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Dans ce nouveau numéro de Loire Eco !

Acheter éthique et responsable sur internet, c'est possible avec la place de marché stéphanoise Shopetic, qui vient de signer un partenariat avec le moteur de recherche français et solidaire Lilo

A saint-Romain-le-puy, la verrerie Vérallia fait partie du décors et contribue depuis 130 ans à l'essor du territoire.
C'est 250 hommes et femmes qui travaillent au rythme des fours pour produire les presque 900 milles bouteilles par jours.
La grande nouveauté pour cette date anniversaire c'est l'arrivé de ce four hybride qui utilise 80% d'électricité et 20% de gaz seulement.
Un nouvel objectif éco-responsable pour le territoire.

A Saint-Etienne la réindustrialisation ne se limite pas à des discours d'intention. La preuve avec Quatrium, le réseau d'accélération au service de l'industrie du futur.


Le Face à Face avec Jacques Plassart, dirigeant de TerraPadel à Andrézieux-Bouthéon.
La Comédie de Saint-Etienne, ce n'est pas seulement de la culture ! C'est aussi un acteur économique aux rôles multiples !

Crédit immobilier, trésorerie d'entreprise : A quoi faut-il s'attendre en 2024 ? Le point avec le président du directoire de la Caisse d'Epargne Loire Drôme Ardèche.

Sans oublier le traditionnel Quiz Eco !

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Transcription
00:00 Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro de Loire & Co.
00:09 On est fiers de notre département et des nombreux talents cultivés par nos chefs d'entreprise.
00:14 Certains se développent en faisant du e-commerce éthique ou en faisant rimer culture et économie,
00:19 d'autres en construisant des lieux pour les sportifs, d'autres encore les aident à investir
00:24 ou les conseillent et les accompagnent vers l'industrie du futur.
00:26 Dans la Loire, innovation, éthique, responsabilité et inclusion ne sont pas des 20 mots
00:31 et ce sont précisément ces initiatives entrepreneuriales créatrices de valeur et de richesse partagées
00:36 que nous avons décidé de mettre à l'honneur et de vous présenter dans cette nouvelle émission.
00:40 Loire & Co, c'est parti !
00:42 [Musique]
00:57 Et voilà, c'est parti pour cette nouvelle émission avec Laetitia Le Maneur.
01:01 S'il vous plaît, j'aimerais qu'on l'applaudisse.
01:02 [Applaudissements]
01:05 Laetitia, très contente de vous retrouver aujourd'hui.
01:08 Alors, de quoi allez-vous nous parler ?
01:09 Alors moi, je suis allée visiter la plateforme Quatrinium
01:12 qui est un réseau d'accélération pour sécuriser la transformation des industriels.
01:17 Cette plateforme se trouve à Saint-Etienne, au CETIM.
01:20 Alors le CETIM, c'est le Centre Technique de la Fédération des Industriels.
01:24 Ok, bon, il est bien, c'est bien.
01:25 Vous voyez, il y a un truc pour nous expliquer.
01:26 Voilà, c'est votre truc technique.
01:28 C'est technique, mais vous allez voir, c'est quand même intéressant.
01:30 Mais c'est super intéressant.
01:32 Merci en tout cas.
01:32 Gilles Cahuel est là, très content de vous accueillir.
01:35 Alors aujourd'hui, vous nous emmenez où ?
01:36 C'est vous qui allez nous parler de e-commerce, hein ?
01:38 Oui, alors moi, je vais vous parler de plateforme,
01:39 mais de plateforme web, plus exactement de place de marché,
01:42 une place de marché éthique et responsable.
01:44 C'est créé à Saint-Etienne, ça s'appelle ShopEthique.
01:47 ShopEthique, très bien.
01:48 ShopEthique.fr.com ?
01:51 Bonne question.
01:51 Bonne question, on la posera tout à l'heure en commun.
01:53 .com, me semble-t-il.
01:54 Très bien.
01:54 Maître Laurent Vinault.
01:56 Bonjour.
01:56 Bonjour.
01:57 Alors, vous, c'est quoi aujourd'hui ?
01:59 Eh bien moi, j'aurais pu dire que je vous emmenais au théâtre,
02:01 mais ce n'est pas tout à fait ça.
02:02 D'abord, c'est le théâtre qui vient à notre rencontre,
02:04 à la rencontre de tout le public.
02:06 Et le théâtre avec des costumes différents.
02:08 On connaît l'acteur culturel,
02:09 là, on va découvrir aussi l'acteur éducatif et l'acteur social.
02:13 D'accord, donc vous allez nous faire la comédie.
02:15 La comédie et Lambert du décor.
02:17 Et le directeur s'appelle Benoît Lambert,
02:20 et c'est la comédie de Saint-Etienne, votre invité, si j'ai bien compris.
02:23 Merci beaucoup, Sylvain Ogier.
02:24 Le quiz, mais il n'y a pas que le quiz aujourd'hui.
02:26 Salut Rémi, salut à tous les Ligériens.
02:28 Effectivement, le traditionnel quiz économique ligérien.
02:31 Mais est-ce que vous savez ce que c'est ?
02:33 Alors non, une poêle pour faire tuer les châtaignes ? Non.
02:36 Eh bien non, mon cher Rémi, c'est un indice,
02:38 parce que je vais recevoir un entrepreneur ligérien passionné de padelles.
02:42 A tout à l'heure.
02:43 Très bien, merci beaucoup.
02:45 Loire et Co, c'est parti.
02:46 Je vais laisser la place directement à Sylvain pour le quiz.
02:50 Eh oui, mon cher Rémi, chers amis, c'est parti
02:58 pour le traditionnel quiz économique ligérien.
03:01 Je rappelle à nos amis téléspectateurs
03:02 le principe du quiz Eco.
03:03 Je pose des questions sur l'actualité économique ligérienne.
03:06 Deux équipes vont s'affronter en espérant avoir les bonnes réponses
03:10 et tout ça pour gagner notre fameux Loire et Co le trophée Je suis hier.
03:14 Alors on est parti, deux équipes,
03:16 pieds et vinaux contre le manœuvre qu'a eu Héla.
03:19 Tous les baisers fonctionnent, c'est parti.
03:21 Première question, Alé Lévert.
03:22 Eh oui, Alé Lévert, direction Saint-Étienne,
03:25 plus précisément rue des Trois Glorieuses,
03:27 dans le quartier de Geoffroy-Guichard.
03:28 Il y avait un actif de l'est Saint-Étienne
03:30 qui a été cédé à deux marchands de biens.
03:32 On parle bien évidemment de l'hôtel, restaurant, le Chaudron Vert.
03:36 Il a été cédé puis revendu à des marchands de biens en juin 2022
03:40 et il va être rasé.
03:41 Mais pourquoi faire ?
03:42 Un projet immobilier.
03:46 Oui, c'est ça.
03:47 Bonne réponse, Gilles Cayuela.
03:49 Donc l'hôtel, restaurant, le Chaudron Vert va être rasé
03:52 pour faire un ensemble de bureaux avec un commerce au rez-de-chaussée
03:56 et ensuite des bureaux à l'étage.
03:59 18 mois de travaux et pour une livraison prévue au second semestre 2025,
04:04 plus de 2600 m² de bâtiments tertiaires.
04:07 Bonne réponse de Gilles Cayuela.
04:09 Ça bouge au secteur du technopole toujours.
04:11 Très bien.
04:12 Deuxième question, c'est parti, un chiffre.
04:14 Écoutez bien, 36 millions d'euros.
04:17 Ça se passe à Saint-Étienne.
04:19 Et je veux qu'on aime ma petite musique de la mort,
04:21 mais je crois qu'on m'a oublié.
04:22 À Saint-Étienne, c'est le montant d'un contrat en courte finisation
04:25 pour cette entreprise ligérienne
04:27 qui doit recevoir prochainement une délégation ukrainienne.
04:31 - Eh oui !
04:33 - Vernet Caron, enfin ex.
04:35 - Ex-Vernet Caron, alors visitez là.
04:37 - Oui, effectivement, filiale du groupe Cybergun,
04:39 il y a un peu plus d'un an.
04:41 - Voilà, c'est ça, le groupe Cybergun qui a racheté l'entreprise Vernet Caron.
04:45 - Qui était dans les précisions, monsieur Vino.
04:48 - Est en train de négocier un contrat d'un accord de 36 millions d'euros
04:52 pour 10 000 fusils d'assaut, 2000 fusils de précision, 400 lances-grenades.
04:56 Livraison prévue des armes en 2024.
04:58 Reste quelques documents officiels d'import-export à valider,
05:04 mais ça c'est le bon contrat.
05:05 - Et la production adaptée parce que du coup, c'est un volume assez important,
05:07 c'est un contrat historique,
05:09 donc il va y avoir des ajustements en termes de production.
05:12 - Et peut-être un déménagement d'ailleurs futur de l'entreprise Cybergun à Saint-Étienne.
05:17 Voilà, bonne réponse de Gilles Cayla, 2-0.
05:20 Troisième question, c'est parti.
05:22 Nous cherchons le nom d'une commune,
05:23 une commune qu'on ne cite pas souvent, mon cher Émile, la Plaine-du-Forêt,
05:27 qui fait l'actualité avec la création d'une zone d'activité appelée la zone des granges.
05:32 5,3 hectares.
05:34 - Aveillez-vous, ou Chambeuf ?
05:37 - Bonne réponse de Rémi Pupier.
05:41 C'est donc à Chambeuf, 5,3 hectares de terrain agricole qui vont être transformés
05:47 en parcelles viabilisées de 1200 à 2500 mètres,
05:49 mais aussi la création d'un village d'artisans près de l'intermarché de Chambeuf,
05:54 avec des cellules de 150 à 300 mètres carrés pour des artisans et des entrepreneurs locaux.
05:59 On a pu voir Nora Béroucage, puisque le projet est piloté par Saint-Étienne Métropole.
06:03 Et donc la livraison est prévue dans un an.
06:05 On parle bien de la commune de Chambeuf.
06:07 Bonne réponse de Rémi Pupier.
06:09 On va tout miser comme d'habitude sur la dernière question.
06:11 Préparez-vous, ça va aller très vite.
06:12 Et celui qui remporte la dernière question remporte le trophée.
06:16 Dernière question et bon anniversaire.
06:18 Bon anniversaire, nous recherchons le nom de cette PME de la Loire
06:21 qui vient de fêter ses 50 ans.
06:24 1000 clients ont été invités pendant 3 jours au siège social de Savigneux.
06:30 La bijouterie Tournaire.
06:31 Bonne réponse de Rémi Pupier.
06:33 C'est la bijouterie Joaillerie Tournaire.
06:37 Donc des boutiques à Lyon, à Paris et puis bien évidemment à Savigneux.
06:40 300 modèles exposés, notamment tous les modèles iconiques de la marque.
06:44 Un livre qui a été édité pour les 50 ans pour retracer l'histoire familiale.
06:48 Pour rappel, Philippe Tournaire qui a désormais laissé la place à Mathieu Tournière.
06:52 4 millions d'euros de chiffre d'affaires, des bijoux et désormais aussi de la décoration.
06:57 On parle bien de la célèbre maison de Joaillerie Tournaire.
07:00 Bonne réponse de Rémi Pupier.
07:02 Et c'est donc l'équipe Vino Pupier qui remporte le trophée pour cette semaine.
07:07 Non, mais vous avez bien démarré.
07:08 Non, mais comme le fait toujours Vino et Pupier, on l'offre à Laetitia.
07:14 Ah c'est bien, c'est bien.
07:16 J'ai de la chance.
07:16 Et voilà mon cher Rémi, c'était une nouvelle étape du Quiz Eco.
07:19 À très vite pour une nouvelle.
07:19 Alors aujourd'hui, dans cette émission, on va parler de commerce, de e-commerceurs plus exactement.
07:30 Alors les e-commerceurs, c'est ceux qui travaillent uniquement sur la toile, sur Internet, avec des sites marchands.
07:36 Et on parle d'une entreprise ligérienne, mais qui fait du e-commerce en éthique.
07:41 Oui, une entreprise qu'on avait reçue surtout il y a deux ans avec son dirigeant Raphaël Kondamma.
07:46 Alors Raphaël Kondamma, pour le présenter brièvement, c'est à la base le dirigeant fondateur de l'agence Cora,
07:51 donc qui est spécialisé plutôt sur le référencement payant sur Internet.
07:56 Et il y a deux ans, il s'était lancé sur ce projet de place de marché ShopEthic.
08:04 Alors à l'époque, quand on vous avait rencontré, c'était un petit peu les prémices.
08:08 Vous étiez encore un petit peu dans l'élaboration du catalogue produit, du référencement des marques éthiques et responsables.
08:15 Et puis depuis, ça a pas mal évolué, puisque je crois que vous avez 10 000 références produits éco-responsables présents sur ShopEthic,
08:23 donc dans les secteurs du loisir, maison, mode, beauté, hygiène, bien-être ou encore bébé, enfant.
08:29 Et surtout, vous venez de signer un partenariat majeur qui va vous permettre d'accélérer un petit peu sur ShopEthic.
08:35 C'est un partenariat avec le moteur de recherche français et solidaire Lilo.
08:38 Alors Raphaël Kondamma, expliquez-nous de quoi il retourne. C'est quoi ce partenariat ?
08:43 Bonjour. Donc Lilo, effectivement, moteur de recherche qui finance des causes éthiques.
08:49 Et donc, c'est une vraie synergie pour nous de s'associer avec un moteur comme Lilo,
08:53 puisque à travers les achats qu'on va pouvoir faire sur ShopEthic, on va pouvoir contribuer à leur système de causes.
09:00 Alors ça fonctionne comment, leur système ? Expliquez-nous un petit peu, parce que moteur de recherche, on comprend.
09:04 En quoi est-ce solidaire ? Expliquez-nous.
09:06 Donc ils financent des causes écologiques, des causes pour le bien-être animal, pour la santé, plein de choses.
09:13 Ils proposent à leurs internautes de voter à travers un système de gouttes d'eau.
09:18 À chaque fois qu'on navigue sur Lilo, on gagne des gouttes d'eau. Et là, finalement, on propose une extension de leur système,
09:23 puisqu'ils sont pour l'instant simplement moteurs. Et là, ils deviennent avec nous, en s'associant avec nous, une boutique e-commerce solidaire.
09:32 Et donc, les internautes qui passent par Lilo vont pouvoir accéder à ShopEthic dans un environnement co-brandé.
09:38 ShopEthic pour Lilo, avec un logo dédié.
09:40 Et gagner des gouttes d'eau qu'ils vont pouvoir ensuite attribuer à des projets solidaires.
09:46 Voilà exactement. Donc, 21 jours après leurs achats, le temps de faire une vente fermée définitive,
09:51 ils vont recevoir des gouttes d'eau qui vont pouvoir ensuite...
09:55 Faire des grandes rivières.
09:56 Faire des grandes rivières.
09:57 Ça coule de source.
09:59 Ça coule de source, effectivement.
10:01 Donc, ils achètent sur ShopEthic, qui est déjà en soi un site éthique et solidaire, responsable.
10:07 Ils gagnent en prime des gouttes d'eau pour financer d'autres projets sur Lilo. C'est ça ?
10:12 C'est exactement ça.
10:14 Alors, qu'est-ce que vous attendez en termes de business de ce partenariat ?
10:18 J'imagine beaucoup plus de visibilité pour ShopEthic ?
10:21 Oui, c'est ça. Il y a une vraie synergie avec eux en termes de valeur.
10:24 Quand on regarde leur audience, ce sont des utilisateurs qui sont engagés.
10:28 S'ils choisissent d'aller sur un moteur de recherche alternatif,
10:31 c'est parce qu'ils attendent certaines valeurs et finalement, ça correspond exactement...
10:36 Donc, c'est déjà une audience qualifiée ?
10:37 Voilà, exactement.
10:39 Et on sait que tout l'enjeu, avec Kohora justement,
10:42 tout l'enjeu est pour un site e-commerce d'être visible sur les moteurs de recherche.
10:46 Donc là, on choisit vraiment un moteur de recherche extrêmement pertinent pour nous.
10:49 Adapté à vos clients.
10:50 Alors, justement, quels vont être les objectifs ?
10:52 J'ai cru comprendre qu'il y avait une taille critique à atteindre
10:56 pour que ShopEthic devienne enfin visible sur la toile.
10:59 Oui, c'est ça. On a passé beaucoup de temps au début à monter le projet.
11:03 On est dans une phase d'accélération là.
11:04 Maintenant, depuis cet été, on fait 300% de croissance mensuelle par rapport à N-1,
11:10 par rapport au mois précédent, avec des chiffres qui sont modestes pour l'instant.
11:14 Mais en tout cas, la courbe est très bonne.
11:15 Donc voilà, maintenant, l'enjeu, c'est de prouver que cette courbe va continuer.
11:19 On arrive dans une très, très grosse période.
11:21 ShopEthic est vraiment le site adapté pour les achats de Noël, effectivement.
11:26 Et puis, effectivement, on a un sujet de cartes cadeaux.
11:29 On y viendra.
11:30 Juste en termes de visibilité, il faudrait que vous obteniez,
11:34 je crois que l'objectif, c'est à 50, 10 millions d'euros de chiffre d'accord ?
11:37 C'est ça, voilà. Alors ça, c'est la vision à très long terme.
11:39 On essaye d'être pragmatique et d'y aller par étapes.
11:42 Mais effectivement, aujourd'hui, en e-commerce,
11:45 il faut atteindre une taille critique pour être suffisamment visible, pertinent, pérenne.
11:50 Donc, fêtes de Noël qui vont être une période clé avec ce partenariat,
11:54 qui vont permettre d'accélérer un petit peu le développement de ShopEthic.
11:57 Et dans la foulée, ça va vous permettre un petit peu peut-être d'aller chercher
12:01 des investisseurs pour accélérer encore plus avec un projet de levée de fonds dans les mois à venir ?
12:05 Voilà, donc on va avoir besoin de soutenir notre croissance sur le milieu d'année 2024.
12:10 Donc, avec d'abord des preuves à démontrer maintenant,
12:14 et puis ensuite, effectivement, une levée de fonds.
12:16 Vous avez une idée un petit peu du montant à lever ou c'est encore un peu tôt pour...
12:21 Je travaille actuellement sur le projet.
12:22 D'accord. Alors, à l'origine,
12:25 ShopEthic, c'était l'émanation d'un projet de Quora.
12:29 Aujourd'hui, c'est devenu une entité à part entière.
12:32 On imagine que ShopEthic a aussi fait grandir un petit peu Quora en tant qu'agence.
12:37 Vous étiez à l'origine spécialisé sur le référencement payant sur Internet.
12:41 Aujourd'hui, vous avez élargi un petit peu votre champ de compétences ?
12:44 Oui, alors ça nous donne beaucoup de crédibilité par rapport à nos clients qui sont des e-commerçants,
12:48 puisque finalement, on comprend encore mieux leur métier.
12:52 On est devenu opérateur de marketplace alors qu'on était agence de référencement.
12:56 Ça veut dire qu'on est concerné finalement par tous les enjeux qu'on peut trouver sur un site e-commerce,
13:02 notamment les produits.
13:04 Donc, ça vous permet d'avoir du business un petit peu additionnel par rapport à...
13:09 Dernier sujet, la fameuse carte cadeau.
13:11 Là aussi, c'est un accélérateur.
13:12 C'est une carte cadeau qui s'adresse aux entreprises, c'est ça ?
13:15 C'est ça. Donc, on adresse la stratégie RSO des entreprises.
13:18 C'est devenu un enjeu majeur aujourd'hui pour les entreprises d'être crédibles
13:21 auprès de leur partie prenante.
13:23 Et donc, avec cette carte cadeau, on veut s'adresser à la question de la marque employer
13:28 pour permettre aux salariés...
13:30 Les salariés aujourd'hui, ils cherchent du sens.
13:32 La carte cadeau, on l'a appelée la carte qui a du sens.
13:34 Donc, ça permet de donner du pouvoir d'achat.
13:36 Il y a une exonération pour des cadeaux de Noël jusqu'à 184 euros par salarié cette année, en 2023.
13:43 Donc, du pouvoir d'achat, mais aussi avec un côté éthique.
13:46 Et donc, voilà, là, on est vraiment dans cette phase où...
13:48 On achète responsable, c'est ça l'idée.
13:50 On achète responsable.
13:51 - Alors, concrètement sur chopetique.fr ou .com ?
13:54 - .com
13:55 - On va trouver quoi comme produit ?
13:58 - Alors, c'est très varié, c'est non alimentaire,
14:00 mais ça va du ballon de foot au hamac, aux cosmétiques,
14:03 aux produits pour les enfants, beaucoup de jouets.
14:05 On a une belle offre pour les fêtes de Noël justement.
14:09 - D'accord, ok, donc c'est très large.
14:11 - C'est très large, par contre, voilà, ça répond...
14:13 Alors, tous nos produits répondent à des critères,
14:15 on les sélectionne régulieusement,
14:17 ils sont soit bio, soit commerciaux équitables, vegan.
14:21 Voilà, made in France aussi, on a même des entreprises locales.
14:24 Donc, voilà, un vrai sens par rapport à ce qu'on voit par ailleurs aujourd'hui,
14:30 d'entreprises qui arrivent depuis très loin,
14:32 depuis l'autre bout du monde.
14:34 - L'idée étant un petit peu d'être une alternative assez géante,
14:38 qui peut être, enfin, on ne va pas forcément les citer,
14:40 mais on les a tous en tête.
14:41 - Bah oui, et local.
14:42 Et quand on consomme sur Internet chez Chopetique,
14:47 quelque part, on fait travailler une entreprise locale,
14:50 même si c'est un e-commerçant,
14:53 d'ici, de notre secteur, vous êtes basé où, votre siège ?
14:56 - On est donc à Saint-Etienne, à Montrénaud.
14:57 - À Montrénaud, d'accord.
14:58 Et vous êtes toujours adhérent de l'association Welcome ?
15:00 - Oui, tout à fait.
15:01 - Voilà, l'association des réseaux, des entreprises,
15:04 des e-commerçants de la Loire.
15:06 Et d'ailleurs, d'ailleurs.
15:07 - Exactement.
15:08 - Merci beaucoup Raphaël Kondamma,
15:09 merci Gilles pour cette belle présentation.
15:11 Chopetique.com pour vos cadeaux de Noël alors.
15:14 [Générique]
15:20 Alors, maintenant, nous allons partir sur un sujet,
15:23 sur une commune qui s'appelle Saint-Romain-le-Puy.
15:25 Une entreprise qui existe depuis 130 ans, messieurs-dames.
15:29 Et qui produit un million de bouteilles par jour.
15:34 C'est l'entreprise Veralia, et c'est un sujet de Lilian Barbe.
15:37 [Musique]
15:48 Aujourd'hui, nous célébrons nos 130 ans de la verrerie.
15:51 C'est une communauté qui a, au fil des décennies,
15:55 façonné la vie, l'essor du territoire.
15:58 Et aujourd'hui, nous sommes 250 femmes et hommes sur le site,
16:02 qui travaillent.
16:03 C'est pour nous, aujourd'hui, un grand moment de célébrer ces 130 ans.
16:07 On est dans une activité, une industrie à feu continu.
16:10 En 1893, on parlait de 15 000, 18 000 unités qui étaient fabriquées par jour.
16:16 Aujourd'hui, on est sur une moyenne de 800 000 bouteilles par jour.
16:21 Et on peut monter jusqu'à un million de bouteilles.
16:25 On a toute l'expérience de la verrerie, mais surtout, on a l'avenir.
16:28 On a l'avenir avec ce nouveau four, un four hybride.
16:30 C'est un four qui utilise 80% d'électricité et 20% de gaz.
16:34 Nos fours, là, installés un peu plus loin à droite,
16:37 c'est l'inverse.
16:38 Ils utilisent 80% de gaz et 20% d'électricité.
16:41 Et donc, le but, c'est de renverser cette utilisation d'énergie
16:44 pour pouvoir profiter de l'énergie décarbonée et décarboner nos fours.
16:48 Notre objectif avec cet investissement, c'est de réduire de 45%
16:52 les émissions de CO2 lors de la production d'une bouteille.
16:55 C'est une première en France.
16:56 Ça va être le premier four hybride installé en France.
16:59 C'est le premier conçu par le groupe Veralia et développé par le groupe Veralia.
17:03 C'est notre fabrication, notre design qui va s'implanter ici, au cœur du territoire.
17:09 C'est un flouron industriel, une entreprise de 130 ans,
17:12 avec en plus des investissements colossaux dans la décarbonation.
17:16 Donc, oui, ce sont des bonnes nouvelles.
17:18 C'est un choix qui est important pour notre territoire,
17:20 important pour Saint-Romain-Puy, mais important pour l'Ouafouragglomération.
17:23 C'est 250 emplois et c'est une visibilité sur 15 ans,
17:26 puisqu'un four, quand on investit dans un nouveau four électrique,
17:29 en tout cas hybride, c'est fait pour 15 ans.
17:32 Donc, c'est vraiment une marque de confiance
17:34 que nous envoie le groupe Veralia sur le territoire.
17:36 Une belle combinaison entre l'activité économique et la préservation de l'environnement.
17:39 Donc, 365 jours sur 365, on a de l'activité sur la verrerie.
17:43 On ne peut pas arrêter les fours.
17:45 Une fois qu'ils sont démarrés, ils ont démarré pour au minimum 7-8 ans.
17:48 Et aujourd'hui, on produit des bouteilles pour les vins tranquilles,
17:52 les vins carbonatés, donc tout ce qui est pétillant,
17:54 mais également des bouteilles pour les huiles, les sirops, les spiritueux.
17:59 Et on fournit la plupart des régions viticoles.
18:02 Et ça nous arrive également d'exporter une partie de nos productions,
18:06 et en particulier aux États-Unis.
18:07 Alors maintenant, nous allons parler de réindustrialisation en France.
18:27 Vous savez, on nous a bassinés en nous disant "ça va revenir, il faut qu'on fabrique en France".
18:31 Eh bien ici, à Saint-Etienne, on a de la chance,
18:33 parce que c'est un exemple concret, on parle de quatrium.
18:36 On va directement sur la commune de Saint-Etienne,
18:38 c'est ça, Saint-Etienne métropole, Laetitia-le-Maneur.
18:41 Et oui, c'est à Saint-Etienne.
18:42 Au Technopole, tout à fait, au CETIM, dans les bâtiments du CETIM.
18:45 Alors c'est quoi quatrium ?
18:47 Eh bien, en fait, c'est une plateforme,
18:49 c'est vraiment un lieu aussi physique pour une sorte d'accélérateur pour nos industriels.
18:55 Alors j'aimerais bien revenir aussi sur le constat de départ,
18:57 parce qu'en France, on a des régions industrielles,
19:01 mais à savoir que la nôtre, on est dans le premier rang.
19:04 On a 24 000 entreprises PME manufacturières, donc qui fabriquent.
19:08 Et il y a un besoin, en fait, de, à la fois réindustrialiser correctement en France,
19:12 mais surtout d'être compétitif par rapport à l'international,
19:15 mais également par rapport à l'Europe et à d'autres pays.
19:17 Et il faut que nos industries se transforment.
19:20 Donc cette plateforme quatrium, elle a été créée, inventée,
19:24 pour justement être cet accélérateur pour nos industries.
19:28 Ça répond en fait à un appel à projet de l'État.
19:30 Donc c'est de l'argent public, en fait, qu'il y a derrière cette plateforme
19:33 pour accompagner ces industriels.
19:35 Donc moi, je suis allée la visiter, j'ai eu cette chance.
19:37 Jérôme Gidon m'a ouvert donc les portes de cette plateforme.
19:42 On va peut-être le laisser justement présenter avec cette première vidéo.
19:46 Bienvenue sur la plateforme Auvergne-Rhône-Alpes,
19:49 quatrium, site de Saint-Étienne.
19:52 Je t'en prie, suis-moi dans le lieu.
19:55 Donc nous voilà au cœur de l'activité quatrium, site de Saint-Étienne.
19:59 Donc pourquoi quatrium ?
20:01 Donc quatrium a été créée pour répondre à une demande de l'État
20:06 qui s'est rendu compte que les PME n'étaient pas forcément structurées
20:09 pour être accompagnées dans leur plan de modernisation, de transformation.
20:14 C'est quoi les plans de transformation ?
20:16 C'est répondre à des enjeux en lien avec l'industrie du futur.
20:20 Comment je me numérise, comment je me modernise,
20:23 comment j'automatise mes process ?
20:25 Et puis surtout, ce qui est apparu depuis un petit temps là maintenant,
20:31 par rapport à des discussions gouvernementales,
20:33 par rapport à une prise de conscience de notre environnement,
20:36 c'est la transition environnementale et énergétique.
20:38 Comment ça se passe ?
20:40 Donc on accueille nos industriels une fois qu'on a été les visiter
20:43 dans leur site de production pour qualifier un petit peu l'état de production,
20:48 comment ils vivent leur stratégie, comment ils souhaitent se développer.
20:53 Et puis on les accueille ici pour, on va dire,
20:56 instruire un peu plus en détail ce plan de modernisation.
21:00 Donc deux temps.
21:01 Un premier temps, on va les accueillir ici devant un mur de briques qu'on appelle voilà,
21:08 avec une reprise de toutes les thématiques en lien avec ce plan de modernisation.
21:16 Alors moi je suis venue du coup avec un exemple concret
21:18 parce que je trouvais que c'était ce qu'il y avait de plus parlant.
21:21 Parce que c'est vrai qu'entre l'industrie du futur et tout le reste,
21:23 il peut y avoir plein de transformations.
21:25 Donc je suis venue avec cet exemple là.
21:27 Donc vous avez une valve qui a rien de plus standard finalement,
21:33 qui est vraiment très très classique.
21:34 Eh bien ces deux éléments ont exactement la même fonctionnalité.
21:38 Donc la plateforme Quatrinium a permis justement
21:41 de pouvoir réduire en termes de taille déjà, de poids aussi,
21:45 parce qu'on a vraiment une différence,
21:46 de permettre donc à l'entreprise de revoir sa conception,
21:50 son industrialisation, puisqu'il y a de l'impression 3D aussi comme élément,
21:54 et surtout de pouvoir proposer aussi une offre de services plus pertinente.
21:56 Parce qu'en fait c'est du sur-mesure, c'est du concret,
22:00 c'est une sorte de plateforme Amazon où les gens en fait direct commandent la valve qu'ils souhaitent.
22:05 Donc d'être plus compétitif puisque le coût de production est forcément...
22:08 C'est un entreprise qui peut venir et qui va gratuitement là-bas
22:12 et elle se fait accompagner parce qu'en fait,
22:14 Quatrium, il y a beaucoup de structures qui sont là pour aider.
22:17 Alors Quatrium, ce qu'il faut surtout savoir, c'est que leur objectif,
22:20 donc ça a été créé donc, labellisé en 2021, opérationnel octobre 2022,
22:25 et leur objectif sur cinq ans, c'est d'accompagner 700 entreprises industrielles.
22:30 Donc c'est un gros enjeu derrière pour que justement dynamiser
22:34 et faire en sorte que nos entreprises se développent sur tous ces sujets,
22:38 alors à la fois de l'écologie, de fabrication, de robotique et autres.
22:42 Mais je vais laisser encore Jérôme Gidon nous expliquer tout ça encore en détail.
22:47 Ici, on se retrouve dans un endroit qu'on appelle le hub.
22:52 Donc pourquoi le hub ? Parce que c'est central au niveau de la zone d'embarquement.
22:57 C'est là où on va accueillir nos industriels
22:59 pour instruire avec eux les sujets de transformation.
23:05 Qu'est-ce qu'on appelle un sujet de transformation ?
23:07 Je suis un industriel, j'ai des problèmes de recrutement,
23:11 j'ai des métiers assez pénibles, j'aimerais automatiser mes process.
23:15 On va accueillir l'industriel ici avec ses propres pièces,
23:19 avec ses plans, avec ses propres process.
23:21 On va lui mettre à disposition des experts.
23:24 On a deux démonstrateurs pour mettre en lumière un petit peu
23:27 ce qu'on appelle mon plan de transformation.
23:29 Un premier démonstrateur qui est une maquette industrie du futur,
23:34 où ici on va représenter une entreprise type avec mes services supports.
23:40 Est-ce que j'ai un bureau d'études ? Est-ce que j'ai un bureau qualité ?
23:42 Est-ce que j'ai un bureau des méthodes ?
23:44 L'objectif ici c'est de questionner un petit peu l'industriel sur
23:49 comment vit mon entreprise.
23:51 De la prise de décision stratégique du DIG,
23:54 jusqu'à la fabrication des pièces, la réception des matières,
23:59 la livraison, comme je disais tout à l'heure.
24:02 Et l'objectif ici c'est de questionner l'interlocuteur,
24:06 de dire comment ça se passe chez vous
24:08 et comment on pourrait améliorer, optimiser, moderniser mon entreprise.
24:14 C'est assez simple, j'ai une entreprise qui vient, on va prendre un exemple,
24:17 qui vient sur un sujet recrutement, pénibilité.
24:22 Par exemple, un découpeur en boutisseur qui va me dire
24:26 voilà j'ai un ou plusieurs opérateurs sur machine de découpe,
24:33 voilà c'est un métier assez pénible, c'est un métier assez difficile,
24:37 j'ai du mal à recruter, peu faire.
24:39 On va lui indiquer qu'il existe des solutions de robotisation,
24:43 en l'occurrence ici c'est un Kobo,
24:45 pour installer ce type de solution,
24:48 qui peut être une réponse à sa problématique.
24:53 Alors en France il y en a cinq des plateformes comme celle-ci,
24:58 donc on a la chance nous d'en avoir une sur Saint-Etienne,
25:02 et c'est concret, et qui va surtout valoriser tous les champs d'expertise
25:05 que l'on a sur Saint-Etienne.
25:06 C'est l'avantage d'avoir tous ces industriels qu'il y a ici dans la Loire,
25:09 et du coup on a été reconnus, et c'est vraiment super ce truc.
25:12 Totalement, donc c'est vrai que les entreprises de notre territoire
25:15 vont pouvoir en plus en bénéficier directement.
25:18 Quatrium.
25:19 Quatri.
25:19 Quatrium.
25:20 Je ne sais pas trop comment on le prononce mais…
25:22 Bon allez, merci beaucoup Laetitia Lemanneur.
25:25 J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui dans mon fauteuil rouge du face-à-face
25:34 un entrepreneur ligérien qui a su allier plaisir, passion et business.
25:38 Il s'agit de Jacques Plassart.
25:40 Bonjour Jacques.
25:41 Bonjour Stéphane.
25:42 Alors, les téléspectateurs ont envie de vous connaître.
25:43 Qui êtes-vous, d'où venez-vous ?
25:45 Je suis ligérien, j'ai eu une entreprise pendant 23 ans qui s'appelle SMT
25:50 que j'ai cédée en 2020, entreprise qui était spécialisée
25:53 dans la maintenance industrielle en chauffage, plomberie
25:58 et installation thermique de tout genre.
26:01 Société que j'ai vendue en 2020, donc fin octobre, au groupe Hommeserves.
26:04 D'accord. Situé à Vosges il me semble, c'est ça ?
26:06 Situé à Vosges, bien sûr.
26:08 Suite à la cession de cette entreprise, j'ai créé le restaurant La Maison d'Oeuvre à Vosges.
26:12 Donc ça fait trois ans et demi que nous avons ce restaurant avec mon épouse.
26:16 J'ai aussi pris des participations dans un garage Renault à Saint-Gallemier,
26:20 un garage pailleux.
26:22 Et donc, avec un ami, on a créé il y a à peu près un an un nouveau projet
26:27 qui est un projet de centre de padelles.
26:28 Et oui, puisque le principe du fauteuil rouge, je rappelle à nos amis téléspectateurs,
26:31 c'est découvrir les dirigeants par l'intermédiaire de leur passion
26:34 et dans leur facette personnelle.
26:35 J'ai donc amené ici une raquette de padelles.
26:38 Alors, première question, c'est quoi le padelle, Jacques ?
26:41 Alors le padelle, c'est un jeu qui se joue majoritairement deux contre deux.
26:45 C'est un mixte entre le tennis et le squash.
26:47 D'accord.
26:48 Les origines sont le Mexique, plus particulièrement l'Amérique du Sud et l'Espagne,
26:52 où ça s'est beaucoup développé depuis une trentaine d'années.
26:54 Très bien.
26:55 Ça fait une dizaine d'années que la France, notamment le sud de la France, se développe beaucoup.
26:59 Et nos régions commencent à être vraiment prises par le virus depuis trois, quatre ans.
27:03 On voit quelques images en arrière-plan.
27:04 C'est donc un sport de raquette qui est un mélange entre le tennis et le squash, c'est ça ?
27:08 C'est ça. On joue sur des terrains qui font 20 mètres par 10.
27:12 Il y a des vitres à l'arrière de chaque côté, des grilles aussi.
27:15 Et donc, on joue aussi avec les vitres. Donc, c'est vraiment un mixte, ces deux sports.
27:19 Les Argentins sont les précurseurs, les plus forts aujourd'hui.
27:22 Plus de 4 millions de joueurs en Argentine, plus d'un million en Espagne.
27:25 En France, le virus prend.
27:27 Moi, je joue depuis un peu plus d'un an.
27:29 C'est complètement dingue. Tout le monde joue au padelle.
27:31 C'est la folie, Jacques.
27:32 L'avantage du padelle, c'est qu'il y a une, très addictif.
27:35 Et puis deuxièmement, c'est très accessible.
27:37 Il n'y a pas besoin d'avoir un niveau incroyable physique et technique
27:39 pour pouvoir vite prendre du plaisir avec ce sport.
27:43 C'est très accessible pour des joueurs qui n'ont pas forcément une grosse condition physique.
27:48 Et donc, on trouve très rapidement du plaisir.
27:49 Et puis, il y a toute la partie convivialité aussi.
27:52 Le fait de jouer deux contre deux, qui est intéressant.
27:53 Bien sûr. Et donc, avec votre associé, vous avez décidé de créer un centre de padelle.
27:57 C'est Terra Padelle. Ça se situe à Andrézioboutéon. Expliquez-nous.
28:00 Donc, mon associé, c'est Jérôme Nury.
28:02 C'est un ami de très longue date avec qui on a créé le projet.
28:05 Projet qui s'est finalisé dernièrement.
28:08 On a ouvert il y a quatre semaines exactement.
28:10 Le bâtiment se trouve vers l'aéroport d'Andrézioboutéon, à l'Édicard.
28:14 Très bien.
28:14 C'est un bâtiment où on a donc six terrains indoor chauffés.
28:19 On a les terrains qui sont des terrains panoramiques avec les meilleurs sols
28:23 aujourd'hui du World Padel Tour, donc les meilleurs terrains possibles.
28:26 Et on a aussi un espace bar, restauration, salle de séminaire,
28:30 possibilité aussi de cours particuliers, collectifs et l'organisation de beaucoup de tournois.
28:36 Très bien. Donc ça, c'est parfait.
28:37 Comment on prend contact avec vous ?
28:39 On va directement sur place ? On peut être débutant ? On a des cours d'initiation ?
28:42 Alors, c'est très simple.
28:43 Donc déjà, pour réserver un cours, on a une application très facile à télécharger.
28:48 Terra Padelle.
28:49 Terra Padelle, où on peut appeler sur place, bien évidemment.
28:53 Plusieurs formules de règlement, c'est-à-dire qu'on peut payer à l'heure,
28:56 à l'heure et demie ou aux deux heures.
28:58 Ça coûte pour une heure et demie, 12 euros par personne en heure pleine.
29:03 Possibilité aussi d'abonnement et possibilité de compte toilettes.
29:06 Des comptes toilettes, ce sont des comptes bonifiés qui permettent aux gens de payer une somme,
29:10 mettons 200 euros et d'avoir 250 euros de crédit à valoir sur le centre.
29:14 Très bien. Parfait. Donc je rappelle cette raquette.
29:17 Vous devez la voir de plus en plus régulièrement de partout sur les écrans.
29:21 C'est le Padelle et donc vous pouvez aller chez Terra Padelle,
29:23 André Zieux, le nouveau complexe.
29:25 Le principe du face à face, on termine toujours, mon cher Jacques, par un thé ou café.
29:28 Je vais vous faire deux propositions. Vous allez choisir sans argumenter.
29:32 Première question, plomberie ou padelle ?
29:34 Padelle.
29:35 Transat, bronzette ou sac à dos ?
29:38 Sac à dos.
29:39 Économie ou écologie ?
29:41 Économie.
29:42 Espagnol ou argentin ?
29:44 Espagnol.
29:45 Voiture française ou voiture allemande ?
29:46 Allemande.
29:47 Vin ou champagne ?
29:48 Vin.
29:49 Restaurant ou bâtiment ?
29:51 Bâtiment.
29:52 Petit commerce ou marketplace ?
29:54 Petit commerce.
29:55 Tl7 ou tl7 ?
29:56 Tl7.
29:58 Presse quotidienne ou réseau social ?
30:00 Presse quotidienne.
30:01 Champ boeuf ou André Zieux Boutéon ?
30:04 Champ boeuf.
30:05 Et enfin, thé ou café ?
30:06 Café.
30:07 Et bien voilà, mon cher ami, j'ai eu le plaisir de recevoir Jacques Plassart,
30:10 qui est entrepreneur multi-cartes dans la Loire et surtout passionné de Padelle. Merci.
30:20 Alors Laurent Vinault, on va parler du Centre Dramatique National
30:26 et on va parler d'emploi.
30:27 L'emploi, c'est important.
30:28 On va faire un focus sur l'emploi.
30:30 Alors, elle est installée depuis septembre 2017 dans le quartier de la Plaine Achille,
30:35 sur l'ancien site de la société stéphanoise de construction mécanique,
30:39 qu'on appelait traditionnellement "la Stéphanoise".
30:43 Elle a été rénovée, on voit encore les restes vivants de ces ponts roulants,
30:48 elles sont d'ossature métallique.
30:50 Elle, c'est la Comédie de Saint-Etienne, ce bel édifice qui a été créé il y a 66 ans déjà,
30:55 par Jean Dasté.
30:57 Alors effectivement, comme le dit Trémy, au fil des années, elle a évolué, cette Comédie.
31:01 Aujourd'hui, c'est un centre dramatique national,
31:04 doté de deux superbes salles de capacité de 300 et 700 places.
31:08 Mais c'est aussi une école supérieure d'art dramatique,
31:12 qui forme évidemment les artistes de demain et qui est également,
31:17 qui délivre le diplôme d'état de professeur de théâtre.
31:21 Pour autant, même si elle a évolué,
31:23 elle est restée fidèle à l'esprit de Jean Dasté, son créateur,
31:26 comme à celui de Jean Villard d'ailleurs, qui disait que
31:28 le principe du théâtre, c'est qu'il doit être un service public,
31:32 qui doit relier les citoyens,
31:34 comme les relie l'eau, le gaz ou l'électricité.
31:37 Alors quelques chiffres pour compléter cette présentation.
31:40 2022-2023, la Comédie de Saint-Etienne, c'est 343 levées de rideaux,
31:44 c'est 161 représentations à la Comédie elle-même,
31:48 c'est 3000 personnes qui ont participé à des formes artistiques
31:52 différentes au sein même de la Comédie,
31:54 c'est 1000 personnes qui ont découvert le théâtre à travers des visites
31:57 et c'est 25 projets artistiques pour les jeunes.
32:00 Alors j'ai le plaisir, vraiment le plaisir d'accueillir Benoît Lambert,
32:04 auteur, metteur en scène et directeur de la Comédie depuis mars 2021.
32:09 Et à côté de lui, on a quand même,
32:11 qui vient de nous rejoindre également, Bertrand Magnin,
32:13 le président du directoire de la Caisse des Parts,
32:16 - Bordreau Marlèche, bienvenue. - Bonjour à tous.
32:18 Merci d'être parmi nous, n'hésitez pas à interagir.
32:22 Alors Benoît Lambert, en 2013, vous avez, avec un autre dramaturge,
32:26 Hervé Bloch, vous avez commis une causerie burlesque
32:30 dont l'intituté était "Qu'est-ce que le théâtre ?"
32:32 Alors, de façon plus sérieuse ou pas d'ailleurs,
32:34 qu'est-ce que le théâtre ? À quoi sert-il ?
32:37 Quelle est sa vocation ? Quel est son rôle ?
32:39 C'est une question difficile, je ne veux pas parler des arts,
32:41 mais on peut dire que c'est quand même l'art de raconter des histoires.
32:44 Je crois qu'une communauté, elle a besoin d'histoires,
32:46 elle a besoin de s'entendre raconter des histoires.
32:48 Et qu'au théâtre, on a la chance d'avoir des gens vivants
32:50 qui racontent des histoires à des gens vivants qui viennent les écouter.
32:53 Et que ça, c'est un principe qui date peut-être de l'apparition
32:57 de notre espèce d'une certaine manière et qui n'a pas beaucoup changé
32:59 en termes technologiques, au fond, qui est à peu près toujours le même
33:02 aujourd'hui qu'il était aux origines.
33:03 C'est ça d'abord, mais c'est aussi une pratique.
33:06 Le théâtre, ça se pratique. Des gens qui n'ont aucun rapport
33:08 professionnel avec cette discipline peuvent pratiquer le théâtre
33:11 comme on pratique un sport d'une certaine façon.
33:13 C'est ça, c'est ces différents aspects qu'on essaie de défendre,
33:15 à la fois dans une maison qui est un centre de création,
33:17 mais aussi une école, un lieu de formation.
33:19 Et d'être à la fois les deux, c'est ça qui fait l'identité de la comédie aujourd'hui.
33:23 Alors, on ne saurait réduire la comédie, on dit la comédie de Saint-Étienne,
33:27 mais on ne peut pas la circonscrire géographiquement à la seule superficie
33:31 stéphanoise intra-amuros, car elle couvre tout le territoire
33:35 et même bien au-delà.
33:36 Même les zones rurales.
33:39 Voilà, même les zones rurales.
33:40 Alors justement, c'est votre souhait, vous le portez,
33:42 ça fait partie de votre projet, cet ancrage territorial.
33:46 Alors, comment est-ce que le théâtre peut être précisément un outil
33:50 au service de tous les publics ?
33:51 Et j'allais dire en plus au service des publics qui n'attendent rien du théâtre,
33:54 justement, comment est-ce que vous irradiez le territoire ?
33:57 D'abord, ça, c'est l'histoire de la comédie de Saint-Étienne,
33:59 c'est-à-dire vous avez parlé de Jean d'Asté.
34:01 Jean d'Asté était nomade.
34:02 Aujourd'hui, on a la chance d'être dans ce bâtiment exceptionnel
34:04 que vous avez évoqué tout à l'heure,
34:06 mais à l'origine, la comédie était sans feu ni lieu.
34:09 Et Jean d'Asté se promenait dans la Loire, la Haute-Loire,
34:12 pour apporter le théâtre à des endroits où il ne se pratiquait pas.
34:16 Et cette inspiration des origines,
34:18 elle s'est toujours conservée dans l'histoire de la comédie,
34:20 puisque la comédie est nomade.
34:22 Elle a toujours un projet de comédie nomade,
34:24 comme on l'appelle aujourd'hui.
34:25 Et on fait plus d'une centaine de représentations,
34:28 et notamment en direction de la jeunesse,
34:29 notamment dans les établissements scolaires.
34:31 Ça, c'est un peu la nouveauté que j'ai voulu apporter
34:32 quand j'ai été nommé à la tête de ce théâtre,
34:34 c'est qu'on aille jouer des formes très légères.
34:36 On est en train d'en préparer une actuellement,
34:39 et qu'on aille jouer largement,
34:40 notamment en direction des collégiens, des lycéens.
34:43 Alors justement, vous parlez de la jeunesse,
34:45 la comédie, votre troupe,
34:47 parce que c'est bien une troupe qui anime la comédie,
34:51 vous êtes précisément particulièrement sensible
34:53 à toutes ces valeurs de transmission,
34:56 de partage, de rencontre.
34:58 Vous êtes inscrit depuis 2014 de mémoire
35:01 dans le programme Égalité des chances,
35:03 pour permettre à des jeunes précisément
35:05 issus de la diversité, diversité géographique,
35:07 diversité culturelle,
35:08 de pouvoir accéder aux écoles supérieures d'arts dramatiques.
35:13 Alors comment est-ce qu'on emprunte ce chemin d'accès ?
35:15 Alors effectivement, il y a un programme pilote
35:17 qui a été créé à la comédie,
35:19 qui vise justement à permettre à des jeunes gens
35:23 issus de cette diversité géographique et sociale
35:25 dont vous parliez,
35:26 de rentrer dans les écoles supérieures d'arts dramatiques.
35:28 Donc on a une classe préparatoire Égalité des chances,
35:31 qui est ouverte sous condition de ressources
35:33 à des jeunes dont les parents n'auraient pas les moyens
35:36 de leur payer des cours d'arts dramatiques.
35:38 On peut dire que le principe, c'est ça avant tout.
35:40 Mais la découverte du théâtre, elle ne se fait pas comme ça.
35:42 Donc il y a tout un programme de stage Égalité,
35:44 c'est-à-dire qu'on anime des stages à Saint-Étienne,
35:46 mais bien au-delà, dans la région Ouvérin de Ronalp,
35:48 avec des théâtres partenaires,
35:50 pour permettre à ces jeunes de faire des premiers pas,
35:52 de découvertes, de rencontres avec le théâtre,
35:55 pour certaines et certains qui sans ça
35:57 n'auraient jamais eu l'idée de pousser les portes d'un théâtre.
35:59 Une école inclusive avec...
36:00 - Absolument. - Avec des handicapés
36:02 et des gens comme ça, c'est très intéressant.
36:05 Transmission, valeur de partage, ancrage territorial,
36:07 c'est des mots qui parlent aussi
36:09 à la Caisse d'épargne Nord-Ouest de Marseille, je pense.
36:11 J'écoute avec grand intérêt et je me retrouve déjà à parler de théâtre.
36:15 C'est vraiment quelque chose d'incroyable.
36:18 Et c'est vrai qu'à la Caisse d'épargne,
36:20 dans le cadre de notre projet RSE et coopératif,
36:21 on a aussi une des briques de ce schéma-là
36:24 autour de l'inclusion financière.
36:25 Alors nous, l'histoire, elle est un peu différente.
36:26 On essaye de raconter l'argent à différents publics.
36:29 C'est chacun sa matière première,
36:31 mais en tout cas, quel plaisir de vous écouter.
36:32 Je vous remercie.
36:34 C'est comme en fait un CFA, cette école dramatique.
36:38 Alors justement, très précisément,
36:41 vous avez raison Rémi de faire cette allusion
36:43 parce que c'est plus qu'une allusion, c'est une réalité.
36:45 Quand on parle d'insertion par l'activité économique,
36:47 on peut citer ce qu'on appelle les chantiers-écoles.
36:51 Les jeunes sont sur un chantier, souvent des jeunes, mais pas que,
36:54 et en même temps en apprentissage.
36:56 Et vous, à la Camélie, vous êtes à la fois un théâtre,
36:59 mais vous êtes également une école
37:01 où l'apprentissage va se faire au contact des métiers
37:05 et au contact de celles et ceux qui exercent ses propres métiers.
37:07 Et vous êtes d'ailleurs depuis cette année
37:09 un centre de formation d'apprentissage.
37:12 Pour vous, Benoît Lambert, c'est essentiel d'accompagner
37:15 ces futurs acteurs, ces futurs comédiens, ces futurs artistes
37:18 dans leur premier pas de prévenir leur avenir.
37:20 C'est-à-dire, pour vous, c'est essentiel
37:22 d'avoir cette responsabilité sociale et sociétale ?
37:25 - Disons qu'on a la chance d'être un théâtre-école,
37:28 comme il y a des bateaux-écoles.
37:29 C'est-à-dire qu'on apprend par la pratique.
37:31 On apprend tout de suite en travaillant
37:32 et on apprend au contact des professionnels
37:34 qui, dans la maison de création,
37:36 viennent eux-mêmes créer leur propre spectacle.
37:38 Donc c'était assez logique, au fond, et assez naturel
37:40 de devenir un centre de formation d'apprentis,
37:42 de devenir vraiment un CFA
37:44 pour permettre à nos étudiants, dans leur troisième année,
37:46 d'être au travail quasiment sur la moitié,
37:49 voire les deux tiers de leur temps de formation,
37:50 d'être en travail dans des entreprises de notre secteur.
37:53 La comédie en est une, qui emploie directement ses apprentis,
37:56 mais on travaille aussi avec d'autres théâtres de la région
37:58 pour qu'ils découvrent leur métier en le pratiquant.
38:02 Au fond, un des enjeux centrales
38:03 dans la formation des comédiennes, des comédiens,
38:04 c'est la rencontre avec le public,
38:06 c'est de rencontrer les spectatrices, les spectateurs.
38:09 C'est pour ça que c'est important qu'ils soient au travail
38:11 et pas simplement en train de faire des ateliers,
38:12 qu'ils soient déjà au rencontre des publics.
38:14 Et puis d'apprendre aussi,
38:15 ce qu'on essaye vraiment de leur apprendre,
38:17 la transmission de leur art,
38:18 ça c'est une chose à laquelle on croit profondément,
38:20 c'est-à-dire de les initier dès l'école,
38:22 au fait de faire partager leur art,
38:24 et notamment avec des jeunes gens.
38:25 Quand on fait ces programmes d'initiation,
38:27 de diffusion large dans le secteur scolaire,
38:29 évidemment on les accompagne de pratiques d'ateliers
38:32 et de découvertes de la pratique vivante du théâtre
38:34 par les jeunes spectatrices, spectateurs
38:36 qu'on a la chance de rencontrer.
38:38 - Alors on le comprend bien à travers vos propos,
38:40 vous êtes vraiment sensible,
38:41 mais très sincèrement sensible à la jeunesse.
38:45 Et vous prônez, vous défendez une éducation,
38:48 non pas une éducation à l'art,
38:50 mais une éducation par l'art,
38:52 qui permettrait d'aboutir à un grand pacte solidaire.
38:56 Alors, dans ces temps, l'actualité le prouve,
38:59 qui sont à la fois chahutés,
39:00 mais qui sont aussi pauvres en imaginaire,
39:03 votre propos, j'allais dire, il est rassurant,
39:05 et il est encourageant.
39:06 Mais est-ce que c'est Benoît Lambert tout seul
39:08 qui va faire ça ? Qui doit s'en mêler ?
39:10 Est-ce que c'est l'État ? Est-ce que c'est l'entreprise ?
39:12 Est-ce que c'est le citoyen ?
39:13 Qui doit s'atteler à tout ça ?
39:15 - Alors, l'État, les partenaires publics,
39:17 les collectivités, la ville de Saint-Étienne,
39:19 enfin, nos financeurs s'en mêlent,
39:21 puisque, au fond, le programme qu'on développe,
39:22 il est soutenu par ses partenaires publics.
39:24 Mais moi, je pense profondément,
39:26 alors ça peut paraître un peu dérisoire
39:28 de proposer le théâtre comme solution
39:29 aux problèmes que nous rencontrons,
39:30 mais je pense en réalité que c'est une solution
39:32 plus intéressante et plus riche qu'il n'y paraît,
39:34 parce qu'au fond, qu'est-ce qu'on apprend
39:35 quand on pratique le théâtre ?
39:36 On l'écoute, l'art du collectif,
39:40 le développement des imaginaires,
39:42 l'attention aux autres.
39:43 Je pense que toutes ces compétences, au fond,
39:46 toutes ces valeurs et toutes ces compétences,
39:47 elles intéressent pas seulement le champ de l'art,
39:49 elles intéressent éminemment le champ de l'éducation,
39:50 mais je pense qu'elles intéressent aussi
39:51 le monde du travail, le monde de l'entreprise.
39:53 Et quand on parle avec des entrepreneurs aujourd'hui,
39:55 on les voit, par exemple, se plaindre de la difficulté
39:57 de fabriquer du collectif, de développer les imaginaires,
40:01 l'initiative, l'écoute, l'attention aux autres.
40:03 Tout ça, ça s'apprend dans le travail théâtral.
40:06 Oui, moi, je suis un militant du développement
40:08 de la pratique théâtrale large pour la jeunesse,
40:11 mais pas seulement, on pourrait dire tout au long de la vie.
40:13 Et dans une maison qui est à la fois
40:14 une maison de création et un centre de formation,
40:16 c'est bien l'ambition qu'on essaie de porter.
40:17 Ça demande de faire des rencontres.
40:18 Parfait.
40:19 Et c'est à ça qu'on travaille aujourd'hui.
40:21 Merci Benoît.
40:21 Merci, merci Monsieur Lambert de votre présence ici
40:24 et merci pour cette belle chronique, Monsieur Lideau.
40:28 Bertrand Magnin, vous êtes président du directoire
40:37 de la Caisse d'Épargne Loire-Draux-Mardèche.
40:38 On est très content de vous accueillir ici.
40:40 On vous avait déjà accueilli il y a quelques temps, n'est-ce pas,
40:42 Sylvain Gier ?
40:43 Eh oui, mon cher Bertrand, vous avez accueilli en juin dernier.
40:47 Alors, on avait fait un état des lieux
40:48 de la situation économique de notre département.
40:51 On a envie de vous poser cette question.
40:52 On en est où aujourd'hui ?
40:53 Finalement, quelques mois après, les choses ont évolué.
40:58 Alors, on a un environnement qui reste un environnement,
41:00 on en parlait chez AUT, économiquement.
41:02 On le voit à plusieurs dimensions.
41:04 On a un point de vue géopolitique.
41:06 Depuis notre dernière intervention,
41:07 on a effectivement des conflits qui sont intervenus
41:10 et qui ont forcément un impact d'un point de vue économique.
41:14 Si l'on recentre sur notre dimension plutôt nationale,
41:18 on a les mêmes sujets qu'au mois de mai-juin
41:21 au niveau des ménages, sur le pouvoir d'achat,
41:23 au niveau des entreprises aussi, sur les sujets de trésorerie,
41:27 sur les sujets de carnet de commandes
41:29 et puis sur les sujets de morale des entreprises
41:32 qui sont effectivement un peu en retrait.
41:34 Donc, ça, c'est le verre à moitié plein.
41:36 Mais vous savez, déjà la dernière fois,
41:37 je vous avais dit que j'aimais voir le verre à moitié vide.
41:39 Et si on se projette sur la fin d'année et plutôt sur 2024,
41:43 on a quand même des éléments assez rassurants.
41:45 Le premier, c'est que finalement,
41:47 on aura une croissance économique en France en 2023.
41:50 Beaucoup avaient dit "on n'aura pas de croissance en 2023,
41:53 on va finir à 1%", mais quand même,
41:56 on devra avoir en 2024.
41:57 On a effectivement une inflation qui est en train de baisser
42:00 assez rapidement.
42:01 On a eu les chiffres aujourd'hui à fin octobre au niveau européen,
42:04 2,9% d'inflation.
42:05 On était à plus de 10% il y a un an, donc ça baisse fort.
42:08 La BCE, on l'espère, on croise les doigts,
42:11 sauf CHOP majeur, a enfin décidé d'arrêter la hausse des taux.
42:14 Ça aussi, c'est une bonne nouvelle.
42:16 On va y revenir plus tard.
42:17 Voilà, quand on regarde aussi les ménages,
42:19 même si le pouvoir d'achat est là,
42:20 on a un taux d'épargne qui reste important,
42:22 même si on peut discuter sur son inégalité en termes de répartition.
42:25 Et puis, on a un marché du travail qui est un marché du travail florissant.
42:29 On n'a jamais eu un aussi bon taux d'emploi en France depuis 1975.
42:33 On en a parlé depuis le début de cette émission.
42:35 On a des leviers autour de la création d'entreprises,
42:37 autour de l'apprentissage, autour de la réindustrialisation,
42:40 qui font que même avec 1% de croissance,
42:41 la France a créé 100 000 emplois cette année.
42:44 Donc, comme d'habitude, le verre à moitié plein.
42:46 Les thématiques de notre émission, c'est bien, on est dedans.
42:48 J'essaie de faire le lien avec ce qu'on se dit depuis 40 minutes.
42:51 4,9% de taux de chômage dans la plaine du Forêt,
42:53 on est pratiquement considéré comme le plein emploi.
42:55 Exactement.
42:56 Un peu plus tout de même dans la ville centre.
42:59 Les inquiétudes qui concernent les particuliers,
43:00 mais aussi les chefs d'entreprise, ça concerne les taux de crédit.
43:04 Alors justement, tout le monde se pose la question,
43:06 quid de 2024 ? Est-ce qu'enfin on va pouvoir avoir une baisse ?
43:09 Même si finalement, les taux de l'année dernière étaient des taux
43:11 qui étaient un petit peu fous et qui n'existeront sans doute plus jamais.
43:16 Alors, on a sur... Depuis le mois de juillet 2022,
43:19 la BCE a augmenté ses taux de directeur 10 fois.
43:22 En fait, on n'avait jamais rencontré cette situation depuis plus de 40 ans.
43:25 Donc effectivement, on a le principal taux de directeur de la BCE,
43:28 là, qui est autour de 4%.
43:29 Alors, on pense qu'on va rester à ce niveau-là,
43:31 mais vous savez qu'entre le moment où la BCE augmente les taux
43:34 et le moment où ça se répercute à l'économie réelle,
43:36 on a un petit peu de temps, on va dire en général 12-18 mois.
43:39 Donc, je n'ai pas une très bonne nouvelle, les taux vont continuer de monter.
43:43 Les taux vont continuer de monter.
43:45 Ce qu'on imagine, c'est effectivement d'avoir une remontée des taux
43:47 qui devra aller jusqu'au mois de, on va dire, au premier trimestre 2024,
43:50 avant une stabilisation et sans doute une fin d'année 2024
43:54 où les taux devraient baisser.
43:55 Les analystes de la Caisse département pense qu'effectivement,
43:57 on devrait baisser d'ici fin 2024.
43:59 Alors, quand on regarde les anticipations et les pricing du marché,
44:02 certains disent à partir du mois d'avril-mai,
44:05 mais nous, on pense que ce sera plutôt quelque chose de pérenne sur fin 2024.
44:09 Et on a effectivement un marché de l'immobilier aujourd'hui
44:10 qui est complètement bloqué.
44:13 Au niveau de la SELDA, pour vous donner quelques chiffres,
44:15 c'est à peu près -25 à -30 % de production de crédit,
44:19 là, depuis le début de l'année,
44:20 mais sur un marché qui fait -40, -50, mais sur les dernières semaines,
44:24 on va dire depuis l'été, on est plutôt à -60.
44:26 Donc, un marché qui est complètement grippé avec des acteurs autour du BTP,
44:30 de la construction des agences immobilières,
44:32 voilà, un environnement complexe.
44:34 Donc, effectivement, c'est quelque chose qui devrait rester un petit peu compliqué,
44:38 mais qui va se libérer sur la deuxième partie de l'année 2024, normalement.
44:42 Alors, en termes d'entreprises, les trésoreries,
44:44 c'est quelque chose qui est très important.
44:47 On en est où de la trésorerie des entreprises dans la Loire ?
44:50 Est-ce que les entreprises ont une tension à ce niveau-là ?
44:53 Alors, on a une tension, je vous le disais,
44:55 l'environnement étant chahuté, forcément, il y a des tensions.
44:58 On a notamment sur les entreprises qui étaient des entreprises
45:00 chargées en termes de dettes post-Covid, on pense notamment à tous les GGE,
45:04 voilà, des entreprises qui aujourd'hui sont dans des situations
45:06 qui peuvent être difficiles.
45:08 On a d'ailleurs des niveaux de défaillance qui augmentent assez fortement.
45:12 On est à plus de 50 % en termes de défaillance
45:14 par rapport à la même période de l'année dernière.
45:16 On retrouve les niveaux de défaillance d'avant 2019, d'avant Covid.
45:20 Quand on regarde les chiffres nationaux qui viennent d'être publiés,
45:22 52 000 défaillances sur 12 mois glissants.
45:25 Alors, ça nous situe à peu près au niveau de 2019,
45:27 sachant qu'il faut avoir en tête que sur la décennie qui précédait le Covid,
45:32 on était autour de 59-60 000.
45:33 Donc, on revient à des chiffres à peu près normaux.
45:35 Mais ce que j'aimerais mettre en valeur, c'est surtout la création d'entreprises,
45:39 parce que sur les dix dernières années,
45:41 on a augmenté de plus de 50 % les créations d'entreprises.
45:44 Donc, mécaniquement, quand on crée beaucoup d'entreprises,
45:46 on n'a plus d'un million de créations.
45:47 Quand on retrouve un niveau de 50 000 défaillance,
45:50 ben voilà, on reste sur des niveaux qui sont somme toute raisonnables.
45:53 Ce qui nous semble un peu plus délicat, c'est qu'on a plutôt...
45:56 Un petit bémol, si je peux me permettre, c'est par rapport à la création,
45:59 c'est qu'on a eu énormément de créations dans les startups,
46:02 et que les startups aujourd'hui sont vraiment soumises
46:04 à ces problématiques de défaillance d'entreprise.
46:06 On n'a pas encore assez de recul pour savoir où ça va nous amener tout ça.
46:10 On a une structure de création qui, effectivement, a beaucoup bougé
46:12 avec le sujet de l'auto-entrepreneuriat,
46:13 et puis, effectivement, sur le sujet des startups.
46:15 En tout cas, voilà, toujours des éléments plutôt positifs de ce que tu as là.
46:19 Plutôt positifs, mais si j'ai bien compris, fin de l'année 2024,
46:23 ça devrait s'éclaircir, ça devrait aller un peu mieux.
46:26 Mais en attendant, c'est quoi les enjeux pour 2024, en fait ?
46:30 2024, on va dire une année qui aura de la croissance économique,
46:33 une année qui verra l'inflation encore baisser.
46:35 Donc ça, c'est des éléments qui sont des éléments positifs
46:37 et qui permettent de se projeter.
46:39 Et c'est tant mieux parce que des enjeux, on en a.
46:42 Alors, on en a parlé ici.
46:44 Premier enjeu, c'est l'accompagnement du digital.
46:46 Je vois monsieur derrière. Bravo.
46:47 On a plein de sujets devant nous sur la data, sur la sécurité,
46:50 sur l'IA, sur les plateformes.
46:53 Donc ça, c'est un premier sujet.
46:54 Le deuxième, autour de l'accompagnement de l'environnement
46:57 et des transitions environnementales.
46:59 On a toute une bascule à faire.
47:00 On a six ans pour basculer et pour lutter contre le réchauffement climatique
47:04 en allant chercher des renouvellements,
47:06 de l'électricité plus verte, plus durable.
47:09 Et puis, le dernier élément, c'est une approche sociétale.
47:11 On a parlé de RSE.
47:13 Voilà, c'est devant nous, tous ces sujets.
47:15 Et il va nous falloir beaucoup de financements pour les accompagner.
47:19 Donc 2024 sera cette année-là.
47:21 Et puis, pour finir sur un clin d'œil, dire que 2024 sera aussi une année olympique.
47:26 Parce que la Caisse des parts, c'est le premier partenaire premium
47:28 des Jeux olympiques.
47:29 Donc on espère pour tous les Ligériens et tous les chefs d'entreprise
47:32 que ce sera aussi économiquement une très belle année.
47:34 Il faut être agile, il faut faire le dos rond pendant cette période.
47:37 Et puis, il ne faut pas hésiter d'aller voir son banquier pour anticiper les choses,
47:40 pour discuter avec lui, pour être conseillé.
47:43 Je pense que ça, c'est important.
47:43 Merci beaucoup de votre présence.
47:45 Merci pour votre éclairage.
47:46 Chaque fois, c'est très bien.
47:47 On va parler du journal des entreprises.
47:50 Mon cher Gilles.
47:51 Oui Rémi, un petit mot sur le numéro de novembre du journal des entreprises
47:55 Auvergne-Rhône-Alpes.
47:56 Alors, on a parlé de réindustrialisation.
47:58 Là, on parle dans ce numéro de relocalisation de la filière médicaments
48:01 en Auvergne-Rhône-Alpes.
48:02 Et puis, bien entendu, tout un tas d'informations sur les entreprises
48:05 du département de la Loire à retrouver en format papier
48:08 ou sur le www.lejournaldesentreprises.com
48:11 Voilà, je voulais saluer l'école de la deuxième chance qui était parmi nous.
48:15 Je vais vous demander de vous applaudir.
48:16 Merci beaucoup.
48:17 Merci à tous.
48:18 Très bonne émission.
48:19 Merci beaucoup.
48:20 Merci à tous.
48:21 Merci à vous.
48:22 Merci à vous.
48:23 Merci à vous.
48:24 Merci à vous.
48:24 Merci à vous.
48:25 Merci à vous.
48:26 Merci à vous.
48:27 Merci à vous.
48:28 Merci à vous.
48:29 Merci à vous.
48:30 Merci à vous.
48:31 Merci à vous.
48:32 Merci à vous.
48:32 Merci à vous.
48:33 Merci à vous.
48:34 Merci à vous.
48:35 Merci à vous.
48:35 [Générique de fin]
48:37 [SILENCE]

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