• il y a 6 mois
Une des plus grandes usines de fabrication des stations hydrogène d'Europe est iséroise !
"HRS est née de l’ambition de garantir un accès pérenne à une source d’énergie prometteuse dont la vision long-terme est celle de décarboner nos déplacements et plus largement nos sociétés" voilà la vision et l'ambition du PDG Fondateur d'HRS, Hassen Rachedi. 20 ans après ses débuts, l'entreprise a bien grandi : introduction en bourse, une place de leader européen, un nouveau site industriel de pointe... Pour tout savoir sur cette réussite, ne manquez pas ce numéro d'Alpes Décideurs.

Alpes Décideurs c'est le mensuel économique de téléGrenoble, le RDV des chefs d’entreprise, des partenaires d’affaires ou tout simplement des curieux du monde économique ! Chaque mois nous mettons en lumière les entreprises qui font le dynamisme des Alpes !
Pour nous accompagner, François Codet - Président du directoire de la CERA qui nous éclairera sur l'évolution de la consommation des ménages et qu’est-ce qu’un shadow comex ?

Notre reportage Innovation nous conduira sur le chantier du futur centre commercial Neyrpic à St Martin d’Hères. Ouverture prévue en octobre !

A cheval sur Meylan et Montbonnot la zone d’activité Inovallée fête les 10 ans du Tarmac, son incubateur. Il a déjà mis en orbite une centaine de jeunes pousses soit près d’un millier d’emplois créés.

Enfin Focus sur HRS, concepteur et fabricant de stations de ravitaillement en hydrogène. Ce leader européen désormais installé dans une vaste unité de production à Champagnier espère bien s’imposer comme un acteur incontournable dans la course aux mobilités décarbonées.


Dans un contexte d’inflation persistante, chacun requestionne ses dépenses et doit faire des choix ! Comment les français ont-ils consommé en 2023 ? Dans une ambiance morose il semblerait que nous ayons optimisé nos budgets, pour ne pas avoir à sacrifier les achats plaisir. On fait le point avec vous François ? D’abord quelques chiffres sur la conjoncture ?

Inovallée, un formidable accélérateur de business ! 50 ans après sa création, entre Meylan et Montbonnot, la zone d’activité accueille 350 entreprises et plus de 11.000 salariés. Elle n’a jamais été aussi attractive. Son incubateur le Tarmac a fait décoller plus d’une centaine de start up en 10 ans d’existence ; un succès qui pousse à relever nouveaux défis.On en parle avec Didier Chaminade - Président d’Inovallée, Jérémy Touffut - Responsable du Tarmac et Thomas Bachelart - Directeur scientifique de la startup Drug Optimal

Dernière ligne droite pour le futur grand centre Neyrpic à St Martin d’Hères !

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Transcription
00:00 -Noriser Economie et Présence,
00:02 partenaires des entreprises de votre territoire.
00:06 -Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:11 la Caisse d'épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideur.
00:15 Générique
00:29 ...
00:39 -Bonjour à tous. Bienvenue dans Alpes Décideur,
00:42 le mensuel économique de Télégrenoble.
00:45 Des chefs d'entreprise, des partenaires d'affaires
00:48 ou des curieux du monde économique.
00:50 Chaque mois, nous mettons en lumière
00:52 les entreprises qui font le dynamisme des Alpes.
00:55 A mes côtés, mon complice, François Codé.
00:57 Bonjour. -Bonjour.
00:59 -Vous présidez la Caisse d'épargne Rhône-Alpes.
01:02 Ensemble, on parle ? -On va parler de la consommation
01:05 et on répondra à la question de l'internaute
01:08 qui se demande ce que sont les "shadow comex".
01:10 -Les "shadow comex". Shadow, je vois.
01:13 Vous m'expliquerez. Notre reportage innovation
01:15 nous conduira sur le chantier du futur centre commercial NERPIC
01:19 à Saint-Martin-d'Erre.
01:20 A cheval sur Mélan et Montbonneau,
01:22 la zone d'activité innovalée faite les 10 ans du tarmac,
01:25 son incubateur, a déjà mis en orbite
01:28 une centaine de jeunes pousses, soit près d'un millier
01:31 d'emplois créés. Enfin, focus sur HRS,
01:33 concepteur et fabricant de stations de ravitaillement
01:36 en hydrogène. Ce leader européen,
01:38 désormais installé dans une vaste unité de production
01:42 de l'énergie, espère bien s'imposer
01:44 comme un acteur incontournable
01:45 dans la course aux mobilités décarbonées.
01:48 Dans un contexte d'inflation persistante,
01:56 chacun requestionne ses dépenses et doit faire des choix.
01:59 Comment les Français ont-ils consommé en 2023 ?
02:02 Dans une ambiance morose, il semblerait
02:04 que nous ayons optimisé nos budgets
02:06 pour ne pas avoir à sacrifier les achats-plaisirs.
02:09 On fait le point avec vous, François,
02:11 sur cette consommation en 2023.
02:13 D'abord, un petit mot sur la conjoncture.
02:16 -La conjoncture, on la connaît.
02:18 Le PIB, donc la richesse créée, finalement, dans le pays,
02:21 a progressé de 0,9,
02:23 alors, plus 0,9.
02:25 Il y avait eu quelques inquiétudes,
02:27 de savoir si on était en récession ou pas.
02:29 Récession, c'est quand on a plusieurs trimestres
02:32 d'affilée qui sont négatifs. Là, on est en positif.
02:34 Je sais pas si c'est bien, 0,9, c'est un peu juste.
02:37 En tout cas, on est en positif.
02:39 On avait fait 2,5 en 2022.
02:42 Mais attention, quand on parle de croissance,
02:44 on parle de comparaison par rapport à l'année précédente.
02:47 Dans les années 21-22, il y a des bons taux
02:50 parce qu'on sort de la période de Covid.
02:52 On a un effet de base, on était bas, on remonte, on redémarre.
02:55 Ça crée forcément un effet de base positif
02:57 et une croissance positive.
02:59 Néanmoins, on est quand même dans un contexte d'inflation
03:02 qui a beaucoup joué. On en a beaucoup parlé.
03:05 Là aussi, l'inflation a baissé.
03:07 On est revenu à 4,9 en année pleine.
03:09 On est en train encore de baisser.
03:10 Faut pas se tromper dans l'analyse.
03:12 Quand on dit que l'inflation baisse, ça veut pas dire que les prix baissent.
03:16 Ils augmentent moins vite, mais continuent encore à augmenter.
03:20 Là aussi, il y a un peu de vocabulaire et de précision à faire.
03:23 Ça s'est retrouvé notamment sur l'énergie,
03:25 qui avait été le grand sujet de 2022, un +23 %.
03:28 Ça fait le lien directement avec le sujet d'hydrogène.
03:30 L'énergie prend encore en moyenne 6 % en 2023,
03:33 surtout sur le début d'année.
03:35 On a eu un peu de déficit sur cette fin d'année.
03:37 Mais ça, c'est des dépenses quasi subies, obligatoires.
03:40 Chacun va essayer de faire des efforts sur sa consommation,
03:44 d'isoler son logement, etc.
03:45 Mais à un moment donné, il faut mettre de l'essence dans sa voiture,
03:49 chauffer son appartement ou sa maison.
03:51 Donc c'est des dépenses subies qui font que les autres dépenses
03:55 doivent être un peu arbitraies.
03:56 Un point qui est socialement assez préoccupant, je trouve,
04:00 c'est que la consommation de produits alimentaires,
04:03 qui est un sujet qui est très important,
04:05 c'est que les Français ont été obligés de faire face
04:08 à leur dépense subie.
04:09 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:12 à leur dépense subie.
04:14 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:17 à leur dépense subie.
04:18 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:22 à leur dépense subie.
04:23 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:26 à leur dépense subie.
04:28 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:32 à leur dépense subie.
04:33 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:36 à leur dépense subie.
04:38 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:41 à leur dépense subie.
04:42 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:46 à leur dépense subie.
04:47 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:51 à leur dépense subie.
04:52 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
04:56 à leur dépense subie.
04:57 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:01 à leur dépense subie.
05:03 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:06 à leur dépense subie.
05:08 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:12 à leur dépense subie.
05:13 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:17 à leur dépense subie.
05:19 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:23 à leur dépense subie.
05:24 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:28 à leur dépense subie.
05:30 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:34 à leur dépense subie.
05:35 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:39 à leur dépense subie.
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05:45 à leur dépense subie.
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05:51 à leur dépense subie.
05:53 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
05:57 à leur dépense subie.
05:59 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:03 à leur dépense subie.
06:05 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:09 à leur dépense subie.
06:11 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:15 à leur dépense subie.
06:17 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:21 à leur dépense subie.
06:23 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:28 à leur dépense subie.
06:29 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:34 à leur dépense subie.
06:36 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:41 à leur dépense subie.
06:42 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:47 à leur dépense subie.
06:49 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
06:54 à leur dépense subie.
06:56 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:00 à leur dépense subie.
07:02 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:07 à leur dépense subie.
07:09 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:14 à leur dépense subie.
07:16 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:21 à leur dépense subie.
07:23 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:27 à leur dépense subie.
07:29 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:34 à leur dépense subie.
07:36 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:41 à leur dépense subie.
07:44 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:49 à leur dépense subie.
07:51 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
07:56 à leur dépense subie.
07:58 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:03 à leur dépense subie.
08:05 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:10 à leur dépense subie.
08:12 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:17 à leur dépense subie.
08:19 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:24 à leur dépense subie.
08:26 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:31 à leur dépense subie.
08:33 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:39 à leur dépense subie.
08:41 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:46 à leur dépense subie.
08:48 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
08:53 à leur dépense subie.
08:55 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:00 à leur dépense subie.
09:02 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:07 à leur dépense subie.
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09:14 à leur dépense subie.
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09:21 à leur dépense subie.
09:24 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:29 à leur dépense subie.
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09:36 à leur dépense subie.
09:38 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:43 à leur dépense subie.
09:45 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:50 à leur dépense subie.
09:52 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
09:57 à leur dépense subie.
09:59 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:05 à leur dépense subie.
10:07 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:12 à leur dépense subie.
10:14 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:19 à leur dépense subie.
10:21 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:26 à leur dépense subie.
10:28 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:33 à leur dépense subie.
10:36 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:41 à leur dépense subie.
10:43 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:48 à leur dépense subie.
10:50 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
10:55 à leur dépense subie.
10:57 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:02 à leur dépense subie.
11:04 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:09 à leur dépense subie.
11:12 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:16 à leur dépense subie.
11:18 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:23 à leur dépense subie.
11:26 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:31 à leur dépense subie.
11:33 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:38 à leur dépense subie.
11:40 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:45 à leur dépense subie.
11:47 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:52 à leur dépense subie.
11:54 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
11:59 à leur dépense subie.
12:01 C'est-à-dire que les Français ont été obligés de faire face
12:06 à leur dépense subie.
12:09 - C'était la ZIRS de Mélan à l'époque.
12:11 Aujourd'hui, c'est Innovalet depuis 2005.
12:14 Les chiffres sont impressionnants.
12:16 350 entreprises hébergées sur place.
12:18 - Exactement.
12:19 Sur ce qu'on appelle une technopole.
12:22 Ce ne sont pas n'importe quel profil d'entreprise.
12:25 Des entreprises à plus de 80 % des emplois
12:29 sont dans des entreprises dites technologiques.
12:32 C'est un critère d'implantation.
12:34 On y fait attention parce que cette cohérence,
12:37 si je puis dire, constitue un écosystème.
12:40 Un écosystème dans l'écosystème plus large
12:43 du bassin économique grenoblois.
12:45 On se conçoit vraiment comme un acteur de ce Grand Grenoble.
12:49 - Sur place, il y a 6 centres de recherche.
12:51 - 6 centres de recherche.
12:53 C'est un peu amusant, mais c'est sur 2 communes,
12:57 mais qui sont aussi 2 intercommunalités.
12:59 Nous coanimons des missions d'intérêt général,
13:02 en réalité, au bénéfice et en collaboration
13:06 avec ces 2 intercommunalités,
13:08 qui ont la compétence économique.
13:10 Le Tarmac en est un outil.
13:12 C'est le volet innovation.
13:14 La mission d'Innovalé, qui est en réalité la technopole,
13:18 mais aussi une association,
13:20 dont les membres sont les entreprises adhérentes
13:23 qui sont présentes sur la zone,
13:25 et qui mettent en commun des moyens,
13:28 donc les salariés de l'association,
13:30 qui délivrent des services à ces adhérents,
13:33 des services dans la vie quotidienne,
13:36 des centrales d'achat, des formations,
13:38 des choses de ce type-là.
13:40 Et puis aussi un travail un peu plus structurel,
13:43 de fond, en collaboration avec les acteurs du territoire,
13:47 sur l'attractivité du territoire, les aménagements,
13:50 les grands sujets, les mobilités,
13:53 la qualité de vie au travail,
13:55 l'attractivité au sens large,
13:57 tant pour les dirigeants que pour les salariés.
14:00 - Innovalé n'est pas un lieu d'hébergement,
14:03 mais un écosystème avec des animations,
14:05 des liens qui sont créés, avec un CSE, par exemple,
14:08 qui peut être commun ?
14:10 - Ça fait partie des prestations.
14:12 Je parlais de centrales d'achat,
14:14 mais c'est aussi une prestation de CSE externalisée.
14:17 Les grands groupes en sont dotés,
14:20 mais pour des PME, c'est peut-être plus compliqué.
14:23 C'est un exemple de service que nous pouvons rendre.
14:26 - Une technopole, vous nous disiez,
14:28 ce qui peut relier une bonne partie des entreprises
14:32 à la technologie, c'est le logiciel,
14:34 si on dit que c'est le point commun ?
14:36 - Effectivement, le bassin grenoblois
14:39 est connu pour ses industries,
14:41 notamment micro-électronique,
14:43 une industrie lourde en termes de moyens industriels mobilisés.
14:47 Sur Innovalé, la carte d'identité, si je puis dire,
14:50 c'est logiciel et logiciel embarqué.
14:52 En vilain français, on a envie de dire
14:55 "software" et "smart technology".
14:57 On comprend Internet des objets,
14:59 mais c'est aussi logiciel embarqué dans du device.
15:02 Ca ne requiert pas les mêmes moyens industriels,
15:05 mais on est bien à cheval sur du logiciel et de la fabrication.
15:10 Beaucoup d'intelligence artificielle
15:13 dans les centres de recherche.
15:15 Par exemple, Naver Labs,
15:16 c'est le centre de recherche en IA du groupe Naver,
15:19 un très grand groupe coréen,
15:21 peut-être pas très connu de nos concitoyens français,
15:25 mais qui est un acteur majeur en Asie.
15:27 On a la valeur de cet écosystème
15:29 avec, bien sûr, l'université, les grands centres de recherche,
15:33 CEA, INRIA, l'UGA,
15:35 qui est très connu avec l'Institut d'intelligence artificielle
15:39 du bassin grenoblois, etc.
15:41 - Donc on a cette technopole,
15:44 ce coeur de métier, on va dire,
15:48 et cette mission qui est aussi d'animer cette communauté,
15:51 de faire vivre ensemble toutes ces structures.
15:54 - Merci de le souligner et de venir sur ce point.
15:57 - C'est la différence,
15:58 c'est une grosse différenciation d'Innovalet,
16:01 peut-être par rapport à d'autres zones d'activité.
16:04 Ce n'est pas qu'une géographie,
16:06 c'est une communauté animée,
16:08 des rencontres entre pairs, partager des expériences.
16:12 Les entreprises qui s'installent sur Innovalet
16:14 viennent parce qu'il y a le bon bâti, les bonnes conditions.
16:18 Il y a aussi la chance de pouvoir rencontrer
16:21 d'autres entreprises qui seront des partenaires,
16:24 des clients, des fournisseurs.
16:26 Et ça, c'est animé par l'équipe d'Innovalet.
16:29 - Ce réseau qui était essentiel au business.
16:32 Je le disais, une zone d'activité qui a une cinquantaine d'années,
16:36 qui se trouve face à plusieurs défis.
16:38 On en a évoqué quelques-uns.
16:40 Le défi aussi de proposer des nouveaux espaces
16:43 pour accueillir de nouvelles entreprises.
16:45 - Tout à fait. C'est un des grands défis de notre nouveau plan,
16:49 de la feuille de route qui se déroule pour nous
16:51 sur les 4-5 années qui viennent.
16:54 L'immobilier et, en amont de l'immobilier,
16:56 les conditions de l'environnement urbanistique.
16:59 Des enjeux sur le plan de prévention des risques d'inondation.
17:02 Nous sommes tout près de l'Isère.
17:04 Des enjeux sur les mobilités.
17:06 Et puis, des programmes immobiliers qui sortent
17:09 dans les 2-3 années qui viennent.
17:12 Entre tout récemment sorti et à sortir,
17:15 c'est près de 100 000 m2 de locaux,
17:18 des locaux mixtes du tertiaire de l'atelier
17:20 qui sont prêts à sortir de terre.
17:22 Il faut y attirer aussi des entreprises,
17:25 des dirigeants et des talents.
17:26 - Parmi les missions d'Innovalet,
17:29 il y a aussi de mettre le pied à l'étrier,
17:32 d'incuber des startups, des jeunes pousses.
17:34 C'est votre mission, Jérémy Touffu.
17:36 Le Tarmac fête ses 10 ans.
17:38 Objectif, je le disais, accompagner des startups
17:41 de l'idée, finalement, jusqu'à la pré-industrialisation.
17:46 On peut dire comme ça ?
17:47 - Ça va dépendre des projets.
17:49 On va les accompagner jusqu'à la série A,
17:51 la 1re grosse levée,
17:53 ou une autonomie de marché pour certains
17:55 qui ont des complexités technologiques moindres
17:57 et qui leur permettent d'aller plus rapidement
18:00 rencontrer leur marché.
18:01 Juste, notre mission, pour poser un petit contexte,
18:04 elle est possible grâce au partenariat
18:06 entre les acteurs publics,
18:08 la métropole de Grenoble et la Comcom du Grésil-Vaudan
18:10 et l'association Innovalet,
18:12 qui nous permet, dans le contexte d'allier,
18:14 de formuler une offre très puissante
18:17 en prenant le meilleur du public et le meilleur du privé.
18:20 L'idée, c'est que grâce aux acteurs publics,
18:23 on permet d'avoir une offre très compétitive sur le prix.
18:27 Aujourd'hui, on est quasiment intouchable
18:30 aux coûts qu'on présente.
18:31 Et le professionnalisme et la compétence métier
18:35 du domaine privé, puisque l'équipe du Tarmac vit au rythme
18:39 et dans le milieu des startups qu'on accompagne chaque jour.
18:42 Ça nous permet de les aider.
18:43 - On verra ce que ça veut dire, cet accompagnement.
18:45 Quelques chiffres.
18:46 En 10 ans, une centaine d'entreprises...
18:48 - 117, exactement.
18:50 - 117 entreprises incubées,
18:51 ça représente un millier d'emplois à créer.
18:53 Actuellement, il y a combien de startups au Tarmac ?
18:55 - On va être à 35 startups au Tarmac en permanence,
18:59 avec un recrutement en continu.
19:01 On invitera les personnes qui ont des projets
19:03 à venir nous rencontrer toute l'année.
19:05 - Il y a un comité de sélection tous les 3 mois ?
19:07 - A peu près tous les 3 mois.
19:08 On gère en fonction du flux.
19:10 Aujourd'hui, on présente à peu près un comité tous les 3 mois
19:13 qui va réunir tous les acteurs économiques
19:15 de la zone de Grenoble.
19:17 - Et qui étudie les projets
19:19 et en particulier leur degré de maturité ?
19:22 - Alors, notre capacité à les accompagner,
19:24 d'une part, leur degré de maturité,
19:26 qui va être très dimensionnant pour ce qu'on va faire avec eux après,
19:29 et la cohérence globale du projet
19:31 qui nous permet d'intervenir rapidement.
19:33 - Alors, cet accompagnement, ce fameux accompagnement,
19:35 concrètement, comment est-ce qu'il se traduit ?
19:39 - Alors, il se traduit de deux manières.
19:40 Un processus officiel où on va les rencontrer une fois par mois,
19:44 chaque entreprise, pardon, chaque dirigeant,
19:47 pour faire le point sur leurs besoins,
19:48 leur état d'avancement, les challenger
19:50 sur ce qui a été fait d'une manière opérationnelle.
19:52 Et surtout, ce qui nous permet d'activer rapidement les choses,
19:56 c'est quelque chose qui se veut plutôt à la carte.
19:58 C'est-à-dire qu'ils savent qu'ils peuvent venir nous voir,
20:01 notre porte est ouverte, ils peuvent demander des choses,
20:03 la porte est fermée, on est occupé ou en rendez-vous.
20:06 L'idée de l'accompagnement, c'est qu'on puisse rentrer
20:08 de manière très opérationnelle dans les sujets immédiatement.
20:11 Donc, ils savent qu'on est disponible
20:13 la plupart du temps pour les aider.
20:15 - Ça veut dire qu'il y a des services
20:16 qui sont directement apportés par Tarmac
20:17 et il y a d'autres services que le Tarmac va chercher
20:20 en compétences externes ?
20:21 - Bien entendu, merci de le souligner.
20:22 Donc, on est une petite équipe dans Innovalet
20:25 et on ne peut pas répondre à tout.
20:27 Donc, on s'est entouré,
20:28 on profite des 50 ans de réseau d'Innovalet
20:32 pour avoir toutes les compétences nécessaires autour de nous,
20:34 proches, sollicitables aux besoins,
20:37 pour répondre à à peu près n'importe quelle problématique
20:39 que l'entreprise pourrait voir venir.
20:41 - L'accubation dure quoi, trois ans, c'est ça ?
20:43 - Trois ans.
20:44 - Et après ?
20:45 - Et après, on essaye de...
20:48 L'idée, c'est de les implanter sur la zone d'Innovalet.
20:52 On peut voir un petit peu le Tarmac
20:54 comme la fabrique et entreprise d'Innovalet.
20:56 Et dans ce cas-là, on les suit encore
21:00 en tant qu'adhérents Innovalet
21:01 et au même titre que le reste des dirigeants de la zone.
21:05 - Ça permet d'évoquer le taux de pérennité, du coup ?
21:07 - Oui.
21:08 Ça, c'est quelque chose dont on est assez fier
21:10 puisque sur les 117 start-up qui sont nés au Tarmac,
21:13 on en a 93 encore en activité aujourd'hui,
21:15 soit 80 % sur les 10 ans du Tarmac.
21:18 Donc, c'est une stat qu'on essaye de conserver
21:22 puisqu'on se bat pour la pérennité de nos entreprises.
21:25 Et donc, sur ces boîtes-là, on en a 79 %
21:29 qui sont des implantations pérennes sur le territoire.
21:32 Voilà, donc métropole de Grenoble
21:34 ou communauté de communes du Grésibord.
21:35 - Elles sont accubées ici et elles grandissent...
21:38 - Et elles restent avec nous.
21:41 - Parfait. On va donner un exemple très concret maintenant
21:43 avec une de ces start-up qui sont incubées.
21:46 Juste avant, si, Didier, quand même,
21:49 cet incubateur, il est complété par un accélérateur
21:52 ou il sera complété par un accélérateur ?
21:54 - Alors, effectivement.
21:55 2024, c'est l'année où nous entrons
21:58 pour la première année pleine
22:01 dans l'exécution d'un programme d'accélération
22:03 qui s'appelle GATE,
22:04 qui est la suite d'un programme qui avait été, à l'époque,
22:08 déployé par une association GATE
22:10 que nous avons absorbée en fin 2022, début 2023.
22:13 Ce programme accélère les entreprises.
22:15 Alors, pour une précision, notre accompagnement
22:17 n'est pas sur le coeur de métier scientifique et technique.
22:19 On est bien sur le développement de l'activité,
22:22 donc le business, le financement, etc.
22:25 Et précisément, GATE est sur ce terrain-là
22:28 pour les entreprises qui ont besoin d'accélérer, littéralement,
22:31 leur développement, que ce soit pour du développement commercial,
22:35 du déploiement à l'international ou du financement.
22:38 Nous avons mis en place ce programme.
22:39 C'est un programme qui fonctionne sur fonds fédéraux.
22:41 Nous avons répondu à un projet. -Fonds européens.
22:43 -Donc des fonds européens délivrés par la région. Voilà.
22:46 -Alors, j'en étais à cet exemple de start-up
22:49 hébergé par le Tarmac, l'accélérateur d'Innovalet,
22:52 Drug Optimal.
22:54 Thomas Bachelard, vous en êtes le directeur scientifique.
22:57 C'est une start-up qui a mis au point...
22:58 Alors, c'est un peu technique, mais vous allez m'expliquer.
23:01 Tout le monde va bien comprendre.
23:02 Qui a mis au point un logiciel
23:03 qui permet, en fait, de détecter
23:06 les incompatibilités entre médicaments.
23:09 C'est ça. Alors, qu'est-ce que c'est
23:10 qu'une incompatibilité physico-chimique ?
23:12 C'est tous les problèmes que vont rencontrer les médicaments
23:15 avant d'arriver dans le corps du patient.
23:18 C'est un problème qui est connu depuis de très nombreuses années.
23:22 Le souci principal, c'est que le nombre de combinaisons
23:25 à prévoir est absolument démentiel.
23:29 En 50 ans de littérature, on a regroupé à peu près
23:32 une connaissance sur 7 000 couples de médicaments,
23:35 alors que si on prend juste les paires de médicaments,
23:37 on est à plus de 160 000 paires possibles.
23:40 Donc, l'idée de drogue optimale, c'est de dire,
23:42 "Tester, ce n'est pas faisable en pratique.
23:45 Du coup, il va falloir réussir à prédire."
23:48 Pour faire ça, on a compilé plus de 22 000 articles scientifiques.
23:52 On a monté notre propre laboratoire de recherche
23:55 et développé notre propre modèle de prédiction
23:57 basé sur de l'intelligence artificielle.
23:59 Donc, c'est l'intelligence artificielle qui détermine
24:02 si des molécules sont potentiellement incompatibles
24:05 les unes avec les autres.
24:06 C'est ce qui va nous aider à le déterminer.
24:08 Il y a toujours un passage de vérification en laboratoire
24:11 pour s'assurer de la véracité des informations qu'on donne.
24:14 – Ces incompatibilités, c'est essentiel de les déterminer
24:17 parce que d'abord, elles peuvent rendre les médicaments inefficaces,
24:19 au mieux, au pire, elles peuvent avoir des conséquences dramatiques.
24:22 – C'est ça.
24:23 C'est-à-dire que les études ont montré que les IPC,
24:26 c'est 900 risques de décès par jour en France,
24:29 c'est une augmentation de la durée d'hospitalisation
24:31 et des complications de 25 %.
24:35 Donc, les conséquences pour la santé, c'est énorme.
24:37 Les conséquences en termes de temps pour les patients,
24:40 pour les soignants, sont aussi très conséquentes
24:43 et les coûts pour les établissements
24:45 ou pour la sécurité sociale sont aussi très importants.
24:48 Donc, réussir à les prévenir, c'est améliorer toute la chaîne du soin.
24:52 – Oui, et faire de potentielles économies,
24:53 évidemment, on imagine que le marché est énorme.
24:55 – C'est ça.
24:55 On se situe à peu près aux alentours de 10 milliards par an dans le monde.
24:59 – 10 milliards en soins gaspillés chaque année.
25:02 – C'est ça, que ce soit en médicaments,
25:04 en temps de soignants et on ne parle même pas du coup
25:07 en vie et en conséquences pour la santé des gens.
25:09 – Donc, c'est un logiciel qui est destiné essentiellement aux soignants,
25:11 aux infirmiers très concrètement ?
25:13 – C'est ça, parce que les infirmiers,
25:15 c'est le dernier rempart sur la ligne de front de l'administration,
25:17 ce sont ceux qui font le geste et c'est eux qui sont confrontés au problème.
25:21 Donc, notre positionnement, c'est d'être l'allié,
25:24 le soutien de l'infirmier.
25:26 – À l'origine de ce projet, de cette idée,
25:28 c'est un projet d'étude du co-fondateur de Drug Optimal,
25:32 une start-up qui a été créée en 2022
25:34 et qui compte aujourd'hui une dizaine de collaborateurs ?
25:36 – C'est ça, fondée en 2022 par Lugan Flachet et Mathieu Gasc,
25:39 et Lugan était pharmacien et c'est lui qui s'est rendu compte de la problématique
25:43 et qui donc a créé Drug Optimal et lancé ce beau projet.
25:46 – Bon, vous êtes incubé du coup au Tarmac, à quoi ça sert ?
25:49 Qu'est-ce que ça vous apporte le Tarmac ?
25:51 – Alors, Jérémy a déjà évoqué tout l'aspect technique,
25:54 en tant qu'entrepreneur, on doit maîtriser un set de compétences
25:57 qui est assez vaste, notre cœur de métier,
26:00 mais aussi la comptabilité, le légal, le marketing, le financier.
26:07 Donc sur tout ça, ils vont pouvoir nous apporter les compétences
26:10 ou nous apporter les bons contacts,
26:12 mais ce qu'il n'a pas dit et que nous on ressent en tant qu'entrepreneurs,
26:15 c'est l'aspect humain, c'est-à-dire qu'en tant qu'entrepreneur,
26:18 c'est un combat, on peut souvent se sentir seul, en difficulté,
26:23 et au Tarmac, on a toujours une écoute et quelqu'un pour nous aider
26:27 parce qu'ils connaissent la réalité du métier,
26:29 ça fait des années qu'ils font ça et c'est très précieux.
26:31 – Oui, il y a aussi une ambiance, on ne l'a pas dit,
26:32 mais il y a des animations qui sont créées, il y a des services,
26:35 à la fois sur le Tarmac et sur l'Innovalet d'ailleurs.
26:37 – C'est aussi un lieu de vie.
26:38 – C'est aussi un lieu de convivialité et de vie.
26:41 Bon, je reviens à drogue optimale,
26:43 premier levée de fonds en 2023, il s'agissait de trouver 500 000 euros,
26:46 là en 2024, vous passez la vitesse supérieure
26:49 pour accélérer les tests cliniques ?
26:51 – C'est ça, donc on va lever 2 500 000 euros,
26:54 on va accélérer notre phase de test clinique
26:58 pour ce qu'on appelle l'étude médico-économique,
27:00 mais on va aussi réinvestir fortement dans la recherche
27:04 une partie de ces fonds pour pouvoir continuer
27:06 à avoir notre avance technologique.
27:07 – Bon, objectif en termes de chiffre d'affaires,
27:09 alors au tout début de la vie de l'entreprise ?
27:11 – Voilà, on cible 10 millions de chiffres d'affaires en 2027.
27:16 – Parfait, très belle…
27:19 – Je trouve que toute la séquence est très enthousiasmante,
27:21 Dieu sait quand on écoute des informations un peu généralistes,
27:25 c'est la sinistrose globale,
27:27 et là c'est que des projets de construction d'avenir,
27:29 de territoire, d'énergie, tout simplement,
27:32 et je trouve que ça fait un bien fou,
27:35 et merci Christophe de mettre aussi en valeur ces belles initiatives,
27:40 puis on peut souhaiter que dans les 100 et quelques entreprises,
27:43 et les futures, il y a sûrement des futures très belles entreprises,
27:47 et qui sait, je pense que vous avez tous envie
27:50 de détecter la licorne future, c'est un peu le…
27:53 – Il y en a déjà eu, mais effectivement…
27:56 – Alors un nom par exemple, d'une incubation parfaitement réussie,
28:00 dont vous êtes fier ?
28:02 – On peut parler de Ouaga Énergie, qui est passé chez nous,
28:04 bien entendu, et dont on est très fier,
28:06 il y en a d'autres, des très beaux projets,
28:08 donc on peut parler de Kaili Énergie,
28:10 pour ceux qui nous écoutent,
28:12 qui industrialisent leur climatiseur sans pollution,
28:16 voilà, donc si vous voulez vous équiper pour cet été, c'est le moment,
28:18 ça vient de chez nous.
28:19 – Enlabs, qui est une belle boîte aussi…
28:22 – Oui, il y en a plein d'autres…
28:23 – Ça donne encore plus de sens à votre engagement…
28:25 – Oui, il y en a plein de noms, complètement…
28:26 – Beaucoup qu'on a d'ailleurs accueillis ici,
28:29 merci beaucoup Didier, Jérémy, Thomas,
28:32 merci beaucoup d'avoir fait un détour par Alpe d'Ecide.
28:35 – Merci à vous.
28:36 [Musique]
28:41 – Dernière ligne droite pour le futur grand centre NERPIC à Saint-Martin d'Air,
28:45 le groupe Apsis met la main aux dernières finitions
28:48 et annonce une ouverture en octobre,
28:50 il aura fallu de longues années de procédure
28:52 et 250 millions d'euros d'investissement
28:54 pour que cette ancienne friche industrielle
28:56 se transforme en temple du commerce et du loisir.
28:59 115 commerces et restaurants sont prévus,
29:01 un peu plus tard un cinéma, reportage de Camille Yavon.
29:05 – À quelques mois de l'ouverture, les travaux continuent,
29:08 le nouveau centre commercial NERPIC situé à Saint-Martin d'Air
29:11 devrait ouvrir ses portes à l'automne.
29:14 Espace industriel à l'origine,
29:16 aujourd'hui il est transformé en un nouveau lieu de vie
29:18 entre la ville et le campus.
29:21 Sur les devantures,
29:22 les logos des différentes marques sont déjà mis en place,
29:25 50 000 m² de surface pour héberger près de 115 boutiques,
29:29 dont Sephora, Célio ou encore Lévis,
29:32 mais également des restaurants et même des espaces de loisir,
29:35 avec des enseignes inédites.
29:38 – On a un taux d'environ plus de 70% d'enseignes inédites,
29:43 qui n'existent pas aujourd'hui dans la métropole,
29:45 qui vont venir s'implanter,
29:47 puisque c'était aussi dès le départ un point très important
29:49 de venir en complémentarité du commerce existant,
29:52 du commerce de centre-ville ou d'un grand place également,
29:56 qui existe déjà.
29:57 – Le centre commercial mise aussi sur des enseignes locales,
30:00 comme Adelaide Kouki,
30:02 ce sont près de 6 millions de visiteurs qui sont attendus par an,
30:05 et la promesse d'un espace dynamisant,
30:07 sans être pour autant énergivore.
30:10 Plus de 3 000 panneaux photovoltaïques
30:12 ont été installés sur les toitures
30:14 pour alimenter les espaces communs et chaque enseigne.
30:17 Un chantier qui a commencé il y a près de 3 ans
30:19 et qui a été confronté à plusieurs contraintes.
30:22 – On a eu le maintien d'Espace Vertical,
30:26 qui est une salle d'escalade bien connue à Grenoble,
30:28 qui était au milieu du chantier,
30:30 et on a dû réaliser son futur emplacement
30:33 avant de pouvoir le déplacer pour que les clients
30:36 puissent continuer à grimper pendant toute la durée du chantier.
30:40 Donc ça nous a fait prendre un peu de retard
30:42 sur un des bâtiments où était placé Espace Vertical.
30:45 – Façade végétalisée, plantations d'arbres et d'essences locales
30:48 sont aussi prévues, mais ce n'est pas tout.
30:50 Un cinéma viendra compléter ce nouveau centre commercial.
30:54 – Il a été approuvé un peu plus tardivement,
30:57 ce qui fait que ce cinéma va ouvrir dans une deuxième phase.
31:00 Donc c'est un cinéma de 6 salles, 1 200 places,
31:03 qui est un équipement qui va être en complémentarité totale,
31:05 cet équipement culturel de tout le reste,
31:07 et qui ouvrira en horizon environ deuxième semestre 2026.
31:12 – Au total, ce sont 250 millions d'euros qui ont été investis dans ce projet.
31:16 – Et sur ce nouveau site, le promoteur Apsys annonce la création à terme
31:20 de 800 emplois et espère attirer 6 millions de visiteurs par an,
31:24 notamment avec une offre de loisirs étendue,
31:26 s'il faut attendre un peu pour le cinéma.
31:29 Un complexe accueillant boulines, trampolines, laser games,
31:32 occupera lui près de 5000 mètres carrés.
31:35 [Générique]
31:40 – Vous le savez Alpe Décideur vous donne la possibilité
31:42 de poser vos questions à notre expert.
31:44 Écrivez-nous alpedecideur@telegrenoble.net
31:48 Aujourd'hui François, une question de Johan,
31:50 qui veut savoir ce qu'est un "shadow comex".
31:52 – Alors "shadow comex", deux mots.
31:54 Alors "comex" d'abord, on va commencer par le mot français plus ou moins.
31:58 Le "comex" dans les grandes entreprises, c'est le comité exécutif,
32:02 alors suivant les structures d'entreprise,
32:03 souvent il y a un comité de direction qui est assez restreint,
32:06 et puis un "comex" qui est un peu plus élargi,
32:08 qui regroupe, suivant les tailles d'entreprise,
32:10 entre 10 et 50 personnes maximum,
32:13 et qui est un lieu où l'encadrement supérieur, en fait,
32:16 est change et travaille.
32:17 "Shadow", caché, l'ombre,
32:19 c'est pour ça que je n'aime pas beaucoup le mot en fait,
32:21 mais même si c'est le mot usité.
32:23 Le "shadow comex", en pratique, c'est l'équivalent d'un "comex",
32:26 c'est un groupe de collaborateurs qui réfléchissent à l'avenir
32:29 de l'entreprise dans des sujets stratégiques,
32:31 et qui est souvent constitué de jeunes collaborateurs,
32:34 en général moins de 35 ans, là aussi il n'y a pas de règles absolues,
32:38 qu'on fait travailler aussi sur l'avenir de l'entreprise,
32:40 sur certains sujets, pour avoir un regard complémentaire,
32:43 quelquefois différent,
32:45 quelquefois peut-être un peu naïf,
32:47 mais qui peut amener des idées nouvelles,
32:49 voire un peu utopistes, mais qui aident l'entreprise à avancer.
32:53 Donc c'est d'avoir cette fraîcheur de l'entreprise.
32:55 Alors je n'aime pas beaucoup le mot "shadow",
32:56 parce que "shadow", ça doit dire qu'il est caché,
32:58 alors qu'il n'est pas caché du tout.
32:59 – Oui, c'est complémentaire finalement.
33:00 – Il faut que ce soit complètement transparent.
33:02 La différence majeure, c'est qu'il ne prend pas de décision,
33:05 évidemment, enfin évidemment, ça a pareil logique.
33:08 Par contre, normalement, il doit pouvoir influer sur les décisions,
33:13 puis remonter des idées, donc c'est un bon capteur,
33:15 finalement, de l'énergie et de la jeunesse d'une entreprise.
33:18 – Merci François.
33:19 Si vous aussi, vous voulez interroger François,
33:22 n'hésitez pas, écrivez-nous alpedécideur@telegrenoble.net
33:26 [Musique]
33:32 Pour fêter ses 20 ans, HRS s'est offert un site
33:34 à la hauteur de ses ambitions, à Champagny,
33:37 sur un hectare et demi, le fabricant de stations de ravitaillement
33:40 en hydrogène a installé son usine de production
33:43 et une zone d'essai unique en Europe.
33:45 Objectif, être un acteur incontournable
33:47 de la décarbonation des transports et asseoir son leadership
33:51 en matière de mobilité hydrogène.
33:53 On en parle avec son directeur général délégué Olivier Baez.
33:56 Bonjour. – Bonjour.
33:57 – Merci d'être avec nous.
33:58 HRS fête ses 20 ans, je le disais, créé par Hacen Rachedi,
34:02 dont l'histoire, à elle seule, est un vrai roman.
34:06 Il est aujourd'hui le PDG d'HRS.
34:09 Il a débuté avec un simple, pardon pour le mot simple,
34:12 un simple CAP de chaudronnerie.
34:14 – Tout à fait, oui, il a créé la société il y a 20 ans à Chancelard-Dracq,
34:20 une société de tuyauterie industrielle qui a travaillé aussi quand même
34:22 pour des grandes entreprises de la région,
34:25 puisque ST Microélectronique, Air Liquide, le Synchrotron
34:30 et tant d'autres, la microélectronique en passant par la chimie
34:34 ou l'hydroélectricité, oui, une belle aventure on va dire.
34:38 – Oui, une belle aventure, commencer comme tuyauteur dans une chaudronnerie,
34:42 donc c'est une belle réussite, effectivement.
34:45 TSM est devenu ensuite HRS en 2021, aujourd'hui, combien, 150 salariés ?
34:51 – À peu près 150 salariés, voilà, on est à peu près sur le nouveau site,
34:54 à peu près entre 100 et 120 personnes,
34:56 après on a des gens qui sont déjà déportés,
34:58 puisqu'on a une activité de service aussi, mais voilà, à peu près 150 salariés.
35:03 – Des collaborateurs qui conçoivent, produisent, entretiennent
35:08 des stations de ravitaillement en hydrogène, qu'on comprenne bien,
35:12 on connaît les stations à essence pour nos voitures,
35:15 demain on aura des stations à hydrogène.
35:17 – Tout à fait, voilà, la mobilité qu'on appelle la mobilité hydrogène
35:20 est une mobilité électrique alternative, on va dire,
35:23 ou une autre mobilité électrique, elle a l'avantage de pouvoir avoir
35:29 des véhicules qui vont être des véhicules à haute intensité,
35:33 parce que le ravitaillement d'un véhicule hydrogène,
35:35 aujourd'hui c'est à peu près 5 à 10 minutes pour faire un plein,
35:38 pour une autonomie en gros de 500, 600 kilomètres,
35:42 donc voilà, c'est 10 minutes pour 600 kilomètres,
35:44 c'est aussi des véhicules qui vont être insensibles aux conditions climatiques,
35:49 c'est-à-dire qu'il fasse froid, qu'il fasse chaud,
35:50 qu'on soit à la montagne, qu'on soit à la mer, on a la même autonomie,
35:53 donc c'est vraiment un véhicule qui est là pour pouvoir offrir le même usage,
35:59 qu'un véhicule thermique mais électrique.
36:01 – Alors les stations de ravitaillement que propose HRS,
36:04 c'est pour tout type de voiture, on est d'accord, les voitures, les camions ?
36:07 – On remplit tout type de véhicules, avec la même station,
36:11 on va pouvoir remplir des camions, des bus, des voitures,
36:13 des véhicules utilitaires légers, même des chariots-élévateurs,
36:16 parce que c'est aussi un marché important pour l'hydrogène,
36:21 aux États-Unis, si vous prenez les grands noms comme Walmart, Amazon,
36:24 et d'autres qui ont des centres logistiques qui tournent 24/24,
36:28 souvent c'est des chariots-élévateurs hydrogènes,
36:30 parce qu'ils permettent justement d'avoir une continuité d'usage
36:35 au cours de tous les shifts.
36:37 – Alors ces bornes de rechargement,
36:39 par rapport à ce qu'on peut connaître aujourd'hui avec l'essence ou le diesel,
36:42 c'est pareil, il y a plusieurs pistolets ?
36:44 – Tout à fait, donc pour l'utilisateur, c'est vraiment la même chose,
36:47 vous arrivez à la borne, vous avez une borne avec des pistolets,
36:51 vous branchez le pistolet sur la voiture, vous appuyez sur un bouton,
36:55 et après c'est tout automatique, c'est la station qui gère le remplissage,
37:00 et une fois, donc après 5-6 minutes,
37:02 vous pouvez débrancher votre pistolet et repartir.
37:04 – Bon alors HRS conçoit et crée et produit ces fameuses stations,
37:11 le coût d'une station c'est entre 1 et 3 millions d'euros ?
37:13 – Aujourd'hui voilà, c'est un peu comme une station de service,
37:16 ça va dépendre de la capacité,
37:18 le nombre de véhicules pour les recharger en parallèle.
37:20 Aujourd'hui on est, je dirais, dans une phase d'accélération
37:24 ou d'augmentation des capacités des stations,
37:26 mais aujourd'hui nous on a deux types de stations,
37:28 donc une première station qu'on appelle HRS 14,
37:30 qui a une capacité de 14 kilos par heure, et ça c'est à peu près 1,3 millions,
37:36 et on commence à, on va installer les premières stations,
37:38 alors qu'on appelle une tonne jour, mais chez nous HRS 40,
37:42 qui sont à peu près pour 2,9 millions,
37:45 et l'avantage c'est que ces stations HRS 40 sont le minimum
37:50 qui est requis aujourd'hui par la réglementation européenne,
37:53 dans le déploiement de ces infrastructures sur les grands axes routiers.
37:57 – On comprend qu'on est au tout début d'une révolution,
38:00 de la décarbonation de nos mobilités,
38:03 HRS aura l'avantage d'avoir été un des pionniers,
38:06 ça effectivement ça donne un avantage concurrentiel important,
38:09 HRS a été introduite en bourse en février 2021,
38:11 après une levée de fonds de presque 100 millions d'euros,
38:14 il s'agissait à ce moment-là de se donner les moyens de s'imposer très vite,
38:17 comme un acteur incontournable sur ce secteur émergent, comme je le disais,
38:22 et aussi de financer la construction d'un tout nouveau site à Champagny Reportage.
38:25 – Il serait pour certains l'énergie de demain,
38:28 l'hydrogène, un gaz qui permet de transporter de l'énergie,
38:32 est envisagé pour devenir l'une des alternatives
38:35 aux énergies carbonées d'aujourd'hui.
38:37 Cette molécule qui ne rejette que de la vapeur d'eau,
38:40 réduirait près d'un tiers des émissions à effet de serre liées au transport.
38:44 Pour l'entreprise HRS,
38:46 fabricante de stations de revitaillement d'hydrogène,
38:49 cette énergie semble prometteuse.
38:51 Aujourd'hui, l'entreprise construit près de 180 stations par an,
38:56 dont 100 stations qui sont déjà implantées en Europe,
38:59 un chiffre qui devrait augmenter.
39:01 – Aujourd'hui, avec les plans comme le fameux FIT 455
39:05 qui a été mis en place par l'Europe,
39:08 avec la volonté de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre,
39:13 il y a un enjeu pour développer à peu près,
39:16 déployer 700 stations à hydrogène en Europe à l'horizon 2030.
39:20 – Installée à Champagny, HRS produit des stations d'hydrogène
39:23 pour plusieurs types de véhicules, poids lourds, bateaux ou encore trains.
39:27 L'année dernière, en France, près de 550 véhicules roulaient à l'hydrogène.
39:32 Cette énergie peut être produite à partir de sources fossiles,
39:35 mais également de sources plus vertes, comme l'eau.
39:38 Pour construire ces stations, le processus est long.
39:41 – On a plusieurs îlots qui composent la station,
39:44 donc on a une compression, un stockage d'eau de pression, etc.
39:49 Et donc en fait, on assemble toutes ces parties
39:51 et après on réalise des tuyauteries, donc spécifiques à hydrogène,
39:54 et des tuyauteries soudées pour de l'eau glycolée qui refroidissent la station.
39:59 Et tous ces ensembles sont intégrés dans un conteneur,
40:01 et ce conteneur après, il est installé chez le client.
40:04 – Il faut près d'un mois à l'entreprise pour produire une station d'une tonne jour.
40:08 Avant d'être installées, elles sont testées,
40:11 mais pour des raisons de sécurité, pas d'hydrogène,
40:13 mais bien de l'azote et de l'hélium.
40:16 – L'azote et l'hélium, c'est ce qui se ressemble le plus
40:18 au niveau des particules de l'hydrogène, c'est ce qu'il y a de plus léger.
40:21 Et donc nous, pour nos tests en interne,
40:23 c'est moins dangereux d'utiliser de l'azote et de l'hélium
40:25 que de l'hydrogène qui est extrêmement explosif.
40:27 – Aujourd'hui, l'entreprise veut également s'implanter aux Etats-Unis.
40:32 – Olivier Dez, ce nouveau site, il a coûté 30 millions d'euros,
40:35 je le disais, 10 000 m² dédiés à la production industrielle,
40:39 dont 2 000 m² pour une zone d'essai qui est unique en Europe.
40:42 En quoi elle est unique ?
40:43 – Oui, tout à fait.
40:44 Donc aujourd'hui, comme on l'a dit,
40:46 aujourd'hui l'hydrogène et la mobilité hydrogène
40:49 est quelque chose qui est, on va dire ancien,
40:52 puisque avant les années 2000, déjà les constructeurs
40:54 développaient des solutions de piles à combustible,
40:56 mais qui est nouveau dans le sens où c'est en fort déploiement aujourd'hui.
41:00 Et donc pour pouvoir accompagner cette accélération,
41:03 pour pouvoir développer nos produits, on a dédié une zone,
41:07 donc on appelle la zone d'essai, 2 000 m²,
41:09 sur lequel déjà on va garder tous les premiers de série de nos produits,
41:14 ce qui va permettre après de pouvoir faire,
41:17 déjà de valider le produit, de faire de l'amélioration continue,
41:20 et aussi de pouvoir accueillir des programmes de recherche et développement.
41:24 Aujourd'hui on a deux programmes de recherche et développement
41:27 qui sont financés dans le cadre des projets européens.
41:30 Un pour accélérer la vitesse de remplissage des véhicules lourds,
41:34 et un deuxième sur des compressions alternatives,
41:36 puisque aujourd'hui, comme il a été dit dans le reportage,
41:39 les deux enjeux d'une station, c'est comment je comprime l'hydrogène
41:41 et comment je transfère l'hydrogène rapidement dans le véhicule.
41:45 Et pour transférer l'hydrogène rapidement dans le véhicule,
41:47 il faut le refroidir, parce que l'hydrogène a la mauvaise idée
41:49 de se réchauffer quand on la comprime,
41:51 mais quand on la déplace rapidement.
41:54 - Bon, alors l'ARD, vous le disiez, c'est évidemment le cœur de chauffe
41:57 de l'entreprise, 35 personnes sont dédiées à la recherche et au développement.
42:02 Vous évoquiez aussi cette accélération qui est fulgurante pour HRS,
42:05 puisque on évoquait 150 collaborateurs aujourd'hui,
42:08 vous étiez 30 en 2021.
42:10 Une accélération en termes de chiffre d'affaires aussi,
42:12 un chiffre d'affaires en 2021 de 11 millions d'euros,
42:15 aujourd'hui de 30 millions d'euros,
42:17 et de 85 millions d'euros prévus dans les deux ans qui viennent.
42:21 - Tout à fait. Non, ça, c'est vraiment l'enjeu aujourd'hui pour HRS,
42:26 c'est comment j'accélère et je structure
42:28 et je deviens de plus en plus performant.
42:31 On le voit avec ce nouveau site, justement, cette possibilité d'accélérer,
42:34 puisque on a une capacité aujourd'hui d'atteindre 180 stations par an,
42:37 ce qui ne paraît pas beaucoup en termes de chiffres,
42:40 mais il faut voir qu'au cours des dix dernières années,
42:42 on a installé un peu moins de 150 stations dans toute l'Europe,
42:46 que les plans européens prévoient à peu près 1000 stations à l'horizon 2030.
42:52 Donc voilà, avec cet outil, on est capable de répondre aux besoins
42:55 et puis on a déjà l'ambition de s'agrandir sur la zone,
43:00 puisque on a une réserve foncière qui va nous permettre,
43:03 aux besoins, de s'agrandir.
43:05 Donc vraiment une vision d'accélération
43:09 et puis des équipes vraiment mobilisées aujourd'hui,
43:11 vraiment avec une envie de faire, d'avancer.
43:16 Et c'est grâce à ça aujourd'hui qu'on peut réaliser,
43:18 comme vous l'avez dit, cette évolution de chiffre d'affaires.
43:20 - Bon, on parle beaucoup de production.
43:22 L'avantage, c'est que vous maîtrisez toute la chaîne de valeur,
43:26 puisque vous avez de la conception de ces stations,
43:30 jusqu'à la maintenance, en passant par leur production,
43:32 leur installation, leur mise en route.
43:34 - Tout à fait. Aujourd'hui, chez HRS, on a décidé d'intégrer complètement,
43:39 de maîtriser en tout cas toute la chaîne de la station hydrogène,
43:43 donc comme vous l'avez dit, de la conception, la production,
43:45 l'installation sur le site du client, le démarrage,
43:48 puisque là, il y a toute la partie mise en gaz
43:51 et validation des performances.
43:53 - Ça, ça rassure le client, évidemment.
43:54 - Mais derrière, il y a aussi toute la station.
43:58 Elle n'est pas là pour durer 2 ans ou 3 ans,
43:59 elle est là pour durer à peu près 10 ans.
44:01 Donc on accompagne aussi notre client en termes de service
44:04 avec des équipes qui sont dédiées, avec de la streinte.
44:08 Et avec, on l'a vu dans le reportage, une salle de supervision
44:11 qui permet, parce que nos stations sont connectées,
44:13 donc qui permet à distance de pouvoir suivre
44:16 et accompagner notre client dans l'opération.
44:19 - D'ailleurs, cette part de la maintenance dans l'activité
44:22 va devenir stratégique aussi en termes de profit pour l'entreprise.
44:25 - On est d'accord. Aujourd'hui, elle est déjà stratégique,
44:27 parce que ça fait partie aussi de l'image d'HRS.
44:30 Mais oui, à terme, la maintenance sera aussi,
44:33 en termes de revenus récurrents, une partie très importante.
44:36 - Bon, on a parlé des 150 collaborateurs
44:38 qui sont hébergés en grande partie sur le nouveau site de Champagny,
44:42 un site plus grand, plus confortable,
44:44 plus efficace à la production,
44:48 mais aussi important pour la qualité de vie et au travail.
44:51 Vous les bichonnez quand même.
44:52 - On essaye, on essaye, oui.
44:53 - Alors moi, j'aime bien cet exemple, le restaurant d'entreprise.
44:56 Alors, il est quasiment gratuit, on va dire.
44:59 Et puis, la carte est quand même proposée,
45:02 gérée par un chef étoilé, Christophe Arribert.
45:04 Bon, c'est pas mal.
45:05 - C'est très bien.
45:06 À midi, je pense que les gens vont manger, en tout cas avec enthousiasme.
45:09 - Évidemment. Il y a une salle de sport aussi.
45:11 Enfin, on voit que la qualité de vie au travail est essentielle.
45:13 Vous parliez de collaborateurs motivés, mais enfin...
45:16 - On veut que les collaborateurs viennent travailler chez HRS
45:18 avec l'envie de venir travailler.
45:19 Voilà, c'est vraiment...
45:20 Il faut qu'ils prennent du plaisir dans ce qu'ils font.
45:22 On est dans un métier où on a aussi un impact important
45:25 sur la décarbonation de notre environnement.
45:28 Donc, on a aussi l'envie de bien faire
45:31 parce que c'est l'avenir aussi de notre planète.
45:34 Et donc, tout ça, avec les conditions de travail, l'environnement,
45:37 on veut que nos employés soient motivés,
45:40 mais viennent aussi avec l'envie de travailler.
45:42 - Et l'équipe de production qui travaille aussi sur 4 jours,
45:44 une semaine de 4 jours ?
45:44 - Alors voilà, on a décidé, oui, de passer l'usine à 4 jours par semaine.
45:48 Donc, les salariés travaillent 34 heures,
45:50 payés 35 sur 4 jours, parce que c'est pareil.
45:53 On veut que les gens soient productifs,
45:55 mais on veut aussi que les gens aient une vie à côté.
45:57 Donc, c'est aussi la volonté de leur offrir ce cadre de travail.
46:02 - Bon, un petit coup d'oeil quand même sur l'avenir.
46:04 On le voit, le marché potentiel est considérable.
46:08 Il est aussi considérable à l'international.
46:10 Et vous posez déjà des jalons, alors en Europe, évidemment,
46:13 mais plus loin, peut-être aux Etats-Unis, demain.
46:16 - Tout à fait. Aujourd'hui, HRS,
46:18 c'est déjà des stations en Espagne et en Angleterre et en Allemagne.
46:23 Je pense que rapidement, on va pouvoir,
46:25 on va se déployer au Moyen-Orient.
46:27 - Le Moyen-Orient, c'est ça.
46:28 - Parce que c'est une géographie aujourd'hui
46:30 qui est très demandeuse de décarbonation et d'énergie verte.
46:35 Et puis, bien sûr, le marché américain,
46:36 qui est quand même un marché aujourd'hui
46:39 qui a l'air de se développer très fortement,
46:40 en plus avec l'Irak qui a été mis en place par les Etats-Unis,
46:44 très incitatif, justement, pour déployer ces énergies vertes.
46:49 Et donc, oui, HRS, je pense qu'on peut le dire,
46:52 d'ici 6 à 12 mois, on aura des bureaux aux Etats-Unis
46:55 pour juste commencer à adresser ce marché américain.
46:59 - François, l'avantage concurrentiel d'être un pionnier,
47:02 on le voit bien, là.
47:03 - Oui, bien sûr, mais il y a plusieurs réflexions.
47:06 D'abord, on parle beaucoup de RSE, responsabilité sociétale,
47:09 et ce que vous faites, c'est l'environnement,
47:11 c'est aussi les salariés.
47:12 Et puis, au moment où on parle beaucoup de réindustrialisation,
47:15 moi, je suis un petit peu sceptique
47:17 sur certaines relocalisations de produits à basse valeur ajoutée.
47:20 Par contre, on voit bien que quand on a une vraie valeur ajoutée,
47:22 technologique, etc.,
47:25 du coup, on peut localiser et non pas relocaliser.
47:27 Et je suis assez convaincu que l'avenir de l'industrie française,
47:30 c'est justement sur ces entreprises à valeur ajoutée
47:33 qui créent des emplois pérennes et à grande qualité,
47:36 et qualité de vie aussi pour les collaborateurs
47:39 dans les territoires.
47:40 Donc, c'est une grande chance et encore une grande fierté,
47:43 je crois, pour la région d'avoir des entreprises comme celle-là.
47:45 - Je voulais dire quand même que l'RSE,
47:46 c'est quand même quelque chose qui vraiment vient
47:48 de notre président, qui a toujours eu à coeur
47:52 à donner des conditions de travail
47:55 le plus favorable possible à ses employés,
47:58 même avant, quand il y avait 30 personnes, c'était pareil.
48:01 C'est vraiment une volonté de sa part.
48:03 - Olivier Laize, merci beaucoup d'être venu nous parler d'HRS
48:05 et de ce potentiel de développement qu'on devine.
48:09 Merci infiniment d'avoir été avec nous.
48:10 Merci, François Codé.
48:12 On se retrouve, bien sûr, le mois prochain.
48:13 Merci à tous de votre fidélité.
48:15 Vous pouvez voir et revoir Alpe d'Ecideur
48:17 sur notre site Internet, telegrenoble.net.
48:19 À très vite.
48:20 (Générique)
48:24 ---
48:33 (Générique)
48:36 - C'était Alpe d'Ecideur avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
48:39 une banque commerciale, régionale et coopérative.
48:42 (Générique)
48:44 - Nord Isère Économie et Présence,
48:46 Partenaires des entreprises de votre territoire.
48:49 Sous-titrage Société Radio-Canada

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