• l’année dernière
Lisa Benkemoun, la rédactrice en chef de Radio Judaïca, a souligné dans l’émission Midi News l’implication émotionnelle de toute la population israélienne dans le conflit opposant leur pays au Hamas, notamment sur la question des otages retenus par l’ennemi.

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Transcription
00:00 Je pense sincèrement, et je ne suis pas la seule,
00:02 que je peux vous dire que oui,
00:03 la population israélienne tout entière
00:06 a vraiment le sort des otages énormément à cœur.
00:09 Il faut vous rappeler aussi que l'armée elle-même
00:12 de l'État d'Israël n'est pas une armée de métiers.
00:15 C'est nos fils, c'est nos voisins,
00:17 c'est le mari de notre copine.
00:19 Donc, en fait, tous les gens,
00:21 que ce soit les otages ou l'armée ou la situation qui a lieu,
00:24 en fait, c'est comme si c'était la même famille.
00:27 Et je sais que ça peut avoir l'air naïf d'une certaine manière,
00:31 mais Israël, ça reste un très petit pays.
00:34 Donc, vous connaissez forcément des familles des otages
00:37 et vous connaissez forcément des soldats
00:39 qui sont morts et leurs familles.
00:41 Ça n'existe pas autrement.
00:43 Donc, par définition, vous ne pouvez pas...
00:46 Déjà, en temps normal,
00:48 la compassion que vous auriez pour les otages, etc., elle existe.
00:51 Mais là, le fait que vous les connaissez personnellement,
00:54 que... Alors, en l'occurrence, il y a huit Français,
00:57 et il y a eu aussi 40 morts français, par exemple.
01:01 Donc, moi, je peux vous dire
01:02 que toute la communauté francophone d'Israël,
01:04 elle est mobilisée et pour les otages
01:07 et pour l'opération et pour la solidarité.
01:10 En fait, quand on dit le Troisième Front,
01:12 là, vraiment, les Israéliens sont en guerre eux-mêmes, au quotidien,
01:15 et pas seulement parce qu'il y a des alertes
01:18 et parce qu'ils suivent les informations,
01:20 parce qu'ils font des choses,
01:22 parce que les hommes sont au combat
01:24 et que les femmes sont toutes seules à la maison,
01:26 parce qu'il faut aller cueillir
01:28 ce que les agriculteurs du Sud ne vont pas cueillir.
01:31 Enfin, il y a énormément de choses.
01:32 Donc, oui, vraiment, les gens ont à cœur le sort des otages,
01:36 autant que leur famille.
01:37 (Générique)
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