Moundir raconte son expérience extraordinaire de mort imminente !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Vous m'aviez écrit. Vous avez vécu une expérience de...

00:05 -Oui, il y a 183 semaines que j'ai été en réanimation.

00:10 Et bien évidemment, ce qu'on appelle le voile blanc...

00:14 -C'était pas le rideau ?

00:16 -Pas celui que tu produis ? Parce que là, tu sors.

00:20 En réanimation, quand le corps ne répond plus,

00:24 on se laisse aller, et il y a une forme de voile blanc.

00:27 -Tu te sentais bien ? -J'étais très heureux.

00:30 J'étais bien, je me suis laissé aller.

00:33 Il y avait cette forme de blancheur, un couloir de la mort,

00:37 où je faisais la queue et j'attendais.

00:40 -Il y avait une queue même là-bas ?

00:43 T'es sûr que t'étais pas chez KFC ?

00:46 C'est vrai. Incroyable.

00:48 Stéphane, vous nous racontiez cette anecdote incroyable

00:52 qui vous concerne, puisqu'elle vient de votre cousine.

00:56 -C'est étonnant, parce que dans le décours de mon enquête,

01:00 j'ai été appelé par une de mes cousines,

01:03 qui voulait me faire visiter une maison

01:06 où mon père avait vécu des années d'enfance.

01:09 Je suis allé la voir pas du tout,

01:11 dans l'idée que j'allais entendre un truc extraordinaire.

01:15 En arrivant dans la maison, qui était une grande maison,

01:19 on est dans le salon, et ma cousine me dit

01:22 qu'elle avait été morte à 20h.

01:24 Vers 2h du matin, ma cousine et sa soeur,

01:27 enfin, mes deux cousines, sont dans la cuisine

01:30 à la tisane.

01:31 Et puis, Olga, ma cousine, se tourne

01:34 et voit sa mère dans la cuisine,

01:36 beaucoup plus jeune qu'elle ne l'est dans son lit,

01:39 à quelques mètres de distance,

01:41 avec une sorte de voile blanc, une robe un peu éthérée.

01:44 Elle danse comme si elle était joyeuse de se retrouver

01:47 dans cet état-là.

01:48 Ce qui est curieux, c'est que souvent,

01:50 c'est pas franchement le truc qu'on a l'habitude de voir.

01:53 Elle se tourne vers sa soeur, elle dit "Tu vois ce que je vois ?"

01:56 Et sa soeur lui dit "Oui, je vois maman danser le Charleston".

01:59 Et toutes les deux, ça a pas duré une seconde, deux secondes,

02:02 ça a duré plus d'une minute, cette vision.

02:04 Les deux cousines, devant leur mère,

02:06 à quelques mètres de distance, qui est en train de...

02:09 Comme si elle découvrait la joie d'un nouveau pouvoir se bouger,

02:12 se danser.

02:13 -C'était quoi, la tisane ?

02:14 -Elle l'avait pas encore bu, la tisane.

02:16 -Je suis déconcentré.

02:17 -C'est pas beau.

02:18 -Très bonne question.

02:19 -C'est fou.

02:20 Il y a une autre histoire que j'aimerais vous raconter.

02:23 C'est celle du papa qui attend son fils qui rentre de boîte de nuit.

02:26 C'est quoi, cette histoire ?

02:27 -C'est une histoire dans le même registre.

02:29 Cette histoire de la maman de ma cousine,

02:31 ça s'appelle un VSCD,

02:32 Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt.

02:34 Il faut que tu saches que plus de 50 % des gens en deuil

02:37 vivent ce type d'expérience.

02:38 L'histoire de ce papa, c'est un papa

02:40 qui a donné la permission de minuit à son gamin

02:42 qui est parti en boîte de nuit.

02:44 Il l'attend dans le salon, comme des millions de papas.

02:47 Puis, un peu après minuit, le fils rentre.

02:50 Il entre dans l'entrée, il regarde son père sans dire un mot.

02:53 Son père lui dit "bonne nuit".

02:55 Le fils monte dans sa chambre.

02:57 Et puis, une demi-heure après, coup de sonnette à l'entrée,

03:01 le papa va ouvrir la porte et c'est les gendarmes

03:03 qui viennent lui annoncer que son fils est mort 3 heures plus tôt.

03:06 Et cette expérience a été, tu peux l'imaginer, bouleversante

03:10 pour le papa parce que c'est à la fois impossible

03:14 et pourtant, il y a toutes les caractéristiques

03:17 d'une expérience absolument réelle quand on le vit.

03:19 Moi, j'ai vu ça chez des centaines de témoins

03:21 qui sont comme nous tous, on vivrait ça.

03:23 Quand on entend en parler, on se dit "oui, c'est n'importe quoi,

03:25 ils ont dû confondre, ils ont dû délirer".

03:27 Mais quand on le vit soi-même, on est à la fois stupéfait

03:30 par l'intensité de la réalité d'une telle expérience

03:32 et en même temps, on se dit "mais c'est pas possible,

03:34 c'est pas possible, c'est pas possible".

03:35 Et pourtant, parfois, c'est aussi visuel et aussi flagrant que ça.

03:38 Et je suis sûr que parmi les gens qui nous écoutent,

03:41 il y a des centaines de milliers qui ont vécu ce type d'expérience

03:44 après le décès d'un proche.

03:45 [Musique]

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