi.
35:39 Quelle que soit la génération, impossible d'oublier
35:42 le premier ballon d'or africain
35:44 qui se classe parmi les véritables légendes du club.
35:47 On ne pourra jamais l'oublier, en ce sens que Salif,
35:51 au-delà du joueur, de ce génie, de cet artiste,
35:57 était un homme très modeste, avec une humilité extraordinaire.
36:01 C'est un homme qui a jamais, dans le cœur des Stéphanoins
36:05 et a jamais dans la mémoire de tous ceux qui adorent ce maillot vert.
36:10 Et puis après, surtout l'homme qui est venu régulièrement,
36:13 on s'appelait régulièrement, on échangeait au téléphone
36:16 lors de ses visites à Saint-Etienne.
36:19 Ses anciens coéquipiers, avec notamment Jean-Michel Larquet,
36:22 lui ont rendu hommage, tout comme le COP Sud
36:24 qui a dévoilé un magnifique tifo.
36:26 Une minute de silence aussi prenante que vibrante
36:29 a été respectée juste avant le coup d'envoi.
36:33 Voilà, donc pour cet hommage à Salif Keïta et ce peuple vert qui sait rendre
36:38 hommage à assez légende, merci Michel.
36:41 Tout au long de la saison, tu nous retraces justement l'histoire de ce club.
36:46 C'est très riche, à mon avis, il faudra au moins une dizaine d'années
36:48 de club à SS pour en faire le tour.
36:51 On va passer au temps additionnel, avec notamment le résultat des filles
36:55 qui se sont inclinées une nouvelle fois face à Fleury.
36:59 C'était la cinquième journée de D1 Arkema, de mémoire,
37:04 la quatrième ou cinquième, je crois.
37:07 Non, même plus.
37:09 Sixième, sixième.
37:10 Sixième journée.
37:11 Elles se sont inclinées deux à un du côté de Fleury.
37:13 On va voir les buts de cette rencontre avec le premier but de Batsheba Lewis,
37:17 la joueuse haïtienne de Fleury.
37:20 Charlotte Fernandez va doubler le score pour les Parisiennes,
37:25 en tout cas joueuse d'Ile-de-France.
37:27 Et puis Solène Champagnac inscrira son premier but en vert
37:31 en toute fin de rencontre.
37:34 Du coup, les filles sont en dernière à ce classement de D1 Arkema.
37:40 Laurent Mortel, juste avant le match face aux Lyonnaises,
37:44 il disait que ça allait être un enchaînement difficile,
37:46 que ça allait être difficile de garder en tête la bonne prestation,
37:50 notamment face à Montpellier ou même celle face à Paris, malgré la défaite.
37:54 Très dur mentalement de rester focus et de garder le bon,
37:56 parce qu'il y en a du bon, ça c'est sûr.
37:58 Maintenant l'enchaînement est passé,
38:00 il va falloir prendre un maximum de points face aux équipes déjà plus abordables.
38:03 Là, ça va être un peu compliqué ce week-end.
38:05 Déjà après celui-là, oui.
38:06 Parce qu'un Paris FC en cache un autre,
38:10 c'est le Paris FC justement qu'elles reçoivent, les Stéphanoises.
38:15 Paris FC qui a battu Wolfsburg.
38:17 Oui, alors qu'ils viennent de prendre une volée face à Lyon.
38:19 Voilà, précisément, là aussi, il y aura 48 heures de plus de récup
38:24 pour les Stéphanoises, mais jusqu'alors, elles avaient faim sans faute.
38:27 Alain a raison de le rappeler.
38:29 Bon, hier soir, elles ont volé en éclat contre Lyon,
38:32 mais qui ne perd pas contre Lyon ?
38:34 Effectivement, mais alors elles étaient à égalité de points
38:36 au coup d'envoi, les deux premières équipes entre Lyon et le Paris FC.
38:39 6-1 au final pour les Lyonnaises avec un but dès la première minute de jeu.
38:44 Bon, cet ASS Paris FC féminin, ce sera ce samedi 11 novembre à l'Étivalière à 15h.
38:50 On va enchaîner avec le derby, pour se rassurer, le derby des U17,
38:54 qui a été remporté par les jeunes Stéphanois.
38:57 Un but à zéro, on va voir le but, notamment, c'était en première période,
39:02 dès la 8e minute de jeu, ce but stéphanois de la génération verte.
39:08 Et puis derrière, il y a eu un carton rouge, je crois,
39:12 contre un ou deux cartons rouges, contre les deux partys d'autres.
39:15 Un pénalty raté.
39:16 Il ne peut parler que d'OKRAS.
39:17 Effectivement, et alors là, regardez, je voulais vous montrer cette action.
39:20 C'est assez incroyable.
39:21 Des fois, on se moquait en disant pénalty pour Lyon, mais alors là, c'est incompréhensible.
39:25 Il se fait démonter dans la surface de réparation, à rien, on laisse jouer.
39:29 Heureusement, effectivement, les Lyonnais ont loupé un pénalty en deuxième mi-temps
39:32 parce que je pense que l'arbitre se serait fait rappeler à l'ordre.
39:35 Oui, mais bon, l'essentiel, c'est que les petits verts soient sortis vainqueurs de ce match.
39:43 Il y avait du monde et ça a fait plaisir.
39:45 Et c'était aussi une façon pour eux de fêter ses 90 ans.
39:51 C'était dans la foulée le lendemain du match contre le PFC.
39:54 Vous voyez, on voit le monde derrière.
39:56 C'est rare de voir autant de monde à l'étra.
39:58 Mais là, pour un derby, effectivement, c'est quand on parle de match spécial,
40:02 on en a la preuve.
40:04 Et puis, ces jeunes joueurs, ça les met aussi dans le bain.
40:06 S'ils doivent avoir une carrière derrière, au moins,
40:09 ils auront connu cette ferveur et cette ambiance.
40:12 On va revenir un petit peu en arrière dans cette émission.
40:16 On vous a fait entendre Aimez Jaquet, que tu as pu rencontrer, Nathan.
40:21 On voulait vous le faire entendre un peu plus en longueur.
40:23 Alors, le temps n'est pas énormément long par rapport à ce que vous avez entendu,
40:29 mais c'est toujours bien de le rappeler.
40:30 On disait qu'il ne s'exprime pas trop dans les médias.
40:32 Et on peut encore remercier Michel parce que j'étais en train de sortir du Musée des Verts
40:36 après avoir vu Revelli et Kurkovic, quand Michel m'a attrapé le bras et m'a dit
40:40 "T'as vu, t'as vu, il y a Aimez Jaquet".
40:43 Et c'est vrai qu'il était là, il a accepté de prendre pas mal de photos,
40:45 il s'est prêté au jeu.
40:47 Et naturellement, forcément, je lui ai demandé s'il pouvait s'exprimer
40:51 sur les quatre indices en ce auxquels il a bien voulu répondre.
40:54 Et il le dit lui-même, les grands clubs ne meurent jamais
40:57 par rapport à la saison ou aux saisons que traverse la SS depuis quelques temps.
41:01 Écoutez, Aimez Jaquet, ça dure une minute et c'est rare.
41:04 Il n'y a que sur Tl7 que vous l'entendrez.
41:06 Je dirais que je suis un peu plus jeune que le club.
41:10 Nous nous approchons vers des âges un peu difficiles, mais bon, tout va bien.
41:19 Les Verts sont en pleine forme pour l'instant.
41:23 Nous espérons surtout qu'ils remontent en première division.
41:26 On a tellement de bons souvenirs.
41:28 Moi, j'ai été dans une belle période, il faut reconnaître.
41:31 Nous avons gagné beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses.
41:35 Je dirais que c'est la notoriété de ce maillot vert qui rayonne encore.
41:43 Malgré que l'équipe soit un peu en difficulté, on est vert toujours.
41:49 Saint-Etienne est toujours très prisé des supporters de football.
41:54 Saint-Etienne ne meurt jamais ?
41:55 Non, les grandes équipes ne meurent jamais, c'est vrai.
41:58 Mais il y a surtout une assise ici extraordinaire avec un public,
42:03 avec une histoire et avec des gens qui aiment ce club.
42:10 Pour moi, Emmez Jacquet restera à vie le premier sélectionneur
42:16 qui a amené la Coupe du Monde à l'équipe de France.
42:19 J'étais trop petit à cette époque, j'avais seulement 9 ans
42:22 pour connaître l'histoire de l'ASS sur le bout des doigts.
42:25 Et il n'a pas perdu l'accent de Saïsou Cousin.
42:27 Effectivement.
42:28 Il y a un autre joueur qui a marqué aussi l'histoire de l'ASS,
42:31 qui est natif, qui a joué à Saïsou Cousin.
42:35 Bien sûr.
42:36 Tintin.
42:37 Et puis Tintin.
42:38 À Triantafilos.
42:39 Yves Triantafilos.
42:40 Tintin, qu'on surnommait Tintin.
42:42 Mon Brison lui.
42:43 Mon Brison, mais qui a joué à Saïs.
42:44 On en parlera d'ici quelques semaines dans la légende des Verts.
42:48 Le fameux Tintin.
42:49 Le quiz, pour terminer, Lolo n'est pas là, on lui passe le bonjour d'ailleurs,
42:52 il sera avec nous d'ici peu.
42:55 Et c'est Nathan Vaché qui s'est collé au quiz.
42:58 Rapidement, j'ai innové un petit peu, c'est pas un joueur cette fois.
43:02 Parce que j'ai vu en parcourant un petit peu les anciens Verts,
43:05 ce qu'on avait sur la toile.
43:07 Du coup c'est un membre du staff qui était présent à l'ASS en juin 2017,
43:13 jusqu'au 15 novembre.
43:14 Laurent Batless.
43:15 Non.
43:16 Ça va être très rapide justement.
43:18 Il a fait seulement 13 matchs sur le banc Stéphano,
43:20 alors je vous spoil un petit peu, c'est pas un simple membre du staff,
43:22 c'est un entraîneur, pour 5 victoires, 3 nuls et 5 défaites,
43:25 ce qui est un ratio...
43:26 C'était mes débuts en tant que journaliste à Saint-Etienne.
43:28 Et bien c'était assez simple, parce que du coup on fête un autre anniversaire un peu plus triste.
43:31 Oscar Garcia, évidemment.
43:32 Parce qu'on fête un autre anniversaire un peu plus triste,
43:35 on l'a fêté le week-end dernier il me semble, c'est le 05 face à Lyon,
43:39 avec notamment le fameux but et la fameuse célébration de Nabil Fekir juste derrière.
43:43 C'était le 5 novembre 2017, effectivement, un dimanche 5 novembre,
43:48 un dimanche noir pour l'ASS.
43:51 Et si je parle justement d'Oscar Garcia, c'est parce qu'après avoir entraîné Reims,
43:55 il a rebondi justement, il vient de signer en D1 belge à Louvain.
44:00 J'ai vérifié ma fiche parce que je ne connais pas vraiment ce club.
44:03 L'OH Louvain, mais je crois qu'ils sont en Louvain.
44:05 L'OH Louvain, exactement.
44:06 Eh bien merci beaucoup d'avoir nous avoir rafraîchi la mémoire,
44:11 parce que vraiment Oscar Garcia, je ne sais pas s'il fera partie d'une très grande légende
44:14 du côté de l'ASS Saint-Etienne, Oscar Garcia, Ronny Hentz,
44:17 pour être totalement complet pour ceux qui parlent le catalan, ce n'est pas mon cas.
44:21 Merci beaucoup Alain d'être venu sur le plateau.
44:25 Merci à Nathan.
44:27 Et puis merci à Michel également.
44:29 On vous retrouve la semaine prochaine pour débriefer la rencontre face à OCR,
44:34 déjà la 14e journée de Ligue 2.
44:37 D'ici là, portez-vous bien et allez les Verts !
44:39 [Musique]

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