Dans ce nouveau numéro de Loire Eco !
Le fabricant d'outillage à main Mob Mondelin, rebaptisé récemment Novalia, vient de reprendre le spécialiste allemand de la massette à embout et rapatrie sa production sur son site du Chambon-Feugerolles.
Ça court à flot dans le Forez avec le marathon de la bière. Nicolas Falatik, l'un des organisateurs, est l'invité de notre Face à Face.
Le laser le plus rapide du monde est ligérien ! Il est l'œuvre de la société d'Andrézieux-Bouthéon Qiova qui passe à l'échelle à l'industrielle et embauche dans la Loire.
Liquidée, délivrée… L'entreprise stéphanoise Morassutti est sauvée par ses salariés qui ont décidé de monter en cagnotte pour relancer l'activité en scop.
Démarche inédite en France, le Collectif économique de la Loire ambitionne de porter des projets économiques, essentiels pour le territoire, devant les pouvoirs publics, en parlant d'une seule et même voix. Son coprésident Raymond Vial nous explique de quoi il retourne dans le Coin du Ring.
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco qui nous permettra de faire un tour d'horizon de l'actualité ligérienne.
Le fabricant d'outillage à main Mob Mondelin, rebaptisé récemment Novalia, vient de reprendre le spécialiste allemand de la massette à embout et rapatrie sa production sur son site du Chambon-Feugerolles.
Ça court à flot dans le Forez avec le marathon de la bière. Nicolas Falatik, l'un des organisateurs, est l'invité de notre Face à Face.
Le laser le plus rapide du monde est ligérien ! Il est l'œuvre de la société d'Andrézieux-Bouthéon Qiova qui passe à l'échelle à l'industrielle et embauche dans la Loire.
Liquidée, délivrée… L'entreprise stéphanoise Morassutti est sauvée par ses salariés qui ont décidé de monter en cagnotte pour relancer l'activité en scop.
Démarche inédite en France, le Collectif économique de la Loire ambitionne de porter des projets économiques, essentiels pour le territoire, devant les pouvoirs publics, en parlant d'une seule et même voix. Son coprésident Raymond Vial nous explique de quoi il retourne dans le Coin du Ring.
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco qui nous permettra de faire un tour d'horizon de l'actualité ligérienne.
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TVTranscription
00:00 Bienvenue dans ce nouvel épisode de Loire & Co.
00:08 Nous sommes ravis de vous retrouver pour explorer une fois de plus le dynamique économique de notre magnifique département.
00:13 Dans cette émission, nous plongerons au cœur de la diversité économique qui caractérise notre territoire.
00:18 Nous mettrons en lumière le dynamisme de notre industrie, des concepts novateurs, des conseils d'avocats,
00:23 ainsi que l'interception entre l'économie et le sport.
00:26 Nous découvrirons également le leader national dans son domaine, comme à l'accoutumée.
00:30 Nous nous emmènerons à la découverte d'un véritable voyage au cœur d'une économie locale dynamique, riche de promesses.
00:36 Nous sommes honorés de mettre en lumière les fabricants de la Loire,
00:39 qui illustrent la richesse de notre territoire et l'engagement de ses acteurs économiques.
00:43 La Loire qui innove, qui entreprend, qui produit ? C'est tout de suite dans Loire & Co.
00:46 [Musique]
01:01 Bonjour à tous et très content de vous retrouver sur le plateau.
01:05 Gilles Cauella, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
01:07 Eh bien Rémi, je vous amène dans l'univers de la forge.
01:09 On va parler du fabricant d'outillages à main Mob Mondelin, qui a été rebaptisé récemment Novalia.
01:15 Nous verrons notamment comment cette entreprise a étoffé ses savoir-faire avec une acquisition en Allemagne.
01:22 Parfait. Sylvain Ogier ?
01:24 Salut Rémi, salut à tous les Ligériens.
01:26 Eh bien comme à l'habitude, ce sera une étape du quiz éco-ligérien pour le gagner des trophées Je suis art.
01:31 Mais je vais recevoir aujourd'hui dans le fauteuil rouge face à face,
01:34 eh bien un des co-organisateurs du marathon de la bière.
01:37 Et du salon Made in Loire surtout.
01:39 Et surtout du salon Made in Loire, puisque c'est l'aspect économique qui va nous intéresser particulièrement dans cette émission.
01:44 Parfait. Merci beaucoup. Laetitia Le Maneur ?
01:45 Eh bien aujourd'hui, moi, je vous amène dans l'univers de la technologie laser avec la société Kiova.
01:51 Kiova, donc André Zue Boutéon, qui a développé le laser le plus rapide au monde.
01:56 Parfait. C'est un hâte de savoir.
01:59 Bonjour, monsieur. Très content de vous accueillir.
02:02 Thibault, vous êtes donc le dirigeant de l'entreprise Novalia.
02:08 Tout à fait. Et de sa marque phare pour la région Mob.
02:11 Eh bien, c'est parfait. En tout cas, nous recevrons également Nathalie Meilhan-Planche,
02:16 qui est membre du barreau de Saint-Etienne. Voilà, l'émission est partie.
02:21 Allez, effectivement, c'est parti pour cette nouvelle émission Loire Éco,
02:30 en commençant par le traditionnel quiz économique ligérien.
02:33 Je rappelle à nos amis téléspectateurs le principe du quiz éco-ligérien,
02:37 redécouvrir ou découvrir l'actualité économique ligérienne tout en s'amusant.
02:41 Je vais poser des questions à nos amis chroniqueurs et invités en espérant qu'ils aient des bonnes réponses.
02:46 Eh bien, Caïuela Pupier, s'il vous plaît, en test les buzzers, contre l'équipe.
02:52 Laetitia Lemanneur et notre invité Thibault. C'est parti pour la première question.
02:56 Écoutez bien. Direction Saint-Etienne et le quartier du Technopole.
03:00 Ah, je crois qu'on oublie ma petite musique. Direction Saint-Etienne et le quartier du Technopole,
03:05 voire même du Zénith. Nous cherchons le nom de cette entreprise.
03:09 Actuellement, 3,6 millions de chiffres d'affaires, 4 millions en 2024, 5 millions en 2025.
03:16 Des clients essentiellement locaux, mais l'objectif est l'ouverture vers des clients régionaux.
03:20 On est dans le domaine du bâtiment. Très grosse activité pendant le Covid.
03:24 Une entreprise qui transforme plus de 100 tonnes d'acier chaque année.
03:29 Une nouvelle zone de stockage en 2023, une nouvelle machine à découper laser
03:33 et le recrutement d'une dizaine de personnes supplémentaires. Rémi Pupier.
03:37 Non, j'ai pas d'idée. J'allais dire bâtiment à lue, mais non, c'est pas ça.
03:39 Non, on est dans le domaine du bâtiment et notamment un outil qui est très important
03:44 pour les gens qui travaillent en façade. Quelle entreprise ?
03:48 Ah si, ABC Minet. Alors, c'est pas ABC Minet justement.
03:52 Des échauffeurs d'échafaudage, oui, c'est ça.
03:53 Voilà, ce sont des échauffeurs d'échafaudage, mais c'est pas ABC Minet.
03:55 Échafaudage stéphanois. Voilà, bonne réponse de Rémi Pupier.
03:59 C'est effectivement l'entreprise de Nathalie et Michael Veyraud qui s'appelle les échafaudages stéphanois.
04:06 1-0. Je demande à la régie de bien penser à mettre ma petite musique.
04:09 Elle y est, elle y est.
04:10 Elle y est, ah je l'entends pas, on n'a pas beaucoup de retours en plateau.
04:13 Voilà, donc première réponse et bonne réponse de Rémi Pupier.
04:16 Seconde question. Connaissez-vous la rue Georges Tessier à Saint-Etienne ?
04:21 Oui.
04:22 Eh bien, nous allons parler du numéro 3 de la rue.
04:24 En effet, une nouvelle boutique spécialisée débarque à Saint-Etienne,
04:28 mais spécialisée en quoi ?
04:30 200 m² réservés aux Ligériens passionnés, plus de 130 000 euros d'investissement.
04:35 On va pouvoir y retrouver des livres, des vêtements,
04:38 des objets de collection et de sorcellerie,
04:41 des activités pour les anniversaires, un salon de thé.
04:44 Boutique Harry Potter.
04:46 Bonne réponse de Gilles Cayuela.
04:48 C'est donc une boutique spécialisée Harry Potter,
04:51 qui sera donc réservée aux Potterheads, c'est les passionnés d'Harry Potter,
04:54 et Dieu sait qu'ils sont nombreux.
04:56 Et cette boutique va s'appeler Délice et Sortilège.
04:59 On pourra même faire des anniversaires, prendre un thé, lire un livre
05:02 ou acheter un déguisement.
05:04 C'est la boutique Harry Potter.
05:05 2-0 pour Cayuela Pupier.
05:08 Troisième question.
05:10 Ça bouge dans la Loire et on se prend à rêver.
05:13 Nous parlons de sport et d'investissement, mais qui a investi ?
05:17 1,2 million d'euros viennent d'être investis pour prendre 80 % de contrôle d'un club.
05:23 Alors, il ne faut pas dire mais oui, il faut buzzer, Etienne Banner.
05:27 Alors, qui avait investi ?
05:30 Eh bien, c'est du coup pour le club de basket à Saint-Chamond.
05:34 Et ça y est, j'ai perdu le nom.
05:35 C'est pour ça que j'ai pas buzzé.
05:36 David Despinasse.
05:39 Voilà, effectivement, on parle du club de Saint-Chamond Basket,
05:43 dont l'entreprise Despinasse a repris les rênes, 80 % du capital.
05:48 C'est une fusion entre le club d'André Dieu et de Saint-Chamond
05:50 pour devenir le SCABB, le Saint-Chamond André Dieu Boutéon Basket.
05:56 L'objectif, c'est de monter rapidement en proie, qui est le plus haut niveau national.
06:00 Et donc, le budget va permettre d'être augmenté à 4 millions d'euros dès l'année prochaine.
06:05 C'est donc l'entreprise Despinasse éponyme et donc David Despinasse
06:09 qui prend le contrôle du club Saint-Chamond André Dieu Boutéon Basket.
06:13 Parfait. Alors, vous avez vu le beau geste, vous avez pas buzzé, Laetitia.
06:18 Mais oui !
06:20 Parce qu'elle n'ose pas me couper, mais faut pas hésiter à me couper.
06:24 En basket, on aurait appelé ça une passe laser.
06:27 Justement, c'est en lien avec la petite couronne.
06:29 Écoutez bien, ça fait donc 2-1 et on va tout miser sur la dernière question.
06:32 C'est-à-dire que celui qui répond juste remporte le trophée.
06:35 Loireco42, je suis là.
06:37 Quatrième et dernière question, qui suis-je ?
06:39 J'ai 70 ans, j'ai 150 salariés, je suis installé sur plus de 13 000 m²,
06:46 je viens de m'agrandir de plus de 1000 m pour abriter mon nouveau bureau d'études de Montsiege.
06:52 30 millions d'euros de chiffre d'affaires, je suis basé sur 5 aiglemiers et champs bœufs,
06:57 je fabrique des ressorts, des feuillards, des pièces métalliques
07:02 et j'ai pour objectif l'acquisition d'une nouvelle entreprise en 2024.
07:06 Qui a buzzé ? J'ai pas vu.
07:07 Ah bah attendez !
07:08 Honneur aux dames.
07:10 Honneur aux dames.
07:11 Alors, je suis pas sûre, mais je pense à Société Chaban.
07:13 Exact.
07:14 Bonne réponse de Laëtitia Le Maneur.
07:16 C'est la Société Chaban qui s'étend encore pour installer son nouveau bureau d'études
07:22 dirigé par les deux frères Chaban sur la commune de 5 aiglemiers et champs bœufs.
07:27 Bonne réponse de Laëtitia Le Maneur qui remporte donc le trophée de cette semaine.
07:34 Bravo.
07:35 Et bien voilà mon cher Émile, c'était une nouvelle étape du coup des écoligériens.
07:38 A très bientôt pour une nouvelle...
07:40 [Musique]
07:46 Gilles Cahu est là.
07:47 Oui Rémi.
07:48 Alors, vous êtes prêt ? Vous avez mis les lunettes ?
07:51 Eh bah oui, les années passent.
07:54 Donc on part à la découverte de l'entreprise Novalia qui est située sur quelle commune ?
08:00 Alors le siège est au Champbon-Feugerolles, le siège historique de la société Mob.
08:05 Et effectivement nous allons parler de cette société.
08:08 Mob.
08:09 Voilà.
08:10 Qui poursuit sa croissance 5 ans après avoir racheté la marque et les actifs de la société Savoyard de Leborgne.
08:17 Donc le fabricant d'outils à jamais Mob Mondelin, rebaptisé dernièrement Novalia,
08:21 vient de finaliser une nouvelle opération de croissance externe, cette fois-ci à l'international,
08:25 avec la reprise du spécialiste allemand des massettes à embouts, Albach Eckeplin.
08:30 On essaye d'y mettre l'effort.
08:31 Bravo, il y avait de l'absent.
08:32 Alors avant d'interroger Thibaut Moulin, le PDG de Novalia,
08:36 sur les tenants et aboutissants de cette nouvelle acquisition,
08:40 je vous propose qu'on regarde un petit sujet rapide pour voir un petit peu ce que fait Mob Mondelin.
08:44 Bonjour, bienvenue chez Mob.
08:56 Nous sommes ici près de Saint-Etienne, sur l'usine historique de la marque.
09:05 Mob, c'est un fabricant français d'outils à jamais,
09:07 qui est centenaire parce qu'elle a été fondée par mon arrière-grand-père en 1920,
09:11 et qui est familiale encore aujourd'hui.
09:13 Depuis maintenant plusieurs décennies, on est les leaders français et même européens.
09:18 On maintient à jour toujours notre processus industriel,
09:21 tout en investissant énormément dans les hommes,
09:24 parce que la forge, c'est un métier ancestral,
09:26 et ça repose sur la qualité de nos forgerons.
09:28 Donc ça fait partie des trésors de la société qu'on veut préserver.
09:32 C'est ce que nous allons découvrir maintenant.
09:34 [Musique]
09:43 Alors, leader français et européen de la martellerie,
09:48 un savoir-faire centenaire.
09:50 Expliquez-nous pourquoi cette acquisition en Allemagne ?
09:54 Qu'est-ce qui a motivé cette nouvelle opération de croissance externe ?
09:58 Trois choses essentiellement.
10:00 La première, acquérir un nouveau savoir-faire.
10:03 On est des forgerons historiquement, c'est-à-dire qu'on forge l'acier.
10:06 Ça n'a pas beaucoup changé comme process depuis cette automatique d'Obelix.
10:10 On prend de l'acier, on le chauffe pour pouvoir taper dessus.
10:14 Ça peut lui donner une forme, on le rechauffe pour le tremper d'un coup,
10:17 et ça lui donne sa dureté.
10:19 Une macette à embout, c'est complètement différent.
10:22 C'est un produit qui n'est pas forgé.
10:23 Là, c'est ce qu'on voit, une partie, l'embout.
10:26 Ce produit-là, c'est un hybride, un produit forgé,
10:30 et une macette à embout qui est...
10:32 Là, vous avez un des deux embouts.
10:34 C'est le savoir-faire que vous avez acquis, c'est l'embout.
10:36 Donc, on a fait l'acquisition d'un nouveau savoir-faire,
10:40 premièrement.
10:41 Deuxièmement, on se renforce à l'international,
10:45 parce que cette boîte allemande vendait quasiment exclusivement en Allemagne.
10:48 Ça vous rapporte quoi en termes de business en plus ?
10:51 C'est pas énorme, mais ça nous rapportera un ou deux millions d'euros
10:53 de chiffre d'affaires en plus, à l'exportation.
10:55 Exclusivement.
10:57 Et puis, on se donne la possibilité de conquérir des nouvelles parts de marché,
11:02 parce qu'on a une plus grosse force de frappe commerciale
11:05 que ne l'avait cette société allemande,
11:06 notamment en France, évidemment, mais ailleurs en Europe.
11:08 D'accord. Vous rapatriez la production allemande...
11:10 C'est fait.
11:11 C'est fait.
11:12 À l'heure qu'il est, c'est fait.
11:13 On a, depuis le 1er avril, déménagé toutes les machines,
11:17 depuis la région de Wuppertal, en Allemagne, au Chambon-Fougereul.
11:21 Des emplois en plus, forcément, pour alimenter un petit peu ?
11:23 Oui, quatre emplois en plus, pour alimenter cette ligne d'activité.
11:27 Vous avez assez de surface pour vous développer,
11:29 pour rapatrier l'activité ici ?
11:31 Oui, c'est l'avantage d'être une entreprise centenaire de la vallée de Londène,
11:34 c'est qu'on a un taidement qui est relativement important,
11:37 et donc on a pu s'installer sans problème.
11:39 Vous avez parlé de nouveaux marchés, conquêtes de nouveaux marchés.
11:42 Vous avez déjà eu une idée des marchés que cette acquisition
11:46 va vous permettre d'aller cibler, en France, à l'international ?
11:49 Expliquez-nous un peu.
11:50 Nous, on a une ambition européenne.
11:52 On vise pas plus loin, mais pas moins que l'Europe.
11:56 Donc l'Europe, c'est déjà un marché dans nos métiers assez atomisé,
12:00 parce que l'outillage à main, c'est quelque chose d'assez local,
12:03 dans sa forme, dans ses usages.
12:05 Les Allemands utilisent des formes de marteau
12:07 qui ne sont pas celles des Français, qui ne sont pas celles des Espagnols,
12:09 pas celles des Anglais.
12:10 Ça sert à chaque fois la même chose, mais ça ne se ressemble pas du tout.
12:13 Donc c'est déjà une assez grande complexité d'être un leader européen,
12:18 et donc on va viser d'autres marchés européens que l'Allemagne,
12:22 où on vient d'acquérir la place de l'Eusida.
12:24 Parce que l'entreprise en question était distribuée uniquement sur l'Allemagne.
12:28 Exactement. Elle était d'origine Allemagne, fabriquée en Allemagne,
12:30 et ne vendait quasiment qu'en Allemagne.
12:32 Donc là, vous rapatriez le savoir-faire,
12:33 et vous allez développer un petit peu la force de frappe commerciale
12:36 pour essayer d'aller cibler les pays européens.
12:39 Plutôt limitrof ou dans un premier temps ?
12:41 Toute l'Europe.
12:42 On a des filiales commerciales en Espagne, au Benelux, en Roumanie,
12:46 en Bulgarie, etc. Donc on essaiera de démarcher les différents...
12:49 Rappel aujourd'hui, Novalia, c'est combien de salariés au total ?
12:53 Combien de chiffres d'affaires ?
12:55 Alors le groupe Novalia, qui est réuni, en fait,
12:58 qui est une sorte de ligue de PME industrielle.
13:00 Mob Outillages, qui est la société de ma famille,
13:04 fondée par mon arrière-grand-père en 1920,
13:06 n'est que l'une de ces marques de la ligue.
13:09 Il y a Mondelin, qui est un fabricant d'outillages à main
13:11 pour le professionnel du bâtiment, qui est au nord du département,
13:14 en Bierl, près de Rouen. Le Born, je crois que vous avez cité tout à l'heure,
13:17 qui est en Savoie, qui fait de l'outillage de jardin
13:19 ou de l'outillage de construction.
13:21 Et puis des filiales étrangères qu'on a acquis au fil des années,
13:24 en Roumanie, en Usse, en Allemagne, Penninghaus, etc.
13:28 Donc l'ensemble fait, facture, 83 millions d'euros de chiffre d'affaires
13:32 pour 500 personnes.
13:34 D'accord. Très bien. C'est impeccable.
13:36 Parfait. Écoutez, merci beaucoup.
13:38 Bravo pour cette belle réussite. Bravo pour cette acquisition.
13:40 Ça fait plaisir d'avoir des entreprises qui acquièrent
13:44 non seulement du savoir-faire, mais qui rapatrient ici, dans la Loire,
13:47 la belle cité. Vraiment, c'est tout le patrimoine, en plus,
13:51 au Chambon-Feugerol. Merci.
13:53 C'est la tradition. La vallée de Londène, c'est le berceau historique
13:57 de l'outillage à main en France.
13:59 Une très bonne nouvelle pour l'emploi dans la Loire.
14:01 Merci, Monsieur Moulin, de votre présence.
14:04 [Musique]
14:11 J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui, dans le fauteuil rouge du Face à Face,
14:15 Nicolas Falatik, un sportif ligérien, mais aussi et surtout,
14:19 co-organisateur du Marathon de la Bière.
14:21 Alors, Nicolas, bonjour. Bonjour, Sylvain.
14:23 Tout d'abord, les téléspectateurs ont envie de vous connaître.
14:25 Qui êtes-vous ? D'où venez-vous, Nicolas ?
14:27 Du coup, je suis originaire de Saint-Etienne.
14:29 J'ai 35 ans et je suis sportif et coureur depuis une petite dizaine d'années.
14:34 Et oui, je me suis laissé entendre que votre passion, c'était le running.
14:37 Vous avez déjà fait pas mal de courses. Donnez-nous un petit peu votre pédigré,
14:40 là, en termes de courses.
14:41 Alors, le pédigré, c'est beaucoup de courses nature.
14:43 On a gagné plusieurs fois la Sainte-Édilon en relais.
14:46 Ah, bravo.
14:47 Et quelques participations sur de très belles courses,
14:49 comme la Diagonale des Fous à La Réunion.
14:51 On y retourne cette année, et pas que pour les vacances.
14:53 Magnifique. Un sportif aguerri et des performances exceptionnelles.
14:56 Nous sommes là aujourd'hui pour parler du Marathon de la Bière.
14:59 C'est la seconde édition.
15:00 Alors, expliquez-nous, c'est quoi le concept du Marathon de la Bière ?
15:03 Alors, un Marathon de la Bière, c'est…
15:05 Donc, il y a trois formats de course, 10, 20 et 42.
15:08 Et l'idée, c'est qu'en plus des ravitaillements classiques,
15:11 il y a aussi des ravitaillements où on puisse déguster, en fait,
15:14 des bières locales produites dans le département.
15:16 Et ce qui est aussi très bien, c'est qu'on vient déguiser à l'événement.
15:19 Donc, on vient avant tout pour rigoler.
15:22 Donc, c'est un concept à la fois sportif et festif.
15:25 Ça va se dérouler où, ce Marathon de la Bière ?
15:27 Ça se déroule à Montbrison, donc au cœur du forêt.
15:31 Avec plein de villages de caractère et un territoire qui est vraiment très joli,
15:35 avec de belles pépites à faire découvrir.
15:38 Excellent. C'est pour noter que c'est le seul Marathon officiel de notre département.
15:42 Oui, c'est ça. Alors, dans le 42, il n'y avait pas de Marathon.
15:46 Donc, c'est vrai qu'il y avait un gros trou dans la raquette.
15:49 Donc, on a recréé cet événement, cette distance.
15:51 Et cette année, on est support des championnats de la Loire de Marathon.
15:54 Donc, on est aussi fiers d'accueillir ce championnat.
15:57 Vous êtes quatre co-organisateurs, c'est ça ?
15:59 C'est ça. On a un petit noyau dur.
16:01 Et pourquoi cette idée ? Comment est venue cette idée ?
16:04 Comme je le disais, depuis une dizaine d'années, on participe à beaucoup d'événements.
16:08 On bourlingue beaucoup et on s'est dit, finalement, pourquoi pas créer quelque chose à notre image.
16:12 Et puis, nous, on est quand même une équipe où on est très chauvin.
16:15 Et on s'est dit, il faut absolument qu'on fasse travailler notre territoire
16:18 et faire des choses qu'on aime, comme nous.
16:21 Et c'est pour ça qu'on s'est lancé là-dedans et on y a mis toutes nos tripes.
16:25 Alors, vous savez qu'on est dans Loire ECO, donc on va parler de chiffres, de l'émission économique.
16:29 Écoutez bien ces chiffres, c'est impressionnant.
16:31 2024, c'est déjà un franc succès.
16:33 4 000 coureurs inscrits, 1 500 randonneurs,
16:37 40 exposants sur le salon Made in Loire, dont on va reparler,
16:41 80 départements représentés, plus de 5 pays,
16:44 20 000 spectateurs attendus, 14 brasseries partenaires,
16:48 300 m² de tapis vert et plus de 400 bénévoles.
16:51 Waouh ! Énorme !
16:53 Ça donne le tournis. En deux ans, quand on a dessiné ça sur un coin de table,
16:57 un soir de septembre 2022, je ne sais pas si on s'attendait vraiment à ça.
17:00 Et puis surtout à le voir, parce que derrière les chiffres,
17:02 il y a autant d'histoires, il y a autant d'émotions.
17:04 Donc c'est un beau chemin parcouru.
17:07 En termes d'économie, 4 000 coureurs inscrits, il y a 1 300 unités disponibles dans la Loire.
17:11 4 000 coureurs, ça veut dire que tout est plein ?
17:13 Statistiquement, tout est plein.
17:15 De toute façon, le département possède 1 300 unités.
17:18 Il y a forcément un moment où c'est très attractif.
17:21 On fait travailler les campings, on fait travailler,
17:24 quelles que soient les structures et leur taille, beaucoup de gens.
17:26 On est fiers d'apporter un bel attrait économique pour le territoire.
17:30 Évidemment, des brasseries partenaires qui sont des brasseries ligériennes pour la plupart ?
17:33 Oui, la quasi-totalité sont ligériennes. Il y en a 12 sur les 15.
17:37 L'idée, c'était de faire travailler aussi toute taille de brasserie.
17:40 On a des très "grosses" brasseries, puis aussi des micro-brasseries,
17:44 qu'on appellera plus des "rookies", à qui on veut aussi donner leur chance
17:47 et de la visibilité au même titre que d'autres partenaires.
17:50 Donc un tremplin aussi pour les brasseurs ligériens qui ont envie de se faire connaître,
17:53 de la même manière que le fameux salon Médine Noire.
17:56 C'est quoi ce salon Médine Noire ?
17:57 En fait, un événement sportif classique.
18:00 Vous allez arriver, vous allez faire votre course, et quelque part après, vous rentrez chez vous.
18:03 Nous, on s'est dit qu'il manquait quelque chose autour de ça.
18:06 Le salon du Médine Noire, c'est un peu comme une mini-foire
18:08 où avant votre course ou après votre course, vous allez découvrir les savoir-faire locaux.
18:13 Ça peut être des exposants comme BV Sport, comme Pralue,
18:17 comme nos brasseurs partenaires, comme plein de gens qui ont un vrai savoir-faire,
18:20 qui sont les locomotives économiques du département,
18:22 et on voulait vraiment les mettre en avant,
18:24 parce qu'ils ont vraiment de vrais savoir-faire et ça fait de belles choses.
18:27 Donc ça veut dire que les gens qui viennent de 80 départements vont justement pouvoir accéder
18:31 aux savoir-faires locaux, aux savoir-faires départementaux,
18:34 et on va pouvoir leur prouver justement tous nos savoir-faires.
18:37 Mais vous avez dit tout à l'heure que Pralue vendait plus de brillages,
18:40 notamment sur ce salon ce jour-là, que dans sa propre boutique.
18:42 C'est ça, la boutique de Montbrison.
18:44 Alors ils ont fait trois falschiffres sur le salon par rapport à leur boutique,
18:46 ils ont même fait descendre des pralines de Rouen pour suffisamment abonder tout le monde en brillages.
18:51 Donc c'était complètement fou de voir l'engouement.
18:54 C'est une très bonne idée de pouvoir mettre en avant tous ces savoir-faires ligériens
18:57 effectivement autour de cette course porcive.
18:59 Merci beaucoup pour ces informations.
19:01 Mon cher Nicolas, je ne sais pas si vous le savez,
19:03 mais en tout cas on finit toujours le face-à-face par un thé ou café.
19:06 Je vais vous faire deux propositions, vous allez choisir un des deux sans argumenter.
19:10 Alors, première question, organisateur ou salarié ?
19:14 Organisateur.
19:15 Transat de bronzette ou sac à dos basket ?
19:17 Sac à dos basket.
19:19 Économie ou écologie ?
19:21 Écologie.
19:23 Vélo ou course à pied ?
19:25 Oh le dilemme, course à pied.
19:28 Trail ou ultra-trail ?
19:30 Ultra-trail.
19:31 Blonde ou haït-pied ?
19:33 Haït-pied.
19:34 Toujours avec modération d'ailleurs.
19:36 Marathon ou 10 kilomètres ?
19:38 Marathon.
19:39 Petit commerce ou marketplace ?
19:42 Petit commerce.
19:43 Tl7 ou Tl7 ?
19:45 Tl7.
19:46 Chaussette booster pardon ou chaussette classique de running ?
19:49 Booster.
19:51 Presse quotidienne ou réseau social ?
19:53 Réseau social.
19:54 Montbrison ou Saint-Etienne ?
19:56 Montbrison.
19:57 Et enfin thé ou café ?
19:58 Café.
19:59 Et bien voilà mon cher Émile, j'ai eu le plaisir de recevoir aujourd'hui
20:02 dans le fauteuil rouge du face-à-face Nicolas Falatik,
20:05 un des co-organisateurs du Marathon de la Bière.
20:08 Merci.
20:09 Et nous allons avoir une rubrique en partenariat avec le barreau de Saint-Etienne
20:18 et nous avons comme invité aujourd'hui Nathalie Meillan-Planche.
20:21 Bonjour Nathalie.
20:22 Bonjour Émilie.
20:23 Vous êtes membre du Conseil de l'Ordre.
20:24 Tout à fait, depuis le 1er janvier.
20:26 Félicitations, une nouvelle élection, alors du coup avec le nouveau bâtonnier.
20:29 Avec François Paquet-Cohé, bâtonnier depuis le 1er janvier également.
20:32 Parfait.
20:33 En tout cas on est très content de vous recevoir ici.
20:35 On voulait vous parler des sessions, des transmissions des entreprises
20:39 et on avait quelques questions à vous poser justement
20:42 pour savoir quel était le rôle de l'avocat justement.
20:45 D'une part quand on est peut-être sédent,
20:48 quelles questions on pose à l'avocat ?
20:50 Pourquoi l'avocat peut conseiller ?
20:52 Alors tout d'abord l'avocat c'est un accompagnateur,
20:55 un conseiller et un rédacteur d'actes.
20:57 D'accord.
20:58 Pour le sédent, il y a un certain nombre de questions à se poser très en amont
21:02 et on en parlera un peu plus tard pour les délais.
21:04 Tout d'abord se poser la question de la restructuration de l'entreprise.
21:09 Je suis une entreprise individuelle,
21:11 est-ce que j'ai intérêt à passer en société avant de vendre
21:14 pour avoir le choix de la vente du fonds ou des titres ?
21:16 Est-ce que éventuellement je transforme ma société
21:19 pour faire bénéficier à mon acquéreur davantage fiscaux et davantage de groupes ?
21:24 D'accord.
21:25 Ou alors est-ce que je crée une holding pour filialiser mon activité
21:28 pour plus tard réinvestir le prix de vente ?
21:31 Parce que ce prix de vente je ne veux pas le toucher
21:33 mais je veux refaire de l'économie derrière.
21:35 Le deuxième pan pour anticiper,
21:38 c'est de se poser la question de l'immobilier d'entreprise.
21:40 Un certain nombre de chefs d'entreprise sont à la fois propriétaires
21:43 de l'activité économique et de l'immobilier.
21:46 Donc est-ce que je sors l'immobilier de l'entreprise ?
21:48 Est-ce qu'elle est déjà sortie ? Est-ce que je souhaite continuer à louer ?
21:52 Ou est-ce que je souhaite vendre l'immobilier ?
21:53 Autant de questions à traiter avant.
21:55 Très bien. Et ces questions, on se les pose combien de temps avant justement ?
21:58 Alors tout dépend. La transmission envisagée,
22:00 le plus long c'est si on envisage une transmission familiale
22:03 avec une donation aux enfants.
22:05 On parle d'un délai de 6 ans auparavant
22:07 pour mettre en place éventuellement des allègements fiscaux.
22:10 6 ans ? Ah oui d'accord.
22:12 Et donc là vous faites ça avec des avocats fiscalistes ?
22:14 Oui. Alors on envisage 6 ans avant pour une transmission familiale.
22:18 5 ans avant c'est bien pour une transmission à l'extérieur
22:22 pour vérifier notamment l'éligibilité au régime de faveur
22:26 au niveau de l'implication de la plus-value.
22:28 Et on a besoin aussi minimum de 3 ans
22:33 pour faire un audit des bilans précession.
22:35 C'est-à-dire avoir des jolis bilans à présenter aux repreneurs,
22:39 aux banques pour être suivis de façon sûre.
22:41 D'accord. Donc c'est tout un parcours à faire
22:45 avec peut-être les experts comptables aussi du coup.
22:47 Tout à fait. Alors on est une vraie équipe.
22:49 Il y a l'avocat en droit des affaires,
22:52 on a l'expert comptable, on a le notaire si il y a donation.
22:55 Et puis il faut bien mettre dans la boucle le banquier aussi.
22:57 Oui les banques.
22:58 Le banquier de l'entreprise est un partenaire essentiel.
23:00 D'accord. Et les mêmes questions,
23:02 quand on veut devenir acquéreur, comment ça se passe ?
23:05 Quelles questions on pose à un avocat ?
23:07 Alors l'avocat a plusieurs rôles.
23:09 Il peut aider éventuellement à orienter sur le choix de l'entreprise
23:12 en étant en relation l'acquéreur avec un intermédiaire spécialiste
23:17 de la vente d'entreprise.
23:19 Ou la transmission reprise.
23:20 Voilà parce qu'on se pose la question
23:21 quelle taille d'entreprise, quel apport j'ai, quelle activité.
23:24 Et puis surtout c'est un conseil.
23:27 Il va vérifier les clauses des actes, il va rédiger l'acte.
23:31 J'insiste sur ce fait là, c'est que l'avocat est le rédacteur spécialisé
23:36 dans les ventes d'entreprise.
23:38 On ne vend pas du papier, on vend du conseil et de l'optimisation.
23:42 Parfait. Ok.
23:43 Petite précision, vous allez nous confirmer,
23:46 mais il y a aussi quand on rachète une entreprise
23:48 et qu'on ne rachète pas tout seul,
23:50 il y a aussi toute la question des pactes d'associés,
23:52 des choses à prendre en compte qui sont importantes
23:54 parce que sinon après ça peut devenir très compliqué
23:56 dans la gestion d'une entreprise quand il y a un désaccord.
23:58 Tout à fait. Là il y a un réel conseil sur la structure
24:00 à choisir pour la reprise d'entreprise,
24:02 quelle forme de société,
24:03 et puis sur la rédaction de ce qu'on appelle de pacte d'associés
24:07 pour envisager éventuellement la future séparation
24:10 ou le développement de l'entreprise.
24:12 Et ça, ça fait partie peut-être de l'accompagnement plus général.
24:14 On le sait plus déjà que l'avocat conseille
24:16 sur la structure juridique de base, etc.
24:18 Oui c'est vrai, mais en tout cas le délai,
24:19 moi je ne savais pas qu'il fallait aussi bien anticiper,
24:22 aussi bien qu'entre les 6 et 7 ans.
24:23 5 ans c'est bien, oui, surtout pour un dirigeant partant en retraite.
24:25 Merci beaucoup Nathalie.
24:27 Merci à vous pour votre confiance.
24:28 À très vite.
24:29 À très bientôt.
24:30 Alors Laëtitia, Laëtitia LeManneur,
24:38 vous allez nous parler de l'entreprise Kiova.
24:41 Mais que fait cette entreprise ?
24:43 Avant de vous en parler en détail,
24:44 je vais surtout vous rappeler qu'à Saint-Etienne,
24:46 en fait, on a un foyer d'innovation sur la recherche laser.
24:50 Parce que ça fait partie d'un savoir-faire réellement local,
24:54 avec l'université Jean Monnet,
24:56 qui héberge des laboratoires de recherche
24:59 renommés au niveau international quand même,
25:01 dans le monde entier, sur tout ce qui est optique et laser.
25:04 Et c'est dans l'un de ces laboratoires
25:06 que la société Kiova est née.
25:08 Alors est née au départ sur ce principe un peu de start-up,
25:11 dans les laboratoires,
25:12 pour faire de la recherche surtout sur les lasers ultra rapides
25:15 et sur les lasers hautement précis.
25:17 C'est ça qui est important.
25:18 Et surtout pour aussi aller directement sur l'applicatif
25:21 pour les entreprises et pour l'industrie.
25:24 D'accord.
25:25 Et donc, moi, j'ai rencontré de la société Kiova,
25:28 Florent Thibault, qui est le président,
25:31 qui, justement, en 2021, c'est tout récent,
25:34 a fait une levée de fonds d'amorçage de 1,3 million d'euros.
25:38 C'est une start-up alors ?
25:39 Et donc, justement, pour sortir en fait de cette partie...
25:42 Du statut start-up.
25:43 Du statut start-up laboratoire et pour réellement aller
25:46 dans cette partie, on va dire, industrielle.
25:48 C'est un industriel maintenant.
25:49 Ils font du montage de solutions lasers.
25:52 En grande série.
25:53 Ils sont basés où ?
25:54 Ils sont basés maintenant à Andrézieux-Boutéon.
25:56 Donc, ils étaient à Technopole
25:58 et ils sont passés maintenant à Andrézieux-Boutéon.
26:01 Donc, voilà.
26:02 Donc, ils sortent de cette idée de laboratoire
26:04 pour aller réellement donc proposer une solution d'intégration
26:08 de marquage pour des pièces de grande série.
26:10 Je vous ai amené du coup un module
26:12 et des exemples d'application.
26:14 Donc, on peut parler réellement d'un outil du futur
26:18 vraiment par rapport à l'industrie
26:20 parce que ce laser qui propose une solution laser
26:22 qui est multifaisceau et on dit que c'est le plus rapide du monde.
26:25 Ouais, Cocorico, on aime bien crier des choses.
26:27 Le leader du monde européen.
26:30 En fait, ce qu'il faut imaginer, c'est surtout
26:32 qu'en fait, ce laser-là a permis de le faire en un seul coup
26:36 alors que les lasers traditionnels,
26:38 il faut imaginer que d'habitude, c'est un crayon
26:41 qui va faire point par point, en fait.
26:43 Et là, non, c'est vraiment un coup et le marquage est fait.
26:46 Et pour les grandes séries.
26:47 Et pour les grandes séries.
26:48 Il faut imaginer.
26:49 Alors, pour vous dire que c'est ultra vite
26:52 et surtout que c'est une vitesse époustouflante,
26:54 on va être sur justement du 10 nanosecondes par impulsion.
26:58 D'accord.
26:59 Donc, ce qui représente à peu près du 10 milliardième de seconde.
27:03 Donc, c'est quand même énorme.
27:04 Alors, le module que je vous ai amené
27:06 et qui propose donc à l'intégration
27:10 des lignes de production,
27:11 vous avez pu voir aussi sur les images.
27:13 Ce module-là, finalement, c'est par rapport
27:15 à des machines classiques et des lasers classiques.
27:17 C'est quand même un investissement de 5%.
27:19 Mais par contre, ça peut accroître la productivité de 500%.
27:23 Donc, c'est réellement intéressant comme solution.
27:25 C'est une solution qui peut être extrêmement précise,
27:29 qui est constante, qui est fiable,
27:30 qu'on peut utiliser sur plein de matériaux,
27:32 que ce soit des métaux, du plastique, du verre,
27:34 vraiment beaucoup de flexibilité.
27:35 Le textile peut-être, Léthiane ?
27:37 Le textile aussi.
27:38 En fait, c'est vraiment un peu tout à ce niveau-là,
27:41 puisque dans les applicatifs, en termes de marché,
27:44 on va pouvoir justement retrouver aussi le luxe
27:47 avec l'univers...
27:48 Je pensais à ça, justement.
27:49 Avec notamment...
27:50 L'authenticité.
27:51 L'authenticité et tout ça.
27:52 Notamment, ils ont un partenariat avec la société Nery.
27:55 Ah oui.
27:56 Je vous ai amené d'ailleurs des petites capsules,
27:58 si vous voulez voir un peu à quoi ça ressemble.
28:00 Merci.
28:01 À ce niveau-là.
28:02 Voilà, pour voir un petit peu.
28:03 Donc, ça peut être vraiment de l'ordre du micron aussi,
28:05 en termes de dimensions, jusqu'à du millimètre.
28:08 Donc, en termes d'applicatifs,
28:12 on va avoir soit du traitement de surface,
28:14 pour de la décoration aussi,
28:15 puisqu'on va pouvoir répéter, en fait, un motif et autre et tout.
28:18 On peut faire beaucoup de choses.
28:19 Mais également des traitements spécifiques
28:22 sur, justement, des micros, cartes électroniques et autres.
28:27 Mais aussi de la traçabilité.
28:29 Donc, au niveau pharmaceutique, également,
28:31 ça fait pour eux partie des gros marchés,
28:32 comme l'univers du luxe.
28:34 On parle notamment, par rapport à leurs solutions,
28:37 de passeport digital produit.
28:39 Eh bien oui, on peut tout avoir.
28:40 Et on peut tout avoir dessus.
28:41 C'est un principe de QR code,
28:43 donc on va venir scanner et on a vraiment tout.
28:45 Et c'est ça qui est intéressant,
28:46 c'est que vraiment ça apporte, en fait,
28:47 cette notion de traçabilité.
28:49 Pour l'origine, la traçabilité, tout.
28:51 Pour l'origine, pour tout, en fait.
28:52 Pour vraiment tout.
28:53 Et pour, on va dire, vraiment encore aller plus loin.
28:56 Il y a même, moi, il m'a montré des éléments
28:58 quand je y suis allée.
28:59 Il faut voir à la loupe, quoi.
29:01 Donc, ça permet aussi qu'entre la contrefaçon,
29:03 par exemple, de pouvoir aller encore un degré plus loin.
29:05 C'est plutôt écologique comme...
29:07 C'est écologique, tout simplement,
29:09 parce qu'en fait, les solutions de marquage
29:10 qu'il y avait...
29:11 Il n'y a pas d'encre, mais il n'y a pas d'encre.
29:12 Il n'y a pas d'encre, on ne fait pas de l'impression,
29:13 mais également, on n'utilise pas de produit chimique.
29:15 Solvant.
29:16 Donc, c'est ça qui est intéressant.
29:17 Donc, ni d'encre, ni solvant.
29:18 Et surtout, on gagne du temps en productivité.
29:20 On n'a pas non plus à s'intagre directement
29:22 sur une chaîne de production.
29:23 C'est rapide, oui, c'est sûr.
29:24 Et c'est rapide.
29:25 Alors, juste pour finir,
29:27 ce qu'il faut savoir, c'est que derrière le laser,
29:29 vous avez aussi un soft, en fait,
29:31 une application qui est développée, du coup,
29:33 par Kiowa, qui rassemble, en fait,
29:35 toute la partie intelligence
29:37 et qui veulent aller encore plus loin,
29:38 puisqu'ils veulent travailler avec l'intelligence artificielle
29:40 pour faire de ce marquage-là un marquage intelligent.
29:42 D'accord.
29:43 Et ils sont lauréats...
29:44 Oui, de France 2030, c'est ça ?
29:46 De France 2030.
29:47 Donc, ça fait partie des entreprises lauréates
29:49 de ce fonds d'investissement, en fait,
29:51 au niveau national.
29:52 Donc, France 2030.
29:53 Donc, c'est plutôt chouette qu'on ait des entreprises
29:55 comme ça sur notre territoire.
29:56 Et on n'en a pas assez.
29:57 Le préfet dit tout le temps,
29:58 il faut que les entreprises posent tout.
30:00 Il faut candidater.
30:01 Il faut candidater, il faut pas...
30:02 Il faut oser, justement, le faire,
30:03 surtout quand on a des solutions à nos ventes.
30:05 Alors, dernier petit message.
30:06 Donc, c'est une entreprise qui, actuellement,
30:08 recrute, comme beaucoup.
30:09 Ah, ben oui, c'est normal.
30:10 C'est bien, ça.
30:11 Parce que de 2021, où ils étaient à peu près
30:13 deux personnes, ils passent maintenant à dix personnes
30:16 et ils ont encore besoin de recruter,
30:18 notamment des techniciens, des ingénieurs,
30:20 donc, avec un peu d'expérience
30:22 sur tout ce qui est technologie laser,
30:24 ce serait le plus, quoi.
30:25 Donc, on passe le message.
30:26 Et donc, on est ravis d'avoir le laser
30:28 le plus rapide du monde sur notre territoire.
30:31 Qui au va !
30:32 Merci beaucoup, Laetitia,
30:34 pour cette rubrique très fournie.
30:36 Merci beaucoup.
30:37 Raymond Vial, vous êtes le président
30:44 de la Chambre d'Agriculture de la Loire
30:45 et également le coprésident
30:46 du Collectif Économique de la Loire.
30:48 Alors, première question,
30:49 c'est quoi ce Collectif Économique de la Loire
30:51 et comment a-t-il vu le jour ?
30:53 Bonjour.
30:54 C'est quoi le Collectif Économique
30:57 et comment il a vu le jour ?
30:59 Voilà.
31:00 Alors, je vais répondre rapidement.
31:02 Rapidement.
31:03 On est punch.
31:04 Première réponse.
31:06 Un, je ne supportais plus
31:10 que l'agriculture soit en dehors de l'économie.
31:13 Premièrement.
31:15 L'agriculture n'est pas uniquement
31:17 l'occupation du territoire.
31:19 Donc, ça a été ma première démarche
31:21 de contacter les autres.
31:23 Les autres acteurs.
31:25 Voilà.
31:26 Et la deuxième question,
31:29 c'est comment a-t-il vu le jour ?
31:30 Alors, comment il a vu le jour ?
31:32 Voilà.
31:33 Oh, c'est une vieille histoire.
31:34 Pourquoi il a vu le jour ?
31:36 C'est lors des manifestations
31:37 des Gilets jaunes.
31:38 J'ai fait la connaissance
31:40 de Benoît Fabre.
31:41 Donc, le président du MEDEF.
31:42 Le président du MEDEF, parfaitement,
31:45 à une réunion en préfecture.
31:47 Et à la fin de la réunion,
31:49 nous avons été boire un coup ensemble.
31:52 Et de là, on s'est dit,
31:54 ça mérite qu'on travaille ensemble.
31:56 Voilà.
31:57 D'accord. Alors, ce collectif regroupe
31:58 une dizaine d'acteurs économiques
31:59 du département.
32:00 Le MEDEF, la CCI, la CMA,
32:03 la Chambre d'agriculture,
32:05 la Fédération du bâtiment,
32:06 la Fédération des transports,
32:08 mais pas la CPME de la Loire.
32:10 Alors, expliquez-nous
32:11 les raisons de cette absence.
32:13 Alors, tout le monde a été invité.
32:14 La CPME a participé aux premières réunions
32:17 et a fait un choix propre à eux
32:20 de se retirer.
32:21 J'espère que ça ne sera que temporairement.
32:23 Oui, mais ils vous ont donné
32:24 une petite explication quand même
32:25 à ce choix-là, non ?
32:26 Oui, mais ils nous l'ont donné après.
32:29 Mais bon, je respecte leur choix.
32:31 C'est pour ça que je vous le dis.
32:32 J'espère que ça ne sera que temporairement.
32:33 D'accord. Vous ne voulez pas nous donner
32:34 la raison, en fait ?
32:35 Ils disent que c'est un doublon.
32:37 Nous, on estime que c'est pas du tout un doublon.
32:39 Voilà.
32:40 C'est une première en France,
32:42 la création de ce type de collectif économique.
32:44 Alors, justement, j'allais vous poser la question.
32:45 C'est une démarche un petit peu inédite en France
32:48 de rassembler l'ensemble des acteurs économiques
32:50 d'un territoire pour faire émerger des projets.
32:53 Mais qu'est-ce que ça va changer concrètement
32:55 dans l'avancement des dossiers ?
32:57 On pense encore récemment à l'A45.
33:00 Tous les acteurs économiques étaient d'accord.
33:02 Et puis, finalement,
33:03 cette autoroute ne verra jamais le jour.
33:05 Alors, qu'est-ce que vous comptez apporter de plus
33:06 avec le collectif économique de la Loire ?
33:08 Un, c'est de parler d'une seule voie
33:11 devant aussi bien le monde politique
33:14 que les services de l'État.
33:16 Et ça, ça a vraiment du poids.
33:18 Et je pense qu'on n'a pas pu le faire
33:21 lors du grand dossier de l'autoroute.
33:23 Je vous le dis très ouvertement.
33:25 Restons en concret.
33:27 Quels sont les premiers projets portés
33:29 par le collectif économique de la Loire
33:31 que l'on peut voir arriver dans les mois qui viennent ?
33:34 Alors, ça va vous surprendre ma réponse.
33:36 La première des choses,
33:38 c'est de donner du travail aux Stéphanoises et aux Stéphanois
33:42 et de leur faciliter la vie tous les jours.
33:45 Oui, alors vous pouvez détailler un petit peu.
33:47 Alors maintenant, je vais détailler.
33:49 Alors, ça veut dire quoi ?
33:51 Un, la première des choses,
33:52 il faut vraiment que ce département,
33:54 quand on regarde dans cette région,
33:56 Auvergne-Rhône-Alpes,
33:57 qui est une très belle région
33:58 et très grande région française,
34:00 nous sommes un des seuls départements
34:02 qui ne sort pas des grands projets structurants.
34:05 C'est la première des choses.
34:07 C'est la première des projets structurants
34:09 qui sont en train de se faire.
34:11 Et c'est un projet qui est très important
34:13 pour la vie de l'industrie.
34:15 Donc ça, l'idée, c'est de sortir des projets structurants
34:17 au niveau de l'industrie ?
34:18 Vous avez des exemples déjà de projets sur la table ?
34:21 Oui, nous travaillons quand même fortement.
34:24 Et là, les services de l'État
34:26 qui aujourd'hui nous ont reconnus
34:28 et travaillent étroitement avec nous,
34:30 eh bien, eux aussi,
34:32 on apporte leurs contributions.
34:34 Il faut savoir que dans le département,
34:36 vous avez entendu parler d'un dossier,
34:38 d'un consortium dans le nucléaire.
34:39 Pouvez-vous nous expliquer un petit peu ?
34:40 C'est ça, voilà. Il y aura un consortium.
34:42 Alors, je vais être franc avec vous,
34:45 nous sommes aujourd'hui dans cette phase-là encore
34:47 de négociation, de discussion,
34:50 au plus haut niveau,
34:52 je n'ai rien à cacher,
34:54 et donc je ne souhaiterais pas, pour l'instant,
34:56 rentrer davantage dans le détail.
34:58 Dans les détails, mais au moins,
34:59 nous citer quelques projets,
35:00 donc il y a le consortium.
35:01 Deuxièmement, un projet qui est très structurant,
35:04 c'est aussi au niveau de, je dirais,
35:07 de l'approche des salariés de leur lieu de travail.
35:09 Et je pense que, comme tout citoyen nigérien,
35:12 si vous passez aujourd'hui à Andréjou-Boutéon,
35:14 le matin et le soir,
35:16 c'est une "usine à gaz", entre guillemets.
35:19 On est bien d'accord.
35:20 Donc, je pense qu'on a peut-être oublié
35:23 des moyens de déplacement,
35:24 et comment aujourd'hui...
35:25 Donc, vous travaillez sur la mobilité.
35:27 C'est ça.
35:28 Alors, après, il y a un dossier
35:29 qu'on ne parle très peu,
35:30 dans le collectif économique,
35:31 mais qui tient à cœur à Benoît et à moi,
35:34 c'est aussi l'éducation de la jeunesse
35:36 dans ce département.
35:37 Parce que je pense que c'est
35:39 les futurs salariés de demain de nos entreprises.
35:42 Avec un volet autour de la formation, c'est assez important.
35:44 Voilà.
35:45 C'est un volet autour de la formation
35:46 et de l'éducation, les deux.
35:48 OK.
35:49 Après, il y a d'autres projets.
35:51 Oui, vous reviendrez sur le plateau
35:52 pour nous en parler.
35:53 Il y a le projet de l'eau qui me tient à cœur.
35:54 Le projet de l'eau.
35:55 Rapidement, quelques mots sur le projet de l'eau.
35:57 Alors, le projet de l'eau,
35:58 on sait qu'aujourd'hui, vous savez,
36:00 l'eau est une denrée qui devient rare.
36:03 Et donc, il va falloir qu'entre les collectivités,
36:06 les entreprises et la toute entreprise confondue,
36:10 voilà, il y ait un partage de cette ressource-là.
36:14 Et donc, je pense que c'est pareil.
36:16 Le collectif économique, aujourd'hui,
36:18 va impulser un certain nombre de choses
36:20 au niveau de la réflexion du partage de cette eau
36:23 sur le territoire ligérien.
36:24 D'accord.
36:25 Pour terminer, dernière question.
36:26 Casino, vous avez, en préambule de cette interview,
36:29 parlé de l'emploi.
36:30 Casino, justement, a annoncé la suppression
36:32 de 1 300 emplois à minima
36:34 et une jauge qui pourrait monter à plus de 3 200 emplois.
36:37 Concrètement, est-ce que le collectif économique de la Loire
36:40 va s'emparer de ce dossier ?
36:41 Et si oui, de quelle manière ?
36:43 Alors, un, je regrette beaucoup.
36:44 C'était quand même le fleuron de la Loire.
36:46 C'est ce que je vous ai dit tout à l'heure.
36:48 Si on commence à perdre nos fleurons,
36:50 ça devient compliqué.
36:51 Deux, perdre des emplois,
36:54 ce n'est jamais intéressant.
36:56 Je pense qu'aujourd'hui, Casino a fait le choix
36:58 d'aller plutôt sur la proximité.
37:02 Et là, je pense, oui,
37:04 il y aurait vraiment quelque chose à construire
37:06 avec le collectif économique.
37:08 Donc, ça va faire partie des vraies discussions
37:10 qu'on va avoir avec eux
37:11 pour voir comment on peut faire.
37:13 Et si je regarde par rapport à l'agriculture,
37:15 pourquoi pas que demain,
37:16 ils deviennent aussi leader
37:18 sur la distribution des circuits courts
37:20 au niveau des produits agricoles.
37:22 Un projet intéressant
37:23 qu'on ne manquera pas de suivre.
37:25 Merci, Raymond Vial, pour vos réponses.
37:27 Merci de vous être prêté
37:28 à ces questions un petit peu punchy.
37:29 Quant à moi, je vous dis à très vite
37:30 pour un prochain rendez-vous dans le coin du ring.
37:32 Merci.
37:33 Allo, Aréco.
37:39 Vous savez, on est toujours positif.
37:41 On parle toujours de succès.
37:42 Et là, pour une fois, n'est pas coutume,
37:44 je vais vous parler d'une liquidation judiciaire.
37:46 Oh, c'est bon.
37:48 Eh bien, si.
37:49 C'est une très belle histoire
37:50 que je vais vous raconter.
37:51 On part à Saint-Etienne.
37:52 On part dans l'entreprise MauraCiuti,
37:54 qui est une entreprise connue
37:56 qui fait de l'adhésivage,
37:57 qui fait du boîtage,
37:59 des panneaux d'affichage,
38:01 beaucoup de choses depuis 1962.
38:04 Eh bien, l'entreprise est effectivement
38:07 en liquidation judiciaire.
38:08 Mais figurez-vous que les salariés
38:10 ont décidé de reprendre l'entreprise
38:12 et de monter une scope.
38:14 C'est un sujet de Thibault Rivière.
38:16 Je suis là depuis l'âge de 18 ans,
38:19 donc en 1984.
38:22 Ça fait 40 ans, quoi.
38:24 Arrivé 10 ans après la création
38:26 de l'imprimerie MauraCiuti,
38:28 Hervé a presque tout connu.
38:30 On a commencé dans un garage rue du coin.
38:34 J'ai vu toute l'évolution,
38:36 par où on est passé.
38:38 On est passé par des crises.
38:40 On est passé par des moments très fast.
38:43 Et puis, voilà.
38:45 J'espère que ça ne se terminera pas ici.
38:47 Effectivement, le 28 février dernier
38:49 aurait pu sonner comme la fin de cette histoire.
38:52 Ce jour-là, l'entreprise est placée
38:54 en liquidation judiciaire.
38:56 Ses employés ont alors pris les choses en main.
38:59 La solution, racheter l'ensemble de la société
39:02 avec une scope et une cagnotte participative.
39:05 Nous avons décidé de la reprendre en scope
39:08 parce que notre travail est important.
39:11 Nous considérons que c'est une entreprise
39:13 qui a encore beaucoup de chemin à faire,
39:16 qui peut réussir.
39:18 Nous considérons que c'est une entreprise
39:21 où nous travaillons et que nous aimons.
39:24 Surtout les salariés.
39:26 On a vraiment un rapport humain
39:28 qui est très spécifique ici.
39:30 C'est quelque chose qu'on n'aimerait pas perdre.
39:33 C'était une fois de plus une mauvaise nouvelle.
39:36 Mais rapidement, on a pu se mobiliser,
39:38 avoir des bonnes idées.
39:40 Notamment ce projet de scope
39:42 qui donnait du bon moqueur.
39:44 Rien n'est encore gagné.
39:46 Le dossier doit être rendu le 16 mai.
39:48 Le patron de la parole du projet est également un salarié.
39:51 Il s'est porté volontaire avec ses 29 ans d'ancienneté.
39:54 Il croit en la faisabilité du projet.
39:57 Ça fait 3 mois qu'on tourne sans cadre.
40:00 On s'en sort très bien.
40:02 Au niveau de la production, il n'y a aucun souci.
40:05 Les clients sont livrés à temps
40:07 avec la qualité adéquate.
40:09 Il n'y a pas de raison que ça ne continue pas.
40:12 Il nous manque juste un pilote et un peu de financement
40:15 et l'entreprise continue.
40:17 Le peu de bilan en février dernier
40:19 est dû à une dette trop importante.
40:21 L'entreprise était déjà en redressement judiciaire.
40:24 Le verdict sera donné par le tribunal de commerce le 22 mai.
40:28 - Un petit mot pour terminer avec le journal des entreprises.
40:35 - Pour vous annoncer la sortie du numéro de mai
40:38 du journal des entreprises,
40:40 l'interview de Pascal Rémy,
40:43 le PDG du groupe SNF.
40:46 Il nous explique son investissement.
40:49 1/2 milliard d'investissement en 2024
40:52 pour le chimiste ligérien.
40:54 - Le leader mondial du traitement de l'eau.
40:57 - Tout ça à découvrir en version papier
41:00 et sur le site internet www.lejournaldesentreprises.com.
41:04 - Merci beaucoup.
41:06 Merci à tous pour cette belle émission.
41:09 A très bientôt dans le Loireco.
41:11 Les entreprises ont un véritable savoir-faire.
41:14 On aime vous le faire savoir.
41:16 Au revoir.
41:19 Sous-titrage: difuze
41:23 ...
41:30 *Bruit de la vidéo qui s'arrête*