Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.
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00:00 il n'y a plus de camp, il n'y a plus de camp de consommation
00:01 à ciel ouvert. Il a été démantelé en octobre
00:03 2022, comme me l'a demandé le ministre.
00:05 Donc, il n'y a plus de camp qui était un endroit
00:07 où il y avait parfois jusqu'à 500, 600
00:09 personnes réunies, y compris la nuit et où les
00:11 vendeurs venaient vendre leur drogue
00:13 de la mort. Parce que le crack, c'est une drogue très,
00:15 très addictive.
00:16 Donc, il n'y en a plus. Ensuite, on a une action
00:18 judiciaire qui est menée de manière résolue.
00:20 On interpelle énormément de vendeurs
00:22 de le trafic de crack. C'est un petit trafic.
00:24 Ce sont des personnes qui transforment de la cocaïne
00:27 en crack. Donc, on a interpellé énormément de
00:29 vendeurs qui sont d'ailleurs souvent en situation
00:30 irrégulière, donc qui sont généralement condamnés
00:32 à des... Je veux saluer l'action du Parc et de
00:34 Paris qui nous accompagne.
00:35 Et donc, nous avons poursuivi cette action et il
00:37 reste effectivement, il reste effectivement des
00:40 consommateurs qui...
00:41 Le chiffre que vous avez donné est tout à fait exact
00:43 et qui, dans le Nord-Est parisien, se déplacent
00:46 d'une zone à l'autre.
00:47 Pour les vendeurs, c'est plus compliqué parce qu'ils
00:48 ont du mal à les retrouver.
00:50 Mais le problème résiduel du crack, c'est plus
00:52 un problème de police. Moi, je vais continuer
00:54 l'action que je mène de présence policière, de
00:56 dispersion, d'interpellation des vendeurs.
00:58 Mais c'est le problème qui reste résiduel.
01:01 C'est un problème maintenant de prise en compte
01:02 sanitaire et sociale.
01:03 Évidemment, en tant que chef des policiers parisiens
01:06 de l'agglomération, j'attends maintenant que ce
01:08 dispositif monte en puissance.