Lundi 13 novembre 2023, SMART MORNING SOUMIER reçoit Dominique Collot (Directrice du marketing et de la communication, Suravenir)
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00:00 [Musique]
00:06 Salut à tous, nous voilà à nouveau dans, j'allais dire le monde de la finance, le monde de l'épargne finalement.
00:11 Le monde de l'épargne, on va parler de la transformation de l'assurance vie, on va parler du sujet des retraites.
00:17 Non pas de la durée de vie au travail, mais bel et bien du financement finalement, des retraites et de ce que vous pouvez faire vous,
00:25 à titre personnel, pour essayer de mieux financer cette retraite et on va le faire avec Dominique Collot. Bonjour Dominique.
00:31 Bonjour.
00:32 Directrice marketing et de la communication de Suravenir. Alors Suravenir c'est une filiale d'Arkea, c'est ça ?
00:38 Tout à fait, c'est une filiale du Crédit Mutuel Arkea.
00:41 Une des seules banques qui est située en région, donc en Bretagne et une des premières banques entreprises à Mississi.
00:51 Toutes les caisses régionales du Crédit Agricole sont en train de te dire "non mais dis donc là, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?"
00:56 Le siège est situé.
00:58 Ouais le siège, mais enfin c'est dans, alors on sait que ça a été turbulent, mais vous êtes revenu dans la grande famille Crédit Mutuel là maintenant, ça y est là.
01:06 Exactement, exactement. Donc c'est le Crédit Mutuel Arkea.
01:09 Arkea, la Bretagne. Alors à titre personnel, mais on en redira un mot, j'ai beaucoup parlé très régulièrement moi d'Arkea.
01:19 Il y a une dizaine d'années, Arkea a été en pointe sur le financement des start-up, en pointe sur le financement de l'économie internet.
01:25 Et vous en faites d'ailleurs maintenant des thématiques d'investissement, donc c'est super intéressant.
01:30 Mais parlons de suravenir, 50 milliards d'euros d'actifs sous gestion, c'est ça aujourd'hui ?
01:35 Plus de 50 milliards d'euros d'encours.
01:38 D'encours, voilà.
01:39 Effectivement.
01:40 Et commençons avec l'assurance vie.
01:42 Est-ce qu'on vit une révolution de l'assurance vie dans la foulée de la montée des taux d'intérêt et cette transformation que vous êtes en train d'organiser aujourd'hui ?
01:52 On a tout changé en fait en quelques mois dans l'assurance vie.
01:57 Donc c'est passionnant, puisqu'on doit tous complètement se réinventer et s'adapter au nouveau contexte effectivement de taux qui étaient négatifs il y a quelques temps.
02:10 Déjà un environnement qui était complètement inédit, qui n'était même pas enseigné d'ailleurs, des taux négatifs, puisque ça on ne connaissait pas,
02:19 qui était très compliqué pour un assureur, à des taux qui ont augmenté vite, assez vite, et donc on doit se réadapter.
02:29 Mais on est dans un contexte économique qui est bien plus favorable quand même à l'assurance vie.
02:34 On est d'accord, mais le client qui finalement voyait son fonds en euros avec une rémunération très très faible, mais il n'y avait pas d'inflation,
02:43 les taux d'intérêt étaient nuls et donc finalement il dormait tranquille, il s'est réveillé là tout à coup,
02:49 il s'est rendu compte que l'inflation était en train de lui manger totalement son capital s'il le laissait sur des fonds en euros, c'est ça le sujet.
02:55 Oui, et on a aussi un gros travail à refaire en fait sur les fonds en euros.
03:01 Alors chez nous, chez SurAvenir, on n'a jamais dit que le fonds en euros était mort.
03:05 C'est vrai ?
03:06 Jamais, on a toujours continué à collecter sur le fonds en euros, même si avec des taux d'intérêt négatifs, ça n'avait pas beaucoup d'intérêt.
03:14 Non mais ça on n'a toujours pas là, parce que là on verra les rendements, mais on va être sur quoi, 2-3% maximum avec une inflation à 5 ?
03:20 On verra les rendements, mais le contexte est beaucoup plus favorable aux investissements pour le compte du fonds en euros,
03:27 avec des taux qui sont bien plus élevés, on a beaucoup plus d'intérêt en tant qu'assureurs, d'intérêt pour l'épargnant au final,
03:35 puisqu'investir dans le cadre du fonds en euros, c'est un intérêt pour l'épargnant au final.
03:40 Donc en investissant aujourd'hui, en profitant de la hausse des taux d'intérêt, on donne des perspectives de rendement qui redeviennent intéressantes.
03:48 Mais est-ce qu'il n'y a pas eu, et je sais que c'est un combat des assureurs depuis peut-être une dizaine d'années, des assureurs, des banquiers, de la banque d'assurance, etc.
03:58 d'essayer de drainer l'épargne vers ce qu'on appelle les unités de compte, un peu plus de rendement mais un peu plus de risque.
04:04 Et là c'est une fenêtre d'opportunité formidable pour vous.
04:07 Alors on drainait effectivement l'épargne, enfin en tout cas on encourageait les épargnants à investir, puisque nous on encourage.
04:15 C'est tout ce qu'on peut faire.
04:18 On encourageait en tout cas les clients, mais on les encourage toujours, puisqu'on a de très belles opportunités sur des unités de compte.
04:26 Il faut effectivement avoir toujours en tête que les unités de compte ne sont pas garanties en capital, extrêmement important.
04:33 Mais il y a toujours de très belles opportunités à réaliser sur les unités de compte.
04:37 Il y avait moins d'intérêt sur les fonds en euros, il y en a de nouveau, et il va y en avoir de nouveau davantage.
04:43 Donc on pense que l'idéal c'est la diversification.
04:48 On ne peut pas dire que c'est une idée extrêmement novatrice, mais ça l'est toujours.
04:52 C'est-à-dire qu'il faut investir sur des unités de compte en partie, et en partie sur le fonds en euros.
04:58 Ça a du sens.
04:59 Et est-ce qu'on peut dire un mot ?
05:00 Ça intéressera autant d'ailleurs les conseillers en gestion de patrimoine que le client final, que vous et moi d'une certaine manière.
05:06 Vous développez une série de thématiques que je trouve très intéressante.
05:10 Justement quand on veut essayer de donner un peu de sens à son épargne, on sait que c'est une recherche aujourd'hui de beaucoup d'entre nous.
05:16 Exactement.
05:17 Nous, on souhaite chez Suravenir s'adresser de la façon la plus simple au client final,
05:22 même si on n'a pas pris la décision chez Suravenir d'assurer nous-mêmes la distribution.
05:27 On passe par trois réseaux de distribution, dont les CGP sous la marque VI+
05:31 et notre dada, c'est de donner du sens à l'épargne pour que le client final, le client de nos partenaires, comprenne ce dans quoi il investit.
05:41 Exactement.
05:42 Et ça, c'est extrêmement important.
05:43 En 2019, on a développé une gamme de mandats d'arbitrage thématiques qui étaient basés sur un niveau de risque et une thématique.
05:54 Donc le client choisissait la thématique dans laquelle il souhaitait investir.
05:58 Il voulait investir dans un univers mondial ou dans le développement durable ou dans les infrastructures.
06:07 Oui, mais vous allez loin. J'ai vu "start-up innovante" aussi.
06:10 Tout à fait, ou dans l'innovation, en effet.
06:12 Et tout ça positionné quand même sur un niveau de risque, parce que toutes ces thématiques n'ont pas le même niveau de risque.
06:19 Évidemment.
06:20 Bien entendu. Donc le client doit avoir un conseil éclairé.
06:24 Effectivement. Donc on a développé cette gamme de mandats d'arbitrage qu'on a appelée "conviction" en 2019.
06:32 Et dans la continuité, l'année dernière, nous avons lancé une gamme de fonds non cotés.
06:40 Et pareil, on met en avant la thématique. Le client comprend le sens de son investissement.
06:48 Et vous donnez accès à des thématiques d'investissement auxquelles on n'a pas accès quand on est un particulier et qu'on n'a pas de ticket à 2 millions d'euros.
07:00 Tout à fait.
07:01 Notamment sur le non coté, "private equity", mais même "start-up innovante", etc. Je trouve ça très intéressant.
07:07 Tout à fait.
07:08 Les retraites.
07:10 Qu'est-ce que ça change la réforme des retraites, moins la réforme finalement, que l'ensemble du grand débat qu'il y a eu et qui, je pense, a dû faire réfléchir énormément de vos clients ?
07:22 Comment est-ce que ça se matérialise aujourd'hui dans les décisions d'épargne que l'on peut faire ?
07:28 Le plan d'épargne retraite individuelle qui a été lancé dans le cadre de la loi Pacte en 2019, c'est plutôt un succès.
07:38 C'est plutôt un succès et effectivement, la réforme de la retraite, même si c'était déjà antérieur à cette réforme-là, a mis en lumière l'intérêt de capitaliser pour sa retraite.
07:50 C'est ça.
07:51 Ça fonctionne comme un contrat d'assurance vie, puisque c'est un contrat d'assurance, mais qui est dédié à la retraite.
07:58 Oui, avec en plus tous les intérêts.
08:02 Tous les avantages fiscaux et puis tous les avantages fiscaux qui sont liés à ce PMR.
08:06 Donc, ça veut dire que la retraite par capitalisation, en fait, elle existe en France.
08:10 Elle existe en France.
08:11 Je ne vais pas vous demander de commenter ça, mais j'ai toujours été surpris dans…
08:16 Je connais la réponse, je sais pourquoi, mais j'ai toujours été surpris du peu de publicité finalement que Bruno Le Maire lui-même,
08:23 pourtant c'est lui qui était au charbon pour cette loi Pacte, fait sur ce PMR, sans doute parce qu'il ne veut pas être accusé derrière de préparer la retraite par capitalisation
08:34 et de vendre la sécurité sociale aux assureurs, enfin bref.
08:38 Refermons cette parenthèse.
08:42 Qu'est-ce qui pousse votre développement ?
08:44 Qu'est-ce qui, aujourd'hui, intéresse dans l'avenir, dans les développements futurs, une filiale comme sur l'avenir ?
08:54 Alors, nos convictions, c'est le sens, on en a parlé en matière d'offres, c'est extrêmement important.
09:01 La deuxième grosse motivation, c'est qu'on est filiale d'une entreprise à mission, donc le Crédit Mutuel Arkea,
09:09 c'est orienter l'épargne aussi vers des supports plus durables, vers de la finance durable, financer en tout cas la transition écologique, notamment.
09:23 Ce n'est pas une mince affaire, c'est quelque chose qui n'est pas évident, qui est très encadré du point de vue de la réglementation,
09:29 de plus en plus, et c'est tant mieux.
09:32 En tout cas, chez SurAvenir, on pense que c'est une vraie opportunité d'encadrer et d'avoir des règles qui encadrent tout ça,
09:41 pour éviter notamment le greenwashing, puisque ce serait pire que tout.
09:45 Donc ça, c'est une grosse motivation.
09:47 Et donc, on œuvre beaucoup sur trois piliers.
09:51 Le pilier de l'investissement, donc tous les investissements qui sont faits pour le compte du fonds en euros.
09:55 La plupart des fonds en euros de SurAvenir sont désormais articles 8.
09:59 Alors, c'est vraiment du jargon européen, de la réglementation européenne, qui intègre des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
10:10 On a un autre pilier qui est le fait d'être un assureur responsable.
10:15 Donc, on référence, nous, des unités de compte, tous les fonds qui ne sont pas garantis.
10:20 On travaille avec des sociétés de gestion qui répondent à des normes très strictes.
10:25 On ne sélectionne que des fonds qui correspondent à notre politique de référencement très stricte.
10:30 On exclut les fonds qui ne répondent pas à nos critères.
10:34 Troisième pilier.
10:35 Et on fait évoluer aussi nos parties prenantes, les sociétés de gestion avec lesquelles on travaille.
10:39 Donc ça, c'est quand même une fierté.
10:41 Je tenais à le dire, le troisième pilier.
10:43 On est une entreprise responsable.
10:45 Et donc, on fait en sorte de faire évoluer les pratiques des salariés et des salariés à titre privé et puis à titre professionnel, dans le cadre des déplacements professionnels.
10:58 Dominique Collot, sur Avenir, filiale d'Arkea, Crédit Mutuel Arkea, qui nous accompagne.
11:04 (Générique)
11:06 Bismarck