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Alexis Merlot et Antoine Roussel présentent leur élevage de Wagyu en baie de Somme

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Transcription
00:00 Ici on est sur la ferme du Gueckler à La Rousselle.
00:02 On a une excrétion de vin sétière et un complément d'élevage de bœuf wagyu.
00:08 C'est la race qui sert le plus communément à faire le bœuf de Kobe.
00:14 Vous savez que le bœuf de Kobe c'est la race wagyu mais dans la profiture de Kobe.
00:17 Donc nous on l'appelle le wagyu D2B.
00:27 Nous on est partis en stage pendant nos études, mon cousin et moi, en Australie.
00:34 C'est là-bas qu'on a découvert cette race.
00:37 En revenant en France, on a regardé un petit peu ce qui se faisait en France.
00:40 On a vu qu'il n'y en avait pas du tout à ce moment-là.
00:43 On a eu l'idée d'essayer de lancer cette production dans la Somme et encore plus généralement en France.
00:50 On a importé des embryons depuis l'Australie.
00:53 On a posé sur nos vaches laitières, enfin sur nos génies laitières.
00:58 Donc on a importé 70 embryons d'Australie.
01:02 Un taux de réussite imposé ce vent, on a eu à peu près 30% de réussite.
01:07 Donc de ces 70 embryons, on a eu à peu près, je ne sais plus les chiffres exacts, mais autour de 25 vœux.
01:13 C'est une race très tardive.
01:16 Ce sont des animaux qui ont fini autour de 3 ans et demi.
01:22 Donc oui, ça pousse assez lentement et il faut être patient.
01:26 On a dû vendre les premiers en 2014.
01:29 Au début, c'était quelques-uns.
01:32 Là, on va dire que ça fait 2-3 ans où on a vraiment un roulement de bêtes et d'argent.
01:39 Mais pendant 10 ans, c'était vraiment là qu'on constituait le troupeau.
01:44 Donc actuellement, on a à peu près 25 mères à l'étang.
01:49 Et en tout, on a 70 animaux de cette race-là.
01:52 Ce sont des bêtes plutôt trapues, les vaches comme les bœufs d'ailleurs.
02:03 Mais il faut avoir en tête que le schéma génétique pour la voie guioule est totalement opposé à ce qu'on connaît classiquement.
02:11 Classiquement, on va dire qu'un charolais, un bondakitène, va être bien payé quand la bête va être massive, va être costaud.
02:19 Le prix est au kilo. Et plus la bête est massive, mieux et meilleur le prix est.
02:23 Tandis que dans la voie guioule, la différence, c'est qu'on va chercher une qualité et on évalue la bête selon la qualité gustative de la viande.
02:30 Pour un bœuf, on va être à peu près dans les 420-460 kg carcasse.
02:35 Pour une vache, on va être plutôt dans les 350-380 kg carcasse.
02:40 Sur la grille Europe, on va être classé en O+4.
02:44 C'est ce que nous recherchons, mais ce n'est pas ce que les abattoirs ou le schéma classique recherchent.
02:48 On élève tout, mâle et femelle.
02:58 Ce qui est plutôt recherché pour la viande, c'est le bœuf.
03:02 Du coup, on fait des bœufs de trois ans et demi.
03:05 Les vaches, pour l'instant, on n'en a pas encore valorisé beaucoup à la réforme.
03:08 On essaie d'agrandir le troupeau.
03:11 La particularité, c'est que c'est assez long à grandir, à grossir.
03:17 Nous, ils vont à peu près deux ans en coiffurage.
03:22 Après, ils sont un an et demi en finition, en bâtiment, en ration sèche.
03:26 On essaie de faire une ration très riche pour avoir du gras et du persillé.
03:31 C'est une race qui nous permet de monter assez fort en amidon.
03:35 C'est génétique. Ils sont très peu sujets à l'acidose.
03:39 Du coup, on peut se permettre de monter assez haut.
03:42 C'est ce qui nous permet d'avoir cette qualité de viande qu'on recherche.
03:46 C'est ce que les clients recherchent.
03:48 Les veaux naissent très petits.
03:51 Ils font une vingtaine de kilos à la naissance.
03:54 Pendant deux mois, ils sont assez fragiles, très fragiles.
03:59 On a un peu de problèmes de diarrhée, un peu de problèmes respiratoires.
04:03 En plus, les mères ne font pas beaucoup de lait.
04:08 C'est quelque chose qu'on va essayer de travailler dans les années futures.
04:12 Une fois qu'ils ont trois ou quatre mois, on va dire que c'est sauvé.
04:15 Avant, c'est compliqué.
04:17 En termes de chiffre d'affaires, par rapport à un élevage charrolé
04:24 qui va faire des broutards ou de la gitaine,
04:27 on va faire un chiffre d'affaires à la bête, un kilomètre par trois.
04:31 Il faut mettre ça en adéquation avec les coûts et les investissements qu'on a au départ.
04:36 Il y a le coût alimentaire et le coût génétique qu'on a eu au lancement du projet.
04:40 Aujourd'hui, on commercialise tout en vente directe.
04:43 On a le site qui nous permet de toucher chaque individu en France.
04:47 L'avantage pour nous, c'est qu'on pièce chaque morceau.
04:51 On peut aussi valoriser chacun des morceaux à un prix qu'on définit.
04:56 Pour le consommateur, les morceaux les moins onéreux vont être autour de 20 euros le kilo.
05:03 Dans les morceaux les plus onéreux, qui viennent du train de côte,
05:07 fil entre côte, faux filet, voire le filet, on va avoir duré les 165 euros le kilo.
05:11 Le rendu coûtusatif, c'est incomparable.
05:13 Il faut savoir que c'est le gras qui donne le goût à la viande.
05:16 la viande.

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