• il y a 10 mois
A La Ricamarie, l'entreprise Sodertex poursuit sa diversification en direction des particuliers. Après avoir lancé en juin dernier sa marque grand-public de jeux pédagogiques et loisirs créatifs Loolipo, la PME de 19 salariés, dirigée par Agathe Dévoluy, s'apprête à lancer une nouvelle marque. Baptisée Coup de cœur, cette dernière proposera des accessoires et packaging pour les enterrements de vie de jeunes filles, les baptêmes, les anniversaires…
Au Bessat, Gamory révolutionne le marché du cycle en fabriquant de manière artisanale des vélos en bambou sur-mesure. Et ça marche ! Enfin… ça roule !
Pas toujours facile de concilier vie de chef d'entreprise et passion débordante. Jean-Pierre Micholet, PDG du Groupe Micholet et passionné de chevaux, nous expliquera comment il fait dans Le Face à Face.
Quand l'emploi solidaire se met au service de l'économie circulaire… C'est le pari réussi de La Ressourcerie des Monts du Lyonnais, à Chazelles-sur-Lyon, et de son directeur David Meunier.
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco qui nous permettra de faire un tour d'horizon de l'actualité ligérienne.

Rémi pupier et ces chroniqueurs mettent en avant ces chefs d'entreprise dynamiques qui embauchent, qui inventent, qui produisent autrement, avec éthique et la volonté d'inclure localement. Loire eco l'émission résolument Made In Loire.

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Transcription
00:00 Bienvenue dans Loire ECO, c'est toujours un grand plaisir de vous retrouver.
00:08 Le monde économique ligérien déborde d'activités,
00:11 nous nous débordons d'informations à vous transmettre.
00:14 Des entreprises qui existent depuis plusieurs générations et qui rayonnent.
00:17 Des structures qui ré-emploient et qui réutilisent pour freiner la surconsommation.
00:21 Des artisans en milieu rural qui innovent.
00:24 Tout au long de cette émission, et comme à l'accoutumée,
00:26 nous mettrons en avant des chefs d'entreprises dynamiques,
00:29 qui embauchent, qui inventent et qui produisent autrement,
00:32 avec éthique, avec une volonté d'inclure localement.
00:35 Bref, une émission résolument made in Loire.
00:38 Loire ECO, c'est parti !
00:39 Chères chroniqueuses, chers chroniqueurs, bien content de vous retrouver.
00:58 Laurent Vinault, aujourd'hui, nous allons partir où ?
01:01 Nous partons dans les monts du Lyonnais.
01:03 Alors vous savez, dans ces chroniques, je parle habituellement d'emploi,
01:06 et bien là, on va toujours parler d'emploi, mais à travers le ré-emploi.
01:10 Le ré-emploi pour créer de l'emploi.
01:12 Le ré-emploi pour créer de l'emploi.
01:13 Merci beaucoup, on a hâte d'en savoir un petit peu plus.
01:17 Gilles Cayuela !
01:18 Bonjour Émy.
01:19 De quoi allez-vous nous parler ?
01:20 Eh bien, cette semaine, je vais vous parler d'une entreprise de l'Arikamari,
01:23 qui à l'origine est plutôt spécialisée dans le B2B,
01:26 donc le marché des professionnels,
01:28 et qui se tourne aujourd'hui vers le marché des particuliers.
01:31 Alors comment ? Grâce à une stratégie de marque.
01:33 Cette entreprise s'appelle Sodertex,
01:35 et on recevra sa directrice générale, Agathe Dévouy, sur le plateau.
01:38 Parfait !
01:40 On a vu Laëtitia Le Maneur arriver en vélo tout à l'heure,
01:42 alors on sait de quoi vous allez parler.
01:43 Oui, tout à fait.
01:45 Moi, je vous lance sur le coup de bambou dans l'univers du cycle.
01:48 Aujourd'hui, je vous amène dans le monde fascinant de l'artisanat du vélo.
01:52 Et oui, ça peut exister encore, et notamment au Beaux-Arts.
01:55 Au Bessa !
01:56 Tout à fait, avec l'artisan Louis-Serge Ghamori.
02:00 Et donc, c'est pour ça que vous avez amené les bambous.
02:02 Et c'est pour ça que j'ai amené les bambous.
02:03 J'ai cru que c'était pour me taper,
02:04 parce que taper sur les bambous, ça me rappelle une chanson.
02:07 Sylvain Auger !
02:08 On va l'éviter.
02:09 On va l'éviter, s'il vous plaît.
02:10 Sylvain Auger, alors.
02:11 Salut Rémi, salut à tous les Ligériens.
02:13 Et bien, après le traditionnel quiz économique ligérien,
02:17 j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui dans mon fauteuil rouge du face à face,
02:20 un dirigeant d'un groupe familial depuis plus de 130 ans,
02:23 et aussi passionné d'hypisme.
02:25 Donc, à tout à l'heure mon cher Rémi.
02:27 Parfait, à tout de suite même,
02:28 parce que je vais vous laisser la place pour le quiz éco.
02:30 À tout de suite.
02:30 Allez, c'est parti.
02:31 Et oui mon cher Rémi,
02:39 nous nous retrouvons pour une nouvelle étape du quiz économique ligérien.
02:43 Je rappelle le principe du quiz économique ligérien à nos téléspectateurs,
02:47 des questions sur l'actualité économique ligérienne,
02:49 en espérant avoir des réponses de la part de nos invités
02:53 et de nos chroniqueurs, pardon.
02:54 Deux équipes qui s'affrontent,
02:56 Vino Cayuela contre Le Manneur Pupier.
03:00 Attention, c'est parti.
03:02 Première question, qui suis-je ?
03:04 Qui a dit 2024 signera le retour de notre business meeting régional ?
03:09 Je suis le président d'un important cluster dans la Loire
03:12 qui a présenté sa feuille de route dernièrement pour l'année qui arrive.
03:16 Qui a baisé ?
03:16 Moi.
03:17 Mécaloire.
03:19 Bonne réponse de Rémi Pupier, il s'agit de Mécaloire,
03:21 on va en parler, qui a présenté sa feuille de route pour l'année qui arrive.
03:25 Réseau de 70 adhérents dans la Loire et Haute-Loire,
03:27 250 millions d'euros à peu près de chiffre d'affaires, TPE, PME, ETI,
03:31 nouvelle charte graphique, nouveau site internet,
03:33 accompagnement des entreprises sur la RSE,
03:35 le développement commercial à l'international,
03:38 l'industrie du futur et le plan France 2030.
03:40 Sans un réel nouveau dynamisme, incroyable.
03:43 Exactement, il s'agit de Baptiste Hottin,
03:45 le président de Mécaloire depuis désormais 18 mois.
03:49 Bonne réponse de Rémi Pupier.
03:51 Un point pour l'équipe Pupier-Le Maner.
03:53 Deuxième question, événement,
03:55 nous cherchons le nom d'un nouvel événement,
03:58 nous parlons emploi et carrière, direction La Talaudière.
04:01 Et une grande première pour ce forum de l'emploi,
04:04 1000 m², Laurent Vido.
04:07 Le forum intercommunal organisé le 8 février,
04:14 avec les communes de Saint-Jean-Bonnefont,
04:16 Sorbiers, La Talaudière et le club Esther.
04:19 Vous lui avez donné la réponse.
04:21 Très bonne réponse.
04:23 Il a hésité sur le nom alors qu'il est partenaire.
04:26 Il est partenaire.
04:27 Très bon club Esther.
04:29 Un petit coup de projecteur sur la manifestation
04:32 que nous avons eu la chance d'organiser avec Esther.
04:34 Le premier grand forum intercommunal
04:37 à destination de l'emploi.
04:39 45 entreprises présentes, plus de 1000 m² d'exposition.
04:43 L'objectif, c'est de réunir en un seul lieu
04:45 tous les acteurs de l'emploi,
04:46 des entreprises qui recrutent,
04:48 des lycéens, des collégiens, des organismes de formation,
04:50 l'UMM, mais aussi les acteurs de l'emploi,
04:53 France Travail, des agences d'intérim.
04:55 Bref, tout ça avec des conférences
04:57 tout au long de la journée, un véritable succès.
04:58 C'était une première.
04:59 J'avoue qu'on a été complètement étonnés de ce succès.
05:02 Ça prouve bien qu'il y a vraiment un vrai dynamisme
05:04 de l'emploi sur ces trois communes.
05:06 Et donc, je salue effectivement mon club d'entreprise Esther
05:08 qui était à l'initiative,
05:09 et puis les trois maires des trois communes
05:11 qui ont bien voulu jouer le jeu.
05:13 Et voilà, c'était une très belle première expérience
05:15 en espérant qu'elle soit renouvelée.
05:17 - Bravo, Thibaud.
05:18 - Un partout, bonne réponse de Laurent Viollot.
05:20 Troisième question.
05:22 Et là, malheureusement, on va parler quand même
05:23 d'une triste nouvelle.
05:25 Nous cherchons le nom d'une entreprise
05:26 très stéphanoise et très connue des Ligériens
05:29 et qui, malheureusement, vient de baisser le bideau définitivement.
05:33 Gilles Kévela.
05:34 - Le bijoutier joaillier Éric Duny.
05:36 - Très bonne réponse.
05:37 Joaillier peut-être pas, mais bijoutier en tout cas.
05:39 Effectivement, ce sont des commerçants.
05:41 Ils ont été créés en 1986.
05:42 Plus de 40 salariés, 12 boutiques.
05:45 Un chiffre d'affaires affecté par la crise des Gilets jaunes.
05:47 Le Covid, les manifestations, les émeutes urbaines.
05:49 Et surtout, dernièrement, un grand braquage à plus d'un million d'euros.
05:53 15 kilos d'or qui ont été volés.
05:56 C'est malheureusement la bijouterie Duny,
05:58 créée par Éric Duny et sa sœur Chantal.
06:00 Triste nouvelle, mais il fallait leur faire quand même
06:02 un petit clin d'œil pour cette belle aventure.
06:05 Bonne réponse de Gilles Kévela.
06:06 Deux à un.
06:07 Vous savez que dans le traditionnel Quiz&Co,
06:09 on mise tout sur la dernière question.
06:10 Donc j'incite Laetitia et Rémi à être attentifs et réactifs.
06:14 On mise tout sur la dernière question.
06:16 Quatrième et dernière question.
06:17 Pourquoi faire ?
06:18 Plus de 100 dirigeants de la Loire
06:20 et des représentants des pouvoirs publics
06:22 se sont donnés rendez-vous dernièrement
06:23 pour évoquer un sujet lequel ?
06:25 Dans ce domaine, la Loire, c'est 4 155 emplois directs,
06:29 près de 10 000 emplois indirects.
06:31 Ça a buzzé, je ne sais pas trop à qui a buzzé le premier.
06:34 - Non, non, c'est Laetitia. - C'est de votre côté.
06:36 Allez, on va laisser la réponse à Laetitia.
06:38 - J'ai essayé d'avoir l'influence, c'est ça ?
06:40 Comme pour les orbites de football.
06:41 - J'espère que je ne me trompe pas.
06:43 Mais c'est au niveau de l'armement, le secteur de l'armement,
06:47 qu'il y a eu une réunion organisée par la préfecture
06:51 pour justement rassembler tous les acteurs autour de ce marché.
06:54 - Bonne réponse de Laetitia Huerane.
06:58 C'est une réunion présidée par le délégué régional
07:02 du ministère des Armées et le préfet de la Loire,
07:03 dans le cadre de la programmation militaire,
07:06 une augmentation du budget du ministère des Armées de plus de 40 %,
07:08 plus de 4 000 emplois directs dans la Loire,
07:11 qui est une tradition de l'armement.
07:13 C'est effectivement, ça s'appelait des rencontres de l'économie de guerre.
07:16 On peut citer notamment Nexter, Cybergun, Rivolier, etc.
07:20 puisqu'il y a une tradition française et ligérienne de la fabrication des armes.
07:25 Bonne réponse de Laetitia Huerane.
07:27 - Avec un mot d'ordre, il faut réarmer la Loire,
07:28 mais rien à voir avec le taux de natalité, on est bien d'accord.
07:30 - On est bien d'accord, c'est pas le réarmement démographique, effectivement.
07:34 Mon cher Nicolas.
07:35 Eh bien, victoire de la paire Pupil et Le Maneur.
07:38 - Vas-y, vas-y.
07:39 - Pour ce quiz.
07:40 - Vous voulez se faire une photo ?
07:41 - Bon, sans pire, non, c'est bon.
07:42 - C'est vrai qu'ils ont été gentlemen et bons joueurs.
07:45 - C'est vrai en plus.
07:46 - C'est sympa, merci.
07:47 - Voilà mon cher Emy, merci à tous, à très bientôt pour une nouvelle étape du Quiz Éco-Ligérien.
07:50 - Merci.
07:51 - Voilà l'heure d'être avec vous, mon cher Gilles Cayuela.
08:02 Vous nous avez parlé dans le sommaire de Sodertex.
08:05 Quelle est l'activité de ces entreprises ?
08:07 - Alors, Sodertex, c'est trois activités différentes.
08:10 Une activité historique qui est spécialisée sur la découpe de matières textiles pour l'industrie.
08:17 Une activité, une deuxième activité qui a été lancée dans les années 2000
08:20 et qui est plus spécifique sur le packaging et les accessoires.
08:24 Là aussi pour le marché des entreprises.
08:26 Et une activité plus récente sur les jeux pédagogiques et loisirs créatifs
08:30 qui génère aujourd'hui 50% du chiffre d'affaires de cette PME de 19 salariés
08:35 qui réalise 3,3 millions d'euros de chiffre d'affaires.
08:38 Donc voilà, c'est justement par cette troisième activité qu'on va démarrer l'interview.
08:43 Parce que Sodertex a décidé finalement en juin dernier
08:47 d'accélérer un petit peu son développement sur la partie loisirs créatifs
08:51 en donnant naissance à une nouvelle marque, la marque Lollipop.
08:55 Alors, Agathe Dévauly, vous êtes la directrice générale de Sodertex.
08:59 Expliquez-nous comment vous êtes venue l'idée finalement de créer une marque spécifique et pourquoi ?
09:05 Bonjour, donc on a créé Lollipop en juin dernier comme vous l'avez dit.
09:10 Historiquement, on s'appelait Sodertex Art Biencraft.
09:13 Donc on commercialisait nos produits uniquement dans les centrales d'achat du scolaire
09:17 qui elles-mêmes revendaient nos produits aux professeurs des écoles et aux centres de loisirs.
09:23 On avait la volonté de rendre accessibles nos produits au grand public.
09:27 Donc c'est pour ça qu'on a décidé il y a un an déjà de lancer notre boutique Amazon
09:33 et de changer de nom de marque pour un peu...
09:37 C'était une marque qui n'était pas forcément très visible à l'origine, c'est un peu ça ?
09:41 Voilà, c'était une marque, les centrales d'achat du scolaire ne prêtent pas forcément attention à la marque
09:46 et on voulait vraiment pouvoir accéder au grand public avec une marque qui est plus représentative de notre cible,
09:54 avec un nom de marque plus doux, plus rond, plus adapté aux enfants.
09:58 Donc c'est pour ça qu'on a changé de nom de marque et d'identité graphique.
10:03 Donc en juin dernier, on a lancé cette nouvelle marque en dédiant une journée, un mercredi,
10:10 pour que les enfants puissent venir avec leurs parents, nos partenaires et nos salariés pour lancer ce nouveau...
10:17 D'accord, mais cette marque a vocation aujourd'hui à arriver dans la grande distribution spécialisée, c'est un peu ça l'idée ?
10:23 C'est ça, on aimerait justement en septembre, on a participé au salon du jouet français organisé par l'ACFJF,
10:31 l'association des créateurs et fabricants de jouets français dont nous sommes membres.
10:37 Et ça a été l'occasion de présenter notre nouvelle marque et nos nouveaux packagings aux acheteurs des centrales d'achat des magasins spécialisés,
10:45 donc Jouets Club, La Grande Récré, etc.
10:48 Et donc cette nouvelle marque a été plutôt bien appréciée et on est en cours de négociation.
10:54 On devrait voir arriver cette marque quand dans les magasins ?
10:59 J'aimerais bien d'ici la fin d'année, donc là on est en cours de négociation.
11:04 Donc voilà, on espère pouvoir trouver nos produits dans leur rayon d'ici décembre.
11:10 On imagine que c'est plus difficile d'ailleurs de négocier avec des géants un petit peu comme ça,
11:13 plutôt que de négocier avec des plateformes pour les professeurs des écoles ?
11:17 Oui, ça reste quand même des centrales d'achat.
11:20 Donc le principe reste le même, mais les conditions sont différentes.
11:25 Et vous battez ?
11:28 Pourquoi justement avoir ciblé ce marché des particuliers,
11:32 alors finalement votre activité fonctionnait plutôt bien sur votre cœur de métier à l'origine ?
11:38 Pourquoi cette diversification de clientèle ?
11:41 Tout simplement parce qu'on est référencés dans pratiquement toutes les centrales d'achat en France, du scolaire.
11:49 Donc il y avait plus de perspectives de croissance ?
11:51 On souhaitait ouvrir un nouveau canal de distribution,
11:57 donc on a opté pour ces magasins spécialisés et qui permettent aussi au grand public de pouvoir accéder à nos produits.
12:03 Alors l'Olipo, la nouvelle marque que vous avez créée en juin, est aussi présente à l'international.
12:08 Vous avez prévu d'accélérer là aussi sur ce volet. Quelles sont vos ambitions ?
12:12 Oui, donc pour l'instant nous sommes présents dans 16 pays à l'export,
12:16 qui représentent 20% du chiffre d'affaires de l'Olipo.
12:20 Donc l'objectif c'est vraiment de développer ce marché à l'export.
12:23 Donc c'est pour ça qu'en juillet dernier, on a embauché une responsable export pour mener à bien cette mission.
12:30 L'objectif étant de pouvoir au moins atteindre la part du marché français à l'export, voire de le dépasser.
12:39 Donc pour l'instant, nous avons ciblé en priorité les pays scandinaves.
12:43 Avec la même stratégie qu'en France, en ciblant les magasins spécialisés ?
12:48 Les centrales d'achat du scolaire et les magasins spécialisés.
12:52 Alors l'Olipo n'est pas la seule marque de Sodertex, puisque vous prévoyez de lancer prochainement une nouvelle marque.
12:58 Cette fois-ci sur votre deuxième activité, l'activité packaging.
13:01 Est-ce que vous pouvez nous en parler un petit peu déjà ?
13:03 Oui, Sodertex Packaging & Accessories.
13:07 On accompagne les entreprises, les professionnels, dans le développement de packaging et d'objets promotionnels,
13:13 soit 100% sur mesure, soit en personnalisation express avec un catalogue produit de plus de 30 000 références,
13:21 prêtes à être personnalisées avec le logo de l'entreprise.
13:25 Et l'idée c'était de proposer également au grand public une marque d'articles personnalisés.
13:31 La marque s'appellera "Coup de cœur" pour les accompagner dans des événements festifs,
13:36 type enterrement de vie de jeune fille, mariage, baptême.
13:41 Et ça c'est une marque que vous allez lancer quand ?
13:44 On va lancer une boutique Amazon qui va distribuer justement ces produits et le lancement est prévu d'ici mai.
13:53 D'accord, très bien. Alors on a parlé des deux activités sur lesquelles vous avez créé des marques,
13:58 on n'a pas évoqué l'activité historique qui est la découpe textile pour l'industrie.
14:02 Là vous en êtes où ? Ce n'est pas une activité on imagine que vous comptez abandonner ?
14:06 Non, pas du tout, au contraire.
14:09 Donc on aimerait acheter une nouvelle machine ou des nouvelles machines de découpe courant 2024.
14:17 Pour l'instant nous proposons trois techniques de découpe à nos clients qui sont des industriels.
14:22 La découpe numérique, donc pour tout ce qui est découpe de forme.
14:26 La découpe à la déroulée à chaud, pour tout ce qui est découpe de matière synthétique,
14:30 type polyamide, polyester, tissu d'arrachage.
14:33 Et la découpe à la déroulée à froid, pour tout ce qui est découpe PVC, toile enduite, matière naturelle, type coton, lin, chanvre, etc.
14:44 Et le but, soit nos clients nous envoient leur matière à découper, soit ils se fournissent parmi notre catalogue matière.
14:51 Qui est composée de feutrines adhésives et de velours adhésifs.
14:55 Et le but c'est de pouvoir investir dans une nouvelle machine de découpe pour étendre notre offre et répondre aux plus grands nombres.
15:02 Donc une nouvelle technologie de découpe autre que celle que vous nous avez citée ?
15:07 Oui, ce serait une technologie supplémentaire aux offres qu'on propose actuelles.
15:13 Juste pour qu'on resitue un petit peu, cette activité de découpe textile, c'est quoi ? On a du mal à se représenter ?
15:18 Qu'est-ce que vous faites concrètement et pour qui ?
15:20 C'est ça ma question, c'était pour quel client vous pouvez nous dire ?
15:23 Oui, alors on travaille principalement avec des industriels, donc le champ est assez large.
15:28 On travaille beaucoup avec la PLV de luxe, on travaille également avec des industriels pour tout ce qui est tissu de protection.
15:36 Et voilà, le champ est assez large de clients.
15:40 On a vu quelques marques passer là sur le film justement.
15:44 Parfait. Bon, écoutez, merci beaucoup Agathe Devolu pour cette présentation claire, grande et de toute cette belle activité.
15:53 Il faudra qu'on soit attention et vigilant à coup de cœur, donc cette nouvelle marque, made in Laricamari, qui rayonne à l'international, ça fait plaisir.
16:03 Merci beaucoup en tout cas de votre venue sur notre plateau.
16:05 Merci beaucoup. Au revoir.
16:12 Laetitia Levaner, on part dans la communauté de communes des Monts-du-Pilat pour un artisan qui travaille avec ses mains et qui a un véritable savoir-faire et qui nous a fait ce vélo.
16:22 Comment s'appelle cette entreprise ?
16:24 Alors c'est Gamori, donc imaginez un artisan passionné faisant naître des vélos uniques en utilisant un matériau surprenant qui est le bambou.
16:33 Le bambou.
16:34 Et je vous en ai amené justement sur le plateau.
16:37 Donc j'ai rencontré Louis Sergey, qui s'est installé au Bessat. Il est originaire à la base de La Rochelle et il s'est installé depuis septembre 2023.
16:47 Alors lui, il vient de l'univers de la voile, il vient de l'univers des matériaux composites et c'est lors de voyage qu'il a découvert aussi ce matériau qui pouvait justement bien s'associer.
16:55 Ce n'est pas du bambou du Pilat, mais c'est du bambou français.
16:57 Alors par contre, c'est effectivement du bambou français, donc on est vraiment sur du made in France, puisque en France, on a la chance d'avoir la bambouserie en Inde.
17:04 Bien sûr.
17:05 Et où on peut justement se faire livrer du bambou.
17:08 Ce n'est pas qu'un lieu où on visite, c'est un lieu de production.
17:11 C'est vraiment un lieu de production, qui est d'ailleurs un site de production important.
17:15 Donc je reviens un peu sur mon artisan.
17:18 Du coup, ce bambou, alors pourquoi du coup ce matériau ?
17:22 Alors c'est un matériau finalement peu conventionnel, on n'a pas l'habitude surtout chez vous d'utiliser ce genre de matériau.
17:28 C'est un matériau qui se veut résistant et puis surtout écologique, puisque le bambou pousse très vite et qu'effectivement, c'est un matériau vraiment pertinent.
17:37 Alors en s'éloignant justement des standards de l'industrie classique du vélo, Louis Sergé veut vraiment être dans cette démarche d'artisanat.
17:47 C'est vraiment cette démarche-là.
17:48 Du sur-mesure.
17:49 Du sur-mesure, en allant vraiment personnaliser les vélos, en rencontrant du coup les clients.
17:54 Il allie à la fois de l'esthétisme, puisqu'on peut le dire, le vélo est quand même très beau, de la durabilité, mais également de la performance.
18:02 Alors je sais que les chroniqueurs, là, vous l'avez testé.
18:05 C'est incroyable.
18:06 Oui, c'est très régie.
18:07 Je vais tester, tiens.
18:08 Je peux faire un tour ?
18:09 Allez, vas-y.
18:10 On va faire un tour.
18:11 Donc le bambou aussi, alors c'est super intéressant, notamment pour faire des cadres, puisqu'on a la bonne forme.
18:16 On est direct sur un tube, en fait, tout simplement.
18:18 Et c'est ça qui est réellement pertinent.
18:20 Donc voilà, il lui a fallu quand même 5 ans de développement.
18:23 Il a jusqu'à maintenant développé et fabriqué réellement 20 vélos.
18:28 Attention, attention, pas de sang qui va se foutre en l'air.
18:31 Attendons, le bêtisier, c'est pour maintenant, les amis.
18:34 Alors le prix de démarrage de ces vélos, c'est aux alentours de 3 500 euros.
18:40 Et après, justement, par rapport à cette personnalisation, c'est au fur et à mesure des accessoires et de ce que l'on souhaite sur le vélo.
18:47 Donc à savoir que sur cette démarche de l'artisanat, parce que moi c'est réellement là-dessus que j'ai trouvé que c'était très intéressant,
18:54 parce qu'il a vraiment cette volonté de rester un artisan.
18:57 Il fait d'ailleurs partie de l'association des artisans du cycle.
19:00 Il y a une association spécifique nationale par rapport à ça.
19:03 Et lui, il adhère à cette association ?
19:04 Il adhère.
19:05 D'ailleurs, chaque année, ils organisent un concours de la machine.
19:08 Et donc, Louis Sergey a remporté le premier prix 2023.
19:12 Et vous me disiez que les autres produits qui sont faits dans ce vélo sont des produits d'artisans comme lui, majoritairement ?
19:21 Majoritairement, il va aller...
19:22 Alors après, par rapport à discussion aussi avec l'acheteur, suivant aussi ses demandes.
19:27 Mais l'idée, c'est de valoriser au maximum l'artisanat et du coup, de travailler avec l'association,
19:32 avec notamment le CELIER, avec les différents corps de métier qu'il y a autour du vélo.
19:38 D'accord.
19:38 C'est-à-dire que c'est vraiment une relation entre l'acheteur et le producteur de vélo, en fait ?
19:41 Tout à fait.
19:42 C'est là où c'est intéressant.
19:43 C'est que du coup, l'artisanat peut quand même sortir son épingle du jeu face à ces géants industriels,
19:48 parce que c'est vrai qu'on peut le dire, ces géants industriels, moi, ça fait un peu écho,
19:51 finalement, à la crise de l'agriculture que l'on a en ce moment.
19:53 On est dans cette logique de se dire, on veut rester quand même dans notre cadre,
19:57 dans justement, cette idée du cadre, mais surtout dans l'idée de rester petit
20:01 et ne pas vouloir aller développer, on va dire, de la très grande série.
20:06 Nos industriels, ils ont les moyens, à coup de marketing, de pouvoir mettre du Médie de France,
20:12 de pouvoir mettre justement du FEMA, alors qu'au final, on le sait très bien,
20:16 que peut-être qu'il n'y a qu'une seule pièce qui a été vissée ou boulonnée au dernier moment.
20:21 Ils ont les moyens de ça.
20:22 L'association, justement, des artisans du cycle, essaye d'œuvrer dans ce principe-là,
20:27 d'aller justement sur l'artisanat, et pourquoi pas un label ?
20:30 Le problème, c'est qu'un label, ça coûte cher.
20:32 Et pour pouvoir se démarquer en tant qu'artisan, je trouve que c'est là où Louis Sergé a été un peu malin,
20:38 c'est qu'il propose aussi à ses clients de pouvoir carrément faire soi-même.
20:42 Il propose des stages chez lui, où on vient réellement réaliser son vélo.
20:47 Pendant une semaine, on vient au Bessara et on fait soi-même son vélo sur mesure.
20:52 Sur mesure, avec justement d'apprendre la technique autour du bambou, tout simplement,
20:57 des assemblages, de l'époxy, si on veut, plutôt du lin, de la fibre de lin, de la fibre de coque.
21:04 On peut vraiment tout personnaliser et faire du coup soi-même.
21:07 Donc chaque vélo est unique, avec un numéro, j'imagine, et donc ça peut s'adresser à des collectionneurs, en particulier ?
21:12 Alors ça peut s'adresser à des gens passionnés de vélo, déjà, puisqu'il y a cette question de performance aussi derrière.
21:17 Ça s'adresse à des personnes qui sont sensibles entre le "made in France", l'écologie, et dans cette démarche-là.
21:23 Et ça s'adresse aussi aux gens qui ont ce côté aussi de faire soi-même.
21:26 C'est quand même magique aussi d'avoir un objet qui est fait par soi-même.
21:29 C'est moi qui l'ai fait.
21:30 C'est moi qui l'ai fait, et c'est l'artisanat qui peut aussi l'apporter et innover dans ce sens-là.
21:34 Alors c'est vrai que c'est pas simple de pouvoir un peu sortir son épingle du jeu dans tout ça,
21:39 mais je trouve ça très beau d'avoir justement des gens qui se lancent, et puis sur notre territoire en plus.
21:44 Est-ce que pour les parties qui ne sont pas en bambou, il a éventuellement passé des partenariats avec des entreprises locales également ?
21:51 Je pense que ça peut être au niveau des roues, il y a pas mal d'entreprises.
21:55 Il y a pas mal d'entreprises dans la Loire, ce qui pourrait aller au bout de la démarche sur Marine Loire.
21:59 Au bout de la démarche, dans le sens où effectivement, il va proposer avec le dialogue avec le client des produits,
22:05 et justement toutes ces pièces-là.
22:07 C'est le dialogue avec le client, puisqu'il y a aussi un coût en matière aussi, et c'est une question de prix,
22:13 puisque plus on rajoute d'accessoires chers, mais aussi avec les autres labellisés.
22:16 Lui va vraiment encourager d'aller justement sur une sellerie d'un autre artisan.
22:21 Il y a tout un réseau derrière, on reste quand même sur une démarche à ce niveau-là.
22:25 Et c'est ça qui est intéressant, surtout pour nous, on est beaucoup dans l'économie,
22:28 moi je suis beaucoup dans l'industrie au quotidien, et là de vouloir voir cette démarche-là,
22:34 et d'être vraiment dans cette, on pourrait se dire un peu fait à la main,
22:37 et ce côté un peu ancien temps, puisqu'on est dans un atelier de fabrication,
22:41 je trouve ça vraiment très beau en termes de valeur.
22:44 Et ça marche ? Il en vend ? Il a un site internet ?
22:46 Alors il a un site internet, ça marche, il en vend.
22:48 Moi quand je suis allée le voir deux fois, à chaque fois il y avait un vélo, ça roule bien,
22:52 il y avait justement deux vélos en fabrication.
22:54 J'ai pu aller dans l'atelier, d'où les images que j'ai pu tourner.
22:58 Et c'est vrai qu'effectivement, je pense que c'est à encourager, à valoriser,
23:02 et surtout à communiquer, et puis nous en tant qu'acheteurs,
23:04 à être sensibilisés aussi à des moments par rapport aux produits que l'on a.
23:09 Gamori, c'est une question bête, ça veut dire quoi ? On ne vous savait pas ?
23:12 Non, j'avoue.
23:13 Gamori.
23:14 Le vélo, alors, c'est quoi votre sensation, M. Ogier ?
23:17 Ça vous a fait perdre les pédales, non ?
23:19 Il est très léger, oui.
23:21 Il est très léger, c'est effectivement dépendant du matériau de base,
23:24 qui est lui très léger.
23:26 On sent que c'est un outil un peu...
23:28 C'est un outil sur mesure, c'est un bel objet en tout cas.
23:31 Oui, bel objet.
23:32 Merci, belle trouvaille Laetitia Lemanère.
23:34 Merci beaucoup pour cette belle rubrique.
23:42 J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui dans le fauteuil rouge du Face à Face,
23:46 Jean-Pierre Michelet, dirigeant du groupe Michelet à Saint-Guillemier.
23:50 Bonjour M. Michelet.
23:52 Bonjour.
23:53 Alors, première question, les Ligériens ont envie de vous connaître un peu plus.
23:55 Expliquez-nous votre parcours de vie.
23:57 Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
23:59 Eh bien, Jean-Pierre Michelet, je suis né à Feurs.
24:02 Je suis un pur produit ligérien.
24:05 J'ai aujourd'hui un petit peu plus de 50 ans, ça se voit peu, mais c'est ça.
24:10 Je suis issu d'une famille qui est aussi morondaise,
24:14 Saint-Gallemier à l'origine aussi, où on est revenu après.
24:18 Moi, j'ai démarré, j'ai vécu pendant très longtemps à Moron-les-Bains.
24:22 Et puis après, on est parti s'installer à Saint-Gallemier dans les années 2000.
24:26 Mais le parcours de vie de la famille est pendant presque une petite centaine d'années à Moron.
24:32 D'accord, très bien.
24:33 Donc, on va parler justement de votre entreprise, le groupe Michelet,
24:36 qui est un groupe plus que centenaire.
24:38 Expliquez-nous ce qu'est le groupe Michelet.
24:40 Alors, le groupe Michelet, c'est un groupe dédié essentiellement aux bâtiments.
24:43 A l'origine, c'était une entreprise de métallerie créée par mon arrière-grand-père en 1890.
24:49 Donc, plus de 130 ans.
24:51 Ouais.
24:52 Magnifique.
24:53 C'est une entreprise qui a été dédiée à la métallerie pendant...
24:56 Serrerie-métallerie, ce qu'on appelait dans les années précédentes,
24:59 jusque dans les années 2010, où après, on a commencé à se diversifier
25:04 sur la charpente métallique et la menuiserie aluminium.
25:06 La menuiserie aluminium, un petit peu avant,
25:08 mais à l'origine, c'était une entreprise dédiée à la métallerie.
25:11 Et puis, petit à petit, le métier a changé, le métier de serrerie a changé,
25:16 et on est parti sur des affaires un petit peu plus conséquentes,
25:19 la charpente distribution.
25:20 Et donc, c'est ce qui a fait évoluer l'entreprise
25:24 et ce qui a fait qu'à un moment, on a dû...
25:26 On a été obligé de se lancer un petit peu dans la menuiserie aluminium,
25:28 la charpente métallique, grâce à une croissance externe aux alentours de 2010, soit par là.
25:34 Et puis, là, aujourd'hui, on essaie de couvrir à peu près l'enveloppe du bâtiment,
25:39 du bâtiment industriel.
25:41 - D'accord, donc le groupe Michelet, quelques chiffres, nombre de salariés, chiffre d'affaires ?
25:43 - Le groupe Michelet, c'est environ une centaine de salariés,
25:46 un chiffre d'affaires d'environ une vingtaine de millions d'euros,
25:49 pas 21 millions d'euros.
25:51 Deux sites de production, la marque Edifer, qui est basée à Saint-Galmier,
25:58 où là, c'est toute la partie métallique, donc charpente métallique et métallerie,
26:02 et l'enveloppe du bâtiment, et la partie menuiserie aluminium,
26:06 c'est Bâtiment Lu, rue Victor Grenier, à Saint-Etienne.
26:08 - D'accord, effectivement, société assez connue dans le bassin stéphanois.
26:12 Donc, société du bâtiment, vous venez d'ailleurs, je crois, de savoir,
26:15 prendre la vice-présidente de la Fédération du bâtiment, c'est bien ça, monsieur Michelet ?
26:18 - Oui, depuis cette année, j'ai été contacté par le président Didier Broz,
26:22 qui m'a fait l'honneur de venir rejoindre le bureau.
26:26 Donc, je suis rentré au conseil d'administration cette année,
26:28 et il m'a donné un poste de vice-présidence au métier.
26:31 - Très bien, donc ça veut dire que vous êtes aussi impliqué dans la vie économique ligérienne.
26:35 Le principe du face-à-face, monsieur Michelet, ce n'est pas que de parler de l'entreprise
26:39 de notre invité, c'est aussi de parler de ses passions.
26:42 Et j'ai cru savoir qu'il y en avait une qui prenait beaucoup de temps et d'énergie,
26:46 vous êtes passionné de courses hippiques, et notamment propriétaire d'une écurie.
26:50 Alors, expliquez-nous cette passion, d'où ça vient ?
26:52 - Cette passion, elle date de très très vieux, j'étais enfant, mes parents...
26:55 Moi, je suis né dans un bistrot, parce que ma mère avait un bar-restaurant à Moron-les-Bains,
27:00 mon père est en entreprise de métallerie, et ma mère avait le bistrot.
27:04 Et vu qu'il y a deux hippodromes qui entourent Moron-les-Bains,
27:07 Seffer et Saint-Galmier, les gens des courses venaient à manger chez ma mère,
27:11 et quand j'étais môme, il y avait moins de loisirs qu'aujourd'hui,
27:15 et donc on allait aux courses, et les courses m'ont plu depuis tout môme,
27:19 et quand j'ai eu 16 ans, je suis parti faire l'école de la jockey,
27:22 à Chantilly, même si ma corpulence et ma physique magnifique
27:26 ne pourraient pas me prédestiner à un quart de quai,
27:29 mais j'étais sur les sulcipes, pas sur le cheval.
27:32 Bien pour lui. Et donc, j'ai fait le métier môme,
27:35 et puis après j'ai arrêté, et puis je suis revenu par l'intermédiaire d'amis,
27:39 et puis de connaissances, de manière amateur,
27:43 dans la propriété de chevaux de course et l'élevage.
27:46 - Alors ça veut dire quoi, concrètement, qu'est-ce que vous faites ?
27:48 - Ça veut dire que j'achète des chevaux, que je confie à des entraîneurs ou des éleveurs,
27:52 on participe à l'élevage, donc on fait des croisements
27:57 avec des bons reproducteurs et des bons juments qu'on possède,
28:01 et puis derrière, on fait naître des poulains qu'on commercialise
28:04 ou qu'on exploite en course dans des écuries.
28:06 Alors j'ai pas beaucoup de chevaux dans la Loire,
28:08 parce que la Loire c'est un très très beau tissu économique pour les courses épiques,
28:13 mais la région principale c'est la Normandie.
28:16 - Donc vous avez des chevaux en Normandie et dans le Sud, c'est ça ?
28:18 - Voilà, j'ai des chevaux en Normandie, la plupart de mes chevaux d'élevage sont en Normandie,
28:21 et des chevaux exploités chez un entraîneur qui est très connu,
28:24 qui a gagné le prix d'Amérique plusieurs fois, qui s'appelle Sébastien Garato.
28:27 Et mes chevaux du Sud sont chez une belle famille aussi qui s'appelle la famille Hench,
28:33 où on a des chevaux à canne sur mer.
28:35 - Donc concrètement, ça prend quoi dans une semaine type de M. Michelet le week-end ?
28:39 - Non, ça prend beaucoup de temps, trop, au désespoir de ma femme,
28:43 mais c'est vrai que tout mon temps libre, je le passe au téléphone avec les copains,
28:47 parce que c'est un comme tout milieu de passionnés.
28:49 Quand la passion déborde, on s'appelle...
28:52 C'est pas quelque chose de lucratif, il y a un proverbe qui dit dans les chevaux,
28:56 qui dit "Pour finir millionnaire, il faut commencer milliardaire" en principe.
28:59 Donc c'est pas quelque chose qui permet...
29:02 On essaye d'équilibrer la passion, et puis bon,
29:06 je pense que pour tout chef d'entreprise, si on n'a pas de passion à côté,
29:10 c'est un moteur pour la vie économique.
29:13 - On est bien d'accord, c'est le principe du face-à-face, donc vous voyez,
29:15 on est dans le bon ton, vous étiez jusqu'à l'année dernière d'ailleurs
29:17 vice-président de l'Hippodrome de Feur, je crois.
29:19 - Oui, j'ai accompagné l'Hippodrome de Feur pendant peut-être une petite quinzaine d'années.
29:22 J'ai arrêté parce que j'ai fait beaucoup de temps,
29:26 et puis j'ai la fédération, j'ai l'entreprise.
29:29 Quand on avait racheté Batimalu il y a 3-4 ans,
29:33 ça prend beaucoup d'énergie, mon fils est rentré dans l'entreprise,
29:37 pour la cinquième génération, donc il y a aussi la formation de mon fils à faire.
29:41 Trop de temps pour consacrer encore plus de temps à l'Hippodrome,
29:46 mais avec qui j'ai encore de très bonnes relations,
29:48 et je suis très proche du président et qui fait du bon travail.
29:51 - Magnifique, une entreprise de cinq générations,
29:54 je trouve ça extraordinaire, et puis la passion débordante.
29:58 Alors, mon cher monsieur Michelet, on va terminer toujours cette interview par un thé ou café.
30:03 Je vais vous faire deux propositions, vous allez en choisir une des deux, sans argumenter.
30:07 Alors, chef d'entreprise ou propriétaire hippique ?
30:10 - Chef d'entreprise.
30:12 - Transat bronzette ou sac à dos basket ?
30:15 - Transat bronzette.
30:17 - Économie ou écologie ?
30:19 - Aujourd'hui, peut-être écologie.
30:28 - Jean-Michel Bazir ou Franck Niviard ?
30:31 - Jean-Michel Bazir.
30:32 - Voiture française ou allemande ?
30:34 - Allemande.
30:35 - Vin ou champagne ?
30:36 - Vin.
30:40 - Trot ou atelier ?
30:41 - Trot.
30:42 - Petit commerce ou marketplace ?
30:45 - Petit commerce.
30:46 - Tl7 ou tl7 ?
30:47 - Tl7.
30:48 - Presse quotidienne ou réseau social ?
30:50 - Presse quotidienne.
30:51 - Fœur ou cingue à l'hier ?
30:53 - Fœur.
30:54 - Et enfin, thé ou café ?
30:56 - Thé.
30:57 - Voilà mon cher Émile, j'ai eu le plaisir de recevoir dans le fauteuil rouge du face-à-face
31:01 Jean-Pierre Michelet, PDG du groupe Michelet et aussi passionné de courses hippiques.
31:05 A très bientôt.
31:07 [Musique]
31:13 - Nous voilà sur le plateau, nous allons maintenant en parler, Laurent Vinaud, de la ressourcerie.
31:19 On part dans les monts du Lyonnais, plus exactement sur Chazelle sur Lyon et Saint-Symphoyens sur Côte, c'est ça ?
31:23 - Eh ben vous avez tout dit, presque tout dit.
31:25 - C'est ça.
31:26 - Non, on part effectivement à la ressourcerie des monts du Lyonnais.
31:29 Alors la ressourcerie des monts du Lyonnais c'est un peu comme à la Samaritaine,
31:32 on trouve de tout, ou presque tout, de l'électroménager, des livres, du textile, des matériaux de chantier, des jouets.
31:41 Mais la différence de la Samaritaine c'est que les objets qui entourent notre quotidien,
31:46 à la ressourcerie des monts du Lyonnais, on leur donne une seconde vie.
31:50 C'est le principe du réemploi, c'est ce que vous faites sur vos deux sites,
31:54 comme vous l'avez dit Rémi, à Saint-Symphoyens sur Côte et à Chazelle sur Lyon.
31:59 Et on leur donne une seconde vie en les proposant à la vente,
32:04 pour des personnes qui viennent les acheter, soit par nécessité, mais aussi par choix possible.
32:11 Alors, la ressourcerie des monts du Lyonnais c'est ce qu'on appelle une structure de l'économie sociale et solidaire,
32:17 c'est un atelier chantier d'insertion, comme il en existe 2000 en France,
32:22 et vous positionnez, si je puis dire à la fois, comme une alternative à la surconsommation,
32:27 on en a parlé tout à l'heure, mais également pour encourager à la fois aux gestes éco-citoyens
32:35 et sensibiliser au développement durable.
32:38 Et surtout, de par votre statut d'atelier chantier d'insertion,
32:41 vous permettez le retour à l'emploi de personnes qui en sont éloignées.
32:45 Alors, pour parler de tout ça, j'ai effectivement le plaisir d'accueillir M. Meunier,
32:49 qui est le directeur de la ressourcerie des monts du Lyonnais, Le Bon Plan.
32:54 C'est un atelier chantier d'insertion, je l'ai dit, alors, avant de parler précisément d'insertion,
32:59 parlons déjà de l'activité. Chaque année, vous réceptionnez, si je puis dire, 600 tonnes d'objets divers.
33:06 Comment est-ce que vous les réceptionnez, qui vous les envoie, qui vous les apporte,
33:09 et surtout, comment vous les valorisez ?
33:13 Alors, 90% de la matière qu'on reçoit, ça vient des particuliers.
33:22 Et on a aussi, alors, en fait, on va capter la matière, on peut la capter en collecte à domicile,
33:28 donc sur rendez-vous, et puis, on nous apporte directement la matière,
33:35 puisqu'on est ouvert du lundi, enfin, du mardi au samedi, tous les matins.
33:41 Donc là, les particuliers et des professionnels peuvent déposer de la matière.
33:45 Tout le monde, particuliers et professionnels.
33:46 Exactement. Et puis, on a des containers, ce qu'on appelle des containers du reemploi,
33:50 qui sont sur les déchetteries.
33:53 Et là, c'est le particulier qui peut aussi déposer des affaires en direct.
33:58 Et là, on fait des collectes, on a une tournée de deux fois par semaine.
34:02 La collecte, elle court quel territoire ?
34:05 Alors, on est sur des rayons, généralement, de 25 à 30 kilomètres.
34:10 Là, on colle bien au territoire.
34:12 On colle bien au territoire, sur les monts du Lyonnais, et puis sur la plaine du Corée.
34:16 Donc ça, c'est pour la collecte. Alors, imaginons, puisque vous l'avez dit, je suis un particulier,
34:20 j'apporte 15 livres d'une série policière et 4 chemises.
34:26 Comment c'est valorisé, ensuite ?
34:28 Alors, ensuite, ça va être réceptionné par des salariés en insertion.
34:34 Et là, ils vont les amener sur des sites différents, en fait,
34:38 où là, il y a des gens qui vont trier, qui sont là uniquement pour trier.
34:43 Et on va voir la qualité, la qualité du livre, la qualité de la chemise,
34:47 bien sûr, qui doit être revendable.
34:50 Si ce n'est pas revendable, on va trouver des filières du reemploi.
34:54 Donc, ça va être du recyclage, plus ni moins.
34:59 Donc, ça part en papier pour le livre, et puis autrement, en chiffon pour les chemises.
35:03 Donc, rien ne se perd.
35:05 Rien ne se perd. En fait, on fait ça pour à peu près toutes les matières,
35:09 puisque on revalorise 80% de la matière.
35:14 Donc, on a 40% de recyclage, 40% de réemploi.
35:19 Donc là, réemploi, c'est vraiment en direct sur les magasins.
35:23 18% de stock, et on n'a que 3% de rebut.
35:26 Donc, le but de la receptionnerie, c'est vraiment de valoriser la matière.
35:30 Vous collectez, vous réceptionnez, vous valorisez, vous mettez en boutique ?
35:35 Oui.
35:36 De façon bien agencée, un rayon jouet, un rayon littérature, si je puis dire, etc.
35:40 Oui, oui, pour l'avoir visitée, c'est bien propre, c'est bien tenu, sincèrement.
35:44 Alors, c'est ce que je disais tout à l'heure,
35:46 vous appartenez au monde de l'économie sociale et solidaire,
35:48 au monde de ce qu'on appelle l'insertion par l'activité économique,
35:52 comme il y a à peu près 4000 structures en France.
35:56 Et votre objectif, c'est donc de proposer aux personnes que vous accompagnez
36:01 un parcours d'insertion qui va être assis sur une expérience professionnelle
36:09 et avec, en ligne de mire, une sortie professionnelle.
36:12 Carte de visite de la receptionnerie des Mondes du Lyonnais,
36:16 c'est 2011, l'année de naissance, on peut discuter sur les chiffres 2009-2011,
36:22 disons 2011, 13 personnes pour encadrer, une quarantaine de bénévoles,
36:27 et 50 personnes accompagnées chaque année.
36:30 Alors vous les accompagnez de quelle manière et pour quelle durée ?
36:34 Alors, déjà, on a un conventionnement ACI,
36:40 donc ça c'est l'État, Atelier Chantier d'Insertion,
36:43 qui vont, voilà, et donc là on va recevoir des personnes qui sont,
36:47 on va dire, éligibles, donc éligibles soit à mission locale pour les jeunes,
36:51 autrement par l'emploi classique.
36:55 France Travaille, oui.
36:57 Oui, maintenant, ouais, exact.
37:00 Mais bon, en fait, ça passe par une plateforme, c'est un petit peu plus compliqué,
37:03 quoi qu'il en soit, il faut être éligible, on ne peut pas rentrer comme ça à la ressource.
37:07 On fait un premier contrat de 4 mois, et sur ce premier contrat de 4 mois,
37:12 on va voir un petit peu les freins, on va voir un petit peu la personne,
37:17 comment est-ce que, les postures et les freins à l'emploi,
37:21 et ensuite, on fait des contrats de 6 à 8 mois,
37:25 et on ne peut pas aller au-delà de 24 mois.
37:28 Donc on a 24 mois pour accompagner ces salariés,
37:32 et c'est un accompagnement à la carte.
37:34 Donc on a des personnes qui les reçoivent, qui reçoivent des personnes
37:38 au moins une fois par mois, voire plus s'il y a besoin,
37:42 et on travaille sur un projet socio-professionnel.
37:46 Donc le but, c'est de redynamiser sur l'emploi,
37:49 et de partir avec quelque chose de pérenne, quoi.
37:52 - De redynamiser sur l'emploi, mais par l'emploi,
37:54 parce que ces 50 personnes qui vont aller d'une durée de parcours
37:58 de 4 mois minimum jusqu'à 24 mois maximum,
38:02 contractuellement, ils sont salariés, ils ont un contrat de travail.
38:07 - Oui, c'est important de le souligner, bien sûr.
38:09 C'est un contrat de travail de droit commun,
38:12 et donc, nous, à la ressourcerie, on a une exigence d'entreprise,
38:18 puisque le but, c'est de sortir sur l'entreprise,
38:21 et souvent, il y a des préjugés, déjà juste avec le nom,
38:25 insertion, le nom social, pour se faire un nom,
38:30 là, ça fait 11 ans, on n'a pas été vu tout de suite,
38:35 il y avait ce préjugé qui nous a discernis.
38:41 - Non, vous avez bien une production de biens et de services.
38:44 - Mais là, oui, et puis il y a un vrai impact aussi sur le territoire.
38:50 - Alors, plus que vous parlez de territoire, les personnes que vous accompagnez,
38:53 plutôt des hommes, plutôt des femmes, et plutôt issues des territoires
38:57 de Chazelles, de Saint-Galmiers, de Mont-Henri-et-Bain ?
39:00 - Alors là, nous, on est assez fiers, parce qu'on est presque à la parité,
39:04 on a autant d'hommes et de femmes, et c'est vrai que,
39:07 oui, parce que c'était assez compliqué,
39:11 parce que souvent, sur les assises, on va parler de filières blanches,
39:15 de filières vertes, donc c'est plutôt des métiers de force,
39:19 on a peu d'emplois pour les femmes, et la ressource sauvée nous permet de le faire.
39:23 Et c'est des gens du territoire de la Loire et des Monts-Julieux.
39:27 - Et le taux de retour à l'emploi, plutôt satisfaisant ?
39:30 - Oui, plutôt satisfaisant, puisqu'on est à 70%.
39:34 - D'accord.
39:35 - Même là, cette année, on va dépasser les 70%, on frôle les 80%.
39:39 - Parfait.
39:40 - Et c'est le but, puisque c'est notre mission.
39:44 - C'est votre mission d'utilité sociale.
39:46 - Dernière question avec une réponse vraiment rapide.
39:49 Je l'ai dit tout à l'heure, vous intervenez sur la sensibilisation au développement durable.
39:53 Comment vous faites cette sensibilisation ?
39:55 - Alors, il faut commencer jeune, sur l'économie circulaire et sur le développement durable.
39:59 Donc du coup, on est appelé par des collèges, par des écoles,
40:04 donc on fait des interventions.
40:06 Et on va, suivant le type de public, on amène des ateliers.
40:13 Mais voilà un exemple simple, un t-shirt en coton à la fabrication,
40:17 c'est 2500 litres d'eau, 40 kilos de CO2.
40:21 Et quand on sait qu'il y en a des millions qui se font par an,
40:25 quand on achète en reemploi, un jean c'est 17 000 litres d'eau, on voit l'impact.
40:30 Donc on pense toujours qu'on n'a pas d'impact, mais en fait, on en a un.
40:34 Et en plus, c'est des fringues de qualité.
40:38 - Donc juste votre zone de chalandisation, à la fois pour venir récupérer,
40:42 il n'y a pas de frontière, on peut aller à Chazelle-sur-Lyon pour pouvoir acheter.
40:46 Et quand on veut amener, il n'y a pas de frontière non plus ?
40:49 - Alors, ouais, c'est pareil, on est un petit peu sur du 25-30 kilomètres.
40:53 Mais parfois, on peut aller un peu plus loin, mais voilà.
40:58 - 30 kilomètres autour de Chazelle et de Saint-Symphoné.
41:01 Merci beaucoup David Meunier pour ce beau témoignage.
41:04 - Merci à vous. - Merci beaucoup Laurent Vino.
41:06 - Merci.
41:07 - Et voilà, l'émission se termine.
41:14 Laurent Vino, merci beaucoup.
41:17 Laëtitia Le Manneur, Sylvain Augier.
41:19 Pour terminer, Gilles Cayola, vous allez nous parler du Journal des entreprises.
41:22 - Oui, tout à fait Rémi.
41:24 Un numéro de mars qui va sortir, le Journal des entreprises Auvergne-Rhône-Alpes,
41:31 avec une enquête sur le logement qui plonge dans la crise.
41:35 Et puis, bien entendu, des informations sur les entreprises locales
41:39 et notamment sur Cadeau Maestro qui met le cap à l'international.
41:42 - Exactement.
41:43 - Voilà, donc tout ça à retrouver en version papier
41:45 et également sur internet www.lejournaldesentreprises.com.
41:49 - Merci beaucoup.
41:51 - Merci.
41:53 Vous savez que la Loire a beaucoup de savoir-faire
41:56 et nous, à Loire & Com, on est là pour vous le faire savoir.
41:58 Merci beaucoup, au revoir.
42:01 - Merci.
42:02 (Générique)

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