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Emmanuel Macron a mis en garde ce mercredi 8 novembre ceux qui « prétendent soutenir nos compatriotes de confession juive en confondant le rejet des musulmans et le soutien des juifs », dans une allusion claire à l’extrême droite.

Emmanuel Macron n’a pas dit, dans ce discours, s’il entendait participer à la grande marche contre l’antisémitisme dimanche à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, à laquelle sera présente la Première ministre Élisabeth Borne. Selon plusieurs de ses interlocuteurs, il penche plutôt pour ne pas s’y rendre, mais sa réflexion se poursuit.

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Transcription
00:00 (Musique)
00:06 Et aujourd'hui aussi, l'antisémitisme refait surface,
00:09 vous l'avez évoqué, dans les mots, sur les murs.
00:13 Il s'affiche sans crainte et sans honte.
00:16 Et à cet égard, je veux ici être définitif.
00:23 La République ne transige pas et ne transigera pas.
00:27 Et nous serons impitoyables face aux porteurs de haine.
00:31 Mais derrière cette haine antisémite,
00:34 il faut voir ce qui s'y trouve aussi.
00:37 La haine des Juifs, la haine des francs-maçons
00:40 procède du même élan.
00:42 Sont 2 préludes, 2 prétextes à la haine de la République.
00:47 Et je le répéterai sans cesse,
00:49 là où l'antisémitisme entend s'installer,
00:51 prospère avec lui toutes les autres formes de racisme
00:54 et de haine identitaire très rapidement.
00:58 Et veillons à toutes les confusions.
01:01 Dans une époque où les uns préfèrent rester ambigus
01:06 sur la question de l'antisémitisme
01:08 par souci de flatter de nouveaux communautarismes,
01:11 et les autres prétendent soutenir
01:14 nos compatriotes de confession juive
01:16 en confondant le rejet des musulmans
01:18 et le soutien des Juifs,
01:20 en refusant cela même
01:23 de condamner clairement leur position passée
01:27 et tous les mots définitifs d'hier,
01:30 il n'y a pas de lutte véritable contre l'antisémitisme
01:34 sans un réel universalisme.
01:38 ...

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