Marche contre l'antisémitisme: "J'ai ressenti une fierté de me dire que mon pays était capable de se mobiliser à ce point-là", affirme Michel Cymes

  • l’année dernière
Michel Cymes, médecin et animateur de télévision, était l'invité de BFMTV ce lundi matin, au lendemain de la marche contre l'antisémitisme à laquelle il a participé. 

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Transcription
00:00 J'ai ressenti un immense frisson par le silence qu'il y avait.
00:04 C'est ce qui m'a marqué le plus dans cette marche.
00:07 C'est que, bien sûr, on a mis plus d'une heure à commencer à marcher.
00:12 Donc, on était tous réunis sur la place des Invalides.
00:14 Un silence de plomb.
00:17 En général, quand vous avez des marches, des manifs, ça bouge, ça y est.
00:20 Là, c'était vraiment... Personne ne parlait, quoi.
00:23 À part quelques applaudissements
00:25 quand les personnes sont passées avec les portraits des otages.
00:28 J'ai ressenti une fierté de me dire que
00:33 mon pays était capable de mobiliser à ce point-là.
00:35 Vous n'avez pas hésité à y aller ?
00:38 Je n'ai pas hésité une seconde.
00:39 Et si vous faites référence à la présence du Rassemblement national,
00:44 je crois qu'il y a des choses plus importantes et il faut passer...
00:48 Bien d'autres l'ont dit avant moi, et sûrement beaucoup mieux.
00:51 Il faut passer au-delà d'un certain nombre de côtés partisans.
00:56 Je suis allé marcher avec des amis et en famille
00:59 pour lutter contre l'antisémitisme, mais surtout
01:02 pour réaffirmer que la France est une république et un pays laïque.
01:07 Et très sincèrement, quand j'ai su que le Rassemblement national
01:12 allait manifester, j'étais mal à l'aise.
01:13 Mais finalement, une fois sur place, je m'en foutais complètement.

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