LE DÉBRIEF DE METZ-ASSE (2-2)
- Ibrahima Wadji a délivré tout le peuple vert, en inscrivant le but égalisateur à la 117è minute. Celui qui envoie l'AS Saint-Étienne en Ligue1, après la victoire (2-1) à l'aller de ces barrages d'accession.
LA PAMPILLE À SAINTÉ
- Les supporters des Verts l'ont célébré partout en France, mais particulièrement place Jean-Jaurès, et à l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon.
L'OEIL D'ALAIN BLACHON
- Alain revient sur les moments clés du playoff face à Rodez, puis des barrages contre Metz. Avec deux buts signés Cardona, un arrêt de Larsonneur et LE but de Wadji.
LES TOURNANTS DE LA SAISON
- Une sélection (très) subjective des tournants de la saison. De l'été indien du 19 août au 30 octobre, au déclic de la banderole face à Troyes, en passant par les naufrages à Auxerre et Concarneau.
L'ÉDITO DE LOLO
- Laurent Hess débriefe la saison depuis Roland-Garros.
LA LÉGENDE DE MICHEL ROUX
- Avec Michel, on se penche sur les années d'après la montée en D1/L1. Il y en a eu 3 dans l'Histoire des Verts : 1964, 1986 et 2005.
L'INVITÉ : JESSY MOULIN
- Vert pendant 22 ans, Jessy Moulin a raccroché les crampons l'été dernier. On revient sur le stress du match contre Metz ; ses relations fortes avec Laurent Batlles et Loïc Perrin ; et ses envies pour l'avenir...évidemment dans la Loire !
LA VENTE DU CLUB
- C'est officiel depuis lundi après-midi, l'ASSE entre dans une nouvelle ère. Les co-actionnaires - Roland Romeyer et Bernard Caïazzo - ont cédé leurs parts à Larry Tanenbaum. Un nouveau président a été nommé : Ivan Gazidis, ancien d'Arsenal et du MilanAC.
LES VERTES
- Retour sur la saison des Vertes, avec une interview au long cours de leur coach, Laurent Mortel, prolongé d'une saison supplémentaire à la tête des féminines de l'ASSE, en Arkema Première Ligue.
- Ibrahima Wadji a délivré tout le peuple vert, en inscrivant le but égalisateur à la 117è minute. Celui qui envoie l'AS Saint-Étienne en Ligue1, après la victoire (2-1) à l'aller de ces barrages d'accession.
LA PAMPILLE À SAINTÉ
- Les supporters des Verts l'ont célébré partout en France, mais particulièrement place Jean-Jaurès, et à l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon.
L'OEIL D'ALAIN BLACHON
- Alain revient sur les moments clés du playoff face à Rodez, puis des barrages contre Metz. Avec deux buts signés Cardona, un arrêt de Larsonneur et LE but de Wadji.
LES TOURNANTS DE LA SAISON
- Une sélection (très) subjective des tournants de la saison. De l'été indien du 19 août au 30 octobre, au déclic de la banderole face à Troyes, en passant par les naufrages à Auxerre et Concarneau.
L'ÉDITO DE LOLO
- Laurent Hess débriefe la saison depuis Roland-Garros.
LA LÉGENDE DE MICHEL ROUX
- Avec Michel, on se penche sur les années d'après la montée en D1/L1. Il y en a eu 3 dans l'Histoire des Verts : 1964, 1986 et 2005.
L'INVITÉ : JESSY MOULIN
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LA VENTE DU CLUB
- C'est officiel depuis lundi après-midi, l'ASSE entre dans une nouvelle ère. Les co-actionnaires - Roland Romeyer et Bernard Caïazzo - ont cédé leurs parts à Larry Tanenbaum. Un nouveau président a été nommé : Ivan Gazidis, ancien d'Arsenal et du MilanAC.
LES VERTES
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00:00:00 *Musique*
00:00:18 Salut à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau de Club S.
00:00:23 C'est un retour en arrière, ça faisait un moment qu'on s'était pas retrouvé sur ce plateau.
00:00:28 Mais voilà, c'est la dernière de la saison et puis les verres sont en ligue 1.
00:00:32 Surtout, alors, on met les petits pas dans les grands.
00:00:35 Évidemment, avec les deux meilleurs de la saison, les deux meilleurs chroniqueurs, vous êtes les Warriors.
00:00:41 Vous avez résisté contre vents et marées, vous êtes sur notre plateau avec Alain Blachon. Salut Alain.
00:00:48 Bonsoir, bonsoir à tous. C'est vraiment content de vous retrouver en ligue 1.
00:00:53 En fait, vous êtes Michel Roux, également. Salut Michel.
00:00:56 Bonsoir.
00:00:57 En fait, c'est vous qui êtes allé jusqu'au bout du suspens.
00:01:00 Tous les autres sont tombés, mais vous vous êtes resté debout sur les poteaux un petit peu comme une certaine émission.
00:01:07 Et on y a toujours cru.
00:01:08 Ouais, alors Michel y a toujours cru, moi j'ai douté un petit peu.
00:01:12 Moi, c'est peut-être un peu la méthode Coué et mon optimisme B.A.
00:01:16 Mais moi j'ai toujours cru, même quand on était auxième.
00:01:19 Je me disais on peut accrocher peut-être la 5ème place, puis après je me suis dit on peut accrocher le top 3.
00:01:24 Puis après je me suis dit on va monter direct. Et on était à deux doigts de le faire.
00:01:28 Le problème c'est que le football c'est une séance inexacte.
00:01:31 Et malheureusement...
00:01:33 Je crois que j'ai été le plus optimiste de tous parce que j'avais annoncé avant Guingamp que la SS serait championne de France de ligue 2.
00:01:39 Bon, voilà, je suis allé un peu trop loin.
00:01:42 C'est bien, c'est bien.
00:01:43 On va revenir sur ce dernier match.
00:01:46 Le 2-2 du côté de Metz, embarrasge retour au bout du suspens.
00:01:51 On l'a titré comme ça.
00:01:54 Et je vous propose de regarder un petit bonbon ce but de Wadji hier.
00:01:58 116ème minute de jeu.
00:02:00 Alors hier dimanche, 116ème minute de jeu avec ce bon décalage.
00:02:05 On en reparlera de ce décalage avec toi Alain, avec l'œil d'Alain Blachon.
00:02:11 Parce qu'il y a plein de choses à dire sur ce décalage.
00:02:15 Mais voilà, c'est le but finalement de la saison, celui qui nous amène en Ligue 1.
00:02:18 Et alors qui l'eût cru avec Ibrahima ou Wadji ?
00:02:20 Oui, Ibrahima qui a souffert tout au long de la saison avec de multiples blessures et récidives
00:02:27 qui l'ont empêché de nous aider au maximum dans cette ascension.
00:02:31 Et lui, c'est lui qui nous délivre et qui nous permet d'accéder à la Ligue 1.
00:02:35 Donc c'est tout un symbole.
00:02:37 C'est ce qu'on dit les joueurs.
00:02:39 On le verra plus tard dans l'émission, mais tout un symbole.
00:02:41 Oui, effectivement, il n'a pas été épargné par les blessures
00:02:46 puisqu'il a été blessé dès la deuxième journée à Rodèze.
00:02:48 Et puis après, il est allé de Caribe en Sila.
00:02:50 Mais en revanche, c'est un petit clin d'œil aussi de l'histoire.
00:02:52 C'est que lors de la première journée, il avait marqué un but qui était valable,
00:02:56 qui avait été refusé à tort.
00:02:58 Et première journée, il marque, le but est refusé.
00:03:02 Dernière journée de la saison, il marque, mais c'est le but vainqueur.
00:03:05 C'est vrai que c'est fabuleux.
00:03:07 Ibrahima ou Wadji, on comptait beaucoup sur lui.
00:03:09 Au final, sa saison, c'est un but.
00:03:11 Mais quel but ?
00:03:13 Oui, effectivement.
00:03:14 Alors, il s'est passé plein de choses dans cette rencontre.
00:03:16 Et pourtant, ce n'est pas la plus belle qu'on ait vue.
00:03:18 Ce n'est pas la plus fluide, peut-être, qu'on ait vue.
00:03:20 Mais il y a eu l'expulsion Messine dès la cinquième minute de jeu.
00:03:24 Là, Alain, ça peut être très, très dangereux.
00:03:27 Oui, au bout de neuf minutes de jeu.
00:03:29 Cinq ?
00:03:31 Cinq minutes, pardon.
00:03:32 Oui, on a senti tout de suite que l'arbitre était déterminé à punir le joueur.
00:03:39 Le carton jaune me paraissait suffisant.
00:03:42 Il a décidé autrement le rouge.
00:03:45 Et ça m'a tout de suite inquiété.
00:03:47 Parce que quand on joue à l'extérieur et qu'il y a un carton rouge chez l'équipe qui reçoit,
00:03:51 en général, on a tendance un petit peu à compenser.
00:03:54 Et on a vu que par la suite, je ne dis pas que ça a été des erreurs d'arbitrage,
00:03:58 mais on a vu que par la suite, ça a été un petit peu plus dur pour nous.
00:04:01 Alors, on va voir justement les deux blumés qui se sont enchaînés très rapidement.
00:04:05 Le 17e et le 24e minutes de jeu.
00:04:07 D'abord à la 17e, avec cette erreur de Tardieu.
00:04:10 Mais en fait, il s'enlève parce qu'il vient de prendre un jaune
00:04:13 et qu'il n'a pas envie de mettre son équipe à 10.
00:04:16 Exactement.
00:04:17 Là, il l'aurait touché.
00:04:19 C'est sûr qu'il sortait le deuxième carton jaune et l'équipe était punie.
00:04:23 Et c'est Lamine Camara qui a été passé un peu à côté de son match au match salé
00:04:27 parce qu'il a beaucoup de talent celui-là.
00:04:30 Mais voilà, là, c'est de la compensation, clairement.
00:04:33 On pense parce qu'on voit bien que Cardona fait tout ce qu'il peut pour ne pas toucher Mikotaze.
00:04:39 Et celui-ci s'écroule bien habilement.
00:04:44 Et l'arbitre étant très proche, il considère qu'il y a une faute.
00:04:48 C'est fort possible aussi que, vu la vitesse et l'intensité du match,
00:04:52 il soit à peine touché et qu'il s'écroule.
00:04:55 Mais bon, nous, Stéphano, on trouve que c'est un peu sévère.
00:04:59 En plus, il est chanceux sur le tir.
00:05:01 On aurait pris s'il nous l'avait donné aussi, ce pénalty.
00:05:04 Mais Michel, on était à côté, dans la tribune de Saint-Symphorien.
00:05:08 On voit que Mikotaze l'attend.
00:05:10 Oui, il joue bien le coup. Il est passé devant.
00:05:12 Après, il sait qu'on ne peut pas le toucher.
00:05:14 La moindre touchette, il va l'amplifier.
00:05:16 Et il sait que l'arbitre…
00:05:18 Oui, il a quand même sorti un carton rouge très prématurément.
00:05:22 Alors, c'est vrai qu'on a tous pensé que c'était de la compensation.
00:05:27 Alors, il ne faut pas le dire parce que ça veut dire que…
00:05:30 Et puis, une erreur n'est pas rectifiée par une autre erreur.
00:05:33 Mais c'est vrai que là, sincèrement, c'est quand même un pénalty sévère.
00:05:38 Mais qui peut se siffler.
00:05:40 Parce que le moindre contact, il tombe.
00:05:42 Mais là, on revoit quand même les images.
00:05:44 C'est sévère.
00:05:45 On a parlé de symbole avec le but de Wajih.
00:05:48 Il y en a un autre. Parce que c'est Léo Petro.
00:05:51 Alors, Michel, on est monté ensemble.
00:05:53 Du côté de Metz, j'ai annoncé un buteur dans la voiture.
00:05:57 Je crois que c'était Léo Petro.
00:05:59 Et ces derniers temps, et on en a parlé souvent à l'antenne avec Alain,
00:06:05 que cet enfant de Monistrol, il a de sacrées vertus.
00:06:10 Parce qu'il joue souvent blessé.
00:06:12 Il est parfois l'objet de critiques.
00:06:14 Mais il fait ses matchs. Il est présent.
00:06:16 Il donne le maximum de lui-même.
00:06:19 Alors, parfois, il a quelques carences.
00:06:22 Mais sincèrement, sa détermination, sa volonté de bien faire,
00:06:26 son humilité, son altruisme, ça compte.
00:06:30 Et ça fait partie des valeurs d'un footballeur.
00:06:32 Et là, il nous marque un très, très joli but.
00:06:34 À un moment très important de la partie.
00:06:36 Parce que là, on rentre au vestiaire à 2-0.
00:06:38 On va broger. On va ruminer.
00:06:42 Et là, ça remet Metz à portée de fusil.
00:06:46 Et ce but, il est extrêmement important.
00:06:48 Il est bien placé.
00:06:49 Il met une belle volée intérieure du pied.
00:06:52 Et ça nous relance complètement.
00:06:53 - Et l'œil du technicien d'Alain, c'est aussi que Jallaud, Jablot,
00:06:58 c'est pas vraiment le meilleur défenseur.
00:07:00 - Jallaud, il est obnubilé par le ballon.
00:07:03 Il est surpris par le déplacement de Léo Petro,
00:07:06 qui a l'intelligence de partir dans son dos
00:07:09 et de sentir que ce ballon allait arriver au deuxième poteau.
00:07:12 Et donc, le marquage, il est libre de tout marquage.
00:07:16 Et il profite en s'appliquant bien avec l'intérieur du pied.
00:07:19 Parce que c'est pas un ballon aussi facile que ça à mettre.
00:07:22 Et donc, vraiment, c'était vraiment une situation merveilleuse pour nous
00:07:27 et un regain d'énergie pour toute l'équipe.
00:07:30 - Et le 43 a vibré.
00:07:31 - Et le 43 a vibré, Monistrol sur Loire,
00:07:34 avec toute l'équipe de Halti ligériens qui se sont enflammées.
00:07:41 - J'aimerais vous montrer deux actions également
00:07:43 pour finir de parler de cette rencontre face à Metz, le barrage retour.
00:07:48 Moi, à mon sens, un pénalty oublié et puis un but refusé.
00:07:51 - Alors, on ne sait pourquoi.
00:07:53 Là, le pénalty, alors, il y a toutes les interprétations,
00:07:57 à savoir que quand le ballon touche une partie du corps avant de toucher le bras,
00:08:01 il n'y a pas main.
00:08:02 Mais alors, quand on défend comme ça, avec le bras écarté,
00:08:05 est-ce qu'on ne devrait pas punir l'intention ?
00:08:07 - Là, il y a faute.
00:08:09 Ça, c'est obligatoire.
00:08:10 De toute façon, à partir du moment où le ballon touche un bras qui est écarté,
00:08:16 c'est pénalty.
00:08:18 - Là, la faute, alors, visiblement, c'est une faute de Sisoko sur Udol.
00:08:23 Alors que Sisoko est pris dans son élan, il tombe et fait tomber Udol.
00:08:26 - Tout à fait. Sisoko se présente seul devant le gardien.
00:08:29 Il tente de piquer son ballon.
00:08:32 Et malheureusement, le gardien intervient,
00:08:36 mais va buter sur le genou de Sisoko.
00:08:40 Et il se fait renverser.
00:08:42 Et dans le mouvement, il y a le défenseur Messin qui est aussi bousculé.
00:08:46 Mais à aucun moment, il y a une erreur d'Estefanois ou une faute d'Estefanois
00:08:51 qui peut empêcher l'acceptation du but.
00:08:55 - Alors, il semblerait que dans un deuxième temps,
00:08:57 la raison invoquée, parce que nous, on a cherché, on a regardé, pas de hors-jeu,
00:09:01 Sisoko, effectivement, il percute Uki-Jama, mais c'est dans l'action.
00:09:04 Il n'y a aucune volonté de faire mal.
00:09:06 Mais il semblerait que dans sa chute, alors c'est vrai qu'on revoit les images,
00:09:10 il empêcherait Mathieu Udol de défendre et de revenir sur sa ligne.
00:09:15 - Il serait bien dans sa zone.
00:09:17 - C'est extrêmement sévère.
00:09:18 - Oui, la retard et le maçon a vraiment anticipé.
00:09:20 - Oui, je ne pense pas qu'Udol puisse revenir.
00:09:22 Je ne sais pas comment il pourrait revenir.
00:09:25 C'est vrai que là, on a crié au scandale dans la tribune de presse.
00:09:29 - Je ne vois pas pour quelle raison.
00:09:31 - Apparemment, la raison invoquée, on la suit après match,
00:09:35 c'est faute de Sisoko sur Udol.
00:09:37 Après avoir percuté Uki-Ja, il percute Udol involontairement.
00:09:42 Ça empêcherait Udol d'intervenir.
00:09:45 Je pense que même s'il reste debout, je ne vois pas comment il peut intervenir.
00:09:50 Le maçon a tellement d'avance, il est à un mètre de la ligne.
00:09:53 La cage est grande ouverte.
00:09:55 C'est vrai que ça nous a fait pester.
00:09:57 On tournait autour de cette défense, on aurait dit un match de hand.
00:10:00 On n'arrivait pas à prendre nos chances sur les frappes.
00:10:03 On n'arrivait pas à trouver l'ouverture.
00:10:05 Ça devenait un petit peu angoissant.
00:10:07 - La chute, on la connaît, on l'a vu au début.
00:10:10 Ibrahima, Wadji.
00:10:12 On va maintenant s'intéresser à ce qui est positif, le peuple vert qui a vibré.
00:10:17 Forcément, hier, on vous le rappelle, la SS, si vous étiez sur notre planète,
00:10:22 montant en Ligue 1, deux ans après, les dirigeants ont gagné leur pari.
00:10:27 On voit ces célébrations à l'aéroport, notamment 2 000 à 3 000 personnes.
00:10:32 Il y a eu aussi quelques petites dégradations au milieu.
00:10:37 Mais voilà, les joueurs qui ont paradé finalement dans le bus,
00:10:42 ce sera visiblement la seule parade, parce qu'ensuite, ils vont vite partir en vacances.
00:10:47 - Ils ont déjà fait du rable avec les barrages.
00:10:49 - Oui, mais on aurait aimé peut-être...
00:10:51 - Oui, évidemment.
00:10:52 - Qui rencontrent le peuple vert.
00:10:55 Et bien, on va voir la célébration des joueurs aussi.
00:11:00 Ils l'ont célébré avec le coach.
00:11:02 Toi aussi, Alain, tu as pu être comme ça, aspergé par...
00:11:08 - Quand on a gagné la...
00:11:09 - La Coupe de la Ligue.
00:11:10 - Voilà, la Coupe de la Ligue.
00:11:11 Mais on a fait ça entre nous et dans le vestiaire.
00:11:14 - Dans le vestiaire.
00:11:15 Eh bien là, les joueurs ont choisi la conférence de presse d'après-match.
00:11:18 C'est beaucoup le cas désormais lorsqu'une équipe remporte un titre.
00:11:23 Là, ce n'était pas un titre, mais c'était tellement attendu.
00:11:26 Je vous propose de voir les joueurs.
00:11:29 - Allez !
00:11:31 - Ouais !
00:11:33 - Libérez l'homme ! Libérez l'homme ! Libérez l'homme de Domènech !
00:11:42 - Allez !
00:11:43 - Oh la la la la la !
00:11:46 - Libérez l'homme ! Libérez l'homme ! Libérez l'homme de Domènech !
00:11:53 - La la la la ! La la la la ! La la la la !
00:11:58 - Libérez l'homme ! Libérez l'homme ! Libérez l'homme de Domènech !
00:12:03 - La la la la ! La la la la ! La la la la ! La la la la !
00:12:09 - Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! Hé !
00:12:15 - Ole oligarque !
00:12:17 - Ole oligarque ! Ole ole ole oligarque !
00:12:22 - Ole oligarque ! Ole oligarque ! Ole ole ole oligarque !
00:12:28 - C'est impensif que je vais vous dire, mais là on sent que le groupe vit bien.
00:12:32 - Oui, tout à fait.
00:12:34 Pour faire l'exploit qu'ils ont fait, parce que c'est vraiment un exploit,
00:12:40 sur les trois matchs de barrage, Rodèze, Metz, match allé, Metz, match retour,
00:12:46 il faut une équipe très soudée et très unie pour réaliser la performance qu'ils ont fait,
00:12:52 avec un coach avec lequel ils sont en phase complètement à 100%.
00:12:57 - Et bien justement, c'est quelque chose que les joueurs et le coach ont mis en avant,
00:13:02 cet état d'esprit dans ce groupe.
00:13:05 Je vous propose d'écouter les réactions d'après match avec un homme qui le symbolise,
00:13:10 évidemment Ibrahima Wadjie.
00:13:12 - Les gens se sont un peu identifiés à cette équipe.
00:13:15 On a les valeurs du club, c'est l'indégation, le travail, l'humilité.
00:13:21 On est très très heureux d'avoir vécu tout ça.
00:13:24 - C'est un symbole de garçon à l'image du groupe, qui ne veut pas lâcher.
00:13:29 Il a été blessé, re-blessé, c'est des grosses blessures.
00:13:33 Sincèrement, il ne devait pas être là, il avait fini sa saison,
00:13:36 mais il a recommencé, il a passé par des moments de folie.
00:13:40 Ça a été très très dur pour lui. Il reprenait deux jours et il s'était blessé de nouveau.
00:13:45 Mais il n'a pas lâché. C'est vraiment à l'image du groupe.
00:13:49 Un groupe qui a bien vécu ensemble, qui s'en souviendra toute sa vie.
00:13:53 Ce qu'ils ont réalisé, c'est exceptionnel.
00:13:56 - Avant la Coupe du Monde, on est derniers à 7 points.
00:13:59 On a eu l'impression que tout le monde nous voyait descendre.
00:14:01 C'était un projet de deux ans que le club avait lancé.
00:14:04 On a réussi, c'est mission accomplie.
00:14:06 Monter avec ce maillot, c'est exceptionnel.
00:14:10 C'est le plus grand club de France.
00:14:13 C'est une ferveur exceptionnelle.
00:14:15 Aucun joueur pourra l'oublier de toute sa vie.
00:14:17 - Je vais rouer un joueur, Ibra, qui donne la victoire ce soir.
00:14:25 Avant de rentrer, je lui ai dit que c'était lui qui allait nous donner la victoire.
00:14:29 Je suis avancé un petit peu, parce que je l'ai dit à tous les joueurs qui sont rentrés.
00:14:33 Par rapport à ce qu'il a vécu, à l'année difficile qu'il a subie,
00:14:41 je suis tellement fier de lui.
00:14:45 Il représente tellement ce groupe de dessous-ciens qu'on a.
00:14:49 C'est exceptionnel.
00:14:51 - On peut tirer un coup de chapeau au staff médical, Michel.
00:14:54 - Oui, parce qu'une montée, ça veut dire qu'à tous les étages d'un club,
00:14:58 ça a bien travaillé.
00:15:00 Il y a aussi le terrain, les dirigeants, les gens qui, au quotidien,
00:15:06 des petites tâches, mais ils les font bien.
00:15:08 Mais il y a aussi le staff médical.
00:15:10 Je vous rappelle que, pour le match contre Rodèze,
00:15:13 trois jours avant, Gauthier Larsonneur, Thomas Bonconduit,
00:15:18 et Rivine Cardona sont considérés comme forfaits.
00:15:28 Sincèrement, même 48 heures avant.
00:15:30 Ils ont réussi un exploit.
00:15:32 Souvent, on les critique, on dit "comment se fait-il, c'est une baissure,
00:15:35 ça devrait durer 15 jours, on met un mois, les remettre sur pied".
00:15:38 Non, là, ils ont bien bossé.
00:15:40 Non seulement pour ce match contre Rodèze, mais derrière,
00:15:42 les petits bobos, mais aussi la fatigue cumulée,
00:15:46 ils ont su bien la gérer.
00:15:48 Je pense que le staff médical a aussi sa part dans cette montée.
00:15:52 - Justement, on va écouter le président exécutif
00:15:55 qui s'est présenté à la presse dimanche soir,
00:15:57 Jean-François Soukas, président exécutif avant la vente du club, évidemment.
00:16:03 Jean-François Soukas qui salue l'ensemble des collaborateurs de l'ASS.
00:16:07 - Il y a beaucoup d'émotion ce soir, parce que je suis très content
00:16:11 pour tous les amoureux du club, vraiment.
00:16:13 Certains disaient que Saint-Etienne n'avait rien à faire en Ligue 2.
00:16:17 Pour autant, il fallait en apporter la preuve.
00:16:20 Et ça, aujourd'hui, les joueurs, le staff, Olivier,
00:16:24 je pense aussi pour Laurent.
00:16:26 Si on aime le foot, et si moi j'aime le foot,
00:16:29 c'est parce que les victoires, elles sont belles
00:16:32 quand elles sont collectives et quand elles sont partagées.
00:16:35 - Si je dois dire un mot, parce que ça, ça me tient à cœur,
00:16:38 je suis aussi très heureux pour Loic.
00:16:42 On l'avait dit, quand on descend au CERN,
00:16:46 on se réveille le matin, on n'avait pas dormi d'ailleurs,
00:16:48 il y avait tout à reconstruire, un projet sportif, un projet économique,
00:16:52 dans un contexte qui était particulièrement délicat.
00:16:55 Et peut-être trop, mais certains ont douté
00:16:59 de la qualité du travail de Loic.
00:17:02 Moi, quand je regarde l'équipe qui monte ce soir,
00:17:06 ce ne sont que des joueurs qui ont été choisis, suivis par Loic.
00:17:10 Il a mis en place un projet.
00:17:13 Pourquoi je suis heureux dans ce club, c'est qu'au quotidien,
00:17:16 et les joueurs le font témoigner,
00:17:19 on a des mecs qui adorent leur club, vraiment, sincèrement.
00:17:22 Ce ne sont pas des mots galvaudés, ce ne sont pas des mots en l'air.
00:17:25 On a des salariés, des bénévoles, ils adorent leur club.
00:17:28 On a des gens compétents, et je suis content,
00:17:32 mais vraiment, qu'on ait redonné un peu de fierté à tout le monde.
00:17:35 De la fierté, ils en ont redonné, ça fait du bien,
00:17:38 de terminer cette saison comme ça.
00:17:40 On va passer à l'œil d'Alain, je sais que c'est une chronique
00:17:43 que beaucoup de monde attend, et que beaucoup de monde regrettait
00:17:46 sur cette deuxième partie de saison.
00:17:49 Alain, on va se rapprocher de l'écran.
00:17:52 Tu as voulu montrer ce que l'ASS a bien fait.
00:17:57 Oui, surtout, j'ai voulu symboliser des actions
00:18:01 qui correspondent à l'état d'esprit de l'équipe,
00:18:04 et qui ont fait que l'équipe a pu basculer sur cette qualification
00:18:07 et cette montée en Ligue 1.
00:18:09 La première, c'est la spéciale Cardona.
00:18:11 Voilà, Hervine, qui avait remis son équipe,
00:18:14 on voit sur cette action-là, techniquement, il est malin,
00:18:17 il va se décaler, c'est une action qui est certainement
00:18:20 travaillée à l'entraînement.
00:18:22 Dès qu'il voit que Dylan Chambost a le ballon,
00:18:24 on voit qu'il anticipe, et cette petite course incurvée
00:18:27 qui lui permet d'orienter ses épaules et de se mettre face au but.
00:18:32 Et il sait que le ballon va arriver premier poteau,
00:18:34 parce que c'est un ballon travaillé, le coach a beaucoup de participation,
00:18:38 les épaules, voilà, qui sont en place, et lui, il n'a plus qu'à sauter
00:18:42 avec son timing qui est magnifique, et il va juste toucher ce ballon
00:18:46 pour le dévier dans le but.
00:18:48 Et là, on voit toute l'intelligence de jeu, et toute la qualité
00:18:52 et la force de ce joueur, et les automatismes entre les joueurs.
00:18:58 - Effectivement, des automatismes qu'on a vus également sur le match allé.
00:19:02 Avec le but aussi d'Hervine Cardona, quand il devance,
00:19:05 eh bien, j'allais dire Hudolle, non, Okidja.
00:19:09 - Tout à fait. Cafaro qui récupère ce ballon,
00:19:11 on voit que notre ami Cardona se fait oublier
00:19:14 pour que le défenseur mécin ne le regarde pas,
00:19:17 et quand il rentre à l'intérieur, vous avez vu, tout de suite,
00:19:20 une accélération, il va passer devant le joueur mécin,
00:19:23 et à partir du moment où il est passé devant le joueur mécin,
00:19:25 il est vainqueur, et Cafaro, d'une façon aveugle,
00:19:28 met la balle dans cet espace.
00:19:31 On voit que Okidja est parti en retard, malheureusement pour lui,
00:19:36 et donc Cardona n'a plus qu'à sauter et dévier le ballon
00:19:41 pour que le ballon aille tranquillement dans le but,
00:19:43 et c'est son point fort puisqu'il a marqué un maximum de buts comme ça.
00:19:46 Et on voit aussi la coordination de Cafaro,
00:19:50 avec, une fois qu'il rentre à l'intérieur,
00:19:52 il regarde cet espace-là, il voit son ami Cardona
00:19:55 qui est en train d'accélérer, et à partir du moment
00:19:58 où il a accéléré, il a décidé, voilà, le ballon est parti,
00:20:02 il sait où il va le mettre, Cardona sait où le ballon va aller,
00:20:06 la seule dualité et le seul problème, c'est le gardien.
00:20:10 S'il sort bien, c'est lui qui prend le ballon,
00:20:12 s'il sort mal, c'est Cardona qui est vainqueur.
00:20:14 Et puis cette réussite, elle vient aussi du gardien, Gauthier Larsener,
00:20:18 on l'a vu dimanche avec un arrêt exceptionnel.
00:20:21 Oui, tout à fait, sur cette rentrée de touche,
00:20:24 les Messins arrivent faire la différence,
00:20:27 et sur cette différence, on voit bien que Gauthier Larsener
00:20:30 est obligé de fermer son angle et de serrer,
00:20:34 le joueur, notre ami Batti...
00:20:38 Ah oui, Batou Ben Sikka, il est battu.
00:20:40 Il est battu et le joueur Messin ne peut pas reprendre le ballon
00:20:45 puisqu'il est donné un petit pet derrière,
00:20:47 il ne peut pas reprendre le ballon, il est obligé de faire une magère,
00:20:50 ce qui surprend notre ami Gauthier.
00:20:53 Et donc sur l'appui, on le voit bien, là, il ferme son angle,
00:20:57 il est obligé parce qu'il ne veut pas prendre le but au premier poteau,
00:21:01 et sur cette déviation, on voit que son appui, il est sur le pied gauche,
00:21:06 et il va être obligé sur un réflexe très court,
00:21:09 parce qu'on sait qu'il est blessé, il revient sur l'intérieur
00:21:12 et il sauve l'équipe stéphanoise d'un but pratiquement sûr.
00:21:17 Ça, clairement, en Ligue 1, ça nous fera beaucoup de bien.
00:21:20 C'est des réflexes Ligue 1.
00:21:22 Et puis le but de Wadji, également, dans ce ball...
00:21:24 Alors, on a voulu mettre ce but de Wadji parce que,
00:21:26 comme on l'a dit tout à l'heure, c'est le symbole de cette équipe
00:21:30 qui ne lâche rien depuis le début de saison, il est blessé.
00:21:33 Là, très bon 1-2, l'équipe est mal placée,
00:21:36 Messine, surtout Landé, qui est mal placé et qui ne fait pas l'effort.
00:21:42 Notre ami Apia, qui est là, on se demande qu'est-ce qu'il fait là,
00:21:46 mais on sait qu'il est habitué aux jeux offensifs.
00:21:49 Il donne la balle à Mbuku, qui fait un joli contrôle.
00:21:53 Ukidja, qui a anticipé, parce qu'il pense que Mbuku va tirer,
00:22:02 la passe en retrait et le but est ouvert, mauvais placement du gardien.
00:22:05 Et Wadji qui s'applique énormément pour bien placer son pied,
00:22:09 placer son épaule face au but pour que le ballon ne s'élève pas,
00:22:13 parce qu'il ne faut pas croire que c'est un but facile,
00:22:16 c'est un but assez compliqué.
00:22:18 Et là, le décalage a été fait.
00:22:21 Donc, quelques erreurs Messine, le contre qui arrive dans les pieds d'Apia.
00:22:28 Et puis Ukidja qui déserte finalement son angle.
00:22:31 Voilà, on voit là...
00:22:32 Là, il est très avancé par rapport à sa cage.
00:22:34 Exactement.
00:22:35 Et là, une passe ouverte où il manque un joueur au niveau Messin.
00:22:40 C'est le milieu de terrain qui n'a pas fait son travail et qui n'est pas revenu.
00:22:43 Et qui ouvre le but à Wadji, qui le place parfaitement bien aussi.
00:22:47 Parfait. Alain, une nouvelle fois, vous connaissez mieux le foot,
00:22:52 une fois que vous avez suivi l'une des chroniques d'Alain Blachon,
00:22:56 dans l'œil d'Alain Blachon.
00:22:58 Je vous propose de regarder un peu les tournants de la saison.
00:23:01 C'est un choix très subjectif de ma part.
00:23:04 Avec le premier, parce que ça avait commencé mi figue, mi raisin, cette saison.
00:23:11 Et puis, il y a une série qui s'enclenche au mois de septembre.
00:23:14 Je trouve qu'elle a été symbolisée par la victoire 1-0 du côté de Troyes,
00:23:17 avec ce but dans les arrêts de jeu d'Emen Muefek.
00:23:19 On va le revoir.
00:23:20 Ce but d'Emen Muefek, et je trouve que ça symbolisait bien cette série
00:23:23 où, oui, on prenait des points, mais on n'était pas non plus des cadeurs dans le jeu.
00:23:29 C'est vrai, ça a été une période compliquée.
00:23:32 Cette victoire a permis à l'équipe de se remettre dans le bon sens
00:23:37 et a donné une dynamique importante à ce groupe qui était un petit peu en difficulté,
00:23:44 qui se posait quelques questions.
00:23:45 Et puis, immédiatement derrière, les cinq défaites de suite
00:23:50 qui coûteront la place à Laurent Battelès, dont celle-ci à Auxerre.
00:23:55 On prend cinq buts.
00:23:56 C'est le pauvre Etienne Greene qui est dans la caisse à ce moment-là
00:23:59 parce que Gauthier Larsonneur est blessé.
00:24:00 Etienne Greene qui avait commencé quand même avec un clean sheet face à Angers.
00:24:04 Il faut s'en rappeler, c'était un match hyper important.
00:24:07 Là, on ne peut pas trop parler de faute d'Etienne
00:24:12 parce que là, il est lâché complètement par sa défense.
00:24:14 On a été débordés.
00:24:16 C'est un match qui a été à sens unique.
00:24:19 Et quand c'est comme ça, vous savez, c'est compliqué de faire des sauvetages.
00:24:23 Ensuite, la défaite à Dunkerque, c'était le 3 février.
00:24:28 Tu te rappelles forcément aussi, Michel.
00:24:31 Et celle-là, visiblement, c'est une prise de conscience.
00:24:33 Ce n'est pas un déclic, mais c'est une prise de conscience.
00:24:35 Je me souviens de la conférence de presse d'après-match
00:24:38 où j'avais suggéré, parce que je voulais quand même rester positif à Louis de Liglio,
00:24:45 finalement, parfois, il y a des défaites qui vous permettent de vous remettre un petit peu en cause.
00:24:50 Et je lui dis, est-ce que ce n'est pas un mal pour un bien ?
00:24:52 Je voulais y croire.
00:24:54 Il m'a dit oui, on l'espère, à condition que tout le monde se regarde et se parle clairement.
00:25:00 Et il l'a redit hier.
00:25:02 Ils ont fait un visionnage vidéo sans le staff.
00:25:06 Et ils ont montré ça aux joueurs.
00:25:08 Et les joueurs, après, ils ont dit, OK, on va s'y mettre.
00:25:11 On va se parler, se respecter, jouer collectivement, jouer les uns pour les autres.
00:25:19 Et derrière, ça a été une très, très belle série.
00:25:22 Et on se rappelle des mots de Lars Sonner, qui avait dit, en gros,
00:25:25 on n'a pas les couilles pour être digne de notre public.
00:25:28 Eh bien, visiblement, ça avait marché, parce qu'immédiatement après,
00:25:32 le match suivant, l'ASS reçoit 3.
00:25:35 L'ASS l'emporte 5 à 0.
00:25:38 Mais surtout, il y a eu le déclic, visiblement.
00:25:40 On en parlait dans les courtsifs de Saint-Symphorien avec Anthony Brianson.
00:25:45 Tout à l'heure, Anthony Brianson, je lui ai demandé, et on l'a diffusé,
00:25:48 s'il y avait une image à retenir.
00:25:50 Il m'avait parlé de Wajih, qui était le symbole.
00:25:52 Et en fait, il est revenu vers moi après, hors micro, et il m'a dit, en fait,
00:25:56 si tu pouvais faire passer le message, il y a un, une chose qui nous a produit le déclic.
00:26:00 On va le voir tout de suite à l'écran.
00:26:02 C'est une banderole qui avait été déployée, qui disait, en somme,
00:26:07 de Rodèze à Dunkerque, vous vous faites piétiner dans toute la France
00:26:11 au musée des Verts, vous serez les paillassons.
00:26:13 Et visiblement, ça, ça a touché l'orgueil des Stéphanois.
00:26:17 Tu l'as connu, ça, Alain, justement, d'être mis à mal par le public.
00:26:21 Oui, j'ai connu ça, malheureusement, avec mon ami Elie Boop,
00:26:25 à la période noire 94-96, où le club a sauvé sa place en Ligue 1
00:26:32 avec la rélégation administrative de Marseille.
00:26:35 Et on a souffert énormément parce qu'on n'arrivait pas à réussir,
00:26:42 à renverser les situations et à être en difficulté.
00:26:46 Et c'est vrai que là, on a énormément souffert des sifflets du public.
00:26:51 Effectivement, tu nous avais raconté une scène aussi,
00:26:53 un retour de déplacement qui a été fait.
00:26:56 À Gognon, les cars s'en souviennent, les cars chasse-dos s'en souviennent.
00:27:01 Voilà donc pour les quatre tournants, on va dire, de la saison.
00:27:05 Et puis après, il y a effectivement les matchs de barrage qui ont aussi...
00:27:11 Le match contre Bordeaux aussi, contre les Girondins.
00:27:13 Le défait à Ajaccio, tu me disais.
00:27:15 Oui, j'ai parlé moi de défaite à Ajaccio 3-0
00:27:18 parce qu'on était dans une dynamique très, très positive.
00:27:21 On avait pris l'ascendant un petit peu au point avec Angers
00:27:24 et qu'on pense qu'à ce moment-là, si on fait un match sérieux
00:27:28 comme on a été capable de le faire sur les trois derniers,
00:27:31 ce match-là, je ne dis pas qu'on doit le remporter,
00:27:33 mais il doit y avoir quelque chose, même si on a eu des problèmes d'arbitrage.
00:27:38 Là, on avait été absent total et ça, ça nous avait déçu.
00:27:42 Et certainement que ça a dû décevoir le coach et les joueurs également.
00:27:47 Et QRM aussi, où on avait le match en main pour remporter la montée directe.
00:27:54 Et là, on a raté ce coche.
00:27:56 Donc là, tout ça, moi, personnellement, ça m'a inquiété
00:28:00 et ça m'a mis des doutes, malheureusement.
00:28:03 Mais comme on dit, il faut vivre à l'intérieur du groupe.
00:28:06 Et Olivier a été toujours positif, il a toujours cru.
00:28:09 Et c'est lui qui a toujours cru, parce que vous êtes à l'intérieur du vestiaire,
00:28:13 vous êtes dans le club, vous voyez les joueurs
00:28:15 et vous sentez qu'il y a une dynamique hyper positive.
00:28:18 Donc tout est bien qui finit bien.
00:28:21 Allez, messieurs, on va écouter maintenant l'un des absents de ce plateau.
00:28:25 C'est Laurent Hesse.
00:28:27 Laurent Hesse qui, en fait, en ce début de semaine, ne pouvait pas être avec nous
00:28:30 parce qu'il était du côté de Roland Garros.
00:28:33 Voilà pourquoi il est absent.
00:28:36 Mais il a tenu quand même à participer à sa façon à cette émission.
00:28:40 Et on l'a interviewé lundi après-midi, regardez.
00:28:43 Je suis à Roland Garros aujourd'hui et demain.
00:28:46 C'est sympa.
00:28:49 Pour la première journée de soleil depuis le début de la quinzaine,
00:28:52 je suis à Paris, je suis content.
00:28:54 Plus de soleil qu'à Sainte-et.
00:28:56 Mais bon, j'étais hier à Sainte-et, c'était une très belle ambiance,
00:29:00 bien sûr, pour le retour du club en Ligue 1.
00:29:03 On attendait ça avec impatience.
00:29:06 Et ça, il y a finalement le purgatoire, ça aura duré deux ans.
00:29:08 Si on nous avait dit ça il y a six mois, on ne l'aurait certainement pas cru.
00:29:11 Mais c'était bon hier, c'était très, très bon.
00:29:14 La joie au début et l'espoir avec l'expulsion d'entrée de jeu du joueur Messin
00:29:19 pour cet attentat sur Apia.
00:29:21 Je me demande encore comment les Messins peuvent crier au scandale
00:29:25 que le joueur ait été exclu.
00:29:27 Il aurait vraiment pu faire très, très mal à Denis Sapien.
00:29:31 Après, il y a les deux buts,
00:29:33 encaisser deux buts comme ça contre une équipe qui est en supériorité numérique.
00:29:38 On se dit c'est parti pour une soirée galère.
00:29:40 Petro qui nous remet dans le match.
00:29:42 On se remet à y croire, on a égalité.
00:29:45 Après, déjà qu'il y a eu le pénalty que je trouvais quand même très, très litigieux.
00:29:52 Mais alors le but, refuser à Masson, franchement.
00:29:57 On était 15, j'étais avec mes potes du tennis de l'Atalaudière.
00:30:02 On était au moins 15 à regarder le match.
00:30:04 Mais on était fou furieux.
00:30:06 Fou furieux, je n'ai jamais vu ça.
00:30:08 Je n'ai jamais vu ça.
00:30:10 Qu'est-ce qu'il y a à reprocher à Asitoko qui percute le gardien ?
00:30:14 Après, il se télescope les deux.
00:30:16 Il est à terre.
00:30:17 Il n'y a rien.
00:30:18 Et les mecs sont quatre dans un camion, plus l'arbitre.
00:30:22 Et comment ils peuvent prendre cette décision-là ?
00:30:24 J'en reviens toujours pas.
00:30:26 Wadji n'a pas joué toute la saison, mais il aura quand même fait une bonne saison
00:30:29 parce que c'est lui qui nous permet de rejoindre la Ligue.
00:30:31 Donc l'histoire est belle.
00:30:33 Le dénouement est heureux et ô combien mérité
00:30:36 parce qu'on était largement supérieurs à Metz sur les deux matchs.
00:30:40 Je pense que Metz était un bon tirage pour les Verts.
00:30:43 Ça aurait été certainement plus difficile contre une équipe, le Havre, genre Lorient.
00:30:49 Bravo à Adelo Glio qui reprend l'équipe à la 11e place
00:30:52 et qui l'amène comme ça en Ligue 1.
00:30:55 Bravo aux joueurs.
00:30:57 Bravo aux mercato.
00:30:59 Ça fait deux ans de suite quand même qu'on arrive à corriger le tir en hiver.
00:31:04 L'an dernier avec l'Arsenal surtout, avec Charbonnier un petit peu.
00:31:09 Et puis là, cet hiver avec Cardona, beaucoup.
00:31:14 M beaucoup, qui a eu son importance, qui a été bon.
00:31:18 J'ai trouvé là ses deux entrées en jeu, il a été même très bon.
00:31:21 Et Masson qui a apporté quand même pas mal de volume derrière.
00:31:25 On a fait un bon mercato et il y a eu de très bons choix d'Olivier Daloglio.
00:31:30 Notamment de responsabiliser Nadié qui est devenu un vrai taulier derrière.
00:31:36 Et je pense aussi de faire partir certains joueurs comme Laubry,
00:31:42 comme Charbonnier qui n'était pas très bon sur la première partie de saison.
00:31:49 Dans ses autres choix, il y a aussi Bouchoiri qui n'a pas joué.
00:31:53 Daloglio a su fédérer autour de lui.
00:31:55 Et quand on voit les joueurs, comme ils ont fêté ça avec lui,
00:31:58 il y avait une bonne ambiance dans ce vestiaire.
00:32:00 Certainement meilleure que dans le vestiaire de Metz.
00:32:03 Et puis dernière petite question, les dirigeants à l'issue de la saison 2021-2022
00:32:10 avaient promis, en tout cas espérés, la montée en deux ans.
00:32:14 Ils ont tenu leur pari ?
00:32:16 Je ne sais pas si on va les féliciter eux.
00:32:19 Ça serait quand même être particulièrement sympathique avec eux.
00:32:22 Ils doivent être très contents.
00:32:25 Parce qu'on peut supposer que la vente, il y aura quelques millions d'euros de plus.
00:32:31 Maintenant en Ligue 1 que si ça avait été en Ligue 2.
00:32:35 Dans leur bilan, on se rappellera qu'ils ont fait descendre le club,
00:32:41 mais on se rappellera aussi qu'ils ont participé à le faire remonter.
00:32:45 Donc on leur en vaudra moins pour cette descente, il y a deux ans.
00:32:49 Et puis Laurent, avant de se quitter, il y a une bonne nouvelle ?
00:32:55 Une bonne nouvelle ? Pour moi, pour Buth ?
00:32:59 Buth qui redémarre aussi. Les planètes se sont bien alignées.
00:33:03 Vraiment content que Buth redémarre aujourd'hui, au lendemain de la remontée des Verts en Ligue 1.
00:33:09 Ça aurait été terrible de ne pas y arriver.
00:33:13 Si Wadji n'avait pas marqué ou s'il y avait eu une séance de tir au but qui avait mal tourné,
00:33:20 ça aurait été tellement injuste.
00:33:22 Parce que l'arbitrage de M. Brissard, on s'en rappellera.
00:33:25 Je pense que quand il va venir à Geoffroy Guichard, ses oreilles vont siffler.
00:33:30 Mais sinon, si je suis content d'être à Roland-Garros,
00:33:33 Anto, j'aurais quand même bien aimé être avec toi pour ta dernière émission, tu le sais.
00:33:38 Ça a été un plaisir de travailler avec toi.
00:33:42 Ça l'avait été aussi avec Laurent Canonico, ton prédécesseur.
00:33:46 Je suis toujours en contact avec Lolo et évidemment, on sera toujours en contact aussi tous les deux.
00:33:51 Voilà, Laurent S. C'est sa deuxième passion, le tennis.
00:33:56 Félicitations aussi à lui et à ses collègues pour le retour de Buth Sainté.
00:34:01 On va passer à la légende de Michel Roux.
00:34:04 Parce que, Michel, finalement, il y a eu trois remontées précédentes dans l'histoire de la SS.
00:34:11 Mais qu'ont-ils fait l'année d'après ?
00:34:14 Alors, la première dans l'histoire de notre club, c'est une descente qui paraissait incroyable,
00:34:20 puisque c'est en 62, on avait une équipe qui était aussi forte sur le papier que le Stade de Reims,
00:34:24 qui était composée quasiment exclusivement d'internationaux.
00:34:27 Et à la surprise générale, on tombe, tout en remportant quand même la première Coupe de France des Verts
00:34:33 avec un but de Bolu contre Nancy.
00:34:36 Roger Rocher, on connaissait ses coups de gueule, il leur a dit "Messieurs, on descend,
00:34:42 il n'y aura pas un bon de sortie".
00:34:44 On ne disait pas "bon de sortie" à l'époque, mais il n'y aura pas un joueur qui partira.
00:34:48 On est descendu ensemble, on remontera ensemble.
00:34:51 Franchement, à part le Stade de Reims, je ne vois personne qui a un meilleur effectif que nous.
00:34:57 Vous avez failli, vous allez remettre le club là où il doit être.
00:35:02 Mais effectivement, saison suivante, l'ASS est championne, remonte donc en Ligue 1.
00:35:10 Et ça, c'est un exploit unique dans les annales du foot français.
00:35:13 Dès la première saison, un promu qui devient champion de France,
00:35:16 puisque on gagne ce titre.
00:35:19 Là, c'est quand même fabuleux.
00:35:20 Au détriment de Nantes, en 64.
00:35:23 Voilà, ça c'est donc la première...
00:35:26 Donc c'est vrai que ça a été un rebond fabuleux.
00:35:29 Après, quand on dombe en 84 contre le Racing.
00:35:33 Et là, on remonte deux ans plus tard en 86, grâce à un titre en Ligue 2,
00:35:38 qui est remporté au dépens de Alès, qui termine second.
00:35:42 À Alès, il y avait Olivier Daloglio, il y avait Gilles Leclerc et il y avait Christophe Chantreuil.
00:35:48 Donc voilà, c'est un petit clin d'œil à cette équipe Sévenol, qui était à l'époque, dans les années 80.
00:35:54 L'Empêcheur gagnait en rond, qui était vraiment une grosse équipe.
00:35:57 Et là, la saison suivante de la remontée, c'est André Laurent qui est président,
00:36:01 Henrik Kasperszak qui est le coach.
00:36:04 C'est une équipe très très jeune.
00:36:06 Il y a pratiquement beaucoup de joueurs du cru ou formés au club.
00:36:10 - Clavelou, Jean-Luc Ribard, Thierry Gros, Patrice Ferry, Couraud, Gilles Peslon, Primard.
00:36:21 Il y a Casta dans les cages, qui fait un peu figure d'ancien et qui est de gardien du Temple.
00:36:26 Et là, on vit une saison compliquée, mais on se maintient 16e.
00:36:30 - Grâce à l'arrivée de Roger Millat à Noël.
00:36:33 - Voilà, et effectivement, qui nous fera beaucoup de bien.
00:36:36 Et puis donc, la dernière remontée, en 2004, avec ce but de Bridono contre Châteauroux.
00:36:40 On mettra là aussi deux saisons pour remonter en 2006.
00:36:43 Et là, en revanche, d'entrée, c'est avec Elie Boop qui est coach.
00:36:48 On fait une demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Sochaux.
00:36:51 On mène 2-0, on perd 3-2 après prolongation.
00:36:55 Je me souviens toujours de ce but de Jérémie Mathieu.
00:36:58 Je ne sais pas s'il avait voulu centrer ou frapper.
00:37:01 En tout cas, ça finit dans la lucarne opposée.
00:37:03 Et là, on termine 6e à deux points de Lohen et de Rennes.
00:37:07 Et on a un ticket européen.
00:37:09 Donc, c'est vrai que deux fois sur trois, on a surfé sur la bonne dynamique.
00:37:16 - On verra justement ce que nous apportera cette montée la saison prochaine.
00:37:20 On devait avoir un invité exceptionnel sur ce plateau.
00:37:23 Il n'a pas pu venir au dernier moment.
00:37:26 On ne lui en veut pas.
00:37:27 Mais en tout cas, il nous a accordé du temps et une interview.
00:37:30 C'est Jesse Moulin.
00:37:32 Je suis sûr que vous allez être content de le retrouver.
00:37:34 Jesse, lui, il avait quitté le club qui était encore en Ligue 1.
00:37:36 On lui a donné la parole pour la remontée.
00:37:39 Jesse Moulin, tout de suite.
00:37:40 - C'était spécial parce que je n'étais pas chez moi.
00:37:43 J'ai galéré un peu à le regarder.
00:37:46 J'étais sur mon portable parce que j'étais sur la route.
00:37:49 Je rentrais de l'étranger par rapport à ma fille et ses concours.
00:37:54 J'étais dans le stress, comme tout le monde, je pense.
00:37:58 J'ai vécu le match comme si j'y étais.
00:38:02 J'ai pris du recul, oui et non.
00:38:04 Je suis toujours à la page de la moindre actu et du moindre match des Verts.
00:38:11 C'est la troisième fois cette saison où l'équipe a une espèce de moins bien physiquement ou mentalement.
00:38:21 Deux fois cette année, ils nous ont fait des séries de 10-11 matchs en gagnant ou sans défaite.
00:38:28 Après, un peu moins bien.
00:38:30 Et là, ils font le plus dur.
00:38:32 Ils font le plus dur d'aller chercher sur trois matchs en plus de la saison.
00:38:36 D'aller chercher ces victoires ou ce match nul qui nous permet de monter.
00:38:41 Ça a été très dur pour la ville et tous les supporters des Verts ces dernières semaines.
00:38:46 Mais je pense que c'est d'autant plus beau et tout le monde est d'autant plus fier d'eux.
00:38:52 Même moi qui n'y étais pas.
00:38:54 Je suis sûr que c'est pareil pour d'autres anciens joueurs, mais j'ai reçu plein de messages.
00:38:58 Quand tu es parti, le club était en Ligue 1.
00:39:00 Le voir à nouveau être en Ligue 1.
00:39:04 Comment tu as vécu ces deux années-là, même si tu n'étais pas au club ?
00:39:08 Qu'est-ce que ça t'a fait, toi qui as passé autant de temps, de les voir galérer en Ligue 2 et les voir remonter ?
00:39:15 On se demandait quand est-ce que la roue allait tourner.
00:39:22 Parce que c'était quand même saison sur saison, match chance sur match chance ces derniers temps.
00:39:33 Et là, on sent qu'il y a quelque chose qui a tourné et que le peuple vert a droit au bonheur.
00:39:39 Sur deux ans, honnêtement, j'ai vécu des choses.
00:39:43 J'ai vécu un maintien avec Troyes la première année.
00:39:47 C'est l'année où Saint-Etienne descend.
00:39:49 J'ai ce souvenir où on regarde le match de Saint-Etienne qui joue à Nice.
00:39:56 Si Saint-Etienne perd, Troyes reste en Ligue 1.
00:39:59 Et Saint-Etienne descend, alors qu'il mène 2-0.
00:40:04 Et franchement, tout le monde a explosé de joie.
00:40:09 On était chez Renaud Ripard.
00:40:13 Et j'étais le seul à ne pas fêter à sourire jaune.
00:40:19 Vraiment à ne pas fêter ça, parce que c'était vraiment un sentiment incroyable de voir son club de cœur descendre.
00:40:27 Et de pouvoir se maintenir avec Troyes, c'était vraiment un sentiment très mitigé.
00:40:32 Il y avait bien sûr de la joie, mais le mot est même un peu trop fort.
00:40:41 Mais il y avait surtout énormément de tristesse de voir ce club descendre.
00:40:49 Donc voilà, on est tous contents de le revoir à sa place maintenant.
00:40:53 Il y a un gros boulot devant, mais ça c'est pour les dirigeants.
00:40:57 Pour l'instant, on est là, on a juste à fêter ça et à profiter du moment.
00:41:01 Il y a des mecs que tu connais bien dans ce club, un peu moins Loic.
00:41:06 Peut-être une pensée pour Laurent aussi ?
00:41:08 Oui, j'ai vu que Flo Tardieu en avait parlé hier au micro.
00:41:14 Et bien sûr, une pensée pour Laurent qui fait partie de la saison aussi.
00:41:17 C'est quelqu'un que beaucoup de monde apprécie.
00:41:24 Ça reste humainement quelqu'un de très bien.
00:41:27 Ça n'a pas fonctionné sur le plan sportif, mais il ne faut pas oublier que derrière les sportifs,
00:41:31 derrière les entraîneurs, il y a des hommes qui ont un cœur,
00:41:35 qui ont des états d'âme, qui ont des sentiments.
00:41:39 Et donc voilà, derrière l'entraîneur, il y a Laurent Batless, l'homme,
00:41:45 qui est quelqu'un de très bien et qui a toujours tout donné pour le club.
00:41:49 Même si lui, il n'y est pas arrivé à sa façon, il fait partie aussi de cette saison.
00:41:54 Donc il ne faut pas oublier non plus.
00:41:56 Je suis très content pour Loic, vraiment, parce que c'est quelqu'un que j'aime beaucoup aussi.
00:42:01 On se voit souvent en dehors du foot sur les concours,
00:42:04 parce que sa fille aussi fait de l'équitation.
00:42:06 Donc on en discute énormément.
00:42:09 C'est quelqu'un qui a souffert aussi, qui était en première ligne.
00:42:13 C'est le jeu, c'est comme ça.
00:42:16 Donc je suis content que le club remonte aussi pour lui,
00:42:19 parce qu'il fait partie de cette équipe et de ce staff.
00:42:25 Donc voilà, concernant mon cas, moi, sur un plan personnel,
00:42:32 c'est sûr que mon rêve, ce serait de réintégrer le club un jour
00:42:39 et de transmettre des choses, que ce soit aux jeunes ou aux plus grands.
00:42:43 C'est comme ça, mais ce n'est pas d'actualité.
00:42:46 Je n'ai bousculé aucune porte.
00:42:49 Je sais que je pourrai en discuter un jour et on verra.
00:42:53 Si ça ne se fait pas, ça ne se fait pas.
00:42:55 C'est comme ça, on verra.
00:42:58 Mais moi, c'est sûr que j'aimerais transmettre des choses que j'ai en moi,
00:43:04 sur le poste, sur les valeurs, sur plein de choses.
00:43:06 J'ai une vie assez chargée en ce moment.
00:43:09 Quand tout sera en place et que ce sera un peu plus calme,
00:43:12 je me retournerai vers le foot et je verrai ce que je peux faire.
00:43:18 J'ai déjà discuté avec des copains du coin d'ouvrir, pourquoi pas,
00:43:24 une académie de gardiens de but dans la plaine.
00:43:27 Avoir 10, 15 gamins qui aiment le poste et qui ont envie de recevoir
00:43:33 des entraînements, des conseils, plein de choses.
00:43:36 Parce qu'on sait que tous les clubs n'ont pas le pouvoir
00:43:43 d'avoir un entraîneur des gardiens spécifique.
00:43:46 Il y a plein de choses à faire.
00:43:48 On verra.
00:43:49 Pour le moment, je n'embête personne.
00:43:51 On verra le moment venu.
00:43:54 Peut-être que ça viendra à moi aussi.
00:43:55 On verra.
00:43:56 Je ne me prends pas trop la tête là-dessus.
00:43:57 J'ai déjà mon fils qui me demande des spécifiques toutes les semaines.
00:44:00 Je me régale déjà bien comme ça.
00:44:04 À travers lui et à travers ma fille qui fait du sport de haut niveau,
00:44:08 ces sensations-là d'adrénaline et de passion du sport,
00:44:13 ça me manque déjà moins avec ces deux zigotos.
00:44:17 Jesse Moulin a pu nous répondre.
00:44:21 Il a balayé l'ensemble de son actualité aussi,
00:44:25 avec cette volonté de créer une académie des gardiens de but dans la Plaine.
00:44:32 On verra ça.
00:44:33 On suivra ça.
00:44:34 Pour lui, en tout cas, la vente du club rapidement.
00:44:37 Elle a été officialisée lundi après-midi avec Ivan Gazidis,
00:44:41 qui a été présenté à la presse.
00:44:43 C'était une rencontre un peu informelle.
00:44:45 Qu'est-ce qu'on peut en attendre ?
00:44:47 Pour l'instant, il y a des bons échos sur Tannenbaum,
00:44:50 le nouveau propriétaire.
00:44:51 Ivan Gazidis, le nouveau président.
00:44:53 C'est officiel.
00:44:55 L'ère Romey et Cahiasso est définitivement terminée.
00:44:58 Oui, on espère que ça va se poursuivre dans le bon sens
00:45:03 et que le peuple stéphanois va être content de son équipe et de son club
00:45:10 et va retrouver un petit peu le haut du pavé au niveau du championnat
00:45:17 et au niveau de la vie sportive en général.
00:45:21 Très rapidement, tu as été au cœur du recteur,
00:45:24 mais le bilan sportif, malgré tout,
00:45:27 des ères Romey et Cahiasso, ça aurait été les retours en Europe,
00:45:32 ça aurait été la Coupe de la Ligue, évidemment, en 2013.
00:45:35 Oui, oui.
00:45:36 De toute façon, c'était deux amoureux du club.
00:45:39 L'un, avec passion, c'était Roland, qui était ici au quotidien
00:45:44 et qui fluctuait dans la joie et la tristesse en fonction des résultats.
00:45:50 Il a énormément souffert ces derniers temps.
00:45:53 Et M. Cahiasso, qui était plus près des instances
00:45:58 et qui avait un rôle au niveau fédéral et européen.
00:46:02 Mais ce qu'on ne peut pas le reprocher,
00:46:05 c'est l'envie que le club fonctionne bien et avance.
00:46:09 Après, il y a eu quelques erreurs qui ont été faites,
00:46:13 mais qui ne commet pas d'erreur.
00:46:15 Effectivement.
00:46:16 20 ans de coprésidence, parfois décriées,
00:46:21 mais c'est quand même 18 ans en Ligue 1.
00:46:24 Effectivement, c'est de beaux parcours en Coupe d'Europe.
00:46:27 C'est évidemment cette joie immense en 2013,
00:46:31 avec la victoire au Stade de France en Coupe de la Ligue contre Rennes.
00:46:35 Tout ça, dans un bilan, ça doit aussi compter.
00:46:38 On ne peut pas se focaliser uniquement sur la défaite contre Auxerre il y a deux ans
00:46:42 et sur des décisions qui parfois ont été mal perçues.
00:46:46 Leur bilan n'est pas aussi mauvais que certains voudraient bien le laisser entendre.
00:46:50 Non à son faute.
00:46:52 Surtout, on a permis au club de remonter d'une situation très compliquée,
00:46:58 avec le travail de Christophe Galtier,
00:47:01 qui a remis à flot l'équipe,
00:47:03 qui l'a remis au niveau européen.
00:47:05 On a vécu quand même dix belles années
00:47:08 avec ce tandem de président associé à l'entraîneur.
00:47:15 Étant entendu qu'on est à Saint-Etienne,
00:47:17 qu'on n'a pas des moyens...
00:47:20 Enfin, je veux dire, on lutte contre des gens qui...
00:47:22 C'est un petit peu "donkey shot" parfois.
00:47:24 Parce que quand vous luttez contre le PSG, contre Monaco,
00:47:27 contre l'OM et contre nos voisins,
00:47:29 c'est compliqué quand on n'est que là et Saint-Etienne.
00:47:32 Et attention, vous savez combien j'aime mon club.
00:47:34 Le "que", je mets des gros guillemets,
00:47:36 parce qu'on a énormément d'atouts.
00:47:38 Et effectivement, Christophe Galtier, par exemple,
00:47:40 on va les faire valoir.
00:47:43 Et c'est vrai que les premiers contacts d'Ivan Gazzidis
00:47:47 et de ses collaborateurs proches,
00:47:49 il y a une quinzaine de jours,
00:47:51 notamment avec les représentants du personnel,
00:47:53 ont été très bien vécus.
00:47:55 Et il a donné beaucoup d'optimisme
00:47:57 et beaucoup de confiance dans les salariés,
00:48:00 en espérant effectivement que...
00:48:02 - Ça se confirme. - Voilà, ça se confirme.
00:48:04 En tout cas, ça a parlé de changement d'air.
00:48:06 Dans la tranquillité, sans révolution,
00:48:08 je pense que c'est bien.
00:48:10 Il faut aller tranquillement.
00:48:12 Il ne faut pas vouloir aller plus vite que la musique.
00:48:14 Mais c'est vrai qu'on peut être positif
00:48:16 et on peut être optimiste
00:48:18 sur le devenir de notre club.
00:48:21 - En tout cas, on sait l'attachement des Nord-Américains
00:48:23 au football féminin.
00:48:25 Et justement, on va ouvrir une dernière page,
00:48:27 le football féminin,
00:48:29 pour tirer un coup de chapeau aux filles
00:48:31 qui, dès la première année,
00:48:33 ont des une Arkema avec Laurent Mortel à leur tête,
00:48:35 puisque Laurent Mortel les avait fait monter
00:48:37 déjà la saison dernière.
00:48:39 Eh bien, elles ont terminé 7e.
00:48:41 Finalement, elles ont bien figuré.
00:48:43 Alors, on a eu peur au début.
00:48:45 Et puis, finalement, ça s'est bien redressé
00:48:47 au cours de la saison.
00:48:49 Un Laurent Mortel qui est très exigeant.
00:48:51 On a pu le rencontrer, 10 minutes d'interview
00:48:53 avec Laurent Mortel,
00:48:55 qui a été prolongé d'un an.
00:48:57 Et peut-être qu'il pourra voir plus loin avec les Canadiens.
00:48:59 - Laurent Mortel, on est avec vous pour faire un bilan
00:49:01 de cette première saison en des une Arkema.
00:49:03 Alors, on le disait,
00:49:07 les objectifs ont été remplis les deux années de suite.
00:49:09 Moi, j'imagine que c'est une réelle fierté.
00:49:11 - Oui, c'est une satisfaction.
00:49:13 A titre, déjà, pour le club,
00:49:15 pour les groupes qu'on a construits
00:49:17 sur les deux dernières saisons.
00:49:19 Et puis, pour le staff, je pense que c'est
00:49:21 deux projets aboutis qui nous ont permis
00:49:23 de valider différents choix.
00:49:25 - Vous êtes prolongé
00:49:27 aussi d'un an.
00:49:29 Félicitations.
00:49:31 - Merci beaucoup.
00:49:33 - Comment vous avez pris cette prolongation et cette nouvelle-là ?
00:49:35 - C'était quelque chose qui était
00:49:37 attendu, puisqu'on en parlait
00:49:39 depuis de nombreuses semaines.
00:49:41 Bien sûr que c'est une satisfaction de poursuivre
00:49:43 à l'AS Saint-Etienne.
00:49:45 Je pense que le projet n'est pas terminé.
00:49:47 Il y a un virage qui va être pris,
00:49:49 à priori, dans les mois à venir.
00:49:51 On a signé un contrat d'un an.
00:49:53 Ça va nous permettre
00:49:55 d'assurer la transition
00:49:57 et puis ensuite de voir
00:49:59 quels vont être les objectifs fixés par la nouvelle direction.
00:50:01 - C'est aussi une marque de confiance.
00:50:03 On sait que le club
00:50:05 pourrait être acheté.
00:50:07 Au moins, c'est une marque de confiance qu'on vous accorde.
00:50:09 - Oui, on peut le voir comme ça.
00:50:11 On a signé un contrat d'un an.
00:50:13 Chaque parti est libre
00:50:15 dans 12 mois.
00:50:17 Il y a aussi eu
00:50:19 quelques sollicitations ces dernières semaines
00:50:21 ou ces derniers mois. J'ai fait le choix de rester à l'AS Saint-Etienne.
00:50:23 Je pense qu'on a rempli nos objectifs
00:50:25 ces deux ans. On a terminé
00:50:27 Champion de France en faisant
00:50:29 une excellente saison, en performant.
00:50:31 Je pense qu'on a fait une deuxième partie de championnat
00:50:33 en D1.
00:50:35 On se termine dans le troisième
00:50:37 de la phase retour.
00:50:39 C'est très bien. Maintenant, il faut se donner les moyens,
00:50:41 l'année prochaine, de bien figurer pour éviter
00:50:43 de ne pas recommencer
00:50:45 à avoir peur, pour flirter un peu avec cette zone
00:50:47 de rélégation. Je pense qu'on doit aspirer à autre chose.
00:50:49 - Avant de se projeter sur
00:50:51 la saison prochaine, qu'est-ce qui vous a rendu
00:50:53 le plus fier cette année ?
00:50:55 Vous avez débuté
00:50:57 timidement. Après, vous aviez aussi un calendrier
00:50:59 assez impressionnant
00:51:01 en début de saison.
00:51:03 Et puis, finalement, ce maintien, il est
00:51:05 acquis de belles manières.
00:51:07 - C'est difficile de retenir un élément.
00:51:09 Je pense que si
00:51:11 je dois retenir quelque chose en priorité, c'est
00:51:13 la capacité du groupe
00:51:15 à rester uni et à
00:51:17 inverser la tendance. Je pense que ça,
00:51:19 là, on est sur autre chose. On est sur
00:51:21 une relation humaine, une relation de confiance,
00:51:23 un climat de travail.
00:51:25 On fait front, on va ensemble, on reste unis.
00:51:27 Je pense que si je dois retenir, au-delà du plan
00:51:29 tactique, athlétique, etc.,
00:51:31 c'est cet aspect-là, parce que là, on est sur autre chose.
00:51:33 Et il n'y a pas de performance sportive
00:51:35 sans relation humaine.
00:51:37 Et c'est plutôt les relations humaines qui ont été
00:51:39 construites. Et ça,
00:51:41 j'en suis fier. Vous êtes aussi dans une ville,
00:51:43 dans un club chargé d'histoire
00:51:45 où, quand vous connaissez un petit peu
00:51:47 la nature
00:51:49 de la population ici,
00:51:51 il y a des valeurs sur le déplacement de soi,
00:51:53 le travail, le non-renoncement.
00:51:55 Et je pense que
00:51:57 on s'est peut-être accentué ici, mais
00:51:59 je pense qu'on était champions de France en 98
00:52:01 avec Aimez Jacquet. Ce n'était peut-être pas
00:52:03 la meilleure équipe pour la gagner.
00:52:05 Sauf que je pense qu'ils avaient un groupe qui était formidable.
00:52:07 Et je pense qu'on...
00:52:09 Je le répète, c'est impossible de
00:52:11 performer sans groupe.
00:52:13 A quel moment dans la saison vous avez senti que ça basculait
00:52:15 plutôt du bon côté ? Parce qu'il y avait eu des bonnes
00:52:17 performances, mais qui n'étaient pas
00:52:19 forcément récompensées
00:52:21 en début de saison. J'ai longtemps douté.
00:52:23 Sincèrement, on vous déclare. Est-ce qu'il y a un
00:52:25 match plutôt qu'un autre, je serais incapable.
00:52:27 On a souvent douté. On a longtemps douté.
00:52:29 Parce qu'on sait que chaque match est difficile.
00:52:31 Ce que je retiens,
00:52:33 c'est qu'on a été capable quasiment de gagner
00:52:35 toutes nos confrontations directes.
00:52:37 Contre les quatre équipes
00:52:39 avec lesquelles on devait
00:52:41 être en concurrence. Ça, ça a été, pour moi,
00:52:43 une belle performance. Et puis, ensuite, d'aller chercher
00:52:45 des points contre des équipes
00:52:47 classées 4e,
00:52:49 5e, 6e. Je pense que ça, ça a été
00:52:51 une belle opération.
00:52:53 On vous sent
00:52:55 quand même sur bout de fin. Vous auriez aimé
00:52:57 aller plus haut ?
00:52:59 Oui, je pense que si on avait un effectif
00:53:01 avec une profondeur de banc
00:53:03 différente. C'est peut-être
00:53:05 utopique de penser ça, parce qu'on a quand même très mal
00:53:07 démarré. Mais je pense que si on avait eu
00:53:09 une profondeur de banc,
00:53:11 on perd quand même contre le Havre
00:53:13 à deux reprises. On est la seule équipe,
00:53:15 le Havre, à gagner quatre matchs,
00:53:17 dont deux contre nous.
00:53:19 Je pense qu'il y a un moment donné,
00:53:21 à trois matchs de la fin,
00:53:23 on n'était pas si loin des play-offs. Mais, bien sûr,
00:53:25 qu'après être 4e et jouer Lyon, ça reste
00:53:27 quasiment injouable à ce niveau,
00:53:29 et aujourd'hui, en tout cas dans le contexte
00:53:31 actuel. Mais je pense que ça
00:53:33 aurait été chouette.
00:53:35 Ça aurait permis de faire
00:53:37 une belle fête aussi
00:53:39 pour le club. Et puis, après, je retiens aussi
00:53:41 le match à Jouffroy-Guichard,
00:53:43 même si l'adversité
00:53:45 était très haute
00:53:47 avec l'Olympique lyonnais. Mais on a été capables
00:53:49 de faire venir 4000 personnes au stade. Je pense que
00:53:51 ça veut dire que dans l'événementiel, on sait faire.
00:53:53 - Justement, vous parliez de ce match.
00:53:55 Là aussi, c'est
00:53:57 une bonne surprise d'avoir attiré
00:53:59 du monde. Ou c'était
00:54:01 logique aussi pour un derby ?
00:54:03 - Il y a le derby. Mais il y a aussi
00:54:05 une ferveur. Et je pense que
00:54:07 ça fait deux ans que je répète que si on veut faire
00:54:09 venir des supporters au stade,
00:54:11 des spectateurs ou des personnes au stade,
00:54:13 on doit d'abord donner des choses.
00:54:15 Et depuis deux ans, je pense qu'on a montré la voie
00:54:17 avec l'accession, avec le maintien, avec les
00:54:19 retournements de situation.
00:54:21 Je pense qu'on a donné.
00:54:23 On était en droit
00:54:25 d'attendre un tout petit peu.
00:54:27 Beaucoup de personnes se manifestaient
00:54:29 leur désir d'avoir un match à Jouffroy
00:54:31 pour l'équipe féminine. Ça a été exaucé
00:54:33 contre l'adversaire le plus compliqué
00:54:35 peut-être du championnat de France.
00:54:37 Ça me gêne un petit peu. J'aurais aimé
00:54:39 exister différemment. Et c'est aussi
00:54:41 pour cela que je pense qu'il faut que notre
00:54:43 effectif soit plus complet.
00:54:45 - Pour se projeter un petit peu,
00:54:47 il y a une stabilité avec vous. C'est la troisième
00:54:49 saison que vous allez démarrer.
00:54:51 Je crois avoir compté 18 changements,
00:54:53 enfin 18 arrivées la saison
00:54:55 dernière, à l'inter-saison.
00:54:57 - Je n'ai pas le chiffre en tête.
00:54:59 - Là, au niveau de l'effectif,
00:55:01 il faut quoi ? De la stabilité ? Il faut au contraire
00:55:03 renforcer
00:55:05 énormément ? - Non.
00:55:07 Je pense qu'il y aura du changement à hauteur
00:55:09 de 50 % de l'effectif.
00:55:11 On a quand même
00:55:13 mal démarré. Il y a quand même des joueuses
00:55:15 qu'on peut jouer ou pas jouer.
00:55:17 Je pense qu'il
00:55:19 faut faire l'honnêteté
00:55:21 de dire à ces joueuses-là que notre
00:55:23 projet n'est pas compatible conjointement.
00:55:25 Peut-être qu'on se trompe. Il n'y a aucun
00:55:27 souci par rapport à ça. Mais
00:55:29 elles ont aussi la possibilité
00:55:31 d'aller jouer
00:55:33 ou d'aller dans d'autres projets. On leur souhaite le meilleur.
00:55:35 Mais non, le groupe sera
00:55:37 modifié. On a créé la surprise
00:55:39 l'année dernière. On sera attendus.
00:55:41 Je pense que c'est bien de modifier
00:55:43 votre groupe parce qu'il faut sans
00:55:45 arrêt mettre tout le monde en alerte.
00:55:47 - Je ne me rappelle plus si c'était en début de saison ou en cours de saison
00:55:49 où vous disiez "Nous, maintenant, à la Santé
00:55:51 on se doit d'attirer les joueuses".
00:55:53 Quand on les sollicite,
00:55:55 elles se disent "Oui,
00:55:57 Santé, c'est
00:55:59 un vrai choix".
00:56:01 Vous sentez que ça commence à
00:56:03 tourner ou pas ? - J'en ai dit des choses.
00:56:05 J'ai dit aussi que
00:56:07 la Santé devait
00:56:09 devenir une terre d'accueil
00:56:11 pour les jeunes filles qui ne peuvent
00:56:13 pas jouer dans le top 3.
00:56:15 Et qu'elles allaient dans d'autres clubs et pas le nôtre,
00:56:17 ça me dérangeait. Donc il fallait se poser des questions
00:56:19 du pourquoi. Je pense qu'avec
00:56:21 la signature des prés cette année
00:56:23 de différentes joueuses, on a montré qu'on était capables de le faire.
00:56:25 Et puis,
00:56:27 aujourd'hui,
00:56:29 les choses ont changé puisque
00:56:31 c'est des joueuses qui vous appellent pour signer chez vous.
00:56:33 Donc il y a encore deux ans, on avait un chantier
00:56:35 colossal lorsqu'on descendait de D1
00:56:37 en D2. Ca a été compliqué.
00:56:39 Le réseau a fonctionné,
00:56:41 mais c'était compliqué. Aujourd'hui, j'ai envie de vous dire
00:56:43 qu'à 90%, les filles qui vont signer,
00:56:45 ce sont des filles qui nous ont contactées.
00:56:47 Ce sont des filles qui ont vécu D1.
00:56:49 Ce ne sont pas des filles
00:56:51 qui vont avoir 18 ou 20 ans, c'est pas ce que
00:56:53 j'attends. On a besoin de filles d'expérience.
00:56:55 On a besoin de... Et je pense
00:56:57 qu'aujourd'hui, quand vous regardez le classement,
00:56:59 vous savez qu'il y a
00:57:01 3-4 équipes dans lesquelles vous ne pouvez pas jouer.
00:57:03 Et ensuite, il y a une ou deux équipes
00:57:05 dans lesquelles vous vous dites "il peut se passer
00:57:07 quelque chose, c'est dans ce club-là".
00:57:09 Et la S.A. Tétienne fait partie de ces deux équipes.
00:57:11 Quel est l'objectif la saison prochaine ?
00:57:13 L'objectif, c'est de se maintenir. Parce qu'encore une fois,
00:57:15 il faut laisser le temps
00:57:17 de la construction du nouveau projet.
00:57:19 Et donc l'effectif sera construit pour se maintenir.
00:57:23 Après, vous l'avez vu
00:57:25 cette année,
00:57:27 on n'était pas loin d'aller chercher autre chose.
00:57:29 Mais il y a des équipes là-dedans... Au début de saison,
00:57:31 je vous ai parlé du Havre en disant que si on faisait
00:57:33 la même saison que le Havre, ça serait formidable.
00:57:35 Et finalement, on s'aperçoit que le Havre, cette année,
00:57:37 n'a pas performé comme elle le souhaitait.
00:57:39 Donc, on va garder notre humilité.
00:57:41 On va y aller étape par étape.
00:57:43 On va regarder un petit peu
00:57:45 quelles vont être les forces en présence dans le championnat.
00:57:47 Parce que, autant je connais les contours
00:57:49 de notre effectif, autant, pour l'instant,
00:57:51 je ne vois pas clair sur les adversaires.
00:57:53 Vous avez deux équipes pro qui montent
00:57:55 avec Nantes et Strasbourg. Quels vont être leurs moyens financiers ?
00:57:57 Quels vont être leurs effectifs ? Je ne sais pas.
00:57:59 Donc, je pense qu'il faut d'abord assurer
00:58:01 notre maintien et essayer de sortir,
00:58:03 d'éviter cette zone rouge
00:58:05 avec laquelle on a flirté l'année dernière.
00:58:07 Et puis ensuite, on verra quels objectifs.
00:58:09 Et puis, si jamais,
00:58:11 au mois de décembre, on a besoin
00:58:13 pour se sortir, j'espère
00:58:15 que notre direction sera derrière.
00:58:17 Et puis, si jamais on a besoin pour aller chercher
00:58:19 un peu plus haut, parce qu'il faut être
00:58:21 un peu plus complémentaire, j'espère qu'on donnera
00:58:23 les efforts nécessaires
00:58:25 pour qu'on puisse aller chercher autre chose.
00:58:27 Et puis, voilà, s'il y a encore plus de monde,
00:58:29 peut-être jouer deux, trois matchs ?
00:58:31 Oui, j'aimerais bien.
00:58:33 Je pense que c'est des bonnes images pour le foot séminaire.
00:58:35 On a eu
00:58:37 beaucoup de beaux retours sur les médias,
00:58:39 notamment avec ces 4000
00:58:41 spectateurs. Je pense que
00:58:43 si on veut aussi attirer des joueuses
00:58:45 d'un autre calibre, il faut aussi montrer ce genre d'images.
00:58:47 Et les images qui ont été véhiculées à partir du match
00:58:49 contre Saint-Etienne-Lyon,
00:58:51 c'est formidable.
00:58:53 Merci beaucoup.
00:58:55 Voilà, donc pour l'interview avec
00:58:57 Laurent Mortel, on verra effectivement ce que Kilmer
00:58:59 Sport Ventures pourra apporter
00:59:01 à cette section féminine, parce que c'est
00:59:03 très, très difficile. Elles ne sont pas aidées
00:59:05 ni par les fédérations, ni par
00:59:07 la ligue qui n'existe pas finalement pour les filles.
00:59:09 Mais voilà, on verra ce qu'elles feront
00:59:11 la saison prochaine. Il est temps de se
00:59:13 quitter pour cette
00:59:15 saison. Merci, messieurs.
00:59:17 Merci pour les
00:59:19 trois ans, deux ans, trois ans.
00:59:21 Le temps passe vite avec vous. Oui, ça va très, très vite.
00:59:23 Passer à vos côtés.
00:59:25 Moi, c'est les malades. Et on te regrette déjà,
00:59:27 et on te souhaite quand même ton bon vent.
00:59:29 Parce que t'es quelqu'un de bien.
00:59:31 Vraiment. Super. Merci,
00:59:33 Anthony. Merci, les gars, de
00:59:35 nous avoir accueillis. Merci à Laurent
00:59:37 pour... Et un petit mot, peut-être, pour le tournoi
00:59:39 de Pélussant. Avant de se quitter.
00:59:41 Voilà.
00:59:43 Je te laisse faire le petit mot. Ah oui, oui.
00:59:45 Ce week-end, si vous ne savez pas quoi faire,
00:59:47 allez du côté de Pélussant. Il y a un
00:59:49 tournoi international U17
00:59:51 qui est magnifique, avec
00:59:53 de très belles équipes. Et donc,
00:59:55 vous verrez que
00:59:57 le football dans la Loire
00:59:59 et dans le Haut-Pilat
01:00:01 sera vraiment bien représenté.
01:00:03 Eh ben, on espère, en tout cas. Merci
01:00:05 à vous. J'ai vraiment kiffé.
01:00:07 Voilà, les années passées avec
01:00:09 vous, l'œil d'Alain Blachon, c'est sûr que
01:00:11 je regarderais le foot d'une autre manière.
01:00:13 Maintenant, je suis...
01:00:15 Quand on parle d'experts, je crois que le terme, il n'est pas galvaudé.
01:00:17 Ouais, je ne serai plus
01:00:19 "insider", on va dire, en tout cas,
01:00:21 à l'intérieur. Je change de voie professionnelle.
01:00:23 Merci. Merci aussi à Michel.
01:00:25 On a passé des bons moments. Ce fut un plaisir.
01:00:27 Bon vin à toi. Ouais, merci
01:00:29 à vous tous et à vous toutes d'avoir été
01:00:31 fidèles au poste
01:00:33 et à un club, à ASS,
01:00:35 à ce club. Peu importe
01:00:37 où il nous mènera,
01:00:39 ce club, portez-vous bien.
01:00:41 Et puis, plus que jamais, allez les verts.
01:00:43 Avec ce début de saison,
01:00:45 ce barrage et prolongation,
01:00:47 c'était les montagnes russes
01:00:49 et un large panel
01:00:51 d'émotions.
01:00:53 Car la bande
01:00:55 à Odo,
01:00:57 après
01:00:59 la mort,
01:01:01 la mort
01:01:03 de la bande
01:01:05 à Odo,
01:01:07 la bande
01:01:09 à Odo,
01:01:11 a préféré
01:01:13 aller au
01:01:15 McDo
01:01:17 que de prendre un Uber
01:01:19 et témoin
01:01:21 reprendre
01:01:23 vélo. Ce rêve
01:01:25 vert,
01:01:27 c'est
01:01:29 le début
01:01:31 d'une nouvelle ère
01:01:33 et tous les
01:01:35 supporters ne
01:01:37 touchent plus terre.
01:01:39 Les quenelles font
01:01:41 déjà les fiers
01:01:43 ce rêve vert.
01:01:45 On sait même pas
01:01:49 ce qu'il vale, qu'il mère.
01:01:51 Au revoir
01:01:53 la Ligue 2,
01:01:55 on est heureux
01:01:57 et laissez-nous
01:01:59 profiter
01:02:01 un petit peu.
01:02:03 Bonjour la Ligue 1 McDonald's !
01:02:07 On est là ? C'est quoi le slogan de McDo ?
01:02:09 Venez comme vous êtes.
01:02:11 Ne vous inquiétez pas, on va venir comme on est.
01:02:13 Avec humilité,
01:02:15 une grosse envie et pas mal d'autodérision.
01:02:17 Second degré,
01:02:19 c'est un peu ce qui caractérise le Stéphano.
01:02:21 Yes !
01:02:23 Vive le foot populaire !
01:02:25 Allez les mères !
01:02:27 [Musique]
01:02:29 *Musique d'outro*